Mal élu et décrié, le tout nouveau Président algérien est en fonction
TRIBUNE. Le défroqué tout nouveau Président algérien, dont il serait prudent de taire son nom pour ne pas froisser les lecteurs tant il est osé, a été investi, le 19 décembre 2019, après proclamation des résultats fictifs et prestation de serment devant le Coran devant le Président du Conseil Constitutionnel. Etaient présents à cette magnifique fête tous les gradés de l’armée algérienne, Général Ahmed Gaïd Salah en tête, ainsi qu’un parterre de dignitaires algériens tirés sur le volet. Le fraîchement Président algérien, nouvelle coqueluche d’Ahmed Gaïd Saleh, s’est immédiatement prononcer sur une question sensible qu’est la question du Sahara marocain, la qualifiant de, et je le cite, de « liquidation du colonialisme ». Il est vrai, que ce tout nouveau Président algérien, à la culture générale appauvrie, devrait relire l’Histoire du Maroc pour faire sienne le faite que le Maroc existait, en tant qu’Etat Nation, bien des siècles avant que l’Algérie n’existe en tant que pays seulement, et que le Sahara marocain était, et restera à jamais, une partie intégrante et indiscutable des territoires marocains ainsi qu’une partie occidentale du territoire algérien. Il est une réalité que nul ne peut renier, celle qu’une incertitude politique flagrante et des enquêtes judiciaires à tire la rigole, ayant envoyé sous les verrous d’importants hommes d’affaires, accusés d’avoir profité illégalement de leurs liens avec l’entourage de Bouteflika ont aggravé une situation économique déjà difficile. A ne pas omettre l’affaire de trafic de drogue dure, 701 kilogrammes de cocaïne s’il vous plait, dont le fils du justement nouveau Président est impliqué jusqu’au cou. Quoiqu’il en soit, il est peu probable que les quelques gestes symboliques distribués par le tout fringant Président algérien suffisent à calmer une contestation extrêmement déterminée alors que la situation en Algérie est pourtant plus qu’urgente. Il est certain que le message du Hirak n’est point atteint les oreilles du si bien nommé Président algérien. Au final le peuple algérien ne s’est pas trompé en revendiquant une deuxième indépendance, après celle de 1962. Serait-ce alors le début de la chute de la dictature militaire tant souhaité par le peuple algérien épris de liberté et de démocratie ! Farid Mnebhi.
Scrutin présidentiel patinant et décapant pour Ahmed Gaïd Salah
TRIBUNE. Nul ne peut ignorer que le Chef d’Etat-Major algérien, Ahmed Gaïd Salah, a plongé son pays dans un vide Constitutionnel dont il en porte l’entière et unique responsabilité. Non satisfait d’écraser la contestation par l’arrestation de centaines d’Algériens pour des faux délits d’opinion et par des limitations croissantes aux libertés de manifestation, de réunion et d’expression, le généralissime Gaïd affiche publiquement son arbitraire tout en souhaitant rétablir le confortable statu quo qui accorde la prééminence du pouvoir militaire sur celui du pouvoir civil. La campagne électorale pour la présidentielle a pris fin le 08 décembre 2019 a été marquée par un rejet massif du scrutin par le peuple algérien mais aussi par une intensification féroce de la répression comme l’ont confirmé les organisations de défense des Droits Humains Amnesty International et Human Rights Watch (HRW). Force est d’admettre également que la contestation de cette présidentielle algérienne dépasse les frontières de ce pays. Ainsi, les expatriés algériens ont manifesté, les 07 et 08 décembre 2019, devant les consulats de leur pays, que ce soit à Bobigny, à Créteil, Blois, à Paris, à Lyon, à Montpellier, à Saint-Etienne, à Reims, à Nanterre, à Créteil, à Caen, à Lyon, à Bordeaux, à Marseille, à Nantes, à Rennes, à Lille, à Strasbourg, à Saint-Etienne, Toulouse et dans d’autres villes françaises mais aussi à Londres, Lausanne, à Bruxelles, à Milan, Madrid et alicante, pour dénoncer le déroulement de cette présidentielle. Ces manifestations ont fait que l’opération de vote à l’étranger tourna au fiasco. Des contestations ont même été perçues au Maroc où pour la seule ville de Fès un couple algérien a protesté avec des pancartes critiquant un scrutin au résultat déjà tranché par les généraux. Le monde attend avec impatience le jour du scrutin, à savoir le 12 décembre 2019, pour savoir si les Algériens iront voter et si les chiffres de la participation seront fiables ou contestés. Toutefois, la grande crainte est qu’il y ait des dérapages le jour du scrutin et verseraient l’Algérie dans un désordre chaotique. Chose certaine est que ce vendredi 13 décembre 2019, ils seront toujours aussi nombreux à manifester, comme tous les vendredis, pour exiger leur droit à une transition effective vers une authentique démocratie. Quel que soit le vainqueur de l’élection présidentielle du 12 décembre 2019 en Algérie, au cas où celle-ci se tienne, il devra batailler pour asseoir sa légitimité et ce, sous les ordres d’Ahmed Gaïd Salah. Au final, l’Algérie est bien un Etat gérée par une mafia, pour ne pas dire des voyous, depuis 1962. Dans ce pays, la justice n’existe pas et c’est la loi du plus fort qui est toujours appliquée. Farid Mnebhi.
Les dés seront ils pipés une nouvelle fois en Algérie ?
TRIBUNE Il est un fait indéniable que l’homme fort d’Algérie, le généralissime Ahmed Gaïd Salah, serait en train de subir des pressions de la part des Etats-Unis, de la Russie, de la France et de l’Union Européenne des pressions diplomatiques très lourdes. S’agissant de l’Administration Trump, il semblerait que celle-ci soit en possession de rapport qualifiant Ahmed Gaïd Salah de « militaire déconnecté de la réalité » et sa ferme volonté de tenir les élections présidentielles à la date du 12 décembre 2019 ne pourrait qu’aggraver la crise politique et sociale algérienne. Pour les Etats-Unis d’Amérique, le risque d’une escalade est fort du fait qu’il n’y a point de candidat de consensus à minima d’acceptation populaire et il serait à craindre de voir un affrontement direct entre la population et le pouvoir. Cette position américaine donne lieu à une relecture de la rencontre entre le Chef de l’Etat algérien, Abdelkader Bensalah, et le Président russe, Vladimir Poutine et constituerait une vaine tentative algérienne de remettre de l’équilibre en se tournant vers la Russie. Cependant, la chaîne de télévision russe « Russia Today » a tenu à adopter une ligne éditoriale pro-Hirak, ce qui serait un totale désaveu de Poutine à la politique menée par Ahmed Gaïd Salah. Concernant la réponse fournit par Ahmed Gaïd Salah à Jean-Yves Le Drian, Ministre français de l’Europe et des Affaires Etrangères, et au Parlement Européen celles-ci sont on ne peut plus claires. En effet, Ahmed Gaïd Salah les a bonnement qualifiées de parties étrangères connues pour leur rancune historique ne souhaitant aucune réussite pour l’Algérie tout en dénonçant « la horde de la bande, qui après avoir failli dans ses plans, est en train de faire appel à des parties étrangères » dans d’un discours prononcé, le 27 novembre 2019, lors d’une visite de travail et d’inspection au Commandement des Forces Aériennes. Une réaction d’Ahmed Gaïd Salah qui fait suite à celle du Chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, lors du Conseil des Ministres tenu le 26 novembre 2019 et au cours duquel il a réagi à l’appel de l’eurodéputé français Raphaël Glucksmann pour organiser un débat au Parlement européen sur l’Algérie qui sera sanctionné par le vote « d’une résolution d’urgence ». Dans son intervention, Abdelkader Bensalah a tenu à réaffirmer les principes fondamentaux et inaliénables de la diplomatie algérienne de non-ingérence dans les affaires des autres États et de respect de la souveraineté des pays et que le rejet de l’ingérence étrangère est un principe ancré dans la culture politique de l’Algérie, peuple et institutions, et que toute velléité dans ce sens est vouée à l’échec. Ainsi, Ahmed Gaïd Salah, qui voulait, à tout prix, éviter d’être indexé par les puissances étrangères, en insistant sur la légitimité constitutionnelle, se retrouve, malgré lui, au centre des préoccupations des deux premières puissances mondiales. En conclusion, l’option d’un troisième report pourrait être envisagée car la situation actuelle laisse prévoir un rejet massif de la majorité du peuple algérien de ces élections ; une hypothèse fortement liée à la possibilité d’un boycott global de la Kabylie. A moins que Ahmed Gaïd Salah ait, comme à son habitude, pipés les dés. Seul le 12 décembre 2019 nous le dira ! Farid Mnebhi.
Le Général Ahmed Gaïd Salah viole allègrement les dispositions de la Constitution algérienne
TRIBUNE. Une grave violation de la loi Suprême algérienne c’est produit, le 03 novembre 2019, suite à l’intervention des forces de la gendarmerie algérienne au sein du Tribunal d’Oran afin de résoudre par la force le conflit social opposant le Ministère de la Justice aux Magistrats. Au cours de cette intervention musclée les Magistrats présents ont été copieusement tabassés et les femmes Magistrates gravement violentées par ces gendarmes au sein même de la salle d’audience dudit Tribunal. Cette intervention des gendarmes au sein du Tribunal d’Oran est contraire aux dispositions de la Constitution algérienne et constitue en conséquence une violation flagrante de l’intégrité des Cours de Justice reconnues mondialement en temps de Paix et en temps de Guerre et est en contradiction totale avec les discours officiels du Ministère de la Justice qui prétend le dialogue. Aussi, le Syndicat national des magistrats (SNM) a décidé d’informer l’opinion publique qu’il met fin à tous les efforts de médiation et de dialogue pour solutionner la crise et qu’il ne les reprendra pas avant le départ du Ministre de la Justice Belkacem Zeghmati. Il est à noter que les Juges algériens, dans leur écrasante majorité, sont en grève illimitée depuis plus d’une semaine et le SNM réclame notamment une indépendance effective dans leur travail et l’annulation du derniers mouvement dans le corps des Magistrats. Même l’Union Arabe des Magistrats (UAM) a réagi à la répression par les forces antiémeute des magistrats à l’intérieur de la Cour d’Oran, en condamnant énergiquement les tentatives de terroriser les juges algériens libres. L’UAM a même demandé aux autorités algériennes de fournir la protection nécessaire aux Magistrats, de cesser toutes les formes d’atteinte, aux Magistrats et à leurs droits constitutionnels, et de répondre immédiatement aux revendications du SNM. A noter que de nombreux membres du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), ont signé, le 04 novembre 2019, un communiqué à travers lequel ils ont dénoncé la répression des Magistrats à l’intérieur de la Cour d’Oran par les forces antiémeute de la gendarmerie nationale. Mieux, ils ont demandé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les responsabilités et ceux qui sont derrière la répression aveugle des Magistrats. Avec ces violations répétées et dangereuses de la dignité, de la sécurité et de l’indépendance des Magistrats algériens, le Général Ahmed Gaïd Salah multiplie les dérives et fait courir les risques les plus graves au pays en confortant par les actes le Ministre de la Justice, sieur Belkacem Zeghmati, son homme lige. Au fait, Ahmed Gaïd Salah aurait été mieux inspiré de mobiliser ses gendarmes dans la lutte contre la forte criminalité, la hausse de la délinquance, les trafics immondes de karkoubi, une drogue purement algérienne, et surtout la prostitution sévissant dangereusement dans toutes les villes algériennes sans oublier la corruption dont il est des principaux bénéficiaires ainsi que ses enfants. Farid Mnebhi.
Le Parti Communiste Français, le polisario et Ahmed Gaïd Salah font rire la France
TRIBUNE. Une invitation vient d’être lancée, le 04 octobre 2019, par le Parti Communiste Français (PCF) dans laquelle il appelle à une seconde « fête de l’huma », le 12 octobre 2019 place de la République à Paris et ce, dès 15h00 sonnante et trébuchante, saucisses, merguez, cochonaille, bière et limonade ainsi que musiques assurées. Le thème de cette rencontre automnale aurait pu être la mise en œuvre des résolutions onusiennes en faveur des sahraouis marocains internés dans les camps de la honte de Tindouf en Algérie. Tout simplement, cette manifestation a été détournée par les têtes pensantes du PCF, en communion avec les terro-polisariens et leurs mentors algériens afin que cette rencontre automnale parisienne soit une opportunité, selon la Coordination des associations de soutien au Sahara occidental en France, pour les participants, la communauté sahraouie établie en Europe et les associations solidaires avec les Sahraouis dans leur combat, pour dénoncer les pseudo violations des Droits Humains perpétrées par le Maroc dans sa province saharienne. Un rassemblement qui fait également suite à un appel de la Coordination des Associations de la Communauté Sahraouie en France et en Europe et de la Plateforme française pour l’illusoire solidarité avec le fantomatique peuple du Sahara occidental, a rappelé le MRAP, une des succursales pro-terroristes sise en France à la solde du régime algérien de Gaïd Salah,dans un communiqué publié, le 07 octobre 2019, sur son site. Cette nouvelle « Fête de l’Huma » aura donc pour unique thématique la demande au Conseil de Sécurité des Nations Unies d’étendre le mandat de la MINURSO à la surveillance des Droits Humains au Maroc, exiger de la France son renoncement à son soutien au Maroc en plus de demander la libération des tueurs de Gdeim Izik. Non ! Mais on croit rêver ! Voir certains français tomber si bas ! Ces communards ne représentent qu’une infime partie négligeable du peuple français en mal d’aura et donc aucune inquiétude ! Quoi qu’il en soit ce remue-ménage orchestré par les communistes français fait suite à un étalage de mensonges grossiers perpétré par le site algérien « algerie7.com » dans lequel il s’est fendu sans vergogne dans un article, signé par Abdel Fakry et grassement financé par le régime vert kaki algérien d’Ahmed Gaïd Salah, au profit des terro-polisariens. Un ténébreux article dans lequel faussement affirmé que les forces de sécurité marocaines auraient violemment réprimé, dans la nuit du 02 au 03 octobre 2019, une manifestation pacifique des chômeurs sahraouis dans la ville d’El-Ayoun. Selon des médias sahraouis sur place, qui n’existent que chez ce décérébré de journaliste écervelé, une nouvelle nuit de violence aurait éclaté, le 03 octobre 2019 au soir dans la ville d’El-Ayoun, où les forces marocaines seraient intervenues violemment pour réprimer la manifestation pacifique des jeunes chômeurs sahraouis, précisant que le nombre de blessés et de détenus imputables à l’intervention de la police marocaine n’est pas encore connu. Poussant son mensonge à l’extrême, ce plumitif a affirmé que, selon des défenseurs des Droits Humains à El-Ayoun ainsi qu’un rapport d’Amnesty International, des manifestations pacifiques auraient été enregistrées dans cette ville marocaine au cours desquelles des drapeaux de la pseudo RASD auraient été brandis et des slogans anti marocains scandés. De quoi faire rire les oiseaux ! Quant à la députée française de gauche radicale Mathilde Panot elle n’a pas été interpellée en Algérie contrairement aux allégations de son groupe politique à l’Assemblée Nationale française, a affirmé, le 07 octobre 2019, le Ministre algérien des Affaires Etrangères, Sabri Boukadoum. Non ! Il a pris certainement une bonne dose de karkoubi (drogue purement algérienne) avant de faire sa déclaration à dormir debout ! S’agissant du décérébré Sabri Boukadoum voici sa fumeuse déclaration qu’il a osé faire en l’objet : « Mathilde Panot est une députée en France et non en Algérie, sa participation aux marches en Algérie pourrait être interprétée comme une ingérence étrangère et une atteinte à la souveraineté nationale, ajoutant qu’il n’y avait pas eu d’arrestation ». Plus fort que ça tu crèves ! Or, voici les faits réels tels que confirmés par son groupe « La France Insoumise » : « Mathilde Panot a été interpellée le 1er octobre 2019 à Béjaia et ramenée sous escorte policière à Alger pour y être placée sous surveillance dans un hôtel avant d’être expulsée vers la France ». Mieux, dans un message sur Facebook, la députée du Val-de-Marne, avait expliqué s’être rendue en Algérie pour y rester plusieurs jours en tant que militante de la révolution citoyenne et pour y rencontrer les acteurs et actrices du mouvement populaire mais aussi pour y dénoncer des incarcérations et condamnations abusives de manifestants. Aussi une manifestation pro-terroriste polisarienne devrait se tenir au même moment que celle des gilets jaunes, le samedi 12 octobre 2019. Bonjour les dégâts et bon courage aux forces de sécurité parisiennes et françaises ! De quoi faire pleurer les français, eux qui voient leur manifestation détournée par des terroristes polisariens, par des algériens affidés à Ahmed Gaïd Salah ainsi que par leurs alliés communistes français en pleine débâcle interne et en quête de pétrodollars algériens ! Les élections municipales françaises sont toutes proches et le PCF a besoin de flous (d’argent) sonnant et trébuchant ! Au fait, on espère voir les forces de sécurité françaises agir de manière ferme envers ces terro-polisariens et leurs soutiens algériens sur la Place de la République à Paris et ailleurs en France en procédant à leur arrestation puis à leur expulsion, à leur frais, chez leur envoyeur sis à Alger pour trouble grave à l’ordre public français et ce, comme il a été fait avec la député Mathilde Panot et la délégation l’accompagnant. Farid Mnebhi.
Le Général Ahmed Gaïd Salah exécré par les algériens de l’étranger
TRIBUNE. Les algériens de la diaspora ont organisé, le 06 octobre 2019, de nombreuses manifestations en Europe, aux Etats-Unis d’Amérique et au Canada pour commémorer le 31ème anniversaire des émeutes meurtrières du 05 octobre 1988, demander la libération des détenus du HIRAK mais aussi pour exprimer leur refus absolu de participer à un scrutin présidentiel avant le départ des représentants du régime actuel incarné par le Général Ahmed Gaïd Salah et exiger le respect des libertés et des Droits Humains. Dans l’Hexagone, pas moins de 13 organisations et collectifs (Action Citoyenne pour l’Algérie, Association des Etudiants Nord-Africains de France, Association Appel-Égalité, Collectif Algériens pour la 2e République, Collectif pour une Algérie Nouvelle, Comité Révolution du Sourire, Comité des Citoyens Algériens de France pour une Constituante Souveraine, Dzayer 2.0, Inter-Collectifs pour la Transition Démocratique, Jil Jadid Europe, Mouvement Ibtykar, Propositions Citoyennes Algérie et le Collectif Libérons l’Algérie) s’étaient joints à cette initiative de même qu’un site internet, Free Algerie.org, avait été, par ailleurs, créé afin de donner plus de visibilité aux manifestations qui ont été transmises en direct sur YouTube. Ainsi, la manifestation de la diaspora algérienne avait rassemblé près d’un millier d’Algériens et de Français d’origine algérienne à Paris et ce, en écho au mouvement de protestation qui secoue l’Algérie. L’événement avait été placé sous le souvenir des événements du O5 octobre 1988, épisode sanglant de l’histoire de ce pays. L’imposant cortège, plus d’un millier de participants, s’était élancés, le 06 octobre 2019 vers 15h00, au niveau place de la République pour rejoindre la place Stalingrad en scandant « Algérie libre et démocratique ! Bye bye Gaïd Salah. Il n’y aura pas de vote cette année ! ». Les manifestants de Paris avaient fermement affiché sans ambiguïté leur opposition à la tenue d’élections Présidentielles le 12 décembre 2019 tout en poussant une énorme cage métallique noire sur roulettes tapissée de photos de prisonniers politiques et dénoncer les nombreuses arrestations perpétrées en Algérie. Par ailleurs, il y a lieu de noter que le 05 octobre 2019, un rassemblement avait été organisé devant les locaux de l’Ambassade d’Algérie à Paris pour demander la libération de tous les militants incarcérés. Un rassemblement initié par la section parisienne du réseau pour la Lutte Contre la Répression et la Défense des Libertés Individuelles et Collectives et des pétitions avaient été mises en ligne dont l’une d’elles émane du Collectif Libérons l’Algérie a recueilli plus de 3 000 signatures. Des manifestations similaires se sont tenus le jour même dans 06 autres villes françaises à savoir Marseille, Lyon, Nice, Strasbourg, Toulouse, et Montpellier. D’autres manifestations de la diaspora algérienne avaient été également observées à Bruxelles, Vienne, San Francisco, Ottawa, Genève, Los Angeles, Milan, Montréal, Milwaukee, New York et Houston. A Montréal des centaines de membres de la diaspora algérienne avaient parcouru les rues du centre-ville de Montréal, le 06 octobre 2019, afin de revendiquer le respect du droit à la liberté d’expression dans leur pays d’origine et de scander des slogans contre le régime des militaires algériens avant de défiler silencieusement jusqu’au Consulat Général d’Algérie, situé à l’intersection des rues Sherbrooke et Saint-Urbain. Au regard de ces multiples manifestations, il est acquis que les choses sont en train de bouger au sein du sérail algérien. Le Général dictateur Ahmed Gaïd Salah, Chef d’Etat-Major qui a pris le pouvoir réel depuis la démission forcée d’Abdelaziz Bouteflika, serait mis en minorité au sein d’un régime fracturé plus que jamais et négocierait une sortie pour lui et sa famille avec l’argent dilapidé au peuple algérien. Farid Mnebhi.
Sale temps pour le Général Ahmed Gaïd Salah (Algérie)
TRIBUNE. Quatre faits internationaux ont montré, cette semaine s’écoulant, le véritable visage de ce Général algérien, se dénommant Ahmed Gaïd Salah, à savoir : le retrait du soutien du Royaume du Lesotho à ses polichinelles du polisario, ensuite l’annonce faite par le Département d’Etat américain sur une offre de près de 05 millions de dollars à quiconque permettra d’identifier et de localiser Adnan Abou Walid Al Sahraoui, un membre du polisario devenu dirigeant de l’organisation terroriste Etat Islamique dans le Grad Sahara (EI-GS), ensuite nous trouvons la fine fleur du désert algérien, si elle existe, dans un article publié sur le site algérien « algerie7.com », concocté et grassement payé par le régime vert kaki algérien d’Ahmed Gaïd Salah, dans lequel il est fait étalage de mensonges grossiers au profit des terropolisariens et enfin, cerise sur le gâteau, les autorités algériennes viennent de déployer des agents de police, chargés de répertorier tous les ressortissants marocains qui se présentent devant l’Ambassade du Royaume du Maroc à Alger. Un acte des plus scandaleux et des plus dangereux pour les responsables algériens. Ceci étant dit, analysons point par point ces quatre faits qui font la une de nombreux quotidiens et sites tant algériens, africains, arabes, qu’européens ou Nord-américains. Le premier est l’adoption, le 04 octobre 2019, d’une neutralité positive sur le dossier du Sahara marocain par le Royaume du Lesotho et son soutien ferme au processus politique mené par les Nations-Unies. Un revirement des plus marquant alors que ce pays d’Afrique Australe reconnaissait la fantomatique RASD depuis le 09 octobre 1985 et qui partageait les mêmes vues que Prétoria et Alger sur la question. Un revirement confirmé par une note verbale, portant le numéro 24/fr/cl/ctr/31 du 04.10.2019, qui a fait suite à l’entretien téléphonique de le 04 octobre 2019, entre le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale du Royaume du Maroc et le Ministre des Affaires Etrangères et des Relations Internationales du Royaume du Lesotho, Monsieur Lesego Makgothi. Ainsi, le Royaume du Lesotho a décidé de suspendre toutes ses déclarations et décisions antérieures concernant la pseudo-RASD et emboite ainsi le pas à la Zambie, autre pays d’Afrique Australe à avoir confirmé le retrait de sa reconnaissance du polisario. Le second point est relatif à l’annonce faite, le 04 octobre 2019, par le Département d’Etat américain d’une offre de récompense d’un montant de 05 millions de dollars à quiconque lui fournirait des informations permettant d’identifier ou de localiser Adnan Abou Walid al-Sahraoui, ancien membre du polisario devenu dirigeant de l’organisation terroriste État Islamique dans le Grand Sahara (EI-GS). Le groupe EI-GS avait revendiqué la responsabilité de l’embuscade, en octobre 2017, d’une patrouille conjointe américano-nigérienne près du village de Tongo Tongo, au Niger, qui a entraîné la mort de quatre soldats américains, rappelle la diplomatie américaine dans son communiqué. A rappeler qu’ancien membre de la soi-disant « Armée Populaire de Libération Sahraouie » relevant du polisario, Abou Walid a rejoint ensuite le groupe jihadiste « Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest » (MUJAO), dont il fut le porte-parole, durant la guerre au Mali. Environ deux ans après la fusion du MUJAO et des Signataires du Sang, de Mokhtar Belmokhtar, connu pour être un officier des Services de Renseignement algériens, pour former le groupe Al-Mourabitoune, Abou Walid annonce, en mai 2015, que sa faction avait prêté allégeance à Daech et la rebaptise « État Islamique dans le Grand Sahara ». Le troisième point concerne un étalage de mensonges perpétré par le site algérien « algerie7.com » dans lequel il s’est fendu sans vergogne dans un article, signé par Abdel Fakry et grassement financé par le régime vert kaki algérien d’Ahmed Gaïd Salah, dans lequel il est fait étalage de mensonges grossiers au profit des terropolisariens. Dans ce fumeux article il est faussement affirmé que les forces de sécurité marocaines auraient violemment réprimé, dans la nuit du 02 au 03 octobre 2019, une manifestation pacifique des chômeurs sahraouis dans la ville d’El-Ayoun. Selon des médias sahraouis sur place, qui n’existent que chez ce décérébré de journaliste écervelé, une nouvelle nuit de violence aurait éclaté, le 03 octobre 2019 au soir dans la ville d’El-Ayoun, où les forces marocaines seraient intervenues violemment pour réprimer la manifestation pacifique des jeunes chômeurs sahraouis, précisant que le nombre de blessés et de détenus imputables à l’intervention de la police marocaine n’est pas encore connu. Poussant son mensonge à l’extrême, ce journaliste de me bottes a affirmé que, selon des défenseurs des Droits Humains à El-Ayoun ainsi qu’un rapport d’Amnesty International, des manifestations pacifiques auraient été enregistrées à El-Ayoun, où les manifestants portaient des drapeaux de la pseudo RASD et scandaient des slogans anti marocains. Quant à son soutien français, le Parti Communiste Français (PCF), il a lancé un appel pour une large participation à la grande manifestation prévue le 12 octobre 2019 à la place de la République (Paris) des pseudo-organisations polisariennes au cours de laquelle il sera demandé à la France de renoncer au soutien du Maroc en plus de demander la libération des prisonniers de Gdeim Izik. Une manifestation qui se tiendra au même moment que celle des gilets jaunes. Un rêve ! Et enfin, le régime d’Ahmed Gaïd Salah vient de déployer des agents de police devant l’Ambassade du Royaume du Maroc afin de répertorier tous les ressortissants marocains se présentant devant leur légation en enregistrant leur filiation complète et en les interrogeant sur le motif réel de leur visite dans leur chancellerie. Face à cette situation, plusieurs usagers de cette légation diplomatique ont manifesté leur mécontentement et considèrent ce comportement comme un « harcèlement arbitraire hors la loi », tout en décidant d’en informer le Chargé d’Affaires ainsi que l’Ambassadeur accrédité auprès d’Alger, afin de mettre un terme à de tels agissements. Une méthode qui rappelle étrangement celle prise par Boumediene le 18 décembre 1975 qui avait expulsé 350 000 marocaines et marocains d’Algérie le jour de la Fête religieuse la plus importante à savoir Aïd El Adha. La honte ! Farid Mnebhi.
Le Général Ahmed Gaïd Salah est tout proche d’une sortie avilissante
TRIBUNE. Tout d’abord retraçons le parcours peu glorieux de celui qui se prend pour un grand Général algérien à savoir Ahmed Gaïd Salah. Engagé avec l’armée française, il rejoindra les maquisards dans les rangs de l’Armée de Libération Nationale sur le tard et sera envoyé faire un stage d’artillerie à l’Académie Militaire d’Artillerie Vystrel près de Moscou. Quant à sa carrière militaire à proprement parler, celle-ci ne comporte aucun fait d’armes glorieux. Toutes les régions sous son commandement étaient des zones très calmes, notamment lors de la lutte contre le terrorisme islamiste. Par contre, il lui est connu sa remarquable débandade en solo, abandonnant ses troupes confrontées au savoir-faire militaire des Forces Armées Royales marocaines lors de la bataille d’Amgala en 1976 au cours de laquelle près de 200 militaires algériens furent fait prisonniers. Depuis, silence radio sur l’obscur carrière militaire d’Ahmed Gaïd Salah si ce n’est son éclaboussant ordre, en sa qualité de Chef d’Etat-Major, donné aux troupes algériennes de libérer le site gazier d’In Amenas pris par des terroristes, fin janvier 2013, au cours duquel seuls les travailleurs algériens furent évacués. Quant aux travailleurs étrangers ils furent massacrés avec la complicité de leur homme de main le très connu algérien Mokhtar Belmokhtar, un officier de la Sécurité Militaire algérienne. Si la carrière d’Ahmed Gaïd Salah est vide faits militaires elle est fortement juteuse en business à travers ses nombreux enfants dans la région d’Annaba, fief de sa famille. Que ce soit ces trois filles ou ses quatre garçons, ils se sont engraissés largement sur le dos du peuple algérien. Les frasques de ses fils sont notoirement connues à Annaba et ailleurs en raison de leur comportement seigneurial vis-à-vis des communs des mortels algériens. Quant au père, Ahmed Gaïd Salah, il fait mumuse avec ses troupes à Oran, ville frontalière du Maroc, où il s’est fendu, le 30 septembre 2019, d’une ridicule mise en garde contre « une ingérence étrangère dans les affaires internes de son pays ». Ces balivernes débitées par le nouveau gadget algérien, qu’est Ahmed Gaïd Salah, n’apportent aucune nouveauté du moins dans la forme, quand on sait que le recours à la théorie de l’ennemi extérieur a été érigée au rang de devise nationale par le régime vert-kaki et ce, depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962. Quoi qu’il en soit, ce 05 octobre 2019, 31ème anniversaire du soulèvement d’Octobre 1988 réprimé dans le sang, est une date que le peuple algérien retiendra car ce jour il a pu mettre un terme au système du parti unique à travers lequel le commandement militaire exerçait la souveraineté populaire. De nombreux algériens étaient persuadés que l’Algérie allait enfin se doter d’un régime pluraliste à travers lequel le peuple algérien choisirait librement par le vote ses représentants. C’était sans compter sur la ferme volonté du commandement militaire de ne point adhérer au principe d’une transition démocratique et de n’accepter le pluralisme que pour pouvoir le manipuler sans aucune vergogne. En effet, en Algérie, il est une loi non écrite qui édicte que la souveraineté populaire algérienne appartient au commandement militaire et à lui seul. C’est ainsi que, après Octobre 1988, le régime s’est recomposé en mettant en avant une élite civile exerçant un pouvoir formel supposé issu des urnes. Aujourd’hui, on assiste au même scénario. Le 22 Février 2019, le peuple algérien s’est mis à critiquer le pouvoir réel des militaires et à vouloir le soumettre à une autorité civile issue des urnes. Une dynamique populaire contestataire qui devrait atteindre, dans un futur proche, son objectif parce qu’elle s’inscrit dans le processus historique de construction de l’Etat commencé en Novembre 1954. Quant au refus systématique qu’oppose l’Etat-Major algérien à cette dynamique semble bien vaine et futile ; elle est un combat d’arrière-garde qui fait perdre du temps au pays. Ahmed Gaïd Salah, qui n’a ni l’éthique du militaire ni l’âge du soldat, tente de rafistoler par une élection truquée un régime miné par la corruption et complètement coupé de la population. Le mouvement du 22 Février 2019 s’inscrit, en conséquence, dans la dynamique inaugurée le 05 Octobre 1988 pour enlever des mains des généraux la souveraineté populaire. Dans la chanson « La Casa del Mouradia », il y a un refrain qui dit : « vous nous avez trompé avec la décennie noire, vous n’aurez pas le 5ème mandat ». Ce même 5ème mandat auquel tient Ahmed Gaïd Salah en décidant l’élection du 12 décembre 2019 qui changera le nom de Bouteflika par un autre nom. Mais la vigueur du mouvement populaire indique que cette élection n’aura pas lieu et que le régime militaire algérien, dont Ahmed Gaïd Salah et les généraux sous sa coupe, sera emporté par la déferlante populaire. Une éventualité prise avec sérieux par le Général Gaïd Ahmed puisque des membres de sa famille auraient pris, très récemment, la fuite à bord d’un vol régulier Annaba-Paris, avant d’être rejoint dans un futur proche par lui-même, pour aller se perdre dans la nature avec le fruit des détournements d’argents, leurs biens immobiliers à l’étrangers mal acquis et leurs comptes bien garnis placés dans des banques européennes. Quoiqu’il en soit, le peuple algérien a marché en masse, comme il le fait depuis plus de 07 mois, et ce malgré une très imposante mobilisation policière, de la gendarmerie et des militaires ainsi que les multiples arrestations et les tentatives d’empêcher toute formations de marées humaines dans les villes et villages algériens. Force est donc de constater que 30 ans après le 05 octobre 1988 le peuple algérien a marché, par millions, avec un pacifisme qui a émerveillé le monde, contrairement à ce qui se passe dans de nombreux pays européens et il est inutile d’en citer les noms tant ils font la une dans leur pays respectif, notamment les adeptes du samedi. Le peuple algérien en cœur jouera, le moment venu, à Ahmed Gaïd Salah et aux généraux sous sa coupe, la musique « d’Il Silenzio ». Une musique parfaite pour les prédateurs du régime algérien actuel ! Farid Mnebhi.