RDC. La CNC appelle la CPI à l’impartialité pour des crimes commis par des rébellions, des armées étrangères et les milices du pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée

La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) appelle la Cour Pénale Internationale (CPI) à l’impartialité dans le traitement des crimes commis par des rébellions, des armées étrangères et les milices du pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée Les membres de la Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) sont très attachés aux valeurs de la justice. Ils ont toujours souligné que la Cour Pénale Internationale (CPI) ne devait pas jouer les jeux de deux poids deux mesures pour tous les auteurs des crimes au niveau international. La CNC souligne avant tout l’obligation pour notre pays d’avoir un système judiciaire approprié avec des acteurs honnêtes, car c’est la justice qui élève une nationale. La CNC avait demandé à la CPI d’enquêter sur les crimes commis par milices du pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée, et notamment par Les Forces du Progrès, milice du pouvoir qui est devenue un véritable mouvement terroriste à mettre sur le liste internationale des groupes terroristes. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) a pris acte de la mission du Procureur de la CPI qui a eu lieu en République Démocratique du Congo (RDC), du 24 au 26 février 2025 La CNC a suivi de façon particulière le déroulement de cette mission et salue la venue du Procureur de la CPI, Mr Karim A.A. Khan KC, au Congo. Ce dernier, lors de cette visite, a souligné son engagement à intensifier l’action de son Bureau en vue de rendre la justice et d’amener les auteurs de crimes à rendre des comptes en RDC, en particulier dans l’Est du pays. Il a ajouté qu’ils n’y parviendront pas seuls et ici ils comptent sur le soutien des victimes, des représentants de la société civile, des communautés touchées et des autorités nationales de la RDC. Mais la CPI devrait faire extrêmement attention pour que le pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée n’élimine pas tous les témoins gênants dans les crimes qu’il commet en RDC avec ses milices. La Cour Pénale Internationale (CPI) doit prouver son impartialité au Peuple Congolais en perpétuel deuil depuis des décennies La Cour Pénale Internationale doit prouver son impartialité au Peuple Congolais dans les enquêtes et les traitements tous les crimes commis en République Démocratique du Congo. Des crimes sont commis par des groupes armés, des rébellions identifiées, des armées étrangères dont notamment celles du Rwanda et de l’Ouganda. Des crimes sont commis aussi par des milices du pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée. Le pouvoir a massacré les membres de Bundu dia Kongo, les membres de Wazalendo, les paisibles citoyens de Katanga. Le pouvoir sème la terreur à Kinshasa contre des leaders politiques et d’opinion. Tous derrière la CNC pour une justice appropriée à nos martyrs et héros Vaincre ou mourir ! Nous allons vaincre ensemble tous nos ennemis et notamment ces criminels qui endeuillent notre peuple depuis bientôt trois décennies. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) est et sera toujours du côté du Peuple Congolais. La CNC est totalement engagée dans l’organisation de la Table Ronde Congolaise (TRC) pour mettre fin au génocide congolais et briser le plan de balkanisation de notre beau pays, la RDC. Ainsi fait à Kinshasa, le 04 mars 2025 Pour la Coalition pour un Nouveau Congo Isidore EKOFO LOKENYO Le Porte-parole
Cinq vérités sur le destin du Congo…

TRIBUNE. Après deux décennies de réflexion et d’engagement pour un avenir meilleur de mon pays, j’ai fini par me faire des idées très claires quant à ce. 1. L’ennemi du Congo est loin d’être un individu comme le pensent malheureusement beaucoup de mes compatriotes congolais. Il ne nous suffit pas de faire tomber tel leader pervers et tel autocrate pour pouvoir libérer le Congo. C’est là une vision simpliste de choses, car l’ENNEMI de la RD Congo est un SYSTÈME soutenu farouchement sur place par une cinquantaine d’armées étrangères sur le sol congolais et possédant une grande capacité stratégique d’adaptation aux diverses circonstances de l’histoire. Ses OBJECTIFS de domination et de dépossession des congolais restent intacts. Seules changent ses MÉTHODES pour pouvoir mieux s’adapter aux circonstances. Il change juste des ACTEURS tout en maintenant férocement sa politique de domination. Et l’ignorance de cette vérité de base nous pousse à commettre les erreurs suivantes. 2. La foi naïve du peuple de croire changer le cours des événements par des voies DÉMOCRATIQUES telles les ÉLECTIONS alors que ces élections sont devenues à leur tour une ARME redoutable des impérialistes contre la souveraineté du peuple congolais. Grâce à elles, tous les cinq ans, les impérialistes continuent à faire miroiter au peuple de détenir un pouvoir de nommer ses mandataires pendant qu’en réalité ce pouvoir lui a échappé totalement en 2006, 2011 et 2018 et en voie de l’être en 2023. Comment peut-il en être autrement dans un pays sous occupation depuis mai 1997 où les dirigeants ne sont pas élus mais nommés et cooptés aux intérêts de l’Ennemi? Tout le processus électoral est dès lors truqué du début à la fin et, sur ces entrefaites, les résultats ne seront jamais l’expression de la volonté du peuple mais uniquement le diktat de la puissance OCCUPANTE. 3. L’erreur monumentale des congolaises et des congolais, c’est de croire qu’un système comme celui très coriace qui asservit le Congo depuis février 1885 jusqu’à nos jours peut tomber par un coup de baguette magique ou par des simples bulletins de vote glissés dans les urnes. Alors qu’un tel système ne peut s’écrouler qu’en se confrontant à UN AUTRE SYSTÈME aussi coriace ou plus. 4. Et cet autre système, on le mettrait en place en fédérant toutes les forces ou tout au moins les leaders de différentes composantes socio-politiques autour d’un seul et même idéal de libération et de grandeur d’un pays et d’un peuple. Ces querelles enfantines qui se passent présentement entre partis politiques ou entre confessions religieuses démontrent à suffisance que l’élite congolaise est déjà inféodée et instrumentalisée par le système en face qui veut continuer à nous DIVISER pour mieux nous RÉGENTER sous ses ordres. 5. Et cette régence sera renforcée les jours qui viennent de par un chaos programmé qui a commencé avec la crise institutionnelle en voie d’être concoctée à la formation du Bureau de la CENI avant celle plus profonde qui fera suite au déroulement du scrutin présidentiel lui-même. Tous les faits et gestes de ces élites congolaises sans idéal ni vision et qui se déchirent entre elles à longueur de journée, prouvent que ces élites ne sont que de simples PANTINS dont les ficelles sont tirées ailleurs par le grand Échiquier. En conclusion, d’ici 2023, on assistera à des joutes et des rixes de toutes sortes entre politiciens et probablement entre groupes tribaux juste pour DISTRAIRE le peuple et le DÉTOURNER des enjeux vitaux de son destin. La crise congolaise ne sera point désamorcée mais plutôt exacerbée au fil des mois en vue d’aboutir à un RÉSULTAT VOULU non par le peuple mais par ses sempiternels maîtres dominateurs. Par Germain Nzinga