Coup d’État au Burkina Faso: l’ambassade de France à Ouagadougou attaquée

Coup d’État au Burkina Faso: l’ambassade de France à Ouagadougou attaquée

Des manifestants ont pris pour cible l’ambassade de France à Ouagadougou où un incendie a été allumé alors que la façade du bâtiment a été vandalisée, selon plusieurs témoignages et vidéos publiés samedi soir sur les réseaux sociaux. Ces scènes de saccage font suite au coup d’État perpétré la veille par des putschistes accusant la France d’abriter le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba dans une de ses bases militaires. Après avoir tenté de briser les vitres et d’enfoncer les portes blindées, les manifestants ont finalement allumé un feu sur la façade du bâtiment diplomatique. Selon le media « ISI Africa », des coups de feu auraient été entendus mais aucune confirmation n’a pu être obtenue à ce stade. Plus tôt dans la journée, la diplomatie française avait nié tout implication dans les événements intervenus au Burkina Faso… Lire la suite sur AA

Congo: lancement des activités du MASAH dans le cadre de la lutte contre le Covid-19

Congo: lancement des activités du MASAH dans le cadre de la lutte contre le Covid-19

L’Ambassadeur de France en République du Congo, François BARATEAU, a procédé, le lundi 20 avril dernier à l’Institut des jeunes sourds de Brazzaville, à la remise des matériels de communication et de denrées alimentaires financés par la France, via l’Agence française de Développement (AFD). Cette action, qui s’inscrit dans le cadre des actions de lutte contre le Covid-19, s’est déroulée en présence de la Ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette DINGA DZONDO et de la Ministre de la Santé, Jacqueline Lydia MIKOLO, a annoncé l’Ambassade de France en République du Congo. « La France est présente aux côtés de la République du Congo dans la mise en œuvre, immédiate et concrète, du Plan national de riposte que le Gouvernement congolais a formulé au travers du Ministère de la Santé et dont une partie des actions est portée par le Ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire », a-t-elle souligné dans un communiqué publié sur son site Internet. La France s’est ainsi mobilisée très rapidement pour mettre à la disposition des autorités congolaises, en quelques jours, des financements opérationnels au service de la population congolaise bénéficiaire de ce Plan national de Riposte, a-t-elle poursuivi de même source. Le communiqué précise que, dans le cadre du Projet TELEMA inauguré fin janvier et mené avec l’assistance technique d’Expertise France, l’appui ainsi dégagé de 370 millions de FCFA va permettre « de mener les activités de mobilisation sociale sur l’ensemble du territoire congolais, dans le but d’intensifier la sensibilisation des populations sur les gestes barrières et le respect du confinement ». Il permettra aussi « d’assurer la prise en charge alimentaire, pendant un mois, de plus de 5 600 personnes vulnérables (essentiellement des enfants et des personnes âgées) dans les 21 Circonscriptions d’Action sociale de mise en œuvre du Projet TELEMA, à Brazzaville, à Pointe-Noire et dans le Pool », a-t-on ajouté. « Ces actions sont complémentaires d’un autre financement de 229 millions FCFA, déjà mobilisé par l’AFD en faveur du CHU de Brazzaville, afin d’appuyer cette structure de référence dans l’acquisition d’équipements et de consommables médicaux de première nécessité », a relevé en outre l’Ambassade. L’Ambassade a par ailleurs annoncé que d’autres actions seront rapidement mises en œuvre pour accompagner, concrètement, les phases d’urgence et de relèvement dans la réponse à la crise. Adrien Thyg

Ambassade de France: Visite du Groupement agropastoral de Mindouli (Congo)

Ambassade de France: Visite du Groupement agropastoral de Mindouli (Congo)

L’Ambassade de France au Congo annonce que son Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) s’est rendu récemment à Mindouli, dans le département du Pool, pour visiter le projet « Relance des activités agricoles des groupements féminins victimes de la période des troubles socio-politiques ». Il s’agit d’un projet porté par le Groupement agropastoral de Mindouli (GAPM) et que l’Ambassade soutient dans le cadre de l’enveloppe Projets Innovants des Sociétés civiles et Coalition d’Acteurs (PISCA), souligne-t-on. Dans un communiqué, l’Ambassade de France indique que ce projet, d’une durée d’un an, co-financé par Grand Est Solidarités et Coopérations pour le Développement (GESCOD), a été lancé en 2018 et qu’il a pour but d’appuyer 80 femmes dans les districts de Mindouli, Vindza, Kindamba et Kinkala, en les professionnalisant dans le domaine de l’élevage avicole. A noter que « chacune d’entre elles a reçu, en février 2019, un kit de 24 volailles de race locale, du matériel, des formations et un suivi assuré par le GAPM », selon le communiqué souligné que le but est que, grâce à ces activités, ces femmes retrouvent à terme une source de revenus et accèdent à l’autosuffisance alimentaire. Soulignons que cette visite s’est déroulée en présence du représentant pays du GESCOD, Damien Valleix et du Président du GAPM Joseph Nkounkou et que le SCAC a rencontré à cette occasion les bénéficiaires et constaté le travail exemplaire du GAPM qui les accompagne étroitement. Enfin, le projet touchant à sa fin, le communiqué indique les femmes bénéficiaires dudit projet sont dorénavant appelées à se constituer en unions locales, afin de faire perdurer leurs activités. Adrien Thyg

Refus de visa : quand la suspicion prime sur l’intérêt supérieur de l’enfant*

Refus de visa : quand la suspicion prime sur l’intérêt supérieur de l’enfant*

TRIBUNE. V., un enfant de 12 ans veut rejoindre sa mère reconnue réfugiée en France. Il est actuellement bloqué et seul au Maroc, à la suite d’un refus de visa de l’ambassade de France. Militante politique en République démocratique du Congo (RDC), sa mère, Madame M. a été contrainte de quitter son pays en urgence en laissant derrière elle trois de ses enfants. Arrivée en France fin 2015, elle obtient le statut de réfugié un an plus tard. Entretemps, son fils aîné de 12 ans, V., prend le chemin de l’exil avec son oncle pour tenter de la rejoindre. Arrivé au Maroc, son oncle a du rapidement repartir. Il confie à un compatriote le garçon, qui est éligible à une procédure de réunification familiale, pensant que l’obtention d’un visa ne serait qu’une formalité. En effet, une personne réfugiée en France a le droit de faire venir sa famille. Mais la réalité est toute autre comme souvent dans les procédures de réunification familiale des réfugié·e·s. En juin 2017, V. se présente pour la première fois à l’ambassade de France pour demander un visa. L’agent consulaire refuse de le recevoir. La Cimade alerte alors le poste consulaire sur l’urgence de la situation et contacte le GADEM pour l’accompagner dans ses démarches. Commence alors pour ce jeune garçon un long combat pour répondre à toutes les exigences administratives et compléter le dossier. En novembre 2017, alors que celui-ci est complet, une nouvelle demande de rendez-vous au consulat reste sans réponse. Face à ce silence, le GADEM interpelle à de nombreuses reprises les services consulaires. Ce n’est que le 21 février 2018 que V. peut enfin déposer son dossier de demande de visa au consulat général de France à Rabat, soit 10 mois après la première tentative. La Cimade alerte à plusieurs reprises en France le Bureau des familles de réfugiés (BFR), qui co-instruit les dossiers de demande de visa, sur l’urgence de statuer au vu de la dégradation de l’état de santé physique et psychologique de l’enfant. Livré à lui-même, hébergé dans des conditions précaires et déscolarisé depuis deux ans, V. menace de se tuer ou d’embarquer sur un bateau de fortune. Malgré cela, le 22 juin 2018, deux jours après la Journée mondiale des réfugiés, V. se voit notifier un refus de visa par le poste consulaire au motif que « l’intérêt supérieur de l’enfant commande qu’il reste auprès de son autre parent dans son pays d’origine » et que la demande de réunification familiale n’a pas été faite pour les deux autres enfants restés au pays. Si le consulat et le BFR avaient réellement étudié le dossier, ils auraient pourtant pu y lire que le père de V. est réfugié aux Pays-Bas et qu’une démarche de réunification pour les deux autres enfants a bien été entamée, mais que les dossiers n’ont toujours pas pu être déposés à l’ambassade de France en RDC, faute de délivrance de passeports par les autorités congolaises. Le GADEM et La Cimade rappellent que la France a ratifié la Convention internationale des droits de l’enfant, dont l’article 10 §1 dispose que « toute demande faite par un enfant ou ses parents en vue d’entrer dans un État partie ou de le quitter aux fins de réunification familiale est considérée par les États parties dans un esprit positif, avec humanité et diligence ». De plus, le Comité exécutif du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, dans sa résolution n° 85 (XLIX) – 1998, « exhorte les États, conformément aux principes et normes pertinents, à prendre les mesures nécessaires pour faciliter le regroupement familial des réfugiés sur leur territoire, surtout moyennant l’examen de toutes les demandes connexes dans un esprit positif et humanitaire et sans retard indu ». Le jeune V. doit rejoindre sa mère en France dans les plus brefs délais. Plus généralement, La Cimade et le GADEM demandent un accès facilité aux familles de réfugié·e·s dans les consulats français et l’arrêt de la suspicion systématique qui freine la procédure de réunification familiale. Cela rallonge la durée de séparation des familles, met des enfants en danger et ajoute un traumatisme à des personnes ayant déjà subi des violences extrêmes. *Une contribution du GADEM (Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants)

Visa étudiants 2018: L’Ambassade de France ouvre des créneaux de rendez-vous à Brazzaville

Visa étudiants 2018: L’Ambassade de France ouvre des créneaux de rendez-vous à Brazzaville

Afin de mieux accueillir les demandeurs de visa et de faire face à une demande en constante augmentation, l’Ambassade de France – section consulaire – à Brazzaville annonce avoir mis en place un accueil dédié dès ce mercredi 13 juin. Cet accueil consiste en l’ouverture de créneaux spécifiques de rendez-vous pour les demandeurs de visa étudiants résidents dans la circonscription consulaire de Brazzaville, précise-t-elle. Sachant que les délais de rendez-vous peuvent atteindre sept à huit semaines durant les mois d’été, l’Ambassade conseil fortement les candidats d’anticiper dès maintenant leurs dépôts de demande de visa, les créneaux dédiés étant ouverts les lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi de 8h00 à 12h00 (pour une période de trois mois). « Vous pouvez déposer votre dossier jusqu’à 3 mois avant la date de votre départ », assure-t-elle dans un communiqué tout en rappelant que la procédure Campus France est obligatoire dans le cadre d’une demande de visa pour étude. « Lors de votre appel de prise de rendez-vous, vous devrez préciser qu’il s’agit d’une demande de visa pour études. L’opérateur vous demandera alors de lui communiquer votre numéro Campus France afin de valider le rendez-vous », explique la même source. L’Ambassade ajoute que les demandeurs doivent prendre rendez-vous auprès du l’Ambassade de France à Brazzaville via la plateforme d’appel au 06 977 77 97 (coût forfaitaire de 3500 FCFA par appel quel que soit la durée de l’appel) ou 05 788 88 88. A noter que « lors de votre appel, les renseignements suivants vous seront demandés : numéro Campus France, nom, prénom, date et lieu de naissance, n° de passeport, date du voyage. Préparez ces éléments pour limiter votre attente », prévient-t-elle. En ce qui concerne les documents à présenter lors de la demande de visa, l’Ambassade conseille les demandeurs de se rendre sur le site du Consulat de France à Brazzaville, rappelant qu’ils peuvent trouverer toutes les informations relatives aux visas étudiants sur le site france-visas.gouv.fr et aux modalités de prise de rendez-vous. Patricia Engali