National Basketball Association Africa et l’Agence française de développement lancent un programme de développement de la jeunesse au Sénégal

National Basketball Association Africa et l’Agence française de développement lancent un programme de développement de la jeunesse au Sénégal

NBA Africa et l’Agence française de développement (AFD), l’institution bancaire publique française de développement engagée dans le financement et l’assistance technique de projets qui améliorent la vie des personnes dans les économies en développement et émergentes, ont lancé hier la Jr. NBA & AFD Basketball Experience, un programme de développement de la jeunesse à Guédiawaye, au Sénégal.    Lancée en 2021 au Nigeria puis organisée au Kenya et au Maroc, la Jr. NBA & AFD Basketball Experience utilise le basketball comme plateforme pour promouvoir l’inclusion sociale et l’autonomisation des jeunes dans les écoles primaires et secondaires. Au Sénégal, le programme sera géré par l’ONG SEED (Sports for Education and Economic Development) et comportera des sessions hebdomadaires de basketball et d’aptitudes à la vie quotidienne qui éduqueront des milliers de garçons et de filles sur l’importance de la santé physique et mentale, du bien-être et de la cohésion sociale. Dans le cadre du lancement du programme au Sénégal, NBA Africa et l’AFD ont dévoilé deux terrains à Hamo 4.5.6 à Guédiawaye et ont organisé un atelier pour 150 garçons et filles de 16 ans et moins. Le lancement s’est déroulé en présence du directeur de l’AFD Sénégal Mihoub Mezouaghi ; du président de la Ligue africaine de basketball (BAL), Amadou Gallo Fall ; du directeur des opérations de basketball de NBA Africa Kita Matungulu ; et de l’ancien joueur de NBA et champion de l’AfroBasket FIBA 2015 Olumide Oyedeji. « Consciente du potentiel du sport en tant que vecteur de cohésion sociale, l’AFD en a fait un axe stratégique de son action pour soutenir la réalisation des Objectifs de développement durable », a déclaré Mezouaghi. « C’est dans cette dynamique que s’inscrit notre collaboration avec la NBA, dont l’objectif est de promouvoir la pratique du sport en Afrique grâce à la mise à disposition d’infrastructures locales, à la professionnalisation des éducateurs et à l’organisation de sessions sportives, ainsi qu’à l’éducation des jeunes. » « La collaboration entre NBA Africa et l’AFD continue de se développer à mesure que nous élargissons le champ d’action de cette initiative pour toucher davantage de jeunes dans d’autres pays du continent », a déclaré Matungulu. « La Jr. NBA & AFD Basketball Experience reflète notre engagement à investir dans la prochaine génération de jeunes africains et notre conviction que le basketball enseigne des leçons de vie telles que l’importance du bien-être physique et mental qui aide les enfants à réussir sur le terrain et dans la vie. » Les terrains rénovés, qui font partie de l’engagement pris par NBA Africa de construire 1 000 terrains de basket en Afrique au cours de la prochaine décennie, seront utilisés par des milliers de garçons et de filles des communautés environnantes. La Jr. NBA & AFD Basketball Experience s’inscrit dans le cadre de la collaboration entre l’AFD et NBA Africa visant à soutenir les infrastructures de basketball et le développement des jeunes sur l’ensemble du continent et s’appuie sur les éditions précédentes du programme au Maroc et au Nigeria, ainsi que sur son récent lancement au Kenya. À ce jour, le programme a touché près de 90 000 garçons et filles âgés de 12 à 17 ans et 460 entraîneurs et enseignants d’éducation physique. Le Jr. NBA/Jr. WNBA, le programme mondial de participation des jeunes au basket de la ligue pour les garçons et les filles, enseigne les compétences de base ainsi que les valeurs fondamentales de la discipline afin de contribuer à la croissance et à l’amélioration de l’expérience du basket pour les joueurs, les entraîneurs et les parents. La programmation Jr. NBA/Jr. WNBA a directement touché plus de 250 000 jeunes à travers l’Afrique cette année. APO

Afrique : L’Agence française de développement et Rugby Afrique joignent leurs forces pour le développement du rugby féminin en Afrique

Afrique : L’Agence française de développement et Rugby Afrique joignent leurs forces pour le développement du rugby féminin en Afrique

A l’occasion de la finale de la Coupe du Monde de Rugby France 2023, l’Agence française de développement (AFD) et Rugby Afrique, avec l’appui de la Fédération Française de Rugby (FFR), opérationnalisent leur partenariat à travers la mise en œuvre d’un programme ambitieux de développement du rugby féminin en Afrique. Le partenariat entre l’AFD et Rugby Afrique, signé le 10 juillet 2022, franchit un nouveau cap avec la signature d’une convention de financement de 500 000 € pour la mise en œuvre d’un programme visant à renforcer la pratique inclusive du rugby en Afrique. Le projet a vocation à renforcer les compétences des fédérations africaines de rugby afin de développer le rugby féminin et promouvoir la cohésion sociale à travers le rugby. La FFR mettra également à profit son expertise en matière de formation de cadres, d’entraineurs et d’arbitres auprès des 9 fédérations africaines du programme (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Kenya, Madagascar, Ouganda, Sénégal, Togo et Tunisie). En parallèle, des activités « Get into Rugby » – module reconnu par l’organisme international World rugby – de découverte de la pratique du rugby seront organisées sur une journée dans les communautés défavorisées de manière à transmettre les valeurs du rugby, sensibiliser et déconstruire les stéréotypes de genre à plus de 10 000 enfants. Les deux premières formations, qui ont eu lieu respectivement à Madagascar (du 10 au 20 juin 2023), puis en Côte d’Ivoire (du 21 au 31 août 2023) ont rencontré un franc succès. A Madagascar, ce ne sont pas moins de 600 enfants qui ont été réunis à cette occasion ! Vanessa Doucelin, Directrice adjointe de l’agence de Côte d’Ivoire, partage son enthousiasme : « Je suis persuadée que ce projet prolongera l’énergie et l’héritage de la Coupe du Monde de Rugby France 2023, et qu’il constitue une opportunité de partager notre vision d’un monde en commun. » Véritable catalyseur de changement social, le ballon ovale incarne l’impact du sport qui améliore les perspectives d’avenir de la jeunesse à travers le monde. Grâce à cette initiative, le rugby, à travers ses valeurs, exerce une influence significative au-delà des terrains et devient un accélérateur de développement en Afrique.  Hebert Mensah, Président de Rugby Afrique : « « Le partenariat entre Rugby Afrique (RA), l’Agence Française de Développement (AFD) et la Fédération Française de Rugby (FFR) vise à lutter contre les inégalités femmes/hommes au sein du rugby et à responsabiliser les fédérations de rugby à travers le continent africain. En tirant parti des valeurs fondamentales du rugby que sont le travail d’équipe, le respect et la discipline, la collaboration vise à promouvoir l’égalité femmes/hommes dans le sport, en favorisant les opportunités de participation et de leadership des femmes au sein des organisations de rugby. De plus, ce partenariat contribue à renforcer le rugby à travers l’Afrique, améliorant ainsi la compétitivité de la région et, dans l’esprit du rugby, célébrant le pouvoir unificateur du sport, illustré par la victoire historique des Springboks et leur quatrième titre de champion ». Rémy Rioux, Directeur Général de l’AFD : « Dans l’héritage de la Coupe du Monde de Rugby France 2023, Rugby Afrique et l’AFD se mobilisent pour la promotion du rugby féminin en Afrique avec l’appui de la Fédération française de rugby. Nous avons la conviction commune que le sport est un formidable accélérateur de développement durable. Avec la diffusion de la pratique et des valeurs de fraternité et d’inclusion intrinsèques au rugby, ce projet participe à la réduction des inégalités femmes/hommes ». Florian Grill, Président de France Rugby (FFR) : « Le rugby est né à l’école : il a été inventé pour sa capacité à transformer les personnes. Le rugby est capable d’émanciper et de façonner des communautés. Le respect, la solidarité, la loyauté et le sens de la fête qu’il incarne sont des valeurs universelles, essentielles au bien vivre ensemble. Consciente que la pratique du rugby est encore trop limitée à quelques territoires, la FFR est ravie de venir au soutien de l’AFD et de Rugby Afrique pour contribuer à développer le rugby et ses valeurs sur le continent africain qui rassemblera 40% de la population mondiale en 2050 ».

Le Togo et l’AFD font le point de leur partenariat

Le Togo et l’AFD font le point de leur partenariat

a première revue du portefeuille des projets financés par l’Agence française de développement (AFD) au Togo s’est tenue ce mardi 14 septembre 2021, par visioconférence. La rencontre a été présidée par la Ministre, Secrétaire général de la Présidence, Madame Ablamba Sandra Johnson, en présence du Directeur pays de l’AFD, Monsieur François Jacquier-Pélissier. Les deux parties ont fait le point de l’avancement de la mise en œuvre des projets financés  et évalué les résultats obtenus. Le montant global du financement de l’AFD en cours au Togo est de 130 milliards de Francs CFA dont 49 milliards en subvention. Le portefeuille comporte dix projets repartis dans les secteurs de l’agriculture, l’éducation, la formation professionnelle, l’énergie, l’eau et l’assainissement. A travers cette évaluation, les parties prenantes ont mis en évidence le regain du dynamisme de l’économie togolaise avec un défi de mobilisation du financement international, qui appelle un suivi efficace des conventions des financements et des marchés publics pour une meilleure consommation des ressources. Les délégations togolaise et de l’Agence française de développement ont exprimé leur satisfaction au regard de ces résultats positifs enregistrés et se sont félicitées du dynamisme du partenariat. Elles ont procédé à cet effet à l’identification et à l’analyse des défis à relever pour une exécution optimale desdits projets. Les deux parties ont en outre convenu de la mise en place d’un mécanisme de suivi et de pilotage du portefeuille de l’AFD et se sont également engagées à organiser des revues périodiques, pour plus d’efficacité et d’efficience dans l’exécution des projets. La Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, Madame Ablamba Sandra Johnson, a salué la tenue de cette première revue, au moment où le gouvernement met en œuvre la Feuille de route 2020-2025 avec une nouvelle dynamique de programmation, de mise en œuvre et de suivi et évaluation des investissements publics pour une croissance économique inclusive, durable et génératrice des emplois.

Maroc: L’ANP et l’AFD renforcent leur partenariat pour un développement durable et compétitif des ports

Maroc: L’ANP et l’AFD renforcent leur partenariat pour un développement durable et compétitif des ports

L’Agence française de développement (AFD) et l’Agence nationale des ports (ANP) ont signé jeudi 2 juillet un accord de prêt de 1,1 Milliard de dirhams (100 Millions d’euros), associé à une subvention d’assistance technique de 8,7 Millions de dirhams (800 000 euros). L’accord a été signé en présence de S.E. l’Ambassadrice de France au Maroc, Madame Hélène Le Gal. Ce nouveau concours financier et technique de l’Agence Française de Développement (AFD) à l’Agence nationale des ports (ANP) vient consolider les relations de coopération entre ces deux organismes et permettra d’améliorer la compétitivité des ports gérés par l’ANP, d’accroitre leur résilience face aux effets du changement climatique et de renforcer leur intégration urbaine. La coopération économique entre le Maroc et la France se renforce dans le secteur portuaire par la mise en place d’un nouvel emprunt. « Le Maroc et la France sont toutes deux des économies de la mer, et notre coopération dans les domaines portuaires et maritimes en est d’autant plus évidente à la fois pour renforcer notre ancrage commercial mais aussi pour allier nos efforts en vue de promouvoir une économie bleue, performante et soucieuse d’un développement durable » relève Hélène LE GAL, Ambassadrice de France au Maroc. Le partenariat financier et technique entre l’ANP et l’AFD, déclenché en 2012 par l’octroi par l’AFD à l’ANP d’un prêt de 50 Millions d’Euros et une subvention d’assistance technique de 300.000 euros, vient de franchir aujourd’hui une nouvelle étape importante marquée par la mise en place d’un nouveau financement d’un montant de 100 Millions d’euros. « Notre programme d’investissement 2018-2024 permettra de consolider le développement et la modernisation du tissu portuaire afin de stimuler l’impact socio-économique des espaces portuaires sur leurs hinterlands. Notre vision à travers ce programme intègre également la dimension de développement durable en faisant notamment de l’ouverture des ports sur leurs cités un levier de valorisation du foncier portuaire, d’aménagement d’espaces urbains et de création de nouvelles activités génératrices de richesses et d’emplois », souligne Nadia Laraki, Directrice Générale de l’Agence nationale des Ports. L’enjeu de ce programme porte, également, sur la promotion de ports plus résilients au changement climatique. « Ce nouveau programme visera à élever la résilience des infrastructures portuaires et leur adaptation au changement climatique à travers, notamment le confortement d’ouvrages et la protection des infrastructures portuaires face à la montée du niveau de la mer, la mise en place d’un dispositif de bilan carbone pour améliorer l’efficacité énergétique et de prévention de la pollution marine pour préserver la biodiversité du milieu aquatique », souligne Mihoub Mezouaghi, Directeur de l’AFD au Maroc.

L’UNESCO et l’AFD ensemble pour tirer des enseignements sur les défis de la formation des ingénieurs de l’eau

L’UNESCO et l’AFD ensemble pour tirer des enseignements sur les défis de la formation des ingénieurs de l’eau

Les Objectifs de Développement Durable (ODD) reconnaissent la centralité des jeunes et leur rôle dans la voie du développement durable. Ils font partie des neuf grands groupes avec lesquels l’ONU collabore étroitement pour assurer une large participation et représentation de toutes les composantes de la société. Les jeunes, partie prenante de la mise en œuvre des projets contribuant à la réalisation des ODD, doivent être des acteurs du succès de l’Agenda 2030 du développement durable. L’UNESCO et l’AFD placent le Développement durable au centre de leur intervention. Avec moins de 650m3/Habitant au Maghreb, l’eau est tout, particulièrement, l’un des facteurs clés du développement durable. Le rôle des ingénieurs œuvrant dans le domaine de l’eau est crucial dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques hydriques à même d’accompagner durablement le développement socioéconomique de leurs pays. Seulement, les cursus de formation des futurs ingénieurs dans différentes disciplines de l’eau ne semblent pas être toujours adaptés aux nouveaux défis planétaires, comme le changement climatique, la sécurité alimentaire, la sécurisation des besoins en énergie, la préservation de la biodiversité, l’inclusion sociale etc. La conception de nouveaux modèles de formation des futurs ingénieurs doit également tenir compte des besoins du marché de l’emploi et du potentiel qu’offrent les nouvelles technologies. A cet effet, le Bureau l’UNESCO pour le Maghreb vient de lancer une large concertation pour élaborer un rapport d’orientation qui tentera entre autres de répondre à une question cruciale : Comment adapter les cursus de formation des futurs ingénieurs pour faire face aux innombrables défis actuels et futurs en lien avec la gestion durable de l’eau ? Pour répondre à cette question, le Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb et l’Agence Française de Développement (AFD) au Maroc se sont associés pour organiser le 17 juin 2020 un webinaire pour débattre des principales questions stratégiques qui conditionnent la réussite de la formation des futurs ingénieurs dans les disciplines de l’eau. Ce débat en ligne a été animé par un panel d’éminents experts maghrébins et en présence virtuelle d’un grand nombre de spécialistes et d’étudiants dans le secteur de l’eau. « Les jeunes ont la créativité, le potentiel et la capacité nécessaires pour améliorer les sociétés, pour eux-mêmes, et pour le reste du monde. Les jeunes élèves ingénieurs seront parmi les leaders de demain. Ils doivent être associés et incités à s’engager dans la vision globale pour l’avenir de leurs sociétés, voire de l’humanité. Ils sont appelés à jouer un rôle déterminant dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques et auront ainsi un impact significatif sur la mise en œuvre de l’Agenda 2030. Une formation de qualité, adaptée aux défis actuels et futurs, est à même d’outiller les apprenants pour relever ces challenges. Pour un secteur aussi stratégique que l’eau, l’approche Nexus Eau-Alimentation-Energie doit constituer l’ossature des cursus d’apprentissage des élèves ingénieurs, sans oublier les aspects sociaux, culturaux et environnementaux. L’UNESCO a toujours placé l’eau au centre de ses intérêts. Via son Programme Hydrologique International (PHI) sur la sécurité de l’eau et sa stratégie liée au changement climatique, l’UNESCO soutient les efforts déployés par les pays membres en matière de développement de solutions innovantes pour une gestion intégrée et durable de l’eau. En outre, chaque année, l’Organisation édite le Rapport Mondial sur le Développement des Ressources en Eau. Aujourd’hui même, le bureau de l’UNESCO au Caire dédié aux sciences dans le monde arabe lance officiellement l’édition 2020 de ce rapport qui est consacré cette année à la thématique « Eau et changement climatique», a affirmé Golda El Khoury, Directrice et Représentante du Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb lors de son discours d’ouverture. « L’eau restera un investissement stratégique dans un contexte de changement climatique et a fortiori dans ce moment de crise COVID qui nous rappelle que la résilience des sociétés reposera davantage sur la protection sociale des citoyens mais aussi des ressources naturelles. L’AFD intervient dans le cycle de l’eau au Maroc depuis près de 30 ans. Au-delà de l’appui financier qui dépasse à ce jour 800 millions d’Euros, nous accordons beaucoup d’importance à la production de connaissances et au partage d’expériences entre les acteurs publics/privés du secteur de l’eau. Des initiatives ont été prises en ce sens avec des partenaires académiques français et internationaux notamment pour adapter la formation de l’ingénieur dans les sciences de l’eau aux enjeux du développement durable, qui supposent sans doute davantage de technicité, de pluridisciplinarité et d’esprit critique, pour saisir la complexité des leviers d’efficacité hydrique, d’inclusion sociale et de résilience écologique. » a souligné Mihoub Mezouaghi, directeur de l’AFD au Maroc. Le webinaire a entre autres permis d’identifier les nouvelles orientations de la formation des sciences de l’eau et l’importance que revêtent les nouvelles technologies et les data sciences dans les métiers futurs de l’ingénieur. Le webinaire a également mis en relief le rôle que doit jouer l’ingénieur dans la recherche et Innovation dans le contexte maghrébin où la mobilisation des ressources en eau non conventionnelles prend une grande ampleur. Une soixantaine de participants du Maghreb, mais aussi du Tchad et du Cameroun ont pu suivre ce webinaire.

Appui de l’AFD à l’amélioration de la performance des communes (Maroc)

Appui de l’AFD à l’amélioration de la performance des communes (Maroc)

L’Agence française de développement (AFD) annonce avoir signé un accord avec le Royaume du Maroc pour un prêt en vue de soutenir le programme d’appui à l’amélioration de la performance des communes qui vise à accroître les ressources des communes pour améliorer la qualité des services publics. Cet appui financier, d’un montant de 100 millions d’euros, complète le financement de la Banque mondiale dont le montant s’élevait à 272 millions d’euros. Dans un communiqué publié récemment, l’Agence française indique que « l’objectif du programme est de renforcer l’échelon communal qui joue un rôle de premier plan dans la fourniture des services publics et dans la relation entre l’administration et le citoyen ». Comme l’a relevé, de même source, le directeur de l’AFD au Maroc, Mihoub Mezouaghi, l’impact financier de la crise sanitaire liée au coronavirus (Covid-19) sera élevé pour les collectivités locales. Il se trouve que ces mêmes collectivités « sont amenées à fournir une partie des réponses sanitaires et des mesures de soutien économique et social nécessaire dans le contexte actuel », a-t-il fait remarquer jugeant dans ce cas « essentiel de renforcer la résilience des territoires ». Le programme, qui s’étale sur une période de 5 ans (2019-2024), doit par conséquent « y participer grâce à l’amélioration des ressources humaines et financières des communes, au renforcement de leurs capacités de maîtrise d’ouvrage et de gestion financière, transparente et efficiente », a-t-il estimé. Pour l’Agence française de développement, il ne fait donc aucun doute que ce programme permettra d’accroître la résilience des territoires, de renforcer leur capacité à soutenir la relance économique et le développement local et de garantir la continuité et l’amélioration de la qualité des services publics locaux. C’est ainsi qu’il « prévoit de renforcer la gouvernance et d’abonder le niveau de dotations d’équipement de la centaine de communes participantes », souligne le communiqué rappelant que celles-ci regroupent près de 80% de la population urbaine et 50% de la population totale du pays. Revenant sur les objectifs visés par le présent programme, Khalid Safir, wali directeur général des collectivités territoriales, a ,pour sa part, relevé que ceux-ci sont encore plus pertinents dans ce contexte de crise sanitaire qui « verra les communes marocaines relever le double défi de régression des ressources et d’augmentation des attentes des citoyens et des charges ». Khalid Safir a soutenu que « les communes doivent redoubler d’efforts en vue d’assurer la continuité des services publics de base (services administratifs, éclairage public, transport public, collecte des déchets, …) en en améliorant la qualité, tout en faisant face aux nouvelles dépenses générées par cette pandémie», a-t-il dit. Il est à souligner que la contribution financière de l’Agence au programme sera en fonction des résultats atteints par les communes dans le cadre d’une évaluation annuelle de leur performance, menée par le ministère de l’Intérieur, a-t-elle mentionné dans son communiqué assurant que les communes disposeront de capacités d’investissement renforcées grâce à ce mécanisme incitatif. En outre, en corollaire de l’appui financier apporté par l’AFD, le programme propose également un accompagnement non-financier, via des prestations d’assistance technique et de formation adaptées qui seront mises à la disposition des communes, indique le communiqué. La subvention de 500.000 euros accordée en parallèle de ce prêt par l’agence en vue d’accompagner les collectivités dans la création et la mise en œuvre de cellules d’audit interne s’inscrit justement dans ce cadre, selon la même. Et de souligner que l’audit interne est un outil de gestion clé pour améliorer les compétences de management et de maîtrise des risques des collectivités locales. Soulignons enfin que ledit programme contribuera, par ailleurs, « au développement de l’intercommunalité, dans une logique d’amélioration de l’efficience de certains services publics clés tels que les transports communs ou la collecte des déchets », ajoute-t-on. Alain Bouithy

Le CAM et l’AFD au chevet des exploitations agricoles et des unités agro-industrielles (Maroc)

Le CAM et l’AFD au chevet des exploitations agricoles et des unités agro-industrielles (Maroc)

Le Crédit Agricole du Maroc (CAM) et l’Agence française de développement (AFD) ont décidé de joindre de nouveau leurs forces pour soutenir les exploitations agricoles et les unités agro-industrielles du Royaume. Dans un communiqué rendu public récemment, on apprend ainsi que les deux institutions ont procédé à la signature d’une convention de subvention en vue d’accélérer le développement d’une agriculture durable. Encourager des projets ayant un impact en matière de développement durable et de protection des ressources naturelles. Tel est l’objectif dudit accord qui s’inscrit dans la lignée des objectifs poursuivis par la nouvelle stratégie du ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux Forêts et « Generation Green » et dont le montant s’élève à 16,8 millions de dirhams. Selon les termes du nouvel accord, celui-ci vise particulièrement les projets qui participent au déploiement d’une agriculture plus durable et locale, à savoir : l’irrigation raisonnée, l’efficacité énergétique, l’agriculture biologique, le traitement des déchets agricoles ou encore l’agriculture du terroir, rapporte la MAP qui cite le communiqué. L’accord relève ainsi que la subvention d’appui technique accordée par l’Agence française doit contribuer à la transformation des pratiques des acteurs du monde agricole vers une agriculture plus durable et respectueuse des ressources naturelles. Dans le cadre dudit accord, il est également indiqué qu’un accompagnement adapté, à la fois technique et financier, sera ainsi proposé aux porteurs de projets d’installation ou de reconversion à l’agriculture biologique, de revalorisation des déchets agricoles ou encore de développement des énergies renouvelables, apprend-on de même source. Et de souligner, en outre, que cette subvention permettra de structurer et d’enrichir l’offre du CAM en matière de financement d’une agriculture durable. Comme on l’aura noté, la signature de cet accord intervient dans un contexte particulier marqué par la crise sanitaire provoquée par la pandémie du coronavirus (Covid-19). Ce qui explique, sans doute, le versement anticipé d’un montant de 336 millions de dirhams sur la nouvelle ligne de crédit. L’objectif étant de faciliter l’accès des très petites entreprises (TPE) et petites ou moyennes entreprises (PME) au financement. Considérée comme l’un des principaux partenaires des autorités publiques et des acteurs privés du Maroc pour contribuer à concilier croissance et climat, l’AFD n’en est pas à sa première action au Maroc. En avril 2019, presque jour pour jour, l’Agence avait accordé un prêt de 50 millions d’euros au Groupe Crédit Agricole du Maroc en soutien à un projet d’appui au développement de pratiques agricoles durables au Maroc. Destiné à accompagner « le GCAM dans le développement et le financement de pratiques agricoles durables en faveur d’exploitations agricoles et d’unités agro-industrielles privées en zones rurales », ce projet visait également « à faire croître le marché des investissements verts au Maroc et à accompagner les exploitations agricoles dans la réduction de leur empreinte environnementale et climatique », avait alors expliqué l’AFD dans une note publiée à cette période et visible sur son site Internet. A propos de la nouvelle ligne qui vient d’être octroyée au GCAM dont il est le président du directoire, Tariq Sijilmassi a déclaré qu’elle « vient consolider et consacrer la relation durable entre notre institution et l’AFD », soulignant que « nous en sommes particulièrement heureux d’autant plus que c’est la 4ème ligne qui a été mise en place en notre faveur ». Cité dans le même communiqué, il ajoute : « Elle nous permettra notamment d’appuyer et de renforcer nos actions de soutien aux secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie et de continuer à décliner efficacement notre mission de service public et d’appui aux populations défavorisées ». Le directeur de l’AFD au Maroc, Mihoub Mezouaghi, a pour sa part déclaré : « Nous sommes pleinement mobilisés pour accompagner nos partenaires dans les actions qui permettront de traverser cette crise sanitaire dont l’impact économique est encore difficile à évaluer », a-t-il indiqué estimant qu’il est important que l’Agence marque sa pleine confiance dans le secteur bancaire marocain « pour apporter un soutien aux acteurs économiques du monde agricole dans cette période de forte incertitude ». Selon les données remontant à 2018, les financements de l’AFD au Maroc ont notamment permis le transport quotidien de 200.000 personnes en tramway ; la formation de 10.000 personnes dans les centres de formation ; la réhabilitation de plus de 280 établissements scolaires primaires et secondaires dans des zones prioritaires ; un accès pérenne à l’eau potable pour 150.000 personnes ainsi que des économies d’émission de plus de 500.000t CO2/an grâce au développement de l’énergie solaire. Alain Bouithy

Afrique: L’AFD et le Fonds mondial renforcent leur partenariat en faveur de systèmes de santé résilients

Afrique: L’AFD et le Fonds mondial renforcent leur partenariat en faveur de systèmes de santé résilients

A l’occasion du déplacement du Président Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire, Rémy Rioux, Directeur général de l’Agence française de développement (AFD) et Peter Sands, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont signé un accord de partenariat visant à éliminer les pandémies et construire des systèmes de santé pérennes en Afrique de l’ouest et centrale, régions où ces défis sont particulièrement prégnants. A travers cet accord, l’AFD et le Fonds mondial souhaitent intensifier l’impact de leurs investissements dans la santé par des interventions complémentaires mieux coordonnées et une utilisation optimale des ressources. Cette approche permettra d’accélérer la mise en place de systèmes de santé solides, de garantir leur pérennité, et soutiendra l’action des gouvernements en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. La signature de ce partenariat se traduira dans les prochaines années par la mise en œuvre de programmes ayant pour but de mieux former les personnels de santé, accroître leur nombre, renforcer les capacités de diagnostic des laboratoires, optimiser la chaîne d’approvisionnement en médicaments ou encore appuyer les autorités nationales dans leur stratégie de financement de la santé. La Côte d’Ivoire est un pays précurseur dans la coopération entre l’AFD et le Fonds mondial grâce à un projet commun de construction, avec les autorités ivoiriennes, de la première agence régionale de centrale d’achat publique de médicaments à Bouaké. Cette initiative permettra d’accroître la disponibilité des produits de santé et d’offrir aux populations un accès durable et équitable à des soins de qualité sur l’ensemble du territoire.  « La France, à travers l’AFD, perpétue son engagement sans faille au service de la santé mondiale », a déclaré Peter Sands, Directeur exécutif du Fonds mondial. Il poursuit : « En mettant nos expertises respectives au service des pays les plus touchés, nous avons l’opportunité de concrétiser notre objectif commun de mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme d’ici 2030. » Rémy Rioux, Directeur général de l’AFD, rappelle quant à lui qu’« en combinant les forces de nos organisations, au niveau multilatéral ou bilatéral, nous réaffirmons notre croyance en l’action coopérative et coordonnée et notre détermination à construire des systèmes de santés solides et résilients autour du monde, tout particulièrement dans les pays les plus vulnérables.»