La 4e réunion annuelle des zones économiques africaines est organisée par l’AFZO au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba

La 4e réunion annuelle des zones économiques africaines est organisée par l’AFZO au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba

L’Organisation africaine des zones franches (AFZO) a organisé le 19 novembre 2019, au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie, sa 4e réunion annuelle, placée sous le thème « Zones économiques – Un accélérateur de l’industrialisation en Afrique », avec le soutien du Département du Commerce et de l’Industrie de la Commission de l’Union africaine (CUA). La réunion s’est déroulée dans le cadre de la « Semaine de l’industrialisation de l’Afrique », organisée par l’Union africaine du 18 au 22 novembre 2019. Plusieurs conférenciers d’envergure mondiale représentant des institutions internationales et financières telles que la CNUCED, l’ONUDI, la CEA, la BAD, pour ne citer que celles-ci, ont partagé, pendant cet évènement, leur expertise sur les moyens efficaces de développement des zones économiques en Afrique. Dans ce contexte, ont été abordés différents sujets liés aux défis et aux tendances auxquels sont confrontées les zones économiques africaines, notamment les orientations stratégiques et le modèle de gouvernance efficace, la contribution des zones économiques à l’augmentation de l’investissement direct étranger (IDE) et à la création d’emplois, l’importance de la compétitivité en termes de logistique dans les zones économiques, le perfectionnement des compétences et la formation. La cérémonie d’ouverture de la 4e réunion annuelle de l’Organisation africaine des zones franches a été co-présidée par Son Excellence M. Albert Muchanga, Commissaire au Commerce et à l’Industrie de la Commission de l’Union africaine (CUA), Madame Dagmawit Moges, ministre des Transports de l’Éthiopie, M. Mehdi Tazi Riffi, Président de l’Organisation africaine des zones franches. Se trouvaient à leurs côtés des représentants des autorités officielles et des zones économiques spéciales. Plus de 220 délégués représentant 43 pays ont participé à cet évènement important, dont 60 zones économiques africaines, 30 experts, ainsi que plusieurs représentants des autorités gouvernementales, des institutions internationales et des organisations publiques et privées. Par AMA

Éthiopie: une initiative pour redonner un coup de rajeunissement à Addis-Abeba

Éthiopie: une initiative pour redonner un coup de rajeunissement à Addis-Abeba

La capitale éthiopienne est sur le point de devenir plus propre et plus verte, a appris la chaîne CGTN soulignant que le bureau du Premier ministre a lancé une campagne de financement participatif visant à faire de la capitale un site de tourisme urbain. L’initiative, qui durera trois ans, se déroulera le long des rivières d’Addis-Abeba et développera des espaces verts facilement accessibles, à ajouté la chaîne chinoise.

La CPI tient une Retraite avec les États parties africains à Addis-Abeba

La CPI tient une Retraite avec les États parties africains à Addis-Abeba

Les 22 et 23 novembre 2017, la Cour pénale internationale (« CPI » ou « la Cour) a organisé une Retraite avec les États africains parties au Statut de Rome à Addis-Abeba, en Éthiopie, pour discuter des moyens de renforcer le système de justice du Statut de Rome. Le Fonds au profit des victimes (« FPV ») de la CPI et l’Union africaine ont également participé à cette retraite. Avec un total de 33 États parties africains, les pays africains forment le plus grand groupe régional parmi les membres de la CPI. Des délégués gouvernementaux de 19 États africains, et des représentants de l’Union africaine ainsi que de la CPI et du FPV, ont partagé leurs expériences et exploré d’autres avenues d’engagement et de coopération, y compris dans le cadre du principe de complémentarité consacré dans le Statut de Rome. Les participants ont aussi échangé des points de vue sur la relation entre la CPI et les institutions judiciaires et organisations nationales, sous régionales et régionales. De plus, les participants ont discuté des questions liées aux victimes, notamment la participation des victimes aux procédures de la CPI, ainsi que l’assistance et la réparation aux victimes de crimes relevant de la compétence de la Cour. Cette retraite fait suite à une série de séminaires, organisés conjointement par la CPI et l’Union africaine, tenus chaque année à Addis-Abeba entre 2011 et 2015, ainsi qu’une Retraite similaire organisée en 2016.Cet évènement a eu lieu avec le soutien financier de la Commission européenne et de l’Organisation internationale de la Francophonie.

Belle déculottée diplomatique algérienne prise à Addis-Abeba

Belle déculottée diplomatique algérienne prise à Addis-Abeba

TRIBUNE. La propagande du polisario a perdu énormément de son lustre et ses miliciens et ses activistes sont de plus en plus indésirables partout. Ainsi, l’Algérie et l’Afrique du Sud se sont-elles entêtées à vouloir imposer la présence du polisario lors du sommet Union Africaine-Union Européenne (U.A-U.E), prévu les 29 et 30 novembre 2017 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, lors de la réunion extraordinaire du Conseil Exécutif de l’Union Africaine (U.A), tenue mi-octobre 2017 à Addis-Abeba (Ethiopie), le ton est monté d’un cran entre le Maroc, d’une part, et les séparatistes polisariens et leurs alliés, d’autre part, quant à une participation ou non des pseudos représentants de l’entité fantoche qu’est la pseudo-rasd au sommet U.A-U.E. En effet, la délégation marocaine, conduite par Monsieur Abdelkrim Benatiq, Ministre délégué aux Affaires Etrangères chargé des Marocains Résidents à l’Etranger et des Affaires de la Migration, a refusé la présence des polisariens à ce sommet U.A-U.E car ils ne bénéficient d’aucune souveraineté. S’en sont suivis des échanges houleux suite auxquels les différentes parties ont décidé de charger le Président de la Commission de l’UA de poursuivre les consultations pour trouver un terrain d’entente dans un délai de 10 jours. Quant à la Côte d’Ivoire, pays organisateur de ce sommet, son Président, Monsieur Alassane Ouattara, refuserait à inviter en son pays, la pseudo- République Arabe Sahraouie Démocratique pour être en conformité avec la position de l’ONU qui ne reconnaît ni l’autonomie du Sahara Occidental ni la RASD. Quoi qu’il en soit, force est de constater que les responsables algériens tentent par tous les moyens de faire capoter ce sommet U.A-U.E d’Abidjan, avec l’aide bien entendu des dirigeants-sud africains pour glaner une petite victoire diplomatique que sa presse s’empressera de grossir. Mais ce jour n’arrivera pas, et une nouvelle défaite diplomatique algérienne s’annonce en fanfare car l’Afrique se doit de soulager la vie des populations encore confrontées à la précarité, aux conflits et aux crises sans occulter le terrorisme, l’extrémisme violent et le drame de l’immigration. Pauvre Algérie, vous vous êtes endormie suite aux appétits mafieux de tes dirigeants et de ta jeunesse désespérée, en quête légitime de travail. Bâtir un pays, celà se fait debout, non avec des pétrodollars et des mercenaires tels que les terro-polisariens et autres groupes terroristes que les responsables algériens manipulent en sous-main en Afrique et en Europe.

Addis Abeba : magistral discours du Roi Mohammed VI du Maroc qui dessine le cap à prendre par les Africains pour une nouvelle Afrique

Addis Abeba : magistral discours du Roi Mohammed VI du Maroc qui dessine le cap à prendre par les Africains pour une nouvelle Afrique

Le Souverain marocain a adressé un discours de haute facture au 29ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine lu en son nom, le 03 juillet 2017 à Addis Abeba, par Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid, qui représente le Roi du Maroc à ces assises panafricaines. Ci-après les principaux points qu’il faut retenir du discours du Roi Mohammed VI : 1/ le Maroc participe à son premier Sommet en tant que membre de l’Union Africaine, depuis son retour au sein de sa famille institutionnelle en janvier 2017, 2/ par cette participation, le Maroc conforte son action dans le continent et consolide ses liens multidimensionnels avec les pays africains, 3/ le Maroc réaffirme son engagement à participer à toutes les réunions tenues par et au sein de sa famille institutionnelle panafricaine dans un esprit constructif, 4/ le Roi du Maroc souligne l’engagement à la fois, sincère, responsable et indéfectible de nos pays, au service des causes et des intérêts du continent africain afin de transformer ses défis en authentique potentiel de développement et de stabilité, 5/ la croissance démographique de l’Afrique, ses institutions, la migration et la jeunesse constituent des opportunités à saisir collectivement, 6/ ces opportunités sont autant de défis à relever pour contribuer à l’émergence d’une nouvelle Afrique : une Afrique forte, une Afrique audacieuse qui prend en charge la défense de ses intérêts, une Afrique influente dans le concert des Nations, 7/ l’Union Africaine doit entamer sa mue pour répondre de manière adéquate et appropriée aux menaces qui guettent l’Afrique, 8/ l’Afrique se doit de s’affranchir des chimères véhiculées par des slogans idéologiques stériles et de se consacrer à des actions concrètes et résolues dans les domaines de la paix, de la sécurité et du développement humain, 9/ l’émergence de l’Afrique passe par une refonte de ses institutions continentales pour répondre pleinement et impérieusement aux enjeux qu’elle doit relever, 10/ l’avenir de l’Afrique sera la jeunesse or l’Afrique perd ses jeunes, par la migration légale ou illégale ; une déperdition injustifiable. Le Maroc se propose d’évaluer les causes, l’impact, et d’envisager des solutions, en tant que leader désigné sur la question de la Migration. Pour cela, le Roi Mohammed VI veut travailler de pair avec les autres dirigeants pour élaborer un agenda africain sur cette thématique. 11/ le Roi du Maroc a souligné l’urgence de redonner la confiance aux jeunes en s’attaquant au fléau du chômage, terreau de l’endoctrinement pour des recrues de choix pour les mouvements rebelles, les groupes extrémistes ou terroristes qui sévissent en Afrique, 12/ l’Afrique doit faire un plus grand usage de la coopération interafricaine, ainsi que de partenariats stratégiques et solidaires entre pays africains, 13/ enfin, le Maroc salue le leadership d’Alpha Condé, allié du Maroc, et Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union Africaine. En conclusion, le Discours du Roi Mohammed VI, emprunt de pragmatisme, se veut un message d’espoir pour la jeunesse du continent. Un discours plébiscité par une forte majorité de Chefs d’Etat et de Gouvernement africains et européens, mais aussi par la presse internationale et nationale. A noter que Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid a remis, lors de la cérémonie d’ouverture du 29ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine au nom du Roi Mohammed VI, au Chef d’Etat guinéen, Alpha Condé, Président en exercice de l’Union africaine (UA), une note préliminaire intitulée “Vision pour un Agenda africain pour la Migration”. A rappeler que le Roi Mohammed VI a été désigné leader pour gérer la question de la migration au niveau continental.

Réunion du Conseil Exécutif de l’Union Africaine (U.A) à Addis Abeba : les compères algéro-polisariens font leur cirque

Réunion du Conseil Exécutif de l’Union Africaine (U.A) à Addis Abeba : les compères algéro-polisariens font leur cirque

TRIBUNE. Les travaux délibératoires de la 31ème session ordinaire du Conseil Exécutif de l’Union Africaine (U.A) se sont déroulés du 30 juin au 02 juillet 2017 à Addis-Abeba, avec la participation des Ministres des Affaires Etrangères des Etats membres de l’U.A. Au cours de ces travaux, une ambiance électrique planait dans la salle de conférence et qui a atteint son paroxysme suite à la névrose obsessionnelle des représentants algériens et polisariens qui ont tenté de faire passer, le 1er juillet 2017, un rapport de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples portant atteinte à l’intégrité territoriale marocaine et à sa souveraineté sur ses provinces sahariennes, notamment à travers les articles 88 et 89 de ce même rapport. Lesdits articles demandaient « l’instauration d’une mission d’évaluation des Droits de l’Homme dans le territoire occupé en République arabe sahraouie démocratique (RASD) conformément aux décisions précédentes du Conseil exécutif « . Laquelle mission « doit être effectuée dans les plus brefs délais ». Il n’en fallait pas plus pour susciter la réaction vive et ferme du Chef de la diplomatie marocaine qui a demandé purement et simplement la suppression des clauses controversées et prévenu les ennemis du Maroc que ce type de provocations nauséabondes ne sera jamais accepté par le Maroc. Une réaction marocaine positive qui reçut l’adhésion de 16 pays sur la question à savoir les Comores, Sao Tome, le Gabon, Madagascar, le Swaziland, la Côte d’Ivoire, la Guinée équatoriale, le Burkina Faso, le Malawi, la Gambie, le Sénégal, le Bénin, la Guinée Bissau, la Centrafrique, le Cap-Vert et le Nigéria contre 06 pays qui sont l’Algérie, la pseudo RASD, la Namibie, le Botswana, le Zimbabwe, le Lesotho et l’Afrique du Sud. Suite à ce veto marocain, le Nigéria s’est proposé en médiateur pour trouver un compromis qui fut trouvé le 02 juillet 2017 satisfaisant le responsable marocain. La nouvelle mouture indique et je cite : « quelques délégations ont proposé l’envoi d’une mission dans le territoire connu à l’ONU comme Sahara occidental et à l’UA comme RASD ». Dans le même paragraphe, il ajoute : « d’autres délégations ont exprimé leur opposition ferme à cette mission ». De plus, elle stipule que l’Union Africaine va « engager un dialogue constructif avec l’État concerné sur la mission sus-mentionnée », sans préciser de quel Etat il s’agit. On constate donc que le Maroc a eu gain de cause puisque la mention de « territoire occupé » a totalement disparu du texte. Ceci étant dit, le Maroc, pour sa première participation à une réunion de l’Union Africaine de haut niveau, a réussi à détruire un texte vieux de 09 ans qui portait atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc et à sa souveraineté nationale. Aujourd’hui, force est de constater, que malgré les clowneries des responsables algéro-polisariens, qui n’attirent d’ailleurs plus personnes, l’Union Africaine revient à la logique où la position du Maroc est prise en considération. Les ambianceurs ou chauffeurs de salle algéro-polisariens sont prévenus que les responsables marocains réagiront fermement à toutes leurs tentatives de porter atteinte au Maroc.

Le Roi Mohammed VI à Addis-Abeba pour acter le retour attendu du Maroc au sein de l’Union Africaine

Le Roi Mohammed VI à Addis-Abeba pour acter le retour attendu du Maroc au sein de l’Union Africaine

Le vendredi 27 janvier 2017, le Roi du Maroc a pris la direction d’Addis Abeba, capitale de la République Fédérale Démocratique d’Ethiopie où se tient le 28ème Sommet de l’Union Africaine (U.A). Au cours de ce Sommet, les Chefs d’Etat africains examineront la demande du retour du Maroc au sein de sa famille africaine qu’il avait quittée il y a 32 ans. Le Parlement marocain avait ratifié, le 20 janvier 2017, l’Acte Constitutif de cette organisation PanAfricaine ainsi qu’une loi publiée au Bulletin Officiel ouvrant la voie au retour officiel du Maroc au sein de l’U.A. En reprenant sa place naturelle et légitime au sein de l’U.A, le Maroc et ses amis africains pourraient mettre un terme définitif à l’escroquerie du 20ème siècle qui a permis à une entité fantoche d’entrer par effraction dans cette organisation provoquant le départ par la grande porte du Maroc. La grande majorité des pays africains a compris que le Continent Africain ne pouvait continuer à traîner ce boulet qu’est la pseudo-RASD, sans risque d’insulter le présent et l’avenir des peuples africains et que donc, le temps est venu de corriger cet impair historique en procédant à l’expulsion de cette entité qui n’existe que dans les fantasmes des dirigeants algériens et de leurs alliés. Avec le retour du Maroc tant souhaité en son sein, l’Union Africaine a rendez-vous avec l’histoire, une opportunité qu’il convient de fructifier car il y va des attentes légitimes de la Femme et de l’Homme africains au progrès et à la prospérité, et verra son poids considérablement décupler dans le concert des Nations, notamment pour ce qui est de la résolution des conflits dans cette partie du monde.

Maroc Éthiopie : le Roi Mohammed VI préside à Addis Abeba la cérémonie de lancement d’un mégaprojet industriel capital pour la sécurité alimentaire en Afrique.

Maroc Éthiopie : le Roi Mohammed VI préside à Addis Abeba la cérémonie de lancement d’un mégaprojet industriel capital pour la sécurité alimentaire en Afrique.

Après un accueil officiel au Palais National à Addis-Abeba, capitale de la République Fédérale Démocratique d’Ethiopie, le 19 novembre 2016, par le Premier Ministre éthiopien, Monsieur Hailé Mariam Dessalegn, le Roi Mohammed VI a eu des entretiens en tête à tête avec le Chef de l’Exécutif. Des entretiens qui ont porté essentiellement sur le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine (U.A), le dossier des provinces sahariennes marocaines, les relations bilatérales ainsi que les sujets de l’heure sur les plans régional, continental et international. Par la suite, le Roi du Maroc et le Premier Ministre ont présidé la cérémonie de signature de nombreuses conventions et mémorandums Privé-Privé portant sur l’établissement de la plate-forme intégrée de classe mondiale pour la production d’engrais en Ethiopie, le domaine de l’eau, la mise en place d’un conseil bilatéral d’affaires entre la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la Chambre éthiopienne du Commerce et des Associations Sectorielles (ECCSA), l’investissement entre Anouar Invest Group, BMCE Bank of Africa et la Commission éthiopienne mais aussi entre la Commission éthiopienne pour l’Investissement, Holmarcom et BMCE Bank et une autre entre la Commission éthiopienne pour l’Investissement et Tanger Med. SA (TMSA). En compagnie du Président de la République Fédérale Démocratique d’Ethiopie, Monsieur Mulatu Teshome, le Souverain marocain a également présidé la cérémonie de signature de sept conventions et accords bilatéraux Public/Public touchant la coopération économique, scientifique, technique et culturelle, les services aériens, la promotion du commerce, la double imposition l’évasion fiscale, la protection réciproque des investissements, le domaine agricole et les énergies renouvelables. A l’issue de ces deux cérémonies de signatures de conventions et d’accords bilatéraux, Roi Mohammed VI et le Premier Ministre de la République Fédérale démocratique d’Ethiopie, Hailé Mariam Dessalegn, ont présidé au lancement du projet de réalisation d’une plateforme intégrée de classe mondiale pour la production d’engrais en Ethiopie. Un mégaprojet industriel qui nécessitera un investissement de 2,4 milliards de dollars dans sa première phase, afin de produire 2,5 millions de tonnes/an d’engrais d’ici 2022. Ce qui rendra l’Ethiopie autosuffisante en engrais, avec un potentiel à l’export. Un investissement additionnel de 1,3 milliard de dollars est prévu d’ici à 2025, pour atteindre une capacité totale de 3,8 millions de tonnes/an d’engrais, pour soutenir la croissance de la demande locale. Cette plateforme industrielle, à portée continentale, sera composée d’un complexe intégré de production d’engrais, d’unités industrielles et de stockage, fait partie du futur plan de développement stratégique de l’ Office Chérifien des Phosphates (O.C.P) pour répondre aux besoins locaux en engrais après une connaissance réelle par l’OCP des sols agricoles et des besoins de l’Ethiopie grâce à son expertise de classe mondiale et son expérience dans le domaine de l’industrie des engrais. Un plan fondé sur la complémentarité des ressources naturelles respectives des deux pays. Le lancement de ce mégaprojet industriel traduit bien la vision du Roi Mohammed VI selon laquelle l’investissement économique est essentiel pour le développement humain et, par ricochet, pour la paix et la sécurité. Cette étape éthiopienne de la 2ème partie de la tournée africaine du Souverain marocain vient d’envoyer un signal supplémentaire quant à l’enracinement du leadership panafricain du Maroc. Une étape qui a été sanctionnée par un Communiqué Conjoint dans lequel le Premier Ministre éthiopien, Hailé Mariam Dessalegn, a exprimé « l’engagement ferme de l’Éthiopie pour la réalisation totale des valeurs et principes de l’Union Africaine », et souligné, à cet égard, son « soutien à la décision du Maroc de rejoindre l’Union Africaine dès le prochain sommet de l’UA ». De plus, le Roi du Maroc et le Premier Ministre éthiopien ont convenu de « coordonner au sein des différents forums régionaux et internationaux pour défendre et consolider la stabilité régionale, prévenir et contenir les conflits armés, lutter contre le terrorisme et promouvoir la culture de la tolérance et de la coexistence pacifique ».