Niger : la Banque africaine de développement et le gouvernement signent deux accords de financement pour désenclaver des zones agricoles et créer des emplois décents pour les jeunes
Le gouvernement du Niger et la Banque africaine de développement ont signé, le 14 avril 2022, à Niamey, deux accords de financements de plus de 72 milliards de francs CFA. L’un porte sur le désenclavement des zones transfrontalières avec le Nigeria, et l’autre, sur l’élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action nationale pour l’emploi décent des jeunes dans les secteurs de l’agriculture et de l’agro-alimentaire. Le ministre nigérien du Plan, Dr Abdou Rabiou, et le représentant pays du Groupe de la Banque africaine de développement au Niger, Dr John Andrianarisata ont signé les deux accords. « Au vu des résultats attendus après la mise en œuvre de deux précédents projets, je voudrais, au nom des plus hautes autorités du Niger, exprimer toute notre gratitude et notre reconnaissance à la Banque africaine de développement et à sa direction », a déclaré Dr Rabiou. Dr Andrianarisata s’est félicité de la signature des accords de financement et a réitéré la disponibilité de la Banque « à davantage accompagner le Niger dans sa quête de développement économique et social ». Il a souligné que le nouveau Document de stratégie pays en cours d’élaboration « permettra de meilleurs accords et arrangements dans les secteurs prioritaires de développement » du Niger. Le premier accord de financement, d’un montant de 71,05 milliards de francs CFA, vise la mise en œuvre du Projet intégré de désenclavement des zones de production transfrontalière Hamdara-Wacha-Doungass-frontière du Nigeria. Les ressources proviennent du Fonds africain de développement. Le projet est notamment destiné à l’aménagement et au bitumage de 110 kilomètres de route. Il couvre non seulement le secteur des transports mais aussi l’agriculture, l’élevage et les domaines sociaux (santé, éducation et genre). Les travaux seront réalisés dans la région de Zinder, la plus peuplée du Niger. La fin des travaux prévus en 2026 permettra aux populations d’avoir un accès direct au réseau routier bitumé, aux infrastructures à vocation agricole et d’élevage, résilientes au changement climatique. Il leur permettra aussi d’avoir une connectivité aux marchés et à plusieurs zones agro-sylvo-pastorales. Le projet permettra enfin d’autonomiser près de 35 groupements de producteurs agricoles. La deuxième signature porte sur le Projet d’appui à l’élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action national pour l’emploi décent des jeunes dans les secteurs de l’agriculture et de l’agro-alimentaire au Niger. Doté de 800 millions de francs CFA provenant de la Facilité d’appui aux pays en transition, le projet est destiné à promouvoir l’emploi des jeunes dans les secteurs agricoles et agro-alimentaires.
Tunisie : signature de deux accords de financement mobilisant 238 millions d’euros pour moderniser les infrastructures électriques et soutenir les PMEs
La directrice générale adjointe de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du nord, Yacine Diama Fal et le ministre tunisien des Finances et ministre par intérim du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale, Ridha Chalghoum, ont signé, mardi, deux accords de financement dans les secteurs énergetique et financier, pour un montant total de 238 millions d’euros. La cérémonie de signature s’est déroulée au siège du ministère du Développement à Tunis, en présence du ministre de l’Industrie et des Petites et moyennes entreprises, Selim Feriani, ainsi que des présidents directeurs généraux de la Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG) et de la banque publique tunisienne BH Bank. « La Tunisie est engagée à mobiliser des financements extérieurs pour ses projets structurants. A travers ces accords, nous modernisons les insfrastructures électriques et améliorons les prestations rendues aux populations. Nous appuyons également le développement des petites et moyennes entreprises à travers un accès facilité au financement. », a déclaré le ministre des Finances et ministre par intérim du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale, Ridha Chalghoum. « Nous saluons l’excellence de nos relations avec la Banque africaine de développement. 2019 a vu l’octroi de financements importants au profit de secteurs stratégiques. » a-t-il ajouté. D’un montant de 138 millions d’euros en faveur de la Société tunisienne d’électricité et gaz (STEG), le premier accord porte sur la mise en œuvre du projet d’aménagement et d’équipement du réseau de transport d’électricité. Il permettra une plus grande stabilité du réseau électrique et améliorera la qualité des prestations de services au bénéfice des populations. Plus concrètement, ce projet financera l’acquisition de postes de transformation haute et moyenne tension, la construction d’environ 250 km de liaisons électriques et l’installation d’un dispositif de télé-conduite. Le second accord met en place une ligne de crédit de 100 millions d’euros en faveur de la banque publique tunisienne BH Bank. Son objectif est de renforcer les activités de financement ciblant des petites et moyennes entreprises dans les secteurs de la santé, du logement social, de l’industrie et des énergies renouvelables. Avec pour finalité de contribuer à diversifier la capacité de production du pays en soutenant la croissance dans différents secteurs. « Ces deux nouvelles opérations s’imbriquent parfaitement pour soutenir les entreprises tunisiennes et créer de nouveaux emplois pour les jeunes sur l’ensemble du territoire. C’est au final ce qui compte » s’est réjouie Yacine Diama Fal, directrice générale adjointe de la Banque pour l’Afrique du nord. « La première qui concerne l’électricité, est un des prérequis au développement des énergies renouvelables, lequel s’accompagnera d’une forte intégration industrielle au niveau local. En synérgie avec la réforme du secteur financier, la seconde vient élargir les possibilités de financement, et donc de développement, à de nouveaux acteurs économiques. » a-t-elle précisé. Le partenariat entre la Tunisie et la Banque africaine de développement dure depuis près d’un demi-siècle couvrant différents secteurs, dont l’énergie, l’eau, les transports, l’agriculture et le développement social. Avec CM
Signature à la Primature de quatre accords de financement avec la Banque mondiale (Mali)
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Dr Boubou Cissé a procédé le vendredi 12 juillet 2019, avec Mme Soukeyna Kane, Directrice des Opérations du Groupe de la Banque mondiale au Mali, à la signature de quatre importants Accords de financement. D’un montant total de 248,25 millions de dollars américains (USD), soit environ 144, 80 milliards de F CFA, dont 98,1 milliards de FCFA en prêts et 46, 7 Mds de F CFA en dons, ce nouvel appui financier traduit l’excellence de la coopération entre le Mali et le Groupe de la Banque mondiale. Ce qui a permis la conformité des priorités du Gouvernement du Mali, telles que inscrites dans le Cadre stratégique pour la Relance économique et le Développement (CREDD) 2019-2023, avec les interventions de la Banque mondiale. Le premier Accord est relatif au projet de renforcement de la résilience climatique au Mali (Hydromet), d’un montant total de 31 millions de dollars. Le deuxième concerne le Projet d’amélioration du secteur de l’électricité au Mali (PASEM), d’un montant total de 150 millions de dollars américains, dont 28 millions de dollars américains sous forme de don. Le troisième est relatif au Projet de déploiement des ressources de l’Etat pour l’amélioration des services, d’un montant de 50 millions de dollars américains. Le dernier porte sur le Projet de gouvernance du secteur des mines, pour un montant de 40 millions de dollars. La signature de ces accords suscite beaucoup d’espoirs de part et d’autre. La Directrice des Opérations de la Banque mondiale au Mali, a souhaité « que l’effort et la dynamique actuels se poursuivent pour réunir les conditions d’une mise en œuvre rapide de ces financements, et que les résultats escomptés par ces projets soient atteints au bénéfice des populations maliennes ». Ce à quoi le Premier ministre Dr Boubou Cissé a répondu « que toutes les mesures appropriées seront prises pour permettre la bonne exécution des projets et programmes financés par notre institution commune et l’atteinte des résultats escomptés ». Avant de mettre fin à la cérémonie, le Dr Boubou Cissé a, au nom du Président de la République, Chef de l’Etat SEM Ibrahim Boubacar Keita remercié « tous ceux qui œuvrent au quotidien, au renforcement de la coopération Mali-Groupe Banque mondiale pour le développement durable du Mali ». CMP
Banque mondiale/Congo : Signature d’accords de financement et de restructuration de trois projets.
Le Gouvernement de la République du Congo et le Bureau de la Banque mondiale ont procédé le 23 juin 2017 à Brazzaville à la signature de deux nouveaux accords de financement du Projet de réformes intégrées du secteur public (PRISP) et du Projet forêt et diversification économique (PFDE) ; ainsi que des accords de restructuration du Projet d’appui à la diversification de l’économie (PADE), de la Phase II du Projet de développement des services de santé (PDSS II) et du Projet de renforcement des capacités en statistiques (PSTAT), rapporte un communiqué de cette institution. L’objet essentiel de ces accords est d’une part d’apporter de nouveaux financements à la République du Congo afin de soutenir les efforts du Gouvernement en matière de réformes économiques rendues nécessaires par la situation financière difficile que traverse le pays, et d’autre part d’alléger la charge sur le Gouvernement en accroissant la part de la Banque mondiale dans le financement des projets. Ainsi, le premier financement pour la Réforme intégrée du secteur public (PRISP) d’un montant de 40 millions de dollars, appuiera les efforts de l’Etat en vue du rétablissement de la stabilité macroéconomique et la viabilité budgétaire. Il apportera une assistance technique pour appuyer les réformes engagées par le Gouvernement dans les domaines de la diversification des sources de recettes publiques en élargissant l’assiette fiscale notamment, du foncier et de l’économie forestière pour contribuer à atténuer l’impact de la chute des recettes pétrolières sur le budget de l’Etat ; du renforcement de la gestion de la dépense publique ainsi que la redevabilité en République du Congo, en particulier par un appui aux régies financières, la cour des comptes, les commissions économie et finances du parlement, l’inspection générale des finances ; (iii) Appui à la réforme de la fonction publique et de l’Etat par la modernisation et la fiabilisation de la gestion des fonctionnaires et de la solde (recensement des fonctionnaires, répertoire des expertise et carrières, etc.). Le deuxième financement de 6,5 millions de dollars est un don accordé par le Fonds pour l’Environnement mondial, à travers la Banque mondiale. Ce financement devrait permettre de renforcer les efforts de la République du Congo en matière de gestion forestière et de réduction des émissions de gaz à effet de serre à travers le mécanisme de Réduction des émissions issues de la déforestation et la dégradation forestière (REDD+). Ce financement soutiendra les efforts du Gouvernement visant à diversifier l’économie de la République du Congo à travers un appui aux populations locales pour des techniques agroforestières durables, et le tourisme écologique par le développement des deux parcs nationaux de Ntokou Pikounda et de Nouabalé-Ndoki. Il appuiera enfin la lutte anti-braconnage du Gouvernement. Tenant compte de la situation financière difficile que connaît actuellement la République du Congo, la Banque mondiale restructure ses financements apportés aux projets cofinancés avec l’Etat afin de différer le décaissement des fonds de contrepartie par le Gouvernement. Ainsi, la Banque mondiale procédera au décaissement préalable de ses propres ressources financières avant celles du Gouvernement. C’est le cas du Projet d’appui à la diversification de l’économie (PADE), de la Phase II du Projet de développement des services de santé (PDSS II) et du Projet de renforcement des capacités en statistiques (PSTAT). Enfin, ces restructurations de financement seront complétées par l’apport de ressources financières additionnelles pour accroitre la part de la Banque mondiale dans le financement des projets afin d’alléger la charge sur le Gouvernement. Les accords de financement et de restructuration des projets ont été paraphés par le Ministre des finances, du budget et du portefeuille public, Calixte Nganongo pour le Représentant résident de la Banque mondiale au Congo, Djibrilla Issa, en présence de la Ministre du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, en sa qualité de Gouverneur de la Banque mondiale en République du Congo, Madame Ingrid Olga Ebouka Babakas.