Les créateurs de mode africains soutenus par le programme Creative Africa Nexus (CANEX) d’Afreximbank brillent à la Semaine de la mode de Paris
Deux semaines après le grand succès de la première édition du salon Tranoï Tokyo qui s’est tenue au Japon les 4 et 5 septembre, plus de 20 marques de mode venues exclusivement de toute l’Afrique et de sa diaspora ont présenté leurs créations à la Semaine de la mode de Paris du 26 au 29 septembre au Palais Brongniart-Tranoï, dans le cadre de l’initiative CANEX Presents Africa d’Afreximbank. L’espace d’exposition scénographique dédié à Afreximbank a servi de vitrine à un large éventail de marques, dont Mafi d’Éthiopie, Adele Dejak du Kenya, We Are NBO et Katush, Doreen Mashika de Zanzibar et Emmy Kasbit, WUMAN et Bloke du Nigeria. L’Afrique du Sud était représentée par JUDY SANDERSON, David Tlale et Thebe Magugu, tandis que le Zimbabwe était représenté par Vanhu Vamwe. D’autres marques de qualité ont également pris part à l’évènement. Il s’agit notamment de The Cloth de Trinité-et-Tobago, d’Olooh et Kente Gentlemen de Côte d’Ivoire, de Christie Brown et Beyodoe du Ghana, de Late For Work du Maroc et Margaux Wong du Burundi. Le clou de l’événement a été un défilé très attendu, célébrant la richesse et la diversité des talents africains en matière de création. Organisé sous les colonnes majestueuses de l’emblématique Palais Brongniart, le défilé a marqué un moment historique dans le calendrier mondial de la mode. Le directeur artistique Jenke Ahmed Tailly, réputé pour son approche visionnaire, a orchestré un défilé de mode exclusif mettant en avant trois créateurs « designers » africains distingués, Sukeina, Lagos Space Programme et Thebe Magugu. Chacun a présenté des collections uniques incarnant l’essence de la créativité et de l’artisanat africains. Cette présentation a mis en évidence la synergie entre tradition et modernité, avec des créations allant de déclarations audacieuses et avant-gardistes à des pièces complexes d’inspiration culturelle. L’événement a fourni à ces créateurs une plate-forme puissante pour présenter leur œuvre d’art à un public international, confirmant ainsi l’influence croissante de l’Afrique sur la scène mondiale de la mode. Des textiles vibrants et des motifs complexes, aux silhouettes contemporaines et aux innovations durables, le défilé a capturé le riche patrimoine du continent et son approche innovante de la mode. Chaque créateur a donné vie à sa vision distincte, offrant une nouvelle perspective sur ce que représente la mode africaine au 21ème siècle. Commentant l’événement, Mme Kanayo Awani, Vice-présidente Exécutive d’Afreximbank, en charge de la Banque du Commerce intra-africain et de développement des exportations, a déclaré : « Nous sommes extrêmement fiers de l’impact croissant que nous avons sur les industries créatives et culturelles de l’Afrique grâce à l’initiative CANEX Presents Africa, qui continue à mettre en lumière les nombreux talents du continent. Ce moment est particulièrement significatif car il marque la première fois que trois de nos créateurs défilent sur la prestigieuse scène de la Paris Fashion Week- une étape qui n’a été possible qu’après des années de travail acharné et de concentration. En offrant à ces marques une plateforme exclusive pour présenter leurs créations et rencontrer des acheteurs internationaux, nous développons non seulement les secteurs créatifs du continent, mais nous renforçons également l’influence de l’Afrique dans le commerce culturel mondial ». Étant donné l’importance et des opportunités offertes par l’économie créative en tant que moteur clé du développement et de la création d’emplois, Afreximbank a lancé le programme Creative Africa Nexus (CANEX) pour faciliter le développement et la croissance des industries créatives et culturelles en Afrique et dans la diaspora. Le programme prévoit une gamme d’interventions financières et non financières pour soutenir la production, le commerce et l’investissement dans le contenu créatif en Afrique. CANEX Presents Africa offre aux créateurs de mode émergents une plate-forme de développement grâce au transfert de compétences, aux liens et aux partenariats, ainsi qu’aux opportunités d’accès au marché leur permettant de créer des entreprises financièrement durables et évolutives. La première édition de CANEX Presents Africa s’est tenu à Porto, au Portugal, en octobre 2021. À ce jour, 80 créateurs issus de 27 pays africains et de la diaspora ont bénéficié de l’initiative.
Burundi – L’ATIDI fait un don de 40 000 dollars pour soutenir la construction de six salles de classe dans deux écoles primaires
L’African Trade & Investment Development Insurance (ATIDI) a annoncé une contribution financière de 40 000 dollars (115.9 millions de francs burundais) à Street Child au Burundi. Cette contribution vise à améliorer les possibilités d’éducation des enfants déplacés à Gatumba et reflète l’engagement de l’ATIDI à s’attaquer aux problèmes sociaux critiques et à promouvoir le développement durable. Grâce à ses programmes de RSE, l’ATIDI s’engage à promouvoir le développement durable, à relever les défis sociaux urgents et à favoriser la stabilité économique dans toute l’Afrique. Le Burundi a récemment connu de graves catastrophes liées au changement climatique, notamment de fortes pluies, des vents violents, de la grêle et la montée des eaux du lac Tanganyika, provoquant de fréquentes inondations. Cette situation a entraîné des déplacements répétés de familles, affectant particulièrement les enfants et les adolescents qui représentent plus de 60 % des personnes déplacées à l’intérieur du pays. Le secteur de l’éducation a été sévèrement touché, avec au moins 80 % des écoles de Gatumba souffrant d’inondations, de salles de classe endommagées et de matériel éducatif perdu, ce qui fait que plus de 30 000 enfants risquent de ne pas terminer leur année scolaire. Manuel Moses, PDG de l’ATIDI, a déclaré à propos de ce don : « L’éducation est la pierre angulaire du développement durable et l’ATIDI s’est engagée à faire une différence significative dans la vie des enfants du Burundi. En soutenant la construction de ces salles de classe, nous investissons dans l’avenir de ces jeunes esprits et favorisons la croissance à long terme sur le continent. Nous sommes fiers de nous associer à Street Child Social Action for Development (S.A.D.) pour ce projet vital ». Le soutien de l’ATIDI a donc facilité la construction et l’équipement de six salles de classe permanentes dans deux écoles primaires, « Kigwati » et « Village du Développement ». Cette initiative permet désormais à au moins 300 enfants touchés par les inondations de Gatumba d’avoir accès à l’éducation. Le projet s’aligne sur le Plan National de Développement du Burundi pour 2018 -2027 et le Plan Sectoriel du Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique pour 2020 – 2023. Le représentant de Street Child au Burundi, Jolien Van den Broeck, a remercié l’ATIDI pour son soutien généreux, ajoutant que ce don ne se limitait pas à la construction de salles de classe, mais qu’il redonnait de l’espoir et créait des opportunités pour les enfants déplacés de Gatumba. « Chez Street Child, nous pensons que chaque enfant mérite d’avoir la chance d’apprendre, quelles que soient les circonstances. Avec ATIDI, nous nous engageons à avoir un impact durable sur les communautés les plus vulnérables du Burundi », a déclaré M. Broeck. Au-delà de la construction de salles de classe, le projet met l’accent sur la promotion de l’éducation pour tous les enfants, la mobilisation des communautés et la participation active à un suivi régulier et efficace. L’objectif est de s’assurer que la communauté locale, l’administration et les parties prenantes comprennent les mérites du projet, afin de favoriser un sentiment d’appropriation. Cette approche collaborative engagera toutes les parties dans le suivi du fonctionnement et de l’entretien de l’école, ce qui aura un impact durable et garantira une éducation de qualité pour tous. 1 USD = 2 898,49 francs burundais
Accélérer l’Accès à une Électricité Propre et Fiable au Burundi
Un nouveau projet financé par la Banque mondiale appuiera l’augmentation de l’accès à l’électricité au Burundi et contribuera à améliorer la performance du secteur énergétique du pays. Le projet devrait bénéficier à environ 2,4 millions de personnes, 1 200 institutions publiques et 6 000 petites et moyennes entreprises et industries grâce à un accès nouveau ou amélioré à l’électricité. Il fait partie de l’initiative régionale ASCENT (Accélérer la Transformation de l’Accès à une Énergie Propre et Durable) de la Banque mondiale, qui appuie l’accès à l’électricité pour 100 millions de personnes en Afrique de l’Est et australe d’ici 2030. La mauvaise qualité des services d’électricité compromet les opportunités de croissance économique au Burundi et le manque d’investissements a compromis les efforts d’expansion de l’accès à l’électricité. Le projet ASCENT du Burundi appuiera le Programme d’Accès Universel du Gouvernement du Burundi, lancé en 2023, et renforcera le réseau moyenne tension à travers le pays tout en réhabilitant, en modernisant et en étendant le réseau de distribution de Bujumbura. Afin d’accélérer les efforts visant à étendre l’accès à l’électricité, le Gouvernement du Burundi travaillera en partenariat avec le secteur privé pour appuyer l’électrification par le réseau des zones périurbaines et rurales. Le projet appuiera un projet pilote de distribution mené par Weza Power, une entreprise privée nouvellement créée qui a signé un Accord de Partenariat Public Intérimaire avec le Gouvernement. Le projet améliorera également la fiabilité et la qualité du réseau et renforcera l’infrastructure de base pour déployer les prochaines phases du programme d’accès, et appuiera également la viabilité du secteur de l’électricité par le biais d’une assistance technique à certaines entités gouvernementales. « Ce projet appuiera des réformes clés grâce à des conditions basées sur la performance concernant la structure tarifaire, la politique de raccordement électrique et les normes du réseau afin d’éliminer les obstacles à l’électrification et d’assurer la viabilité à long terme des investissements. A travers ce projet la Banque mondiale, la Société Financière Internationale (SFI) et l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA) travailleront comme un seul groupe de la Banque mondiale et fourniront un ensemble de solutions qui faciliteront la mobilisation d’importants capitaux privés pour soutenir une approche innovante visant à améliorer les conditions de vie de millions de personnes au Burundi », a déclaré Hawa Wagué, Représentante Résidente de la Banque mondiale au Burundi. Avec un financement de 190 millions de dollars (100 millions de dollars de don de l’IDA et 90 millions de dollars provenant d’autres donateurs , y compris la Banque Européenne d’Investissement, l’Union Européenne, et l’Agence Française de Développement), le projet ciblera les ménages dirigés par des femmes ainsi que les micro-, petites et moyennes entreprises (MPME), les aidant à bénéficier d’un accès à une électricité fiable et abordable, offrant des opportunités d’augmenter la productivité et de créer des emplois. Le projet complétera le Projet national d’énergie solaire dans les communautés locales (« SOLEIL-Nyakiriza ») en cours, qui vise à développer des solutions solaires décentralisées.
ASLEM célèbre le courage et la volonté des lauréates internationales et des femmes du Maroc
Près de 70 convives étaient présentes au dîner de gala organisé, vendredi 8 mars à Rabat, par l’Association des lauréats étrangers du Maroc (ASLEM) en l’honneur des femmes du Maroc, d’Afrique et du monde. Placée sous le signe « Femme d’impact », cette soirée a connu la participation de diplomates de pays africains, de professionnels de la santé, d’universitaires, d’étudiants, d’artistes du Gabon, du Sénégal, du Cameroun, du Congo, du Mali, de la Guinée, de Madagascar, de la RDC, de la Côte d’Ivoire, des Comores, de la France et du Maroc. Des représentants d’organisations partenaires de l’ASLEM faisaient également partie des convives. Tout comme les lauréates africaines des écoles et instituts du Maroc qui s’étaient mises sur leur 31 pour cette occasion. Organisée à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, date symbolique pour les femmes du monde entier, cette soirée « célèbre la force, la perspicacité et la résilience des femmes du monde entier, et plus précisément celles de l’Afrique. Une journée particulière qui nous offre l’occasion de leur rendre un hommage appuyé pour toutes les luttes qu’elles mènent de longue date pour la reconnaissance de leurs droits», a déclaré le président de l’ASLEM, Doucouré Makan, dans son allocution de bienvenue. Il a par la suite saisi cette occasion pour saluer particulièrement le courage et la volonté des « lauréates internationales du Maroc qui, par leurs actions quotidiennes, impactent positivement le développement et la crédibilité de notre association ». Ce dîner de gala a également été l’occasion de souligner les efforts déployés par les femmes et filles du Maroc actives au sein d’organisations partenaires avec lesquelles l’Association des lauréats chemine depuis sa création en mai 2018. Avant de « remercier chaleureusement l’équipe de l’ASLEM et les bénévoles qui ont contribué à l’organisation de cette soirée » conviviale et joyeuse, organisée en partenariat avec l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), la Chambre africaine de commerce et services (CACS), Attijariwafabank, M. Saïd, Insight Solutions et Bank de solidarité. Une soirée ponctuée par les performances musicales exceptionnelles de Rossatanga-Hamon Elie Gide (pianiste), Essongue Guy-Yoland et Simbou Malou (chanteurs). Un trio gabonais qui a enchanté les invités en interprétant de magnifiques titres comme « L’amour d’une mère » de Patience Dabany et « Mughetu » (femme) de Queen Koumb. Il est à souligner qu’au cours de cette soirée, ponctuée par des moments de détente et d’échange entre les invités, les représentants de chaque pays ont souhaité « une heureuse fête à toutes les femmes du monde » dans une des langues nationales de leur choix, illustrant ainsi la diversité et l’universalité de la célébration de la fête de la femme. Un peu plus tard dans la soirée, les convives ont été invités à savourer un magnifique dîner autour d’un buffet généreux et varié, avant la présentation des membres du Bureau exécutif de l’ASLEM et la clôture de la soirée. Pour rappel, l’Association des lauréats étrangers du Maroc regroupe les lauréats internationaux des universités ou écoles publiques et privées marocaines, basés dans toutes les régions du Royaume et les Associations des anciens lauréats à l’étranger. Créer et renforcer les liens de solidarité et d’amitié entre ses membres tout en assurant la défense de leurs intérêts moraux et matériels; organiser et animer périodiquement des rencontres scientifiques et intellectuelles au profit de ses membres ou des manifestations d’ordre culturel et sportif; multiplier les échanges et contacts avec les groupements professionnels, les organismes nationaux, régionaux et internationaux dans le but de promouvoir l’image des diplômés formés au Maroc et de valoriser leurs réalisations ou apports sous tous leurs aspects ainsi que se positionner comme outil de renforcement de la coopération Sud-Sud figurent parmi les objectifs spécifiques poursuivis par l’Association. Alain Bouithy
Maroc. Adhésion à la Chambre africaine de commerce et de services des entrepreneurs subsahariens de l’ASLEM
Des entrepreneurs subsahariens, lauréats des écoles et universités marocaines, ont adhéré à la Chambre africaine de commerce et de services (CACS) lors d’une rencontre tenue récemment à Casablanca. « Votre présence renforce notre engagement collectif, envers le développement économique et la croissance mutuelle », a déclaré le président de la Chambre africaine de commerce et de services (CACS), Faouzi Abdelmounaim, en s’adressant à ces derniers. En intégrant la Chambre africaine de commerce et de services, « vous devenez un acteur clé dans notre mission commune de stimuler l’innovation, d’encourager les collaborations fructueuses et de favoriser un environnement propice aux affaires», a-t-il indiqué dans son allocution de bienvenue. Concrètement, « vous bénéficierez d’un accès privilégié à nos événements exclusifs, de la possibilité de participer à des initiatives stratégiques et de l’opportunité de tisser des liens solides avec d’autres leaders du monde de l’entrepreneuriat », a expliqué le président du CACS. Il a, par la suite, invité les nouveaux membres à explorer toutes les possibilités offertes par la Chambre africaine de commerce et de services et à participer activement à ses activités, affirmant qu’« ensemble, nous pourrons renforcer nos initiatives respectives et contribuer, de manière significative, à la croissance économique de notre communauté ». Faire de nos belles institutions, un pont et un hub à destination des économies africaines Prenant à son tour la parole, le président de l’Association des lauréats étrangers au Maroc (ASLEM), Doucouré Makan, a d’abord exprimé sa reconnaissance à la Chambre africaine et à son président « pour leur détermination et volonté de s’inscrire dans le long terme pour la promotion de l’entrepreneuriat en Afrique. Et de faire de nos belles institutions, un pont et un hub à destination des économies africaines dans leur totalité ». Par la suite, il a affirmé que « nous nous sommes mobilisés ici pour porter un message fort : Nous, les chefs d’entreprise subsahariens, voulons adhérer à un réseau d’affaire marocain et international capable de promouvoir et de développer nos projets commerciaux liant le Maroc et nos pays respectifs ». S’adressant à la trentaine d’entrepreneurs de divers secteurs qui l’accompagnent, ce dernier a indiqué que « par cette action, les entrepreneurs subsahariennes deviennent membres invités de la Chambre africaine de commerce et de services. Il s’agit d’un statut particulier qui nous permettra d’accéder et de participer à tous les évènements organisés par la Chambre africaine ». Concrètement, a-t-il expliqué, « nous bénéficierons du réseau de la Chambre africaine, de la mise en relation, BtoB Business, de la participation au sein des Commissions thématiques : formation et capital humain, financement, santé, culture, entrepreneuriat et nouvelles technologies ». S’inscrivant dans le cadre d’une convention de partenariat signée en novembre 2021 entre l’ASLEM et la Chambre africaine, sous le parrainage de l’ambassadeur-directeur général de l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), S. E. M. Mohamed Methqal, cette rencontre s’est ouverte par un panel de discussion sur le thème « L’entrepreneuriat en Afrique : Innover, entreprendre, prospérer ». Animé par Jamal Belahrach (CEO de DEO Conseil), Mounir Ferram (président de la Commission Formation et capital humain de la CACS), Mouad Elharrami (AMCI), Ghisse Ontsira (doctorant, entrepreneur, conférencier et public speaker) et Gueck Beyeth (fondateur et manager du cabinet Axis Coach), ce panel s’était fixé comme objectif de « nous enrichir d’idées et de réflexions qui seront de véritables leviers à l’épanouissement de l’acte d’entreprendre et de prendre et de générer de la valeur, comme l’a relevé Faouzi Abdelmounaim assurant à cette occasion que la Chambre de commerce est un réseau dynamique où les idées s’échangent, les opportunités émergent et les succès se partagent. Il est important de noter que cette rencontre a été organisée par la CACS dont la vocation est de tisser des liens d’affaires entre nos membres et d’ériger des ponts commerciaux entre le Maroc et leurs différents pays d’origine, en partenariat avec l’AMCI et l’ASLEM. Et que d’autres rencontres sur les thématiques variées dans d’autres villes marocaines, seront co-organisées avec la Chambre africaine au profit des entrepreneurs subsahariens pour les doter d’outils et astuces de maîtrise du marché marocain et le développement, au niveau continental, de leur offre de produits et services, a annoncé le président de l’ASLEM. A souligner que les missions les plus importantes de la Chambre africaine consistent à promouvoir les relations commerciales et industrielles entre les acteurs économiques marocains et ceux des autres pays africains; favoriser l’implantation et le développement des entreprises marocaines dans les autres pays africains, et inversement ; renforcer la compétitivité des entreprises, membres de la CACS, à travers la formation, le renforcement capacitaire, le conseil, l’incubation et l’accélération des start-up ainsi que développer le potentiel international des entreprises africaines en général, et marocaines en particulier, rappelle-t-on. Alain Bouithy
Burundi. Le Président Ndayishimiye reçoit en audience les envoyés spéciaux des Nations Unies pour la Région des Grands Lacs
Le Chef de l’Etat Son Excellence Evariste Ndayishimiye a accordé une audience conjointe, ce lundi 12 février 2024, à l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations pour la Région des Grands Lacs, Houang Xia et au Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Afrique Centrale et Chef du Bureau Régional pour l’Afrique Centrale, Abdou Abarry, pour échanger sur les questions liées au développement, à la paix et à la sécurité dans la Région des Grands Lacs. « Au nom des Nations Unies nous tenons à vous féliciter pour votre brillante présidence du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région. Les Nations Unies reconnaissent le rôle que joue le Burundi dans la région particulièrement pour stabiliser l’Est de la RDC », ont indiqué les envoyés spéciaux qui ont par ailleurs tenu à exprimer leur sympathie, solidarité et les condoléances au Président de la République et au peuple Burundais suite aux attaques des terroristes qui ont emporté la vie des citoyens dans la nuit du 23 décembre 2023 à Gatumba en Commune Mutimbuzi, Province de Bujumbura. Ces envoyés spéciaux ont en outre exprimé leur inquiétude face aux relations entre le Burundi et le Rwanda et la situation sécuritaire en RDC émettant le souhait pour les Nations Unies d’apporter leur soutien pour mieux accompagner et assurer la paix et la sécurité dans les pays de la Région des Grands Lacs. « C’est l’obligation du gouvernement de protéger les citoyens; donc il faut prévenir pour protéger », a laissé entendre le Numéro Un Burundais qui expliquait les raisons derrière la décision du Burundi de fermer les frontières terrestres avec le Rwanda. Il a poursuivi en indiquant que le Burundi a, de son côté , pris toutes les initiatives possibles pour maintenir les bonnes relations avec le Rwanda mais en vain, et a demandé à la communauté internationale d’intervenir avant de réaffirmer que « le Burundi ne sera jamais partie au conflit mais à la solution ». Tout en saluant les efforts du Chef de l’Etat Burundais à assurer la cohésion nationale et le développement du pays et de son peuple, les envoyés spéciaux des Nations Unies ont vivement sollicité son appui par rapport au respect de la mise en application de l’Accord cadre: « Compte tenu de ce que vous avez été et ce que vous êtes, nous comptons sur vous en tant que Nations Unies », ont -ils souligné.
Burundi : Le Président Ndayishimiye appelle le gouvernement, les institutions étatiques et les secteurs de l’administration publique à s’approprier de la Réforme du Budget-Programme
En procédant à l’ouverture d’une Retraite Gouvernementale qui se déroule depuis ce lundi au Palais Ntare Rushatsi, le Chef de l’Etat Son Excellence Evariste Ndayishimiye a interpellé le gouvernement, les institutions étatiques et les secteurs de l’administration publique de s’approprier de la Réforme du Budget-Programme afin de permettre une meilleure organisation de l’économie nationale. Cette retraite gouvernementale de deux jours élargie aux hauts cadres de la superstructure et des Ministères a pour but de renforcer les capacités des leaders pour une vision d’ensemble sur les avancées et les perspectives d’avenir dans la mise en œuvre de la réforme du budget programme, afin d’avoir une gestion axée sur les résultats. “Nous devons comprendre vite tous les mécanismes et tous les principes de la budgétisation axée sur les résultats pour mieux orienter les décisions de la politique publique à tous les niveaux de la vie nationale”, a fait savoir le Numéro Un Burundais. Au moment où le Burundi vient d’élaborer une vision d’un pays émergent en 2040 et développé en 2060, le Président de la République estime qu’est impératif que les réformes initiées dans les Finances Publiques contribuent à la réalisation de cette Vision. “Les Burundais ont certainement besoin de s’imposer une nouvelle discipline où, à travers le Budget- Programme, chaque acteur est tenu à montrer les projets qu’il envisage de réaliser et a l’obligation de produire des résultats. C’est une culture que nous devons développer”, a-t-il souligné. Déplorant que le Burundi a enchaîné des années et des quinquennats de mauvaise planification et de mauvaise gouvernance, le Chef de l’Etat déclaré la tolérance zéro à l’erreur, à présent que les Burundais sont conscients des ressources dont regorge le pays et de son potentiel de développement, a-t-il indiqué.
Les lauréats étrangers du Maroc reconduisent Doucouré Makan à la tête de l’ASLEM
Doucouré Makan a été reconduit à la tête de l’Association des lauréats étrangers du Maroc (ASLEM) pour un deuxième mandat de deux ans. Les membres de cette organisation fondée le 20 mai 2018 ont unanimement choisi de lui renouveler leur confiance au terme d’une Assemblée générale élective tenue samedi 6 janvier à la Faculté des sciences économiques, juridiques et sociales de Rabat Agdal. D’autres membres du Bureau exécutif ont aussi été reconduits au cours de cette réunion, qui représentait «une occasion précieuse de discuter des réalisations de l’association durant l’année écoulée et de planifier des initiatives futures», comme l’a indiqué le président de l’ASLEM. C’est notamment le cas d’Idriss Mohamed Abdou et N’guessan Michael Christel, respectivement secrétaire général et trésorière générale de l’association. Lors de cette réunion, l’équipe sortante a présenté un bilan moral et financier qui a été salué par les adhérents présents; lesquels ont pu apprécier l’ampleur du travail accompli et mesurer l’importance de relever ensemble les défis à venir. Parmi les réalisations importantes, notons l’acquisition et l’aménagement du siège de l’association à Rabat, l’organisation d’une caravane médicale en partenariat avec Bank de Solidarité et la Fondation Saïd, l’organisation d’une mission d’accompagnement de la délégation de l’UCESA au Congo-Brazzaville et d’une tournée africaine à travers le Congo, le Togo, le Bénin, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Niger, la Guinée, le Sénégal et la Tunisie, la tenue du Forum digital sur l’employabilité en Afrique en partenariat avec Africompétence et d’un atelier de coaching avec Attijariwafa bank. Ou encore la signature d’une convention de partenariat avec le groupe Attijari Wafa Bank en vue de contribuer à l’employabilité des lauréats étrangers du Maroc. Outre la professionnalisation de l’association, l’on peut évoquer le lancement du processus de digitalisation de son réseau et de l’incubateur ASLEM INNOV, l’organisation d’une caravane des lauréats du Maroc sur les traces de la Marche Verte ou encore du SALEM (Sommet Annuel des Lauréats du Maroc). Les exposés des responsables de l’ASLEM ont captivé l’attention des diplomates, institutions et associations partenaires et universitaires qui ont unanimement salué les initiatives et l’enthousiasme de l’équipe sortante de bâtir une association active et de conduire les différents projets à leur terme. Ce fut l’occasion d’ailleurs de le signifier de vive voix à l’ambassadeur du Ghana au Maroc, aux représentants de l’AMCI (Agence marocaine de coopération internationale) et de la Chambre africaine de commerce et de service, au philanthrope et président de la Fondation Saïd et à bien d’autres invités. Pour 2024, le Bureau exécutif consacrera ses efforts à la réussite du Sommet des lauréats étrangers du Maroc (SALEM), du Salon de l’entrepreneuriat, à la co-organisation du lancement du livre intitulé « Faire écho à la voix de l’Afrique » de Peter Panyin Anaman (écrit en l’honneur de Sa Majesté le Roi Mohammed VI) et à la création d’une Revue des lauréats étrangers. A souligner que plusieurs propositions ont été faites lors de cette rencontre diffusée en direct sur les réseaux sociaux afin de permettre à tous les lauréats étrangers de suivre les échanges et le vote depuis leur ville ou pays de résidence. Parmi ces propositions, il y a l’élargissement des partenariats avec d’autres secteurs et surtout la médiatisation des actions de l’association à une plus large échelle. Signalons également que des attestations de reconnaissance ont été remises aux principaux partenaires de l’ASLEM. Pour rappel, l’ASLEM a pour vocation de rassembler tous les lauréats étrangers des universités, écoles publiques et privées marocaines, de toutes les régions du Royaume et de leurs pays d’origine, en vue de consolider les liens d’amitié, de solidarité et de coopération dans les domaines professionnel, scientifique, intellectuel, académique, économique et socioculturel. L’association, qui se positionne comme une institution à vocation consultative auprès des partenaires publics et privés, apporte à ce titre ses avis et recommandations. Alain Bouithy