Une Fédération Mali-Burkina « serait une aubaine » pour les deux armées, explique un politologue

La fondation d’une fédération comprenant le Mali et le Burkina permettrait aux deux pays de s’épauler dans la lutte contre le terrorisme, tout en préservant leur souveraineté, explique à Sputnik le politologue Yao Ebenezer Bouaki. Alors que le Sahel est toujours en proie à la menace terroriste, l’idée de créer une fédération constituée du Mali et du Burkina pour lutter contre le djihadisme a été lancée par le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Kyélem de Tambela. Une proposition séduisante, qui pourrait permettre aux armées des deux pays de mener des efforts conjoints, en particulier à leur frontière commune, lieu d’affrontements entre différents groupes armés. « La situation sécuritaire est toujours aussi délicate au Mali comme au Burkina. Cependant, un rapprochement serait une aubaine pour ces deux armées dans la mesure où elles mutualiseraient leurs efforts en vue d’une réelle efficacité sur le terrain [….] L’union entre ces États est une nécessité impérieuse qui ne doit pas tarder à voir le jour », explique ainsi le politologue. La création d’une fédération pourrait être facilitée par les accointances idéologiques des deux pays, qui partagent une même vision politique, « à savoir la défense de la souveraineté et la liberté de choisir [leurs] partenaires étrangers », ajoute Yao Ebenezer Bouaki… Lire la suite sur Sputniknews

RDC : le risque d’une confrontation entre armées dans l’Est

Les menaces du président Rwandais de déployer des troupes contre les rebelles des FDLR en RDC inquiètent les Congolais. Paul Kagame a tenu ces propos mardi dernier (08.02) à Kigali au Rwanda, lors de la prestation de serment des nouveaux ministres. Dans sa déclaration, le président rwandais a insisté sur le danger qui pèse sur son pays en raison de la présence des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans l’est de la RDC, où sont également présents les rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF).  Paul Kagame a affirmé qu’il y a un temps pour négocier et un temps pour trouver une solution sans demander la permission à qui que ce soit. Des propos directs et menaçants qui pourtant n’ont pas provoqué de réaction officielle du gouvernement congolais… Lire la suite sur DW