VIH pédiatrique en Afrique de l’Ouest et du Centre: une priorité absolue pour les droits des enfants

Le VIH pédiatrique demeure une crise silencieuse en Afrique de l’Ouest et du Centre. En 2023, moins de 35 % des enfants vivant avec le VIH dans cette région ont eu accès à un traitement. Ce chiffre alarmant, bien en-deçà de celui des adultes, révèle non seulement un problème de santé publique mais aussi une injustice flagrante en matière de droits de l’enfant. Pour ces enfants, le droit fondamental à la santé reste inaccessible, exposant des millions de jeunes vies aux conséquences dévastatrices d’une maladie pourtant gérable. L’importance d’une approche centrée sur les enfants Les enfants vivant avec le VIH sont confrontés à des défis uniques : un besoin de soins spécifiques, de médicaments adaptés et de suivis médicaux continus. Pourtant, le traitement pédiatrique reste rare, difficile d’accès et, dans bien des cas, indisponible. Dans un contexte où la stigmatisation et le manque de ressources viennent amplifier les obstacles, il est de notre responsabilité collective de mettre en place une stratégie de lutte contre le VIH pédiatrique priorisant les besoins de ces jeunes patients. Un enjeu de droits humains Priver un enfant du traitement nécessaire, c’est porter atteinte à ses droits fondamentaux. La Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant affirme le droit de chaque enfant à la santé. Or, en Afrique de l’Ouest et du Centre, des milliers d’enfants sont privés de ce droit, faute de financement et de services de santé adaptés. Chaque enfant a droit à un départ équitable dans la vie, et garantir cet accès aux soins contre le VIH, c’est lui permettre d’envisager un avenir en bonne santé. Les défis de la prévention et du dépistage Un autre enjeu critique est le dépistage précoce. Bien que les outils de prévention de la transmission mère-enfant soient disponibles, leur accès reste limité. Trop souvent, les femmes enceintes ne sont pas dépistées, et les enfants naissent sans savoir s’ils sont porteurs du virus. Cette réalité souligne le besoin de renforcer les programmes de santé prénatale et de sensibilisation, afin d’assurer un dépistage systématique et une prise en charge dès les premiers jours de vie. Renforcer les systèmes de santé pour des soins pédiatriques équitables Assurer un avenir sans VIH pour les enfants nécessite des engagements fermes de la part des gouvernements, des bailleurs de fonds et des partenaires. Cela implique de soutenir les systèmes de santé, de former des professionnels spécialisés dans les soins pédiatriques, et de garantir l’approvisionnement en médicaments adaptés. En outre, il est crucial d’impliquer les communautés et les familles dans les campagnes de sensibilisation, pour lutter contre la stigmatisation et encourager un environnement où chaque enfant peut bénéficier du soutien dont il a besoin. Un appel à l’action pour les droits des enfants Il est temps que la communauté internationale et les gouvernements locaux reconnaissent le VIH pédiatrique comme une urgence humanitaire et une priorité pour les droits de l’enfant. Les enfants n’ont pas choisi de vivre avec le VIH, mais nous avons le pouvoir de leur offrir les soins et le soutien qu’ils méritent. Chaque jour sans action est un jour de souffrance pour ces jeunes. Nous devons donc nous mobiliser, accroître les ressources et les efforts pour garantir que chaque enfant en Afrique de l’Ouest et du Centre puisse accéder à un traitement de qualité et vivre une vie pleine et épanouie. L’avenir des enfants vivant avec le VIH dépend de nos actions aujourd’hui. Assurons-nous de respecter leur droit à la santé et à un avenir en bonne santé. La Rédaction
Transmission mère-enfant du VIH : la couverture en ARV des enfants représente 27% en Afrique de l’Ouest et du Centre

Le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) a organisé le vendredi 14 juin 2024, un webinaire sur le Thème : « Elimination de la transmission mère enfant du VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre, et si on en parlait ? », avec comme panelistes les docteurs Fodé Simaga et Éric Verschueren de l’ONUSIDA. Plus de cinquante journalistes membres du Réseau des Médias pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) ont échangé au cours d’un webinaire avec les docteurs Fodé Simaga, Directeur de la science, des services et des systèmes pour tous au siège de l’ONUSIDA à Genève et le Dr. Éric Verschueren, Directeur pays ONUSIDA au Benin et au Togo sur la problématique de l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, mais aussi des défis à relever pour atteindre cette élimination d’ici à 2030, comme le suggère l’ONUSIDA. Il s’avère que la lutte contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME) reste un enjeu majeur de santé en Afrique, en particulier en Afrique de l’Ouest et du Centre, où le taux de dépistage du VIH chez les femmes enceintes et le traitement des enfants aux antirétroviraux demeurent insuffisants, selon les experts de l’ONUSIDA. Selon le Dr Fodé Simaga, « l’Afrique de l’Ouest et du Centre représente 50% des femmes enceintes qui ne sont pas sous traitement. Il a ajouté que la couverture ARV des enfants globalement dans le monde est de 52 %, en Afrique de 37%, mais en Afrique de l’Ouest et du Centre est de 27 %. “ Cela signifie que seulement un enfant sur quatre (1/4) est traité par les ARV. Il y a environ 40% de nouvelles infections des enfants soit environ 51 000 sur 130 000 au total”, a-t-il ajouté. Pour les défis à relever, le Dr Fodé Simaga, met l’accent sur la sensibilisation de proximité afin d’identifier les femmes enceintes et les stimuler à se faire dépister. « Nos systèmes de données ne sont pas très performants dans la région. Il faut vraiment les améliorer pour pouvoir savoir, là aussi sont les femmes enceintes géographiquement et leur nombre. Il faut des campagnes de sensibilisation avec de nouveaux outils (réseaux sociaux, téléphone, sms, etc.) pour sensibiliser les femmes et on doit y arriver. Parce que je ne pense pas qu’aucun d’entre nous ici supportera voir nos enfants qui meurent à ce niveau-là, alors que tous les traitements et le technologie ». Environ 40% de nouvelles infections des enfants Selon le docteur Éric Verschueren, « un enfant sur deux qui n’a pas le traitement quand il est testé positif meurent avant l’âge de deux ans et quatre enfants sur cinq qui n’ont pas le traitement meurent avant l’âge de cinq ans. Ce sont des enfants qu’on peut donc sauver en donnant des ARV, aussi bien au niveau de la prévention des infections chez les mamans enceintes qu’au niveau du traitement des enfants qui ont attrapé le VIH lors de la grossesse ou lors de la période d’allaitement. Il y a beaucoup de travail à faire. D’où la création de l’Alliance mondiale qui est, certes limitée à quatre pays dans notre région, mais les principes et les actions qu’on doit mener sont les mêmes au-delà de ces quatre pays et devaient être suivis partiellement au moins dans la plupart des pays de la sous-région ». D’avis de deux experts, les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre doivent adhérer à l’Alliance mondiale si les dirigeants veulent réellement arriver éradication de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.Notons que la création de l’Alliance mondiale par l’ONUSIDA, les réseaux de personnes vivant avec le VIH, l’UNICEF et l’OMS ainsi que les partenaires techniques, le PEPFAR et le Fonds mondial va permettre de faciliter l’accès aux soins des enfants vivant avec le VIH et éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant d’ici à 2030. Par ailleurs, ces pays doivent aussi focaliser leurs actions à la sensibilisation et au dépistage des femmes enceintes pour sauver des enfants issus des mères atteintes du VIH-SIDA pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement. Wilfrid Lawilla D.
La CEDEAO et le PNUD mutualisent leurs efforts pour développer une stratégie de résilience en Afrique de l’Ouest
La Commission de la CEDEAO, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a procédé au lancement d’un atelier régional de trois jours, ayant pour objectif d’élaborer une Stratégie régionale de la résilience pour l’Afrique de l’Ouest. Cet atelier qui se tient au Centre des Conférences de NAF, à Abuja, constitue un pas important dans le cadre des efforts déployés en vue de relever les défis de la région et de promouvoir la résilience et le développement durable. Malgré les ressources naturelles abondantes que possède l’Afrique de l’Ouest, il se pose encore le problème de l’exploitation durable et de la répartition équitable des bénéfices qui en sont tirés. La région, qui n’est responsable qu’à hauteur de 1,8% des émissions de gaz à effet de serre, fait face à des températures croissantes et des évènements météorologiques extrêmes, dont les effets sont exacerbés par les insuffisances en matière de développement et de gouvernance, ainsi que des problématiques liées à la sécurité. Dans son allocution d’ouverture, S.E. Mme le Professeur Fatou Sow Sarr, Commissaire au Développement humain et aux Affaires sociales à la CEDEAO, a souligné la vulnérabilité de l’Afrique de l’Ouest aux aléas et aux catastrophes, en particulier aux effets du changement climatique, aux conflits, à la pauvreté et aux épidémies, avant de mettre l’accent sur l’importance de la réduction des risques de catastrophes, dans les efforts de relèvement après catastrophe et de développement. « Cet atelier représente une étape importante dans nos efforts visant à renforcer la résilience en Afrique de l’Ouest. Grâce à la collaboration avec le PNUD et avec les autres parties prenantes, nous pourrons élaborer des stratégies solides pour faire face aux défis multiformes auxquels notre région est confrontée, » a-t-elle déclaré, tout en exprimant sa gratitude aux partenaires et aux donateurs pour leur soutien, et en réaffirmant l’engagement de la CEDEAO à renforcer la résilience en Afrique de l’Ouest. Quant à l’Honorable Alhaji Mustapha Habib Ahmed, Directeur général de l’Agence nationale de gestion des urgences du Nigeria (NEMA), il a souligné la nécessité pour l’Afrique de l’Ouest d’élaborer une stratégie régionale efficace et efficiente. Celle-ci guidera les actions d’anticipation engagées pour soutenir l’utilisation de données qualitatives et quantitatives en vue de la prise de décision en tenant compte des risques. Il importe pour la région de tirer parti de son riche capital humain et naturel pour réaliser des investissements judicieux pour répondre à ses aspirations futures. Au cours de cet atelier, les discussions porteront sur six domaines thématiques : la bonne gouvernance, la paix et la sécurité; la résilience macroéconomique ; les moyens de subsistance durables ; la protection sociale et la résilience; le genre et l’inclusion sociale; le changement climatique et la réduction des risques de catastrophe. Prenant la parole à son tour, M. Blessed Chirimuta, Représentant adjoint du PNUD au Nigeria, a souligné l’importance du partenariat pour le développement durable et le renforcement de la résilience: « La capacité à prévenir, à résister, à absorber, à s’adapter, à réagir et à se remettre positivement de divers risques, est d’importance essentielle pour le développement durable, la paix, la sécurité, les droits humains et le bien-être de tous. » « Notre partenariat avec la CEDEAO et le soutien fourni par la Suède et le Danemark sont d’une importance cruciale pour notre mission de renforcement de la résilience en Afrique de l’Ouest. Ensemble, nous devons tirer parti de de notre expertise et de nos ressources pour ouvrir la voie à un avenir plus résilient et plus prospère pour tous, » a souligné M. Chirimuta. S’inscrivant dans le cadre des projets concernant la Résilience du Sahel et la Sécurité climatique, financés par les gouvernements suédois et danois, respectivement, cette consultation rassemble les principaux intervenants en Afrique de l’Ouest, notamment la Commission de la CEDEAO et ses directions, les Etats membres, ainsi que des organisations régionales, continentales, et internationales, en particulier les Nations Unies. Cette consultation technique est un moment crucial dans le renforcement de la résilience de l’Afrique de l’Ouest, à une période où surviennent d’importants changements d’ordre démographique, social, économique, environnemental et politique. Au regard des prévisions selon lesquelles la population de la région devrait dépasser 900 millions d’habitants à l’horizon 2050, avec 64% d’habitants de moins de 25 ans, des approches novatrices seront nécessaires pour répondre à l’évolution des besoins et à l’avenir des jeunes communautés. CP
La dérive du Sénégal, nouvelle source d’inquiétude pour l’Afrique de l’Ouest
La décision du président Macky Sall de dissoudre le parti de son principal opposant, Ousmane Sonko, apparaît comme un des signes du raidissement du pays, qui se revendique pourtant comme un modèle démocratique. Alors que la multiplication des coups d’Etat militaires en Afrique de l’Ouest ébranle les fragiles édifices démocratiques issus de la décolonisation, la décision du président sénégalais, Macky Sall, annoncée le 3 juillet, de ne pas briguer un troisième mandat lors de l’élection présidentielle de février 2024, avait résonné comme un soulagement et un signe de responsabilité politique. Un mois plus tard, M. Sall risque de compromettre le capital de sympathie qu’il s’était alors acquis, en prenant une mesure grave, rarissime dans son pays : la dissolution par décret, le 31 juillet, du parti de son principal opposant, Ousmane Sonko… Lire la suite sur Le Monde
Afrique de l’Ouest : 460 millions de dollars pour des données de qualité

La Banque mondiale a approuvé (récemment, dnr) un financement de 460 millions de dollars au profit de huit pays d’Afrique de l’Ouest et trois organisations régionales pour améliorer et harmoniser leurs systèmes de données. Ce financement octroyé par l’Association internationale de développement (IDA) sous forme de crédits et de dons soutiendra la mise en œuvre du Projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest et du Centre (HISWACA, Harmonizing and Improving Statistics in West and Central Africa) dans sa première phase qui implique le Bénin, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal. Le projet HISWACA permettra de renforcer les capacités statistiques et moderniser les systèmes statistiques nationaux des pays bénéficiaires. Il aidera également les divisions statistiques de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et de l’Union africaine (UA) à mieux coordonner et harmoniser les données statistiques dans la région. Les Etats et organisations régionales pourront ainsi améliorer les conditions de vie de plus de 120 millions de personnes vivant dans l’extrême pauvreté grâce à des prises de décisions efficaces, la mise en place de politiques de développement, et une allocation transparente des ressources basées sur des données probantes. « Des données et des statistiques précises, opportunes et fiables sont essentielles pour concevoir, mettre en œuvre et suivre des politiques et programmes de développement efficaces visant à accélérer la réduction de la pauvreté, à promouvoir une croissance équitable et à faire face au changement climatique, » a déclaré Boutheina Guermazi, directrice de la Banque mondiale pour l’intégration régionale pour l’Afrique et le Moyen-Orient. « Des données de qualité comparables entre les pays sont également essentielles pour favoriser l’intégration économique régionale et accélérer la croissance. » Malgré des efforts considérables déployés pour améliorer la capacité statistique en Afrique subsaharienne, les progrès ont été lents et inégaux entre les pays. La plupart des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre se classent actuellement parmi les 40% les moins performants dans le monde selon les nouveaux Indicateurs des capacités statistiques de la Banque mondiale (SCI, Statistical Performance Indicators), qui évaluent la capacité des systèmes statistiques nationaux à répondre aux besoins des utilisateurs et à mieux informer les prises de de décisions. La disponibilité de statistiques de qualité est la clé pour une mise en œuvre réussie de stratégies de réduction de la pauvreté, de progrès économique et de résultats de développement. « Des systèmes statistiques modernes et performants qui produisent des données de haute qualité sont essentiels pour améliorer les conditions de vie et les moyens de subsistance. Ce projet régional va changer la donne en transformant le paysage des données dans les économies d’Afrique de l’Ouest et pour leurs populations, » a ajouté Johan Mistiaen, directeur du pôle mondial pour une croissance équitable, les finances et les institutions en Afrique de l’Ouest à la Banque mondiale. Le projet HISWACA est la première phase d’un programme ambitieux qui couvrira bientôt cinq autres pays en Afrique centrale : le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, le Gabon et la République du Congo.
Le champ de gaz de BirAllah de la Mauritanie : un développement révolutionnaire dans le secteur gazier de l’Afrique de l’Ouest
Le champ de gaz de BirAllah de la Mauritanie, situé dans le bassin côtier mauritanien, a attiré l’attention des acteurs majeurs de l’industrie pétrolière et gazière, notamment bp et Kosmos Energy, en raison de son immense potentiel d’investissement. En octobre 2022, un accord a été signé entre le gouvernement mauritanien et ces géants de l’industrie, ouvrant la voie à l’exploration et au développement de cette perspective prometteuse, qui est estimée détenir une énorme réserve de 80 billions de pieds cubes de gaz. Selon l’accord, BP effectue des études approfondies pour permettre le démarrage du développement du champ dans les 36 mois. Les parties prenantes espèrent que ces études établiront la faisabilité de la création d’entreprises pour exploiter le projet dans la zone portuaire stratégique de Ngago, située dans le sud-ouest de la Mauritanie, qui est le point côtier le plus proche du champ. Le champ de gaz de BirAllah possède de nombreuses caractéristiques qui en font une opportunité d’investissement attrayante. Il dispose d’une structure bien définie, de propriétés de réservoir de haute qualité et de gaz de première qualité. De plus,selon les estimations initiales, le champ pourrait produire jusqu’à 4 milliards de pieds cubes de gaz par jour. Le développement du champ de BirAllah est d’une importance significative pour l’industrie gazière de la Mauritanie, qui a rencontré des difficultés à attirer des investissements dans le passé en raison de l’instabilité politique et de l’infrastructure inadaptée. Cependant, la découverte du champ de BirAllah a le pouvoir de changer cette situation, car elle représente l’une des plus grandes découvertes de gaz offshore en Afrique ces dernières années. La participation de grandes entreprises mondiales telles que bp et Kosmos Energy dans le champ de BirAllah souligne l’immense potentiel d’investissement de ce champ pétrolier. Ces grandes entreprises mondiales apportent non seulement un capital substantiel, mais possèdent également l’expertise et la technologie nécessaires pour débloquer le potentiel maximal du champ de gaz de BirAllah. De plus, ce développement devrait attirer d’autres compagnies pétrolières internationales à investir dans l’industrie gazière de la Mauritanie, signalant au monde que la Mauritanie est une destination d’investissement viable, potentiellement conduisant à une exploration et un développement supplémentaires des réserves de gaz abondantes du pays. Selon l’Administration du commerce international, le secteur de l’énergie offre les perspectives d’investissement les plus prometteuses du marché. bp et Kosmos Energy sont prêts à montrer la voie de la transition des hydrocarbures en tant que moteur de l’économie de la Mauritanie, dépassant le minerai de fer. Actuellement, plusieurs grandes compagnies pétrolières et gazières explorent le large de la Mauritanie, avec 22 blocs disponibles à la location. De plus, il existe des opportunités pour développer des champs où le pétrole a déjà été découvert, ainsi que pour fournir un soutien logistique aux entreprises opérant dans le secteur, présentant des perspectives d’investissement attractives. L’achèvement du champ BirAllah, prévu sur plusieurs années, a le potentiel de changer la donne pour l’économie mauritanienne. Les premières exportations de gaz du champ pourraient être facilitées par la zone portuaire de Ngago, qui dispose de l’infrastructure nécessaire, notamment un port en eau profonde, l’accès à l’électricité et à l’eau, et la proximité des principales voies de navigation, pour soutenir la construction d’un terminal de gaz. Les revenus substantiels générés par les exportations de gaz pourraient renforcer considérablement l’économie de la Mauritanie, offrant une source de revenus nouvelle pour le pays. De plus, le développement du champ BirAllah pourrait créer de nouvelles opportunités d’emploi et soutenir la croissance des entreprises locales dans la région. Cette vaste réserve d’énergie promet d’alimenter le monde et de transformer la fortune du pays. Avec une production estimée à 10 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an, le champ de gaz BirAllah représente une opportunité de stimuler la croissance économique et de créer un avenir plus prospère pour la Mauritanie. Rejoignez-nous à Nouakchott, en Mauritanie, les 21 et 22 novembre 2023, pour la troisième édition de la Conférence et exposition sur le pétrole, le gaz et l’énergie du MSGBC, où nous nous pencherons sur le potentiel d’investissement et d’exploration sous le thème “Mise à l’échelle des opportunités énergétiques dans les nouvelles frontières de l’Afrique”. Organisé par Energy Capital & Power, MSGBC Oil, Gas & Power 2023 réunira les décideurs, les entreprises et les investisseurs énergétiques de la région avec leurs homologues mondiaux pour discuter et optimiser les opportunités d’investissement sur le marché de l’énergie.
La Fintech africaine YMO lève 3 millions d’euros en seed pour accélérer l’inclusion financière en Afrique de l’Ouest

YMO, start-up franco-guinéenne, vient de clôturer un nouveau tour de table mené par Breega et INCO Ventures pour accélérer le déploiement de ses services de paiement mobile en Afrique de l’Ouest et en Europe. Depuis sa création en 2019, cette jeune Fintech affiche une ambition claire : devenir un champion africain de la finance digitale. Ce nouveau tour de financement va permettre à la start-up de se développer hors des frontières françaises et guinéennes où elle a déjà réussi à séduire près d’un million de clients. À l’issue d’un tour de table entamé il y a huit mois, YMO a clôturé sa levée en seed à la mi-février. Plusieurs fonds d’investissement en capital-risque (venture capital), parmi lesquels Breega et INCO Ventures, ont accordé leur confiance à YMO. La pépite guinéenne qui révolutionne l’inclusion financière en Afrique et de sa diaspora, devient ainsi la première start-up guinéenne à lever un tel montant auprès de fonds d’investissement. “Breega, fonds de capital-risque pan-Européen dédié aux start-ups à fort impact, est fier d’accompagner YMO dans le déploiement de ses services et soutient cette jeune start-up africaine prometteuse. Nous sommes convaincus du rôle essentiel que jouent les Fintechs, permettant notamment de créer de la valeur ajoutée et de répondre aux faiblesses de la bancarisation et du système financier en Afrique. Le soutien apporté à YMO s’inscrit dans cette démarche, celui de renforcer son positionnement sur le marché et d’être un acteur clé en Afrique de l’Ouest”, précise Ben Marrel, CEO et l’un des co-fondateurs de Breega. “Avec pour objectif de bancariser le plus grand nombre, YMO s’inscrit dans la digne lignée des Fintechs à impact. INCO Ventures est fier d’impulser ce nouveau champion africain qui allie ambition et inclusion financière”, ajoute Carole Cazassus, Directrice d’Investissements, INCO Ventures. Fondée en 2019 par Abdoulaye Barry, YMO a commencé par offrir un service de paiement mobile instantané entre la France et la Guinée. En octobre 2022, suite à l’obtention de son agrément d’émetteur de monnaie électronique auprès de la Banque Centrale de la République de Guinée, la start-up lance avec succès son service de paiement local. À ce jour, YMO séduit près d’un million d’utilisateurs. Alors que le taux de pénétration des smartphones en Afrique atteindra 70% en 2024 et que les transactions monétaires via mobile money connaissent une forte augmentation, les services de YMO ont vocation à s’étendre à toute l’Afrique de l’Ouest, pour toucher les populations africaines où qu’elles se situent. Outre son expansion, YMO compte renforcer ses effectifs Tech et Compliance. La jeune start-up a en effet pour ambition de recruter une vingtaine de nouveaux collaborateurs pour étoffer son équipe R&D (développeurs, data scientists, UX designers, project managers), mais aussi son service conformité en Europe et en Afrique. “Cette levée de fonds va nous permettre de continuer notre développement sur des bases saines. Nous avons l’intention de construire une entreprise durable, qui répond à des besoins réels et améliore de manière substantielle la vie de nos clients. Avec l’ambition de transformer le quotidien de plus d’un milliard de personnes en Afrique, le soutien de Breega et d’INCO Ventures renforce notre détermination de construire, ensemble, un champion africain de la finance digitale. Tous nos remerciements vont vers celles et ceux qui accompagnent les étapes clés de ce projet ”, conclut Abdoulaye Barry, fondateur et CEO de YMO. 35°Nord
CGF Bourse annonce l’arrivée d’un nouvel actionnaire, LBOF Securities International, pour poursuivre son développement en Afrique de l’Ouest
CGF Bourse, Société de Gestion et d’Intermédiation (SGI) annonce l’entrée dans son capital d’un nouvel actionnaire, LBOF Securities International. Avec ce changement d’actionnariat, CGF Bourse entend accélérer son développement en Afrique de l’Ouest. Dans un contexte de marché dynamique, et tout en poursuivant la logique de la vision panafricaine de son Fondateur Feu Gabriel Fal, CGF Bourse annonce l’arrivée d’un nouvel actionnaire, la société d’investissement LBOF Securities International. LBOF Securities International est contrôlée par LBO France Gestion, une société de capital-investissement fondée en 1985, qui au fil des années est devenue une plateforme d’investissement multi-spécialiste développant ses activités notamment en France et en Italie et plus récemment en Afrique en collaboration avec des partenaires africains du monde de la Finance et de l’Investissement. Ce partenariat s’inscrit dans la vision de la famille de feu Gabriel Fal, qui entend poursuivre l’ambition du Fondateur et renforcer la position de leader de la SGI dans la zone UEMOA. L’arrivée d’un acteur institutionnel international constitue un levier d’accélération avec de nouvelles perspectives de croissance et l’ouverture à de nouveaux marchés sur le continent et à l’international. Ce partenariat vient renforcer l’expertise des équipes de CGF Bourse et CGF Gestion dirigée respectivement par Marie Odile Séne Kantoussan et Kalidou Diallo, et présidée par Mme Eveline Tall. La société CGF Bourse a, depuis sa création, confirmé son leadership sur le marché financier de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine. Fondée en 1998 par Feu Gabriel Fal, elle est reconnue meilleure Société de Gestion et d’Intermédiation de l’espace UEMOA lors des premières BRVM Awards de 2020 en termes de valeur des transactions sur la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et a été distinguée en 2021 dans la catégorie acteur du marché financier régional à l’occasion des 25 ans de la BRVM. CGF Bourse est également la seule SGI de l’UEMOA à être notée 5 étoiles, en qualité de gestion par l’agence de notation GCR WA Ratings (ex WARA). Elle est également certifiée ISO 9001. « L’entrée au capital d’un acteur institutionnel de référence est d’une part conforme à la volonté initiale de feu Gabriel Fal mais aussi un gage de confiance pour nos partenaires et nos bailleurs. Avec ce nouveau tour de table et cette gouvernance renforcée, nous consolidons notre position d’acteur majeur de l’intermédiation boursière et financière en Afrique de l’Ouest tout en étant confiant par rapport à nos objectifs de croissance sur les prochaines années », a déclaré Mme Eveline Tall, Présidente du Conseil d’Administration de CGF Bourse.