Argentine/Football. Lionel Messi ou l’enfant gâté ?

Messi a toujours été favorisé dans toutes les compétitions, qu’elles soient européennes ou internationales. Louis Van Gaal, l’ancien sélectionneur des Pays-Bas, a exprimé de vives critiques à l’égard de Lionel Messi et de la victoire de l’Argentine à la Coupe du monde. Il y a quelques mois, l’Argentine a remporté la Coupe du monde dans une finale épique contre l’équipe de France, permettant enfin à Lionel Messi de décrocher son Graal en soulevant le trophée mondial, à l’instar de Diego Maradona en 1986. Pourtant, cette victoire de la légende Messi a été qualifiée de trop parfaite par Louis Van Gaal, qui estime que tout a été orchestré en faveur de l’Argentine. Lors d’une interview avec le média néerlandais NOS, l’ancien sélectionneur néerlandais n’a pas hésité à exprimer son point de vue. Selon lui, des mesures ont été prises pour favoriser l’Argentine et Lionel Messi, dans le but de garantir que Messi quitte le Qatar avec le titre suprême. Il a déclaré : « Je ne souhaite pas approfondir davantage ce sujet. Il suffit de regarder comment l’Argentine a marqué, comment nous avons marqué, et comment certains joueurs argentins ont enfreint les règles sans être sanctionnés. Je suis convaincu que tout cela était prévu. Est-ce que Messi devait devenir champion du monde ? À mon avis, c’était clairement l’intention. » Ya Willy.
Mondial U20: le Nigéria éteint le pays organisateur, la Tunisie éliminée

Les Flying Eagles ont éliminé l’Argentine, pays organisateur, en huitième de finale de la Coupe du Monde U20 ce mercredi soir en s’imposant 2-0. En revanche, la marche s’est avérée très haute pour la Tunisie, battue 4-1 par le Brésil. Deux équipes africaines étaient en lice ce mercredi 31 mai 2023, dans le cadre des huitièmes de finale de la Coupe du Monde U 20 qui se dispute en Argentine. C’est d’abord la Tunisie qui devait défier le Brésil à l’Estadio Único Diego Armando Maradona de la Plata. Face à une Seleçao qui a réalisé un sans-faute dans le groupe D en phase de poules, les Aiglons de Carthage n’ont pas fait le poids. Ils ont été laminés 4-1. Les juniors brésiliens ont ouvert le score à la 11ème minute, grâce à un penalty transformé par Marcos Leonardo. Ils vont doubler la mise à la 31ème minute avec une réalisation signée Andrey Santos. Nettement dominée par son adversaire, la sélection des jeunes tunisiens ira à la pause avec ces deux buts de retard. En seconde mi-temps, aidés par l’expulsion du jeune brésilien Robert Renan avant le départ aux vestiaires, les tunisiens ont montré plus de résistance mais ont fini par prendre deux autres buts dans le temps additionnel. Matheus Martins s’illustre d’abord (90+1) avant que Santos ne signe le doublé (90+10). La réduction du score de Mahmoud Ghorbel (90+13) s’est avérée anecdotique. Eliminée de la compétition, la Tunisie a été vengée par le Nigéria qui a créé la sensation en sortant l’Argentine, le pays organisateur. Ladan Bosso et ses poulains ont observé leurs adversaires en première mi-temps avant de les assommer dans le deuxième acte. Ibrahim Beji Muhammad a trouvé l’ouverture du score à la 61ème minute. Alors que les jeunes argentins poussaient pour rétablir au moins l’équilibre, le deuxième but nigérian, œuvre de Rilwanu Haliru Sarki est venu climatiser l’Estadio San Juan del Bicentenario, à l’entame du temps additionnel (90+1). Comme annoncé par son entraîneur depuis le début de la compétition, le Nigéria, finaliste en 1989 et en 2005, vise le trophée dans ce tournoi. L’élimination de l’Argentine, pays organisateur et l’une des équipes favorites, ayant remporté tous ses matches de poules, devrait davantage booster le moral des Flying Eagles qui avaient déjà défait l’Italie, un autre cador, en poule. La Gambie, troisième représentant africain en huitièmes de finale, sera face à l’Uruguay ce jeudi 1er juin 2023 à l’Estadio Unico Madre de Ciudades. En quarts de finale, les Nigérians qui font la fierté de tout un continent, rencontreront le vainqueur de la rencontre Equateur – Corée du Sud.
Argentine/L’œuvre de l’artiste-peintre Susana Delia Mariani : Une force d’expression éclatante

ARTS. Dans ses œuvres, l’artiste-peintre argentine Susana Delia Mariani mène un véritable combat pictural, ses meilleurs atouts : des couleurs vives et généreuses posées sur la toile. Largesse du geste, force d’expression, cette plasticienne qui vit et travaille à Mar del Plata, située dans le sud-est de la province de Buenos Aires, en Argentine, nous entraîne dans une intense joie visuelle à travers ses portraits de femmes. Son travail s’est tourné vers une recherche sur la profondeur, les transparences et les jeux de lumière. Décidément, Susana Delia Mariani cultive un lâcher-prise qui autorise à sa création de remonter de l’obscurité jusqu’au grand jour. Ici encore, la composition s’impose d’elle-même en une sorte de lumineux éclat visionnaire, à partir de quelques éléments entrevus que l’ensemble se construit au rythme de l’élan créateur. Comme les Nymphéas de Monet, sa peinture nécessite de prendre du recul: près du tableau, les jeux de matières, les larges aplats parsemés de touches et de points, à la limite de la projection. A partir d’un assemblage d’une multitude d’éléments photographiques piochés un peu partout, Susana réalise une composition visuelle suffisamment aboutie pour passer à l’étape finale: la peinture. Après avoir transféré son image vers une toile, le travail de peinture consiste à reprendre l’ensemble de l’image pour en révéler son aspect final par l’équilibrage de la lumière, des contrastes et autres effets de matière. Le but étant d’arriver à bon équilibre du mixage des différentes techniques employées. Ce qui lui permet de mieux mettre en œuvre son univers onirique. Il suffit de s’éloigner de quelques pas pour que la composition s’assemble, se construise et révèle son thème. L’univers de l’artiste-peintre Susana, on le pressent, s’éloigne du réel angoissant, fait d’insécurité, de violence, de fanatismes, pour proposer une approche vivifiante et pacifiée, une invitation baudelairienne au voyage. Là où n’est qu’ordre et beauté / Luxe, calme et volupté. Face au monde tel qu’il se présente, la démarche se révèle donc d’autant plus sincère qu’elle tend vers l’apaisement, la rêverie, la culture, notions qui échappent aux sociétés précipitées au bord du gouffre par des conflits qui les dépassent. Cette plasticienne semble avoir inscrit ses travaux dans la lignée des Peintres de la Réalité Poétique, dont Maurice Brianchon fut le chef de file. Dans une période attachée à l’ordre, cette conception privilégie le retour au réel et à la figuration, mais un réel transfiguré par la poésie. Les sujets de prédilection de Susana sont alors des scènes d’extérieur, mais elle excelle aussi dans les scènes d’intérieur et les natures mortes notamment les portraits et les paysages. Le regard à l’œuvre découvre alors des silhouettes suggérées qui évoluent si librement dans l’espace. Suggérées car les formes restent avant tout allusives, comme si les êtres devaient se fondre avec la nature, dans une harmonie qui exclurait toute vaine tentative de domination. Elle s’inspire de sujets oniriques, ou fantasmagoriques mais ses œuvres restent cependant fidèles à la réalité des formes. Elles déroutent, interrogent, dégagent de la poésie. Surtout ses portraits de femmes, entre autres. On y découvre les motifs les plus divers comme des gouverneurs symboliques. Des effets prismatiques émanent de la couleur rayonnante la plupart du temps, parfois romantique. Les contrastes des motifs confrontés de manière grotesque s’assemblent dans le scintillement et l’éclat du tourbillon. Tout cela se bouscule sur la toile en voisinages inattendus, suscitant chez le spectateur la surprise et le questionnement. Le rapprochement est tantôt éloquent, tantôt obscur, jusqu’à ce que l’effort soit fait de se laisser inviter dans cet univers et de s’en imprégner. Bref, il faut dire que dans la spontanéité du geste créatif émerge un dialogue en filigrane entre le pinceau, la lumière et la forme et parfois le rendu dépasse tout horizon d’attente, car, sur la toile encore humide, la lumière réfléchie par les pigments traduit miraculeusement l’état d’âme du moment et l’émotion ressentie. Le chromatisme vif et contrasté de ses peintures ne dépend que des rapports des tons entre eux, selon les surfaces qu’ils animent, de manière totalement subjective. Susana Delia Mariani réussit à nous faire vivre ce même voyage des sens lorsque nous nous laissons emporter par chacune de ses peintures. Un interlude et une parenthèse enchantée assurés. Ayoub Akil
Coupe du monde 2022 : Vladimir Poutine félicite la France et l’Argentine

Le président russe a apprécié le spectacle offert par la France et l’Argentine dimanche en finale de la Coupe du monde 2022. Et il l’a fait savoir ce lundi au cours d’une conférence de presse à Minsk en Biélorussie. Le chef du Kremlin a remercié les deux sélections pour leur « jeu brillant ». Le président russe Vladimir Poutine a remercié lundi soir la France et l’Argentine, qui ont disputé la veille la finale de la Coupe du monde de football 2022, pour un « jeu brillant », tout en saluant la victoire « méritée » des hommes de Lionel Scaloni. « Il faut remercier les deux équipes pour ce jeu brillant. Ils ont créé une véritable fête pour les supporteurs (…), en se battant avec dignité jusqu’à la dernière seconde », a déclaré le chef du Kremlin, lors d’une conférence de presse à Minsk, en précisant avoir suivi en ligne la deuxième moitié du match remporté par la sélection argentine… Lire la suite sur Europe1
Franck Verhoestraete: «Je suis le seul représentant du Congo Kinshasa en argentine, à ce Dakar 2015»

«Je suis fier de représenter la RDC ici en Argentine», a déclaré le motard congolais Franck Verhoestraete dans un entretien accordé à Radio Okapi. Présent en Argentine, où il va parcourir, pour la quatrième fois, le Rallye raid Dakar 2015, Franck Verhoestraete a affirmé qu’il se sent très bien, que les motos sont prêtes pour le départ et, surtout, qu’il est « patient pour être sur la grille de départ ». A la question de savoir s’il ressentait une différence avec les précédentes participations au Rallye raid Dakar, le motard congolais a expliqué en ces termes: « le Dakar, c’est la Coupe du Monde des Rallyes. C’est une grosse machine, une grosse infrastructure. Bon maintenant je sens que j’ai l’habitude des choses, j’appréhende les choses avec beaucoup moins des stress par rapport aux deux dernières fois. Et même pour la gestion de course, je ne dois pas essayer de forcer dès les premiers jours parce que le rallye est très long. C’est 15 jours de course, il faut gérer ses efforts ». Pour rappel, cette compétition se déroule du 4 au 17 janvier 2015 en Amérique du Sud. Précisément entre Argentine, Bolivie et Chili. Patricia Engali