Guerre Russie-Ukraine. « Position de la Chine sur le règlement de la crise ukrainienne » en 12 points

L’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, a eu un échange, à bâtons rompus, avec la presse congolaise. C’était le 1er mars 2023 à la chancellerie de Chine à Brazzaville. Des échanges qui ont permis de mieux pénétrer l’offre chinoise pour une paix mondiale et durable. Au menu, la » « Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne », qui est une émanation du « Document conceptuel sur l’initiative pour la sécurité mondiale », proposé par le président chinois XI Jinping. « La partie chinoise a formulé et publié le document » Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne » afin de présenter de manière exhaustive et systématique la position et les propositions fondamentales de la Chine ». Le document couvre 12 aspects, à savoir le respect de la souveraineté de tous les pays, l’abandon de la mentalité de guerre froide, la reprise des pourparlers de paix, la résolution de la crise humanitaire, la protection des civils et des prisonniers de guerre, la sécurité des centrales nucléaires, la réduction des risques stratégiques, la facilitation des exportations de céréales, l’arrêt des sanctions unilatérales, la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement et la promotion de la reconstruction post-conflit « . Que peut attendre la Chine de l’Afrique, et plus particulièrement du Congo Brazzaville, surtout au moment où les USA et l’Union Européenne rejettent cette offre de règlement politique de la crise ukrainienne, en présentant la Chine comme » trop proche de la Chine »? » Il ne s’agit pas d’une offre de médiation », a tenu à préciser Ma Fulin ». « La Chine est prête à travailler avec la communauté internationale et à continuer à apporter sa propre contribution à la promotion d’un règlement politique de la crise ukrainienne ». Il convient de noter, renchérit-il, que la Chine entretient de bonnes relations aussi bien avec l’Ukraine que la Russie. Contrairement aux allégations entretenues, jamais la Chine n’a livré des armes à la Russie. Cela n’est pas dans nos habitudes de livrer des armes à un pays en guerre. », a t-il ajouté. En ce qui concerne le Congo, le diplomate chinois reconnaît que la Chine et le Congo, deux pays amis, ont, de manière indépendante, des positions concordantes sur la manière de parvenir à la résolution de la crise ukrainienne. Par A. Ndongo Journaliste économique et financier
Congo. La Chine promet des sanctions si les dégâts sur la route de Sembe étaient dus à « l’affairisme »!

L’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin a promis de sanctionner la société chinoise, Sinohydro Tianjin Engineering Corporation, si les fissures et l’affaissement de la route Ketta-Djoum, longue de 143 Km, était responsable de ces dégâts qui rendent impraticable ce corridor intégrateur et transfrontalier entre le Congo et le Cameroun. Depuis l’effondrement de cette route, et dont les images font le tour des réseaux sociaux, les Chinois ont perdu sommeil. Ils ont donc décidé de ne pas faire dans la demie mesure : ils ont dépêché une enquête conduite par le groupe Power China International Group Limited pour en savoir davantage. Loin d’une enquête à la congolaise où il faut attendre les résultats pendant des années, les Chinois eux nous servent déjà les tout premiers éléments techniques : les fissures sont observées sur plus de 150 mètres du côté gauche de la voie. La cause? L’ouvrage de drainage des eaux, en plus d’être battu seulement en terre, est envahi par des herbes et reste sans entretien. L’eau des pluies ayant donc longtemps stagné sur la chaussée, a bousillé la route! L’opinion croit savoir que cet ouvrage n’a pas été construit selon les règles de l’art. Un expert de la BAD a même récemment indiqué que l’étude de sol a été très mal faite! Certains Congolais ont tempêté que quelque 16 milliards de francs CFA avaient dû être dissimulés; côté congolais, sur le coût total des travaux, estimé à 249 milliards de francs CFA. Mais pour leur honneur, les Chinois ont annoncé apporter de la lumière sur l’affaire. Et si jamais Synohydro se trouvait compromise, son directeur sera sanctionné, a promis Ma Fulin. « Chez nous, tout le monde est contrôleur, tant dans la société que les médias. Je ne pense pas que cette société ait eu le courage de se livrer à l’affairisme », a déclaré le diplomate chinois, faisant allusion à la grosse corruption. Lancée en décembre 2011, cette route a été inaugurée tambours battants par les autorités congolaise, seulement en février dernier. Un test de premières pluies a suffi pour mesurer la solidité de l’ouvrage : elle s’est terminée en lambeaux, telle une route en carton, mieux en plaquettes de chocolat. La bonne nouvelle, c’est que d’abord les deux parties ont convenu de réparer très rapidement la chaussée en construisant un caniveau en béton sur 200 mètres de longueur. Les travaux ont même déjà commencé, selon la Chine. Par ailleurs, le groupe d’enquête chinois reste sur place pour veiller. Par Arsène Séverin – Journaliste (fb)
Congo-Chine: les négociations sur la dette bilatérale devrait démarrer lundi 5 novembre 2018

La République populaire de Chine propose que les négociations sur la dette du Congo envers l’empire du milieu démarrent lundi 5 novembre 2018, selon son Ambassadeur, Ma Fulin. Reçu récemment en audience par le Ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, l’Ambassadeur de Chine au Congo a déclaré que « la Chine propose que les négociations sur la dette du Congo envers son pays démarrent le 05 novembre 2018 », affirmant qu’il s’est convenu avec le ministre de se concerter pour régler ce problème. Selon une note du ministère des Fiances et du Budget, ces négociations visent à rendre soutenable la dette du Congo envers la Chine et qui s’élève à 1.776 milliards de F CFA, soit 2,1 milliards de dollars US. Signalons que l’Ambassadeur chinois a réitéré l’engagement de son pays à régler avec le Congo non seulement la présente question sur la dette envers son pays, mais aussi les questions antérieures, ainsi que celles qui seront définies dans le cadre de la coopération future bilatérale, selon les services de communications du ministère. Martin KAM