Burkina/Réduction du train de vie de l’Etat : des véhicules électriques pour les membres du gouvernement

Burkina/Réduction du train de vie de l’Etat : des véhicules électriques pour les membres du gouvernement

Le Directeur de Cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH a remis, au nom du Chef de l’Etat, des véhicules électriques au ministre de l’Economie et des Finances, Aboubakar NACANABO au profit des membres du gouvernement. D’une valeur de plus d’un milliard de FCFA, ces véhicules électriques sont offerts au gouvernement burkinabè par le Président Directeur Général de Yunhong International Group, Li YUBAO, Conseiller spécial du Président du Faso. Selon son représentant Wei YANG, ces véhicules électriques ont une autonomie de 500 km. « Ce sont des véhicules qui vont permettre de réduire efficacement les émissions nocives de gaz, contribuer à la protection de l’environnement et réduire le coût du carburant et de la maintenance », a indiqué M. YANG qui a précisé que ce don vise à accompagner le Président du Faso dans sa volonté de réduire le train de vie de l’Etat. En effet, en mars dernier le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE annonçait la dotation des différents ministres de véhicules électriques dans l’optique de réduire les charges de fonctionnement de l’Etat. Pour le Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH, il était question d’avoir des véhicules écologiques pour préserver l’environnement et garantir davantage la santé des populations, surtout dans les milieux urbains. « C’est dans ce sens, que monsieur Li YUBAO a entendu le message du Président du Faso en faisant un don gracieux de 53 véhicules électriques, dont une trentaine a été réceptionnée et le reste sera fait dans les jours à venir. C’est l’occasion pour moi de saluer ce partenariat très intéressant et gagnant entre le secteur privé et l’Etat », s’est réjoui le directeur de Cabinet du Président du Faso. Il a annoncé que le Fonds Burkinabè de Développement Economique et Social a entrepris des travaux et est actuellement en partenariat avec une start-up qui va installer une unité industrielle d’assemblage de véhicules électriques entièrement réalisés au Burkina Faso, et montés localement avec des Burkinabè. « Cette unité industrielle prévoit de mettre à la disposition des Burkinabè ces premiers véhicules entièrement montés au Burkina Faso dans le premier trimestre de l’année 2025 », a confié le Directeur de Cabinet du Président du Faso. Le ministre de l’Economie et des Finances, Aboubakar NACANABO, en recevant les clés, a rassuré que les membres du gouvernement vont utiliser ces véhicules, au regard de leur engagement pour la réduction du train de vie de l’Etat et la protection de l’environnement.

Burkina Faso/Souveraineté alimentaire : le gouvernement nationalise les sociétés de fabrique d’aliments pour bétail et de produits laitiers

Burkina Faso/Souveraineté alimentaire : le gouvernement nationalise les sociétés de fabrique d’aliments pour bétail et de produits laitiers

Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Selon le ministre d’Etat, porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, plusieurs dossiers inscrits à l’ordre du jour ont été examinés et des décisions importantes prises pour la bonne marche de la Nation. Pour le compte du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Conseil a adopté plusieurs décrets. Les deux premiers décrets portent respectivement nationalisation pour cause d’utilité publique, de la Société de fabrique d’aliments pour bétail (SOFAB) et de la Société de production de lait et de produits laitiers. Le ministre délégué chargé des Ressources animales, Amadou DICKO a affirmé que ces décrets s’inscrivent dans le cadre des mesures en faveur de la souveraineté alimentaire et visent à améliorer l’alimentation du bétail et la production laitière dans notre pays. « La gouvernance de ces sociétés était inopérante voire fictive. Ces sociétés ont également des états financiers qui sont critiques, et actuellement sont au bord de la faillite », a indiqué le ministre DICKO. Pour le compte du même ministère, le Conseil a adopté deux autres décrets portant respectivement création d’une société d’Etat dénommée Société burkinabè de fabrique d’aliments pour animaux d’élevage « Faso Guulgo » et d’une société d’Etat dénommée « Faso Kosam ». Au ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté trois décrets. Il s’agit du décret portant procédure d’attribution et modalités de gestion des titres miniers, du décret portant modèle de convention minière et du décret portant modalités d’ouverture du capital des sociétés d’exploitation industrielle à l’Etat et aux investisseurs burkinabè, conditions et modalités de la participation de l’Etat dans le capital de sociétés d’exploitation semi-mécanisée. Pour le ministre chargé des Mines, Yacouba Zabré GOUBA, le premier décret est un texte d’application de la dernière loi portant code minier adoptée par l’Assemblée législative de Transition le 18 juillet dernier. Plusieurs dispositions de cette loi prévoient les modalités de gestion et d’attribution des titres miniers. Selon le ministre GOUBA, à travers le deuxième décret, il est donné l’opportunité à l’État, en plus de la participation à titre gratuit de 15% consacrée par le code minier, une participation supplémentaire, mais à titre onéreux, en concurrence d’au moins 30%.

RD Congo/Kipushi : Le Président Félix Tshisekedi a relancé la production de Zinc à la mine de KICO

RD Congo/Kipushi : Le Président Félix Tshisekedi a relancé la production de Zinc à la mine de KICO

Au deuxième jour de son itinérance dans le Haut-Katanga, le Président Félix Tshisekedi a relancé, ce dimanche à Kipushi, la production du Zinc à la mine de Kico ( Kipushi Corporation) située à 30 km de Lubumbashi. À l’arrêt depuis 1993, Kico qui est la mine de Zinc à la teneur la plus élevée au monde, soit 36 % de teneur en moyenne, découle d’une jointe-venture entre la Gecamines (38%) et Ivanhoe Mines (62%). Avec une production mensuelle de 45 000 tonnes de Zinc, Kico réalise une production annuelle de 540 000 tonnes et entend augmenter sa production d’ici au premier trimestre 2025. Dans son allocution de bienvenue au Chef de l’État, le Grand Chef traditionnel Kaponda Lubenge s’est dit heureux et honoré d’accueillir le Président de la République. « Longtemps plongé dans la pauvreté , Kipushi retrouve à nouveau la vie gràce à votre vision de développement », s’est exclamé le Grand Chef en langue Bemba. Pour sa part, la présidente du groupe Ivanhoe s’est réjoui de voir le Chef de l’État lancer la plus grande usine de production de Zinc en Afrique. La mine de Kico, a-t-elle dit , s’inscrit dans la suite de gros investissements de leur groupe. Le président du conseil d’administration de la Gecamines s’est rejoui de voir l’État congolais diversifier sa production minière. «  Dans 12 ans , l’État congolais deviendra l’actionnaire majoritaire de la mine de Kico avec des parts de 80% contre 32 actuellement », a-t-il precisé.

Lancement des travaux de la centrale Solaire PV FORSUN à Pobè : Un engagement renforcé du Gouvernement pour l’autonomie énergétique du Bénin

Lancement des travaux de la centrale Solaire PV FORSUN à Pobè : Un engagement renforcé du Gouvernement pour l’autonomie énergétique du Bénin

Sous le haut patronage du Ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, M. Samou Séidou ADAMBI, et en présence du Directeur Général de la Société Béninoise de Production d’Électricité (SBPE), M. Emeric TOKOUDAGBA, le Bénin a franchi une étape décisive dans sa quête d’autonomie énergétique avec le lancement des travaux de construction de la centrale solaire photovoltaïque FORSUN de 25 MWc à Pobè, le 12 novembre 2024. Ce projet symbolise l’engagement inébranlable du gouvernement du Président Patrice TALON à assurer un accès durable à l’électricité pour tous les Béninois, tout en réduisant la dépendance aux énergies fossiles. Un projet visionnaire au cœur de la stratégie énergétique du Bénin Le projet FORSUN est le fruit d’une coopération fructueuse avec l’Agence Française de Développement (AFD) et l’Union Européenne, qui contribuent aux côtés de l’État béninois pour un investissement total de près de 16 milliards de FCFA. Cette infrastructure, située à Illoulofin, commune de Pobè dans le département du Plateau, vient enrichir le mix énergétique du Bénin avec une énergie propre et renouvelable, en adéquation avec les objectifs de développement durable. Selon le Ministre ADAMBI, cette centrale représente un véritable pilier pour la sécurité énergétique du pays et une avancée vers un futur plus vert et résilient. Le Directeur Général de la Société Béninoise de la Production d’Electricité (SBPE), M. Emeric TOKOUDAGBA, a précisé les exigences majeures auxquelles les travaux seront soumis : la qualité des travaux, le respect des délais, et la fiabilité des infrastructures. Ce projet constitue un levier stratégique pour améliorer l’alimentation électrique sur l’ensemble du territoire béninois, tout en apportant une solution à la précarité énergétique des populations. Visite de la Centrale DEFISOL : Une Infrastructure déjà fonctionnelle et performante Saisissant l’occasion de cet événement, le Ministre ADAMBI et M. TOKOUDAGBA ont effectué une visite de la centrale solaire DEFISOL de 25 MWc, également située à Illoulofin et inaugurée en 2022. Cette visite a permis de constater l’efficacité et la fiabilité de la centrale, confirmant ainsi le succès du Bénin dans la mise en place d’infrastructures énergétiques modernes. La centrale DEFISOL est une fierté nationale, démontrant les progrès du pays dans la transition énergétique. « C’est une grande satisfaction de voir nos efforts pour l’indépendance énergétique du Bénin se matérialiser à travers des infrastructures modernes et performantes », a déclaré le Ministre ADAMBI. Ensemble, les centrales FORSUN, TTC et DEFISOL renforceront la capacité énergétique du Bénin, en portant celle du site d’Illoulofin à 75 MWc, de quoi fournir de l’électricité à des milliers de foyers. Le développement continu des projets solaires consolide le positionnement du Bénin comme un pôle d’excellence dans le secteur des énergies renouvelables en Afrique de l’Ouest. Des perspectives encouragées par les partenaires techniques et financiers Les partenaires financiers et techniques, comme l’AFD et l’Union Européenne, ont renouvelé leur soutien, saluant la politique visionnaire du Président TALON.  « La nouvelle centrale solaire PV sur le site d’Illoulofin renforcera davantage la production et la distribution d’une électricité propre, durable et moderne pour tous les Béninois, illustrant l’engagement fort du Bénin à améliorer l’accès à l’énergie, à lutter contre le changement climatique et à créer des emplois au niveau local. L’UE se réjouit d’accompagner le Bénin dans le développement d’un secteur de l’énergie fiable, propre et productif en lien avec le Pacte Vert européen et la stratégie d’investissement Global Gateway », a affirmé  le Chef de la coopération de la Délégation de l’Union européenne au Bénin, Monsieur Joël NEUBERT.  Le Maire de Pobè, M. Simon Adebayo DINAN, a également exprimé la fierté de la communauté locale pour cette initiative qui contribue à l’essor économique de la région. Avec ces chantiers et réalisations, le Bénin continue de tracer son chemin vers une indépendance énergétique durable, alliant innovation, développement économique et préservation de l’environnement. Les centrales du site d’Illoulofin, incarnent cette ambition et promettent de marquer l’histoire énergétique du pays.

Le Bénin, pionnier de la finance climatique en Afrique

Le Bénin, pionnier de la finance climatique en Afrique

À l’occasion de la COP29 à Baku, le Bénin a dévoilé une vision ambitieuse pour l’action climatique, soutenue par des Institutions financières internationales et des partenaires au développement. Objectif : Mobiliser des ressources publiques et privées pour financer les priorités d’adaptation et d’atténuation climatiques, tout en assurant la durabilité économique. Les points forts de cette initiative : • Un mécanisme de monétisation carbone innovant. • Une matrice commune pour coordonner les réformes. • Des instruments financiers pour attirer les investissements privés. • Une plateforme unique d’accès au financement pour les acteurs locaux. Avec cette plateforme nationale de finance climatique, le Bénin affirme son leadership en matière de transition verte et pose les bases d’un avenir résilient et durable. Monsieur Romuald WADAGNI, Ministre de l’Économie et des Finances : “Nous transformons nos ambitions climatiques en résultats concrets pour un futur résilient qui bénéficiera à notre planète entière.”

Bénin: Conseil des Ministres du mercredi 13 novembre 2024

Bénin: Conseil des Ministres du mercredi 13 novembre 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni mercredi, le 13 novembre 2024, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement. Les décisions ci-après ont été prises : I- Mesures normatives. Au titre de ces mesures, les décrets portant approbation des statuts modifiés des agences de sauvegarde de la culture dans les aires socioculturelles en République du Bénin ont été adoptés. II- Communications. II-1. Construction de centres d’excellence d’Afrique à l’Université d’Abomey-Calavi.  Le Bénin a obtenu de la Banque Mondiale et de l’Agence Française de Développement, un financement pour la réalisation de trois centres d’excellence d’Afrique sur les campus de l’Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques à Dangbo, de l’Institut national de l’Eau et de l’Ecole polytechnique à Abomey-Calavi. Ceux-ci font partie des 53 centres d’excellence au sud du Sahara répartis dans onze pays africains et sont dédiés respectivement aux filières suivantes : Sciences, Mathématiques, Informatique et Application, Eau et Assainissement, Ingénierie, Energie, Infrastructures de Transport et Environnement. Leur construction vise à doter les universités où ils sont implantés d’un cadre adéquat pour la formation d’éminents cadres, chercheurs et doctorants de diverses nationalités de la sous-région. Ils seront pourvus d’équipements scientifiques modernes et de mobiliers adéquats dans le but de renforcer la qualité de l’enseignement et de la recherche. Ils serviront également à abriter des rencontres internationales dans leurs secteurs respectifs. Le Conseil a autorisé la construction, par les prestataires sélectionnés, de ces infrastructures sur les sites des campus identifiés. Les ministres chargés de l’Enseignement Supérieur et du Cadre de Vie accompliront les diligences nécessaires à cette fin et veilleront à la bonne exécution des travaux. II-2. Autorisation de signature de la Convention de partenariat relative à la mise en œuvre du programme culturel Corridor.  Ladite convention s’inscrit dans le cadre de la valorisation de sites patrimoniaux d’exception et de développement d’un projet intellectuel, artistique et culturel. Il est destiné à favoriser les échanges et rencontres autour de la jeune création à l’échelle nationale, régionale et internationale. C’est un partenariat entre l’État béninois, l’Agence française de Développement, l’Association Centre culturel international de rencontres John Smith et la mairie de Ouidah. Erigé dans le domaine de l’ancien tribunal colonial, un site emblématique du patrimoine béninois, ce centre a pour vocation essentielle de faciliter la recherche historique, la restitution et le partage avec le public, de mettre en œuvre un projet artistique tourné vers les jeunes talents et de proposer un travail pédagogique et éducatif autour des arts. Le programme CORRIDOR à implémenter sur ce site consistera à agrandir l’espace d’accueil de la bibliothèque du centre pour en faire une grande médiathèque, un espace de formation et de coworking. Il contribuera ainsi à renforcer les dynamiques de développement de la ville en incitant la population, en particulier la jeunesse, à s’intéresser à la culture. Le Conseil a marqué son accord pour la signature de la convention de partenariat tripartite y relative. II-3. Autorisation d’adhésion du Bénin à l’Open Government Partnership (OGP).  L’OGP est un partenariat multilatéral visant à promouvoir un Gouvernement ouvert, c’est-à-dire la transparence de l’action publique et l’accessibilité à de nouvelles formes de concertation et de collaboration avec la société civile, en se basant essentiellement sur le numérique et les nouvelles technologies. L’adhésion à cette initiative permettra le renforcement des capacités sur la réforme du système budgétaire et la conduite des dialogues y afférents dans un processus ouvert, participatif et inclusif pour une optimisation des allocations et un meilleur ciblage des besoins prioritaires. Elle favorisera aussi l’appropriation et l’utilisation des nouvelles technologies dans la conception d’un budget qui reflète à la fois la transparence et la bonne gouvernance. Le Bénin étant déjà un leader international en matière de budget ouvert, son affiliation à l’OGP conforterait le choix du Gouvernement de pratiquer une gestion efficiente des finances publiques ainsi qu’un processus budgétaire collaboratif. Le Conseil est favorable à la formalisation de cette admission, à charge pour le ministre de l’Economie et des Finances d’accomplir les diligences nécessaires à cette fin. II-4. Contractualisation pour la maîtrise d’œuvre complète dans le cadre du projet de construction d’une officine de pharmacie publique à Cotonou.  Les sociétés de grossistes-répartiteurs ne trouvent pas souvent d’intérêt à importer certains médicaments onéreux ou destinés à soigner les maladies rares exigeant des traitements spécifiques, à cause de leur risque élevé de péremption rapide. De fait, cela limite la disponibilité de certaines classes de médicaments et dispositifs médicaux dans notre pays. C’est pourquoi, dans la droite ligne des réformes majeures engagées pour assurer la disponibilité et l’efficacité des soins de santé au profit des populations, il convient de renforcer l’offre pharmaceutique actuelle pour faciliter l’accès des patients aux médicaments et dispositifs médicaux d’un coût élevé ou présentant peu d’intérêt pour les importateurs. Cette option nécessite la mise en place d’un mécanisme d’anticipation des ruptures des produits de santé à fort impact sur la santé publique. Aussi, le Conseil a-t-il retenu de créer une officine de pharmacie publique avec un statut particulier qui veillera à assurer la disponibilité quasi-permanente des produits de santé utiles à la prise en charge efficace des malades, quelles que soient les pathologies. Dans cette perspective, il est nécessaire que les études de conception architecturale, technique, d’impact environnemental et social, la surveillance et le contrôle des travaux de cet ouvrage soient réalisés avec professionnalisme, en vue de la maîtrise d’œuvre complète du projet. C’est pourquoi, le Conseil a marqué son accord pour la contractualisation avec un cabinet spécialisé, à cette fin. III- Rencontres et manifestations internationales. Sous cette rubrique, il a été autorisé la participation du Bénin à la 15ème Conférence des ministres du Comité des pêches du Centre-ouest du Golfe de Guinée, du 11 au 13 décembre 2024 à Monrovia, au Liberia. IV- Mesures individuelles. Les nominations ci-après ont été prononcées sur proposition des ministres respectifs : Au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts Directeurs généraux des Agences de Sauvegarde de la Culture ainsi qu’il suit : Aire culturelle Adja Tado : Monsieur Paul AKOGNI Aire culturelle Grand Borgou : Monsieur Marcel Bonaventure OROU-FICO Aire culturelle Montagnes : Monsieur Yaïwa

Semaine du Numérique : les ministres chargés de la Transition digitale de l’AES font le point au Chef de l’Etat

Semaine du Numérique : les ministres chargés de la Transition digitale de l’AES font le point au Chef de l’Etat

Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu, en audience ce jeudi, les ministres chargés de la Transition digitale de la Confédération « Alliance des Etats du Sahel » (AES), présents au Burkina Faso dans le cadre de la 19e édition de la Semaine du Numérique. En compagnie de la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques du Burkina Faso, les ministres malien et nigérien ont fait le point des travaux au Président du Faso. La délégation a également fait mention de l’état d’avancement des instructions données par les Chefs d’Etat de l’AES dans le domaine du numérique et de la communication, selon le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration de la République du Mali, Alhamdou Ag ILYENE. « Le Président du Faso nous a apporté un grand soutien ; il nous a fait beaucoup de recommandations et nous a donné des conseils, des orientations (…), que nous allons mettre en œuvre pour pouvoir améliorer ce que nous avons déjà fait afin que la communication de l’AES basée sur le numérique apporte le maximum de satisfaction à nos populations », a-t-il soutenu. Le ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique de la République du Niger, Sidi Mohamed RALIOU, pour sa part, a affirmé que le Chef de l’Etat les a instruits de travailler pour l’interconnexion des pays de l’AES et promouvoir la digitalisation de l’administration pour lutter contre la corruption. Selon la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques du Burkina Faso, Dr Aminata ZERBO/SABANE, les Chefs d’Etats de l’AES ont donné une place de choix au numérique pour en faire un levier de développement. « Le Président du Faso a tenu à nous le rappeler tout en nous encourageant dans nos initiatives pour faire vraiment de ce levier un moteur de développement et un instrument pour améliorer le bien-être de nos populations », a-t-elle ajouté.

Mali: Conseil des Ministres du mercredi 13 novembre 2024

Mali: Conseil des Ministres du mercredi 13 novembre 2024

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 13 novembre 2024, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a : – adopté des projets de texte ; – et entendu des communications. AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Sur le rapport du ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, le Conseil des Ministres a adopté : a. un projet de décret portant approbation du Schéma Directeur d’Urbanisme de la ville de Koutiala et environs. La ville de Koutiala couvre une superficie de 8 220 hectares avec une population estimée à 211 231 habitants en 2022, selon la projection de la Direction nationale de la Population. L’érection de la ville de Koutiala en capitale régionale, son extension, l’ampleur des activités menées et l’arrivée à terme du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme approuvé en janvier 2002 ont rendu nécessaire l’élaboration du présent Schéma Directeur d’Urbanisme, en vue de permettre son développement harmonieux à court, moyen et long termes. Ce Schéma Directeur d’Urbanisme fixe la vocation première des sols et les perspectives d’évolution de la ville de Koutiala et environs. Il définit les principes d’organisation de l’agglomération en matière d’habitat, d’activités, de voirie et de réseaux divers, de grands équipements, y compris le traitement des problèmes environnementaux. Le projet de décret, adopté, permettra de doter la ville de Koutiala et environs d’instruments de planification et de gestion de son développement pour les 20 prochaines années. b. un projet de décret portant affectation au Ministère de l’Agriculture de la parcelle de terrain, objet du Titre Foncier n°259 546 du Cercle de Kati, sise à Samanko. La parcelle de terrain, d’une superficie de 4l8 hectares 83 ares l8 centiares, sise à Samanko, Commune rurale du Mandé, Cercle de Kati est destinée aux travaux d’expérimentations agricoles de l’Institut d’Economie rurale. Le projet de décret, adopté, permettra de sauvegarder la vocation agricole du site et de contribuer à promouvoir les activités d’expérimentations agricoles des cultures sèches, irriguées, maraîchères, arboricultures fruitières et le développement de la mécanisation et de la formation. AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS 1. Le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux a informé le Conseil des Ministres de la tenue de la 8ème Conférence annuelle de l’Administration pénitentiaire et de l’Education surveillée. La 8ème Conférence annuelle de l’Administration pénitentiaire et de l’Education surveillée vise, entre autres, à créer un cadre d’échanges et de réflexion sur des thématiques intéressant la vie et le fonctionnement des services, à harmoniser les méthodes de travail, à partager le bilan des activités de l’année, les orientations et les objectifs à atteindre. La tenue de cette activité dans les différentes capitales régionales vise à assurer le rapprochement de l’Administration pénitentiaire et de l’Education surveillée des populations et à marquer une présence plus accrue de l’Etat au niveau des structures déconcentrées. La conférence se déroulera du 14 au 16 novembre 2024 à Ségou. 2. Le ministre de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions a informé le Conseil des Ministres de la tenue de la deuxième phase des sessions d’appropriation du Programme national d’Education aux Valeurs. La première phase des sessions d’appropriation destinée aux membres des Institutions de la République s’est tenue du 18 juillet au 1er août 2024. La deuxième phase s’est déroulée du 09 au 15 octobre 2024 à l’endroit de la Haute Administration d’Etat, des Forces vives, des Missions diplomatiques et consulaires et des Organisations des Maliens établis à l’extérieur. La prochaine phase des sessions d’appropriation est destinée aux Forces vives des Régions, aux Universités de Bamako et Ségou et aux Instituts et grandes Ecoles. Les sessions se dérouleront, en présentiel et en distanciel, sous forme de présentations suivies d’échanges. 3. Le ministre de l’Agriculture a informé le Conseil des Ministres : a. de la situation phytosanitaire générale de la campagne agricole 2024-2025. La situation phytosanitaire, durant la campagne 2024-2025, a été caractérisée par une manifestation de criquets arboricoles qui ont causé des dégâts sur les arbres fruitiers et sur les cultures maraichères dans certaines localités des Régions de Kayes, Ségou, Tombouctou, Kita, Nara et Nioro. La présence de chenille légionnaire d’automne a été observée sur la culture du maïs, du mil et du sorgho dans les Régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao, Kita, Bougouni, Koutiala et San. D’autres types de ravageurs ont été également observés dans certaines localités du pays. La gestion des jassides sur le cotonnier a été efficacement prise en charge par la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles avec l’appui des services techniques. En perspective, il est prévu, entres autres : – la poursuite des activités de surveillance des cultures, des récoltes, des pâturages et la lutte contre les nuisibles ; – l’appui-conseil aux exploitants agricoles ; – la formation des brigades villageoises phytosanitaires. b. de la participation du Mali, en ligne, à la session ordinaire du Conseil des Ministres du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel, tenue le 5 novembre 2024 à Nouakchott, en Mauritanie. La mission principale du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) est de s’investir dans la recherche de la sécurité alimentaire et dans la lutte contre les effets de la sécheresse, pour un nouvel équilibre écologique au Sahel. Il organise, à cet effet, chaque année des instances statutaires ordinaires. Les rencontres périodiques de cette année se sont déroulées en deux séquences, à savoir : – la 31ème session du Comité Régional de Programmation et de Suivi du 31 octobre au 1er novembre 2024 ; – la 59ème session ordinaire du Conseil des Ministres du CILSS le 05 novembre 2024. Cette 59ème session a permis de faire le point des réalisations du Secrétariat exécutif et d’adopter 08 projets de résolutions. 4. Le ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de