Les exportations de Moscou vers l’Afrique du Nord en forte hausse : +31 % en 2024
Les exportations industrielles de la ville de Moscou vers l’Afrique du Nord ont connu une croissance spectaculaire de 31 % entre janvier et août 2024. Cette dynamique, portée par les produits médicaux et pharmaceutiques, illustre le renforcement des relations économiques avec cette région et partenaire clé. Les exportations industrielles de Moscou vers les pays d’Afrique du Nord ont bondi de 31 % au cours des huit premiers mois de 2024, selon Maxime Liksoutov, adjoint au maire de Moscou chargé des transports et de l’industrie. Cette augmentation reflète la capacité des fabricants moscovites à s’adapter aux évolutions du marché mondial et à élargir leurs partenariats économiques dans des régions stratégiques. «Conformément aux instructions de Sergueï Sobianine [maire de Moscou], nous favorisons activement le développement des relations commerciales et économiques avec les pays amis. Grâce à ce soutien, nos industriels ont doublé leurs exportations de produits… Lire la suite sur RT en français
HWPL célèbre 10 ans de paix mondiale : L’Afrique du Nord au cœur des commémorations
L’organisation internationale HWPL marque une décennie d’engagement pour la paix avec des célébrations dans 122 pays. L’Afrique du Nord se joint à cet élan, démontrant l’impact croissant du mouvement dans la région et son rôle crucial dans la promotion de l’harmonie mondiale. Depuis le 18 septembre 2024, le 10e anniversaire du Sommet mondial pour la paix d’HWPL est célébré en Corée du Sud et à travers le monde. Sous le thème « Créer une communauté mondiale pour la paix à travers la collaboration régionale », cet événement commémore une décennie d’engagement des dirigeants et des citoyens pour la paix, tout en élaborant des stratégies futures. Heavenly Culture, World Peace, Restoration of Light (HWPL), ONG internationale affiliée à l’ECOSOC des Nations Unies, compte aujourd’hui 500 000 membres dans 170 pays et collabore avec 1 014 organisations dans 105 pays. Le 26 septembre 2024, une diffusion spéciale via Zoom a rassemblé 41 personnalités influentes de Tunisie, d’Algérie et du Maroc, prolongeant les célébrations mondiales. Le président d’HWPL, Man-hee Lee, a prononcé un discours percutant sur l’unité religieuse et la paix mondiale : « La division des religions a été à l’origine d’énormes pertes en vies humaines. Les religions doivent prendre l’initiative du dialogue et de la compréhension. Nous devons travailler ensemble pour créer un monde de paix et le laisser en héritage aux générations futures. C’est ainsi que nous accomplissons notre mission de lumière qui apporte la vie au village planétaire. Ce n’est que par l’amour et la paix que le monde peut devenir un. » Mme El-Khadiri, présente pour la première fois à un événement HWPL, a exprimé son soutien enthousiaste à la mission de l’organisation. Elle a déclaré : « Les efforts de HWPL pour promouvoir la paix mondiale sont admirables. J’encourage vivement le public à se joindre à HWPL dans cette noble cause. Il est crucial d’inclure la Palestine dans nos réflexions sur la paix globale, soulignant la nécessité d’une approche inclusive dans la résolution des conflits internationaux. » À la fin de l’événement, M. Bouithy a partagé une réflexion profonde : « J’admire beaucoup le président de HWPL. En tant que chef religieux et vétéran de guerre, il a vécu des expériences uniques. C’est impressionnant de voir comment il utilise ces expériences pour travailler à la paix dans le monde. Son parcours et ses efforts pour la paix sont vraiment inspirants. J’invite tout le monde à contribuer aux activités de HWPL. C’est une occasion pour nous tous de participer à cette noble cause pour la paix mondiale. » Les témoignages de Hafsa Draoui du Maroc et de M. SAVADOGO du Mali ont apporté une perspective africaine cruciale. Ils ont partagé leurs expériences transformatrices suite à leur formation au sein de l’organisation, soulignant l’acquisition de compétences précieuses et la mise en œuvre d’actions concrètes dans leurs pays respectifs. Hafsa Draoui a notamment déclaré : « La formation HWPL m’a donné les outils pour devenir un véritable agent de changement dans ma communauté. J’ai pu mettre en place des initiatives locales qui ont un impact réel sur la promotion de la paix. » SAVADOGO a ajouté : « Grâce à HWPL, j’ai compris que la paix n’est pas seulement un concept abstrait, mais quelque chose que nous pouvons activement construire au quotidien. Cette expérience a renforcé ma détermination à œuvrer pour la paix au Mali et au-delà. » Ce 10e anniversaire marque non seulement une célébration, mais aussi le lancement d’initiatives novatrices en Afrique du Nord. HWPL s’apprête à déployer une série de programmes visant à mobiliser une nouvelle génération de bâtisseurs de paix, notamment des ateliers de formation, des forums de dialogue interreligieux et des projets communautaires. Le 10e anniversaire du Sommet mondial pour la paix d’HWPL représente une opportunité unique de participer à un mouvement global pour la paix. Que vous soyez leader communautaire, activiste ou citoyen concerné, votre contribution est essentielle pour façonner un monde plus harmonieux.
Le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) étend sa présence en Afrique du Nord avec l’adhésion de la Banque Centrale de Tunisie comme que treizième membre
Le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) est heureux d’annoncer l’entrée de la Banque centrale de Tunisie (BCT) dans son réseau en tant que treizième banque centrale membre, renforçant ainsi son engagement à promouvoir des services de paiement transfrontaliers fluides et à améliorer l’intégration financière à travers le continent africain. Le PAPSS, conçu par la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) en collaboration avec l’Union africaine et le Secrétariat de la ZLECAf, facilite le règlement en temps réel des échanges et des paiements intra-africains, en monnaies africaines, sur l’ensemble du continent. En réunissant les banques centrales de toute l’Afrique, le PAPSS cherche à résoudre les problèmes que rencontrent les entreprises et les particuliers africains pour accéder à des services de paiement transfrontaliers efficaces et rentables. L’adhésion de la Banque centrale de Tunisie au PAPSS témoigne de sa détermination à promouvoir la croissance économique et le développement dans le pays et dans la région. Cette collaboration à valeur ajoutée permettra aux entreprises et aux citoyens tunisiens de bénéficier d’une meilleure efficacité des paiements, d’une réduction des coûts de transaction et d’un plus grand nombre d’opportunités de commerce et de paiement dans le cadre d’échanges avec d’autres pays africains. Commentant cette réalisation historique, S.E. M. Marouane El Abassi, Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie a déclaré que l’inclusion de la BCT dans le système PAPSS démontre l’engagement du pays en faveur de l’intégration régionale dans le continent africain au niveau économique et financier. Il a ajouté que cette initiative soutient les efforts du gouvernement, déployés par le ministère du Commerce, pour intégrer la Tunisie dans la ZLECAf. En 2022, la BCT a également rejoint le Système interarabe de paiement et de règlement (BUNA), dans la continuité de son engagement en faveur des priorités stratégiques du pays. Par ailleurs, M. El Abassi a appelé les banques et la Poste à adhérer à ce mécanisme alternatif efficace et rentable pour mieux accompagner les opérateurs économiques tunisiens dans leurs transactions à travers le continent africain. Il a souligné l’importance d’ouvrir de nouvelles opportunités commerciales avec l’Afrique et d’élargir la présence de la Tunisie sur ce marché prometteur. Pour sa part, Mme Ben Rejeb, Ministre du Commerce et du Développement des exportations, a souligné l’importance de rejoindre une plateforme qui peut faciliter l’intégration dans le secteur formel, améliorer les exportations intra-africaines et réduire les coûts de transaction et les délais de traitement. « Nous sommes ravis d’accueillir la Banque centrale de Tunisie dans le réseau PAPSS en tant que première banque centrale à rejoindre le système dans la région de l’Afrique du Nord », a déclaré le Dr George Elombi, Vice-président exécutif d’Afreximbank. « Le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) continue d’attirer de plus en plus de pays et nous constatons une confiance accrue parmi les Africains en leurs propres capacités et leur potentiel pour impulser le développement du continent par leurs propres initiatives. Au niveau d’Afreximbank, nous sommes convaincus que le PAPSS révolutionnera le paysage des paiements en Afrique, pour le plus grand bénéfice de nos populations. Nous exprimons notre sincère gratitude à la Banque centrale de Tunisie pour sa confiance et sa décision de rejoindre le réseau PAPSS, étant donné que celle-ci représente une étape importante vers la réalisation de nos objectifs communs ». Le Directeur Général du PAPSS M. Mike Ogbalu III. a abondé dans le même sens que Dr Elombi, soulignant l’importance de l’adhésion de la Banque centrale de Tunisie au PAPSS. « Nous sommes ravis d’accueillir la Banque centrale de Tunisie en tant que treizième membre et première banque centrale d’Afrique du Nord. Leur adhésion met en évidence la reconnaissance croissante du rôle transformateur du PAPSS dans la simplification des paiements transfrontaliers sur le continent. Le PAPSS continue d’élargir sa base de membres et nous sommes encouragés par l’engagement des banques centrales à faciliter les flux commerciaux et d’investissement en Afrique. Cela représente un autre jalon vers la réalisation de nos aspirations collectives pour un marché africain intégré ». La Banque centrale de Tunisie a décidé de rejoindre le PAPSS selon le modèle de règlement bancaire commercial introduit l’année dernière lors des Assemblées annuelles d’Afreximbank à Accra, au Ghana. En adoptant ce modèle, la BCT préservera ses réserves de devises et favorisera l’utilisation du Dinar tunisien pour les paiements transfrontaliers avec le reste de l’Afrique. Cette décision stratégique augmentera sans aucun doute la valeur de sa monnaie dans un avenir proche et réduira de manière considérable sa dépendance à l’égard des devises étrangères. Avec cette adhésion de la BCT, les banques commerciales tunisiennes peuvent désormais entamer leur processus d’intégration au système PAPSS. L’équipe d’experts du PAPSS est pleinement préparée à assister et accompagner les banques tunisiennes dans le succès de ce processus. Lancé il y a deux ans, le PAPSS n’a cessé d’étendre sa présence en Afrique, s’implantant désormais dans quatre régions. Son réseau comprend 13 banques centrales, dont 6 dans la zone monétaire de l’Afrique de l’Ouest (ZMAO) (Nigeria, Ghana, Guinée, Gambie, Libéria et Sierra Leone), 3 en Afrique de l’Est (Kenya, Rwanda et Djibouti), 3 en Afrique de l’Est (Kenya, Rwanda et Djibouti). Afrique australe (Zimbabwe, Zambie et Malawi) et 1 en Afrique du Nord (Tunisie). En outre, davantage de banques centrales rejoignent la plateforme tout au long de l’année en cours.
Les envois de fonds des migrants à destination du Moyen-Orient et Afrique du Nord continuent de chuter
Les remises migratoires vers les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord continuent de baisser, a annoncé récemment la Banque mondiale. L’analyse de l’évolution des données suggère un recul d’environ 5,3%, selon les estimations de la dernière note d’information sur les migrations et le développement publiée par l’institution financière internationale. En effet, d’après l’institution de Bretton Woods, « les envois de fonds des migrants à destination du Moyen-Orient et Afrique du Nord poursuivent leur tendance à la baisse et devraient s’établir à 61 milliards de dollars en 2023 ». La baisse des remises migratoires « est imputable principalement à une chute des flux vers l’Égypte, où un écart important entre le taux de change officiel et le marché parallèle s’est probablement traduit par la non-comptabilisation d’une grande partie des transferts d’argent », a-t-elle expliqué. L’organisation basée à Washington affirme cependant que «la hausse des envois de fonds vers les pays du Maghreb a en partie compensé cette baisse», précisant que les frais d’envoi pour un montant de 200 dollars s’élevaient à 5,9% en moyenne au deuxième trimestre de 2023. Elle assure par ailleurs que « les remises migratoires vers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord devraient renouer avec une croissance de 2,1% en 2024, à la faveur du redressement anticipé des flux vers l’Égypte». A l’échelle internationale, les envois de fonds vers les pays à revenu faible et intermédiaire auraient augmenté de 3,8% en 2023. Ils marquent ainsi le pas par rapport aux fortes hausses enregistrées ces deux dernières années, a fait remarquer la Banque mondiale dans sa note alertant sur le risque d’une baisse des revenus réels des migrants en 2024 dans un contexte mondial marqué par l’inflation et de faibles perspectives de croissance économique. La résilience des marchés du travail dans les économies avancées et les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ayant préservé la capacité des migrants à envoyer des fonds dans leur pays d’origine, les envois de fonds vers les pays à revenu faible et intermédiaire auraient alors atteint 669 milliards de dollars en 2023, selon l’institution. Poursuivant son analyse de l’évolution des envois de fonds au niveau des régions de destination, la Banque mondiale rapporte « une hausse des remises migratoires vers l’Amérique latine et les Caraïbes (8 %), l’Asie du Sud (7,2 %), l’Asie de l’Est et le Pacifique (3 %), et l’Afrique subsaharienne (1,9 %) ». Les transferts d’argent vers l’Europe et Asie centrale ont de leur côté fléchi de 1,4%, alors qu’elles avaient connu un boom de plus de 18 % en 2022, a-t-elle noté. Selon la note d’information de l’institution, les Etats-Unis restent la principale source d’envois de fonds des migrants citant comme principaux pays bénéficiaires cette année : l’Inde (125 milliards de dollars), le Mexique (67 milliards de dollars), la Chine (50 milliards de dollars), les Philippines (40 milliards de dollars) et l’Égypte (24 milliards de dollars). La même source ajoute que « les pays dans lesquels le poids des remises migratoires en pourcentage du produit intérieur brut (PIB) est particulièrement élevé – signe de l’importance de la contribution de ces fonds au financement des déficits du compte courant et des finances publiques – sont le Tadjikistan (48% du PIB), les Tonga (41%), le Samoa (32%), le Liban (28%) et le Nicaragua (27%). Enfin, tenant compte des tendances à la baisse de l’activité économique mondiale, la Banque mondiale s’attend à ce que la croissance des transferts d’argent vers les pays à revenu faible et intermédiaire ralentisse encore en 2024. Selon les projections de l’organisation, elle devrait s’établir à 3,1% en raison du ralentissement de la croissance économique et de l’essoufflement des marchés de l’emploi dans plusieurs pays à revenu élevé. A en croire l’institution, « la volatilité des prix du pétrole et des taux de change, ainsi qu’un coup de frein plus marqué que prévu dans les économies à revenu élevé sont autant de risques susceptibles de dégrader ces prévisions ». Alain Bouithy
Les super-riches du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ont presque doublé leur fortune en trois ans
La pandémie de COVID-19 et la crise du coût de la vie ont été une aubaine pour les ultra-riches du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), qui ont vu leur richesse presque doubler entre 2019 et 2022, révèle un rapport d’Oxfam publié avant les réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) à Marrakech. Les 0,05 % les plus riches – 106080 personnes – disposant d’une fortune supérieure à 5 millions de dollars ont vu leur richesse bondir de 75 %, passant de 1 600 milliards de dollars en 2019 à 3 000 milliards de dollars à la fin de l’année 2022. En outre, les 23 milliardaires de la région ont accumulé plus de richesses au cours des trois dernières années que durant la décennie qui les a précédés. Cette explosion de l’ultra-richesse intervient alors que tous les pays de la région MENA s’enfoncent dans l’endettement. En Tunisie, la dette publique est passée de 43 % du PIB en 2010 à 80 % en 2021, en Égypte de 70 % à 90 % et au Maroc de 45 % à 69 %. Le Liban a vu sa dette augmenter jusqu’à un niveau ahurissant de 151 % en 2020, lorsque le pays a été contraint de se mettre en défaut de paiement. Le FMI fournit une assistance financière à trois pays de la région, et au moins deux autres sont en train de négocier des prêts. Au cours de la dernière décennie, le FMI a promu des politiques d’austérité néfastes dans ses programmes de prêts, ce qui a contribué au sous-financement de services publics essentiels pour lutter contre les inégalités, tels que les soins de santé et l’éducation. « Ces dernières années ont été surprenantes pour les riches. Ils ont prospéré alors que la pandémie et l’inflation ont restreint les finances des familles et contraint des millions de personnes à la pauvreté », a déclaré l’auteur du rapport et conseiller politique principal d’Oxfam International, Nabil Abdo. « Les mesures d’austérité ne sont pas la réponse aux défis du Moyen-Orient – elles ne servent qu’à protéger les personnes les plus riches de la société pour qu’elles n’aient pas à supporter le poids des réformes économiques, tout en renforçant les inégalités et la pauvreté », a déclaré M. Abdo. Même avant la pandémie, la région MENA était l’une des plus inégales au monde, les pays étant confrontés à des défis complexes tels que les conflits, le changement climatique, la hausse du chômage et des services publics largement sous-financés. Oxfam appelle les gouvernements à récupérer ces richesses extrêmes pour servir l’intérêt public. Un impôt de 5 % sur les fortunes supérieures à 5 millions de dollars au Liban, en Égypte, au Maroc et en Jordanie pourrait générer 10 milliards de dollars de recettes. Cette somme pourrait être utilisée pour investir dans des services publics de qualité, dans la paix et la sécurité et dans la lutte contre le changement climatique. Un tel impôt sur la fortune permettrait à l’Égypte de doubler ses dépenses en matière de soins de santé, à la Jordanie de doubler son budget de l’éducation et au Liban de multiplier par sept ses dépenses en matière de soins de santé et d’éducation. À lui seul, le Maroc pourrait récolter 1,22 milliard de dollars, alors qu’il doit faire face à une facture de 11,7 milliards de dollars de reconstruction à la suite du récent tremblement de terre dévastateur qui l’a frappé. « Les gouvernements de la région doivent rejeter l’austérité et les conséquences dévastatrices qu’elle entraîne, et s’efforcer au contraire de répondre aux aspirations de leurs populations. Le FMI doit permettre aux gouvernements de mener des politiques économiques qui redistribuent les revenus et les richesses et qui investissent dans les services publics. Il est temps de taxer la richesse et de commencer à combler l’énorme fossé qui sépare les riches du reste de la population », a déclaré M. Abdo.
Salaheddine Bakor, President Globalshapers Rabat, représente avec éclat le Maroc et l’Afrique du Nord lors du Summer Davos à Taijin en chine
Salaheddine Bakor, membre éminent de la communauté Global Shapers, a représenté le Maroc et l’Afrique du Nord lors du prestigieux Sommet The Annuel summit of the new champion, également connu sous le nom de Summer Davos. Pour rappel, cet événement est organisé par le Forum économique mondial et rassemble chaque année les jeunes leaders les plus prometteurs du monde entier. Salaheddine Bakor a été choisi parmi des centaines de candidats pour rejoindre un groupe restreint de 40 jeunes leaders mondiaux, sélectionnés pour leur expertise, leur impact et leur potentiel de changement. Sa participation au Sommet annuel des Nouveaux Champions témoigne de sa reconnaissance en tant que voix influente et innovante dans la sphère du leadership mondial émergent. Le Maroc a ainsi été représenté avec éclat par Salaheddine Bakor, qui a pu partager les initiatives et les réussites du pays en matière d’autonomisation des jeunes et de développement communautaire. Son parcours exemplaire en tant qu’activiste jeunesse et entrepreneur a été une source d’inspiration pour ses pairs et a permis de mettre en lumière les réalisations du Maroc dans le domaine du changement positif. Summer Davos a offert à Salaheddine des opportunités inestimables de participer à une série de réunions, et workshop de haut niveau. Ces échanges lui ont permis de partager les bonnes pratiques marocaines et africaine, d’établir des liens avec des décideurs de haut niveau et de contribuer à façonner des politiques ayant un impact sur les communautés à travers le monde. La présence de Salaheddine au Summer Davos a été marquée par sa passion ardente pour la construction de communautés inclusives, le développement des compétences de la main-d’œuvre de demain, l’amélioration de la santé mentale et du bien-être, ainsi que la préservation de notre planète Nous félicitons chaleureusement Salaheddine Bakor pour cette reconnaissance méritée. Son implication et son leadership exemplaires font de lui un ambassadeur remarquable pour le Maroc etl’Afrique du Nord. Précisons que le Sommet annuel des Nouveaux Champions, également connu sous le nom de Summer Davos, est un événement phare du Forum Économique Mondial. Il réunit chaque année des dirigeants émergents, des entrepreneurs, des innovateurs et des experts pour discuter et élaborer des solutions aux défis mondiaux. Le sommet vise à promouvoir le dialogue et à inspirer une action collective pour façonner un avenir meilleur
L’Afrique du Nord jonglerait entre croissance à 4,6% et inflation à 14,2 en 2023
L’Afrique du Nord n’en a pas encore fini avec l’épisode inflationniste, si l’on en croit les récentes prévisions de la Banque africaine de développement (BAD) présentées dans son rapport annuel sur les «Perspectives économiques en Afrique du Nord en 2023 ». Selon le document, publié, jeudi 27 à Tunis, sous le thème général: «Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique», l’inflation devrait se poursuivre dans la région pour atteindre un taux à deux chiffres: 14,2 % en 2023.D’après les estimations de l’institution panafricaine, elle devrait toutefois « retomber à 6,9 % en 2024 ». Parallèlement, « le déficit budgétaire régional devrait se maintenir autour de 3,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2023 et 3,2 % en 2024», a indiqué le Groupe de la Banque soulignant que le déficit régional de la balance courante devrait se contracter pour atteindre 0,5% du PIB en 2023 et 0,2% en 2024. Selon l’institution financière, «l’environnement économique mondial, y compris les cours des hydrocarbures, la structure des échanges, le tourisme et les flux d’investissements directs étrangers, devrait influencer la position extérieure de la région». Qu’à cela ne tienne, la Banque africaine de développement prévoit que les pays d’Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Égypte, Libye, Mauritanie et Tunisie) devraient connaître une légère hausse de croissance économique à 4,6 % en 2023 et 4,4 % en 2024. La hausse de la croissance connaît d’importantes disparités entre les pays La performance de la région «est essentiellement portée par le secteur des services, en particulier le commerce et le tourisme», a expliqué l’institution dans son rapport rappelant qu’en 2022 la croissance dans la région était modérée : 4,1% contre 5,4 % en 2021.Il faut cependant noter que la hausse de la croissance connaît d’importantes disparités entre les pays, comme l’a expliqué Audrey Verdier-Chouchane, économiste régionale pour l’Afrique du Nord. A ce propos, et par rapport à 2022, « la publication annonce que la croissance du PIB réel devrait diminuer de 2,2 points de pourcentage en Égypte, de 1 point de pourcentage en Mauritanie et de 0,5 point de pourcentage en Tunisie », estime l’institution panafricaine ajoutant que l’économie libyenne devrait enregistrer une reprise notable en 2023, avec une croissance du PIB réel de 17,9%. Hausse significative attendue à 3,3% de la croissance économique au Maroc Au terme de cette année, «la croissance économique devrait connaître une hausse modeste en Algérie, à 3,1% en 2023, et une hausse significative au Maroc, à 3,3%, le pays se remettant de la sécheresse de 2022». Quoi qu’il en soit, pour Audrey Verdier-Chouchane, par ailleurs cheffe de division par intérim des économies pays pour l’Afrique centrale, l’Afrique du Nord et de l’Ouest, « la région devrait mettre en œuvre des réformes structurelles qui favorisent le développement du secteur privé, améliorent la productivité et l’employabilité et créent des opportunités d’emploi». Ce qui devrait permettre de soutenir une croissance inclusive dans cette région, a-t-elle soutenu. Mais ce n’est pas tout. La Banque africaine de développement préconise une coordination des politiques monétaires et budgétaires en vue de faire face à la hausse de l’inflation et de protéger les petites entreprises et les populations grâce à des dépenses publiques ciblées.L’institution estime de même que le maintien et l’appui de la sécurité alimentaire dans la région devraient rester un objectif crucial pour les pays nord-africains. Ces derniers devraient en outre «investir dans l’agriculture en développant notamment des variétés améliorées ainsi que des stratégies de gestion de l’eau et des sols», a poursuivi la Banque panafricaine soulignant que la région doit renforcer sa résilience, notamment dans le cadre du lien «transition énergétique – gestion de l’eau – sécurité alimentaire». Par ailleurs, et dans la perspective de relever les défis de l’assainissement budgétaire, les six pays de l’Afrique du Nord «doivent poursuivre leurs efforts de mise en œuvre des réformes, notamment en améliorant la numérisation de l’administration fiscale, en élargissant l’assiette fiscale, en rationnalisant les dépenses publiques et en renforçant les systèmes de gouvernance». La Banque préconise enfin que l’Afrique du Nord renforce la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine, afin de stimuler les échanges et les investissements intra-africains ; et que les gouvernements des pays de la région s’attaquent « aux niveaux croissants de la dette publique à moyen terme ». Pour cela, ils devraient allouer les fonds de la dette de manière transparente, en restructurant les entreprises publiques en situation difficile et en procédant à des examens réguliers des dépenses publiques. Les pays nord-africains devraient faire de la croissance verte une urgence régionale Dans son rapport, la Banque panafricain a également insisté sur l’urgence pour l’Afrique du Nord de tirer parti de ses importantes richesses naturelles tout en faisant de la croissance verte une urgence. L’institution estime ainsi que «les pouvoirs publics d’Afrique du Nord, les investisseurs privés étrangers et nationaux, les banques multilatérales de développement et les institutions de financement du développement ainsi que le secteur privé devraient investir dans la croissance verte». Le Groupe de la Banque est persuadé que le financement du secteur privé peut notamment jouer un rôle crucial par des investissements dans les infrastructures d’énergie propre, l’efficacité énergétique, l’agriculture durable et la restauration des terres, a-t-il fait savoir soutenant que le secteur privé peut également apporter l’expertise, la technologie et les compétences de gestion nécessaires à la mise en œuvre efficace et efficiente de projets de développement verts. Pour la Banque, il est important que les pays investissent donc « dans la gestion durable du capital naturel pour constituer une option de financement complémentaire pour les initiatives liées au climat et à la croissance verte, et contribuer ainsi à la réduction de la pauvreté et des inégalités, à la création d’emplois et une croissance économique durable », a-t-elle conclu. Alain Bouithy
Banque mondiale: recul des envois de fonds des migrants à destination du Moyen-Orient et Afrique du Nord
Les envois de fonds des migrants à destination du Moyen-Orient et Afrique du Nord ont diminué de 3,8 % en 2022, a annoncé mardi 13 juin la Banque mondiale. Dans sa dernière note d’information sur les migrations et le développement, l’institution financière internationale indique qu’ils se sont établis à 64 milliards de dollars l’année dernière alors qu’ils avaient affiché une augmentation de 12,2 % en 2021. D’après les données publiées par la Banque mondiale, « certaines économies de la région, parmi lesquelles plusieurs pays du Maghreb, ont cependant enregistré des hausses légères ». Selon les pronostics de l’institution de Bretton Woods, « cette année »en 2023, les remises migratoires devraient augmenter de 1,7 %, avec des projections qui diffèrent selon les sous-groupes de la région, en fonction de leurs principaux pays d’accueil et de leur degré d’exposition à l’inflation et à la volatilité financière ». La note de la Banque indique par ailleurs que « le coût d’un transfert de 200 dollars vers la région était, en moyenne, de 6,2 % au quatrième trimestre de 2022, contre 6,4 % un an auparavant ». Martin Kam