FusiónFest : deux festivals artistiques à saveur maroco-espagnole prévus les  19 et 20 septembre en territoire espagnol

FusiónFest : deux festivals artistiques à saveur maroco-espagnole prévus les  19 et 20 septembre en territoire espagnol

FESTIVAL. L’Association Marocaine des Jeunes Éditeurs de Journaux, en partenariat avec l’Association Musicale et Culturelle Amieva, organise deux festivals artistiques à saveur maroco-espagnole, intitulés « FusiónFest ». Ces deux événements se dérouleront, dans leur première édition en territoire espagnol, sous le thème : « Pour continuer à bâtir des ponts artistiques, culturels et humains entre le Maroc et l’Espagne », souligne un communiqué des promoteurs. Le premier aura lieu le jeudi 19 septembre 2024, sur la « plazamayor de Santillana del Mar », dans la ville de Santillana del Mar, à partir de 17h00, et le second sur la « plaza de la llamaTorrelavega », dans la ville de Torrelavega, le vendredi 20 septembre 2024, à la même heure. Les deux festivals comprendront des réceptions en l’honneur des participants marocains et espagnols, ainsi que des visites de stands présentant les cultures marocaine et espagnole. Il y aura également des dégustations de la cuisine marocaine et espagnole, ainsi que la diffusion d’un film vidéo promouvant le Royaume du Maroc et ses réalisations sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste. Les participants profiteront de divers spectacles musicaux offerts par des artistes marocains et espagnols. En plus des discours des responsables marocains et espagnols, ainsi que des représentants des deux associations, plusieurs personnalités marocaines et espagnoles, qui honorent les deux pays, seront distinguées. Des hommages seront également rendus aux journalistes et artistes présents, marocains et espagnols. Ces deux festivals culturels, artistiques et humanitaires visent à renforcer la communication et à investir dans le rapprochement entre le Maroc et l’Espagne, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du Roi d’Espagne, à travers la célébration de leurs riches traditions culturelles et artistiques, ainsi que le patrimoine humain commun aux deux nations. Les festivals aspirent également à créer un espace permettant aux communautés des deux pays d’interagir, d’échanger leurs expériences et de renforcer les liens d’amitié et de coopération à divers niveaux. Ces festivals mettent également en évidence que cette coopération artistique, culturelle et humaine est essentielle pour le rapprochement entre les deux pays, ainsi que pour faire face aux défis communs et promouvoir des intérêts partagés dans des domaines tels que la sécurité, l’économie, le développement durable et les droits humains.

CONGO-LITTERATURE. La septième édition de la Rentrée Littéraire du Congo pour les 19, 20 et 21 septembre 2024

CONGO-LITTERATURE. La septième édition de la Rentrée Littéraire du Congo pour les 19, 20 et 21 septembre 2024

La septième édition de la Rentrée Littéraire du Congo (RELICO 2024) se tient du 19 au 21 septembre 2024 à Brazzaville sur le thème « Ouvrir un livre, le lire est un droit ». Plus d’une vingtaine d’écrivains prennent part à cet événement littéraire qui rassemblera des écrivains de Brazzaville, de la capitale économique, Pointe-Noire et de Kinshasa (République démocratique du Congo). Certains écrivains viennent avec leur première publication à cette fête littéraire et espère bien se tenir devant les spectateurs. Ils auront de ce fait l’occasion de se faire connaitre et de faire connaitre leurs ouvrages. La première journée prévue pour le lancement sera placée sous la responsabilité de l’écrivain et ancien ministre d’Etat, Henri Djombo, en présence du président du Pen Centre Congo Brazzaville et responsable de la RELICO, Florent Sogni Zaou. Le programme de travail des trois jours prévoit, pour le premier, la rencontre avec le public, du journaliste Etienne Perez Epagna, de Marie Eugenie Opou et d’Octave Mouanda qui seront sous la modération de l’écrivain Willy Gom avant de passer à la seconde que modérera l’artiste et écrivain Rémy Mongo Etsion avec Rosin Loemba, Mildred Moukenga et Malachie Cyrille Ngouloubi comme écrivains. Elle sera placée sur le thème : « La littérature : une amie et une confidente ». La seconde journée se déroulera sur le thème : « Voyage avec la littérature ». Trois tables-rondes auront lieu. La première sera patronnée par l’écrivain Lewa-Let Mandah de Pointe-Noire, qui aura autour de lui les brazzavillois Jean Rodrigue Ngakosso, Florent Sogni Zaou, Itoua-Itoua et le congolais de RDC Martin Pape. Cette journée recevra aussi le modérateur Rosin Loemba qui posera ses questions à Chardin Nkala, Hugues Eta de la ville économique, Willy Gom et Emile Gankama avant de céder la place à Fidèle Biakoro qui gèrera Henri Djombo, Candide Yoka et Ferréol Gassackys. Au cours de ces deux journées, le médiateur culturel des jeunes, Ken Phinéas animera pendant une dizaine de minutes une activité dénommée : « Littérature congolaise et médiation culturelle des jeunes ». « La littérature, le savoir » est le thème de la troisième journée qui traitera du livre du Président de la république, Denis Sassou Nguesso, « le Manguier, le fleuve et la souris ». Quatre techniciens du livre, à savoir, Grégoire Lefouoba, Chardin Nkala, Moukouami Mouendo et Mabiala Mapa, débattront de ce titre. La dernière table-ronde rassemblera le ministre Juste Désiré Mondélé, Nicole Mballa et Télémine Kiongo avant la remise du grand prix Jean Malonga par le doyen Henri Djombo, le PDG Mahmoudi et le président de la Rentrée Littéraire du Congo. Baptiste Prodeo 

7e Salon International d’Art Contemporain de Tanger : L’édition de toutes les promesses et tous les défis

7e Salon International d’Art Contemporain de Tanger : L’édition de toutes les promesses et tous les défis

La ville du Détroit accueillera la 7ème édition du Salon international d’art contemporain du 23 au 30 septembre 2024 avec un programme riche et varié autour du thème « La Pureté».  Initiée par l’Association Plume d’Afrique, cette manifestation culturelle d’envergure internationale s’apprête à renouer avec le succès de ses précédentes éditions.  Au programme : une exposition d’art contemporain qui réunira plus de 50 artistes des quatre coins du monde, des ateliers, des conférences, des performances, des workshops,  des visites guidées, des soirées poétiques et des concerts de musique.  Cette édition aura comme invité d’honneur : Le Royaume du Bahreïn. Prévue à Borj Al Hajoui au cœur de l’Ancienne Medina de Tanger ainsi qu’à la galerie Mohamed Drissi, la 7e édition du Salon international d’Art contemporain de Tanger (SIACT) se veut la vitrine de toutes les tendances actuelles de l’art contemporain d’ici et d’ailleurs. Pour  cette édition,  l’évènement revient avec force et propose de découvrir les œuvres de plus de 50 artistes, toutes générations et tous styles confondus, issus des quatre coins du Monde.  «Cette fois-ci, tous les styles et les techniques seront de la partie. De la figuration à l’art conceptuel en passant par l’abstraction, l’art brut, l’expressionnisme le fantastique et l’insolite, toutes les tendances artistiques seront représentées. Et les techniques aussi: médiums, supports, à l’huile, à l’aquarelle, à l’acrylique,  mixte et collage, mais également des sculptures en marbre, en bronze, en fer, en bois, en matériaux composites et de récupération,  mosaïques…», précise à ce propos Abdelfattah Bellali, président de l’Association Plume d’Afrique et fondateur du Salon. Le mot d’ordre de l’édition ?  «La pureté». Chargée de symboles, ce septième anniversaire du SIACT  fera le tour d’horizon des défis esthétiques de la création plurielle, notamment dans le rapport entre le style et le contenu de chacune des œuvres exposées. Mais en dehors des catégorisations esthétiques, la manifestation entend mettre en valeur les échanges et les négociations entre les différents artistes qui président à la création et à son devenir. Du Maroc, pays hôte de ce Salon, au Royaume du Bahreïn,  invité d’honneur de cette édition, en passant par la France, la Hollande, la Belgique, l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie, les Etats-Unis d’Amériques, le Liban, l’Inde, l’Arabie Saoudite, la Jordanie, le Cameroun, Madagascar…. l’évènement confirme cette année son statut de rendez-vous incontournable de l’art sur les plans national et international mais aussi sa bonne santé en termes de diversité de programmation. «Les artistes que nous avons retenus pour cette 7e édition du Salon prévalent, chacun dans son domaine, quelle que soit leur appartenance générationnelle, par leur apport au plan de la recherche plastique comme à celui des réalisations. Ont été donc sélectionnés des artistes abstraits, semi-abstraits, figuratifs, des sculpteurs, des calligraphes, des artistes photographes, des vidéastes, et des artistes tous azimuts, qui s’inscrivent dans différents mouvements et tendances et qui attestent un dynamisme créatif évident», explique la plasticienne française Monique Latouche, commissaire du Salon. Parallèlement à l’exposition d’art, plusieurs visites guidées sont prévues au profit des étudiants des différentes écoles de Tanger, et ce dans le but de sensibiliser les jeunes à l’art et à ses multiples formes. Mais pas seulement ! Ce Salon privilégiera aussi le concept de la parole peinte à travers des soirées dédiées à la poésie et au slam sur divers thèmes, notamment en rapport avec la pureté. L’événement sera aussi l’occasion de passer de bons moments dans la détente avec des concerts de musique animés notamment par le maître de la musique Andalouse Omar Mettioui et son orchestre,  ainsi que le Mâalem Abdellah El Gourd Boulkheir, maître incontestée de la musique Gnawa…entre autres surprises réservées dans ce moule. Le programme de cette édition comprendra aussi des tables rondes, des ateliers et des workshops que dirigeront une poignée d’artistes venus de divers horizons. «Nous tenterons à travers cette édition de démontrer que nous pouvons intervenir comme une structure artistique performante. Le but de notre action est de modifier l’idée de l’art, loin des procédés stéréotypés, mais aussi de mettre l’art au croisement d’autres univers comme la musique, la poésie, la vidéo ou encore le slam…Ceci donne lieu à un nouveau statut de l’art basé sur les valeurs de la proximité et de l’accessibilité, composant ainsi une masse critique optimale», ajoute à ce propos  Abdelfattah Bellali. Bref, cette nouvelle édition s’annonce comme une nouvelle fête de la création et se profile comme un espace de rencontre où les passionnés d’art, les professionnels, les artistes, les écoles d’art, les collectionneurs et le grand public sont les bienvenus. Et des découvertes picturales, des dialogues artistiques, seront au rendez-vous, dans une véritable communion.

Bénin. Le Festival des Masques ancre davantage Porto-Novo sur la carte culturelle mondiale

Bénin. Le Festival des Masques ancre davantage Porto-Novo sur la carte culturelle mondiale

Du 2 au 4 août 2024, Porto-Novo a mis en lumière la richesse des traditions des masques sacrés et profanes, tant du Bénin que de la sous-région, à l’occasion de la première édition du Festival des Masques. Selon l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INStaD), cette célébration a attiré près de 40 000 visiteurs de diverses nationalités en trois jours, renforçant ainsi l’attractivité de la ville en tant que destination touristique majeure. L’enthousiasme et l’engagement exceptionnel des participants ont été manifestes à travers Porto-Novo, contribuant au succès de ce nouveau rendez-vous international.  Du premier au dernier jour de cette première édition du Festival des Masques à Porto-Novo, la diversité et la beauté des célébrations ont été mises en lumière par une palette extraordinaire d’activités. Les places Migan, Abessan et Lokossa, véritables cœurs vibrants de Porto-Novo, ont accueilli plusieurs animations ayant mis à l’honneur des masques sacrés et profanes du Bénin et de certains pays d’Afrique ainsi que des groupes de musique traditionnelle. Les concerts en plein air ont rassemblé des foules nombreuses sur l’Esplanade de l’Assemblée nationale où des musiciens béninois ont animé les lieux et fait résonner des rythmes de chez nous sous les étoiles. En parallèle, un colloque scientifique international a enrichi le festival en offrant un espace de réflexion et d’échanges montrant comment les traces du Vodun ont façonné les identités et impacté les sociétés post-esclavage. Le 4 août 2024, la Grande procession des masques a constitué le point culminant du Festival. Le long du boulevard lagunaire, s’est déroulé un spectacle éblouissant de couleurs, de sons et de mouvements chorégraphiés. Cette parade, colorée par des masques sacrés et profanes, a révélé la splendeur et la diversité des traditions béninoises. Les spectateurs ont été captivés par une succession de parades variées où chaque masque, méticuleusement ouvragé et richement décoré, raconte une histoire unique, ancrée dans notre patrimoine artistique et culturel. Le Gouvernement exprime sa profonde gratitude à l’égard de tous les participants qui ont contribué à faire de ce festival une réussite. Les artistes, artisans, bénévoles, opérateurs économiques et visiteurs ont joué chacun un rôle crucial dans la célébration de cet événement exceptionnel. Leur passion et leur dévouement ont assuré que chaque moment du festival soit imprégné de joie et d’authenticité. Pendant trois jours, la capitale béninoise s’est transformée en un spectacle à ciel ouvert, où chaque coin de rue a dévoilé une nouvelle facette de l’expressivité culturelle du Bénin. Avec un tel succès, le Festival des Masques à Porto-Novo s’impose désormais comme un événement annuel majeur. Le Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts et la mairie de Porto-Novo encouragent chacun à participer à l’édition de 2025 qui promet d’être encore plus riche et plus spectaculaire.

Marrakech: Oasis Festival 2024 – La dernière danse

Marrakech: Oasis Festival 2024 – La dernière danse

Oasis Festival dévoile le line-up complet des artistes conviés pour la huitième édition du festival qui se déroule du 6 au 8 septembre 2024 à Marrakech. Le festival marocain de musiques électroniques confirme aussi qu’il fera un break en 2025, pour revenir sous un tout nouveau format en 2026. Cinq nouveaux artistes ont confirmé leur venue pour la première fois au Oasis festival, complétant ainsi une affiche 2024 déjà particulièrement alléchante et variée, avec des noms comme Amine K, Anz, Driss Bennis, Haai, Jungle, Joy Orbison, Laurent Garnier, Nooriyah, Sama’ Abdulhadim, TSHA, et bien d’autres. Dans cette dernière salve de noms, on retrouve le DJ/producteur de Manchester Interplanetary Criminal, qui a récemment contribué au revival de la scène garage britannique par la fraîcheur de ses sons et de ses pistes mixant allégrement ferveur old-school et esprit neuf. Tout aussi spatialement connecté, le Néerlandais Interstellar Funk s’est rendu populaire par son parcours de digger chez les meilleurs disquaires d’Amsterdam et son goût pour les sonorités analogiques/synthétiques singulières et cosmiques. Enfin, l’Autrichien basé en Angleterre Salutea su dynamiser sa house-garage euphorisante, avec un mélange raffiné de basses ronflantes, de kicks énergiques et d’accroches vocales riches en émotion. Autre nouveau-venu majeur à l’affiche, le Franco-Palestinien Sotusura vient se rajouter à l’affiche de la très attendue nouvelle scène concoctée le dimanche par Jyoty et Rinse FM, où l’on retrouvera outre Jyoty, GЯEG, Blck Mamba et Toccororo. DJ, producteur et boss de label, Sotusura s’est engagé depuis un certain temps déjà dans le développement de ses propres événements (session micros ouverts, show radios, etc.) à l’échelle régionale, ce qui rend sa présence et son désir de briser les barrières physiques et musicales encore plus réjouissante. Bien entendu, Oasis Festival continue à mettre en scène les talents locaux en verve sur la scène Pool Stage, programmée par Somnii, un collectif agissant justement pour la promotion des artistes nord-africains. La selector marocaine Whoskenzaest donc elle aussi conviée à rejoindre un line-up qui n’en est que plus impressionnant, avec Driss Bennis aka OCB, GJ Leith, Guedra Guedra, Polyswitch, Retro Cassetta, KOSH live et Yaya. Depuis presque dix ans, Oasis a été la destination festivalière ultime et la force directrice de tout le nouvel écosystème de festivals qui a éclos en Afrique du Nord. La dimension qualitative et défricheuse souhaitée par son équipe a constamment apporté un éclairage authentique sur la richesse et la diversité de la culture marocaine, de sa musique et de ses traditions, en accueillant des milliers de fans aventureux de musiques à venir partager des instants de danse (« Dance Somewhere Different » !) et de découvertes. Fondé en 2015, Oasis a été un vecteur essentiel de la venue des meilleurs artistes mondiaux de musique électronique pour la première fois dans la région, tout en jouant la carte des nouvelles sonorités de demain et en mettant en avant la florissante et grandissante scène locale. De façon presque logique – comme il s’avère que l’édition 2024 d’Oasis sera la dernière sous ce format – le festival revient donc cette année sur ses terres d’origine de Marrakech, après deux ans sur la route, avec le duo d’éditions du Oasis : Into The Wild.  Une occasion en or de découvrir l’un des spots préférés du festival : The Source Hotel, qui fournira avec ses jardins luxuriants, ses espaces de promenade aérés, ses piscines bleu azur et ses vues ébouriffantes sur les montagnes voisines de l’Atlas, le cadre parfait pour un millésime du festival pionnier de la musique électronique au Maroc que l’on devine spécial. Fondatrice et directrice du Oasis Festival, Marjana Jaidi précise :  “Lors de la création de Oasis en 2015, nous nous sommes fixés la mission de créer une expérience de festival à Marrakech qui inciterait les gens à voyager, se connecter et élargir leurs horizons. Ce fut une aventure incroyable et nous sommes fiers du rôle clé que nous avons joué dans l’expansion florissante de la scène des festivals au Maroc.  “Bien que nous soyons profondément passionnés par notre mission, nous voyons une occasion unique de dynamiser le paysage culturel marocain dans une nouvelle direction excitante. C’est pourquoi nous avons décidé de faire une pause en 2025 pour préparer cette prochaine aventure. L’esprit du Festival Oasis continuera de guider nos projets futurs, toutefois 2024 marquera la dernière édition du festival tel que vous le connaissez aujourd’hui.  “À tous ceux qui ont dansé et célébré avec nous au fil des ans, merci d’y avoir insufflé une si belle énergie et contribué aux souvenirs inoubliables gravés à jamais dans l’histoire du festival. Cette dernière édition classique du Festival Oasis sera un moment emblématique à ne surtout pas manquer ! Rendez-vous en septembre”. Oasis Festival 2024 se déroule du 6 au 8 septembre 2024 à The Source, Marrakech.

Bénin. Festival des Masques à Porto-Novo : Le Gouvernement annonce les couleurs

Bénin. Festival des Masques à Porto-Novo : Le Gouvernement annonce les couleurs

Le Festival International de Porto-Novo adopte un nouveau format et devient le Festival des Masques à Porto-Novo. L’information a été portée aux hommes des médias le mercredi 24 juillet 2024 au cours d’une conférence de presse organisée par le Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, dans la salle de conférence dudit ministère.  Ce changement de format est de la volonté du Chef de l’État et de son Gouvernement qui souhaitent redynamiser cet événement pour lui donner une dimension internationale. Il voudrait marquer une nouvelle ère qui renforcera l’attractivité et le positionnement touristique de la culture et des arts béninois en mettant particulièrement en avant les traditions et les pratiques culturelles liées aux masques voduns. Le Directeur de Cabinet du Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Monsieur Éric TOTAH, a fait savoir que l’édition test de ce festival aura lieu du 02 au 04 août 2024 à Porto-Novo afin de permettre aussi aux Béninois de la diaspora en vacances de pouvoir participer à cet événement et d’offrir l’occasion aux touristes qui viennent dans notre pays de vivre directement les traditions artistiques autour des masques de différentes sphères et ères culturelles. Pour le Maire de Porto-Novo, Monsieur Charlemagne YANKOTY, « En mettant en biais les masques, symbole puissant de notre patrimoine culturel et du génie créateur de nos ancêtres, nous offrons à ce festival, une identité forte qui reflète la richesse culturelle de notre pays, berceau du Vodun ». Le festival vise à promouvoir Porto-Novo comme une destination touristique de premier plan. Le programme de ce festival a été décliné par le Directeur de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), Monsieur William CODJO. Durant trois (03) jours, les visiteurs pourront assister à des processions présentant des masques sacrés et profanes du Bénin, du Burkina-Faso et de la Côte-d’Ivoire, des concerts animés par des artistes, visiter des stands d’artisanats, de gastronomie, …etc. L’élément distinctif du Festival des Masques à Porto-Novo sera l’organisation d’un colloque scientifique autour du thème : « Les traces du Vodun dans les arts et cultures des sociétés post-esclavage ». Il sera présenté au cours de ces trois (03) jours, 70 communications par des chercheurs qui viendront du Bénin, de l’Amérique, de l’Europe, l’Asie et de l’Afrique.

Marrakech/Oasis Festival 2024: une deuxième vague d’artistes confirmés à l’affiche

Marrakech/Oasis Festival 2024: une deuxième vague d’artistes confirmés à l’affiche

Oasis Festival annonce une deuxième vague d’artistes confirmés à l’affiche de sa huitième édition, qui se déroulera du 6 au 8 septembre 2024 à Marrakech au Maroc. De nouveaux artistes viennent s’ajouter à l’impressionnante affiche du Oasis Festival 2024, qui accueillait déjà le légendaire Laurent Garnier, Jungle, Amine K, HAAi, Jyoty, KOSH, Nooriyah et TSHA. Parmi les nouveaux noms, se trouve le fameux et innovant DJ / producteur britannique Joy Orbison, virtuose s’exprimant dans différents genre du UK garage à la jungle en passant par le grime ou le dubstep, il est aujourd’hui un des chefs de file de l’underground anglais. Pionnière de la musique électronique palestinienne, Sama’ Abdulhadi rejoint aussi le line-up, tout comme la Mexicaine Paurro, réputée pour ses mixes de deep-house et minimal techno infusant une grande mélodie dans des sets toujours très expressifs. Déjà présente lors des deux dernières éditions du Oasis Festival, la radio londonienne Rinse FM et l’une de ses meilleures voix et incarnations underground, la selector Jyoty, sera de retour pour s’occuper de la programmation d’une scène entière le dimanche.  Celle-ci accueillera GЯEG, résident d’origine mauricienne du Rex Club et artificier du label Boukan records, la bruxelloise Blck Mamba qui transporte dans des ambiances club son héritage nigérian, mais aussi l’énergie contagieuse et les sonorités upbeat de la DJ Cubano-espagnole Toccororo, cofondatrice du Honey Club madrilène, D’autres noms sont encore attendus. Comme toujours, Oasis Festival offre une large place aux artistes marocains. The Pool Stage, programmée par Somnii – un collectif engagé dans la valorisation et la présentation de la scène nord-africaine – invite ainsi l’explorateur electro et fourbisseur de basses rapides, Driss Bennis, fondateur du label Casa Voyager, DJ, le producteur et l’auteur-compositeur-interprète GJ Leith, qui est connu pour enflammer les clubs avec des sons urbains du monde entier, et Guedra Guedra, autre adepte du raffiné rapproché entre culture marocaine et bass-music. Le DJ de Casablanca Polyswitch / Mouhcine Zouitina, boss du label Astrofever Records International, et l’artiste urbain Retro Cassetta, réputé pour son arsenal de cassettes old-school de chaâbi, raï, rock, disco, funk et autres sons nord-africains des années 70/80/90, rejoignent un plateau antérieurement déjà bien fourni avec un live de KOSH, et la house/hip hop de YAYA. Après deux éditions nomades labellisées « Oasis : into the Wild », introduisant une dimension voyageuse et musicale aventureuse dans des régions souvent plus méconnues du pays, Oasis est de retour dans l’un des lieux de prédilection du festival. The Source Hotel, qui fournira avec ses jardins luxuriants, ses espaces de promenade aérés, ses piscines bleu azur et ses vues ébouriffantes sur les montagnes voisines de l’Atlas, le cadre parfait pour un millésime du festival pionnier de la musique électronique au Maroc que l’on devine spécial. D’autres artistes incroyables sont attendus à venir.

Maroc. Jazzablanca 2024, une édition réussie !

Maroc. Jazzablanca 2024, une édition réussie !

La soirée de clôture de Jazzablanca 2024 a été le troisième acte d’une édition réussie, confirmant le succès pérenne d’un festival fédérateur et créateur d’émotions. Avec une programmation intergénérationnelle, des artistes talentueux qui hissent la barre toujours plus haut, cette 17ème édition marque une nouvelle étape dans la maturité de Jazzablanca. Tout au long des trois soirées à guichet fermé, Anfa Park et la Place des Nations-Unies ont retrouvé l’accueil chaleureux de leur public désireux de s’évader au rythme de propositions musicales audacieuses, à travers l’expérience Jazzablanca. La troisième soirée du festival a démarré dès 17h30 avec le duo Sarah & Ismaël. L’occasion pour le public de découvrir deux musiciens marocains passionnés, qui manient avec brio la complexité du patrimoine musical national. Le public avait ensuite rendez-vous avec le batteur américain Makaya McCraven, pour un concert qui redéfinit le champ musical du jazz contemporain. Sur la Scène Casa Anfa, le groupe KALEO a fait la rencontre d’un public passionné, venu chanter en chœur. La formation folk rock islandaise s’est produite le samedi soir pour la première fois au Maroc. Arborant le maillot des Lions de l’Atlas, le leader du groupe Jökull Júlíusson a offert des moments impressionnants durant lesquels l’artiste et ses fans ont pleinement épousé l’esprit du festival.  Le clap de fin à Anfa Park a été donné par le légendaire chanteur italien Zucchero. En retraçant le meilleur de ses 40 ans de carrière, Zucchero a réalisé un concert de clôture qui a ravi les nostalgiques. Sur la Place des Nations-Unies, la scène “Nouveau Souffle by Société Générale” a laissé place à Saad Tiouly et au groupe Snitra, qui ont délivré deux formidables performances imprégnées de sonorités marocaines. Saad Tiouly et son guembri ont voyagé dans la richesse du registre gnaoua, avant de laisser place à Snitra et son cocktail d’inspirations musicales marocaines. Au cœur d’Anfa Park et du quartier financier de Casablanca, Jazzablanca est un “boutique festival” qui se distingue par son souci du détail et son organisation qui répond aux standards internationaux. Avec des installations de premier ordre, les festivaliers ont profité de différents espaces et atmosphères en plein air ; des stands d’animations, de nombreuses “zones chill”, et une belle sélection de restaurateurs qui ont offert un large choix culinaire. Depuis sa création, Jazzablanca a toujours été à l’avant-garde, portant son attention à la création d’une expérience festivalière unique, et proposant des lieux de partage où se mêlent musique, culture et convivialité. Ces efforts, sans cesse renouvelés au fil des ans, confèrent au festival sa singularité actuelle.