La CGEM et l’Université Al Akhawayn s’allient pour la convergence entre les besoins des entreprises et les aspirations de la Génération-Z
Chakib ALJ, Président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), et Dr. Amine BENSAID, Président de l’Université Al Akhawayn à Ifrane, ont signé, jeudi dernier, une convention-cadre de partenariat visant à innover dans le renforcement des liens entre les mondes professionnel et académique pour servir au mieux les nouveaux besoins de l’Entreprise marocaine et de la nouvelle génération de talents. Cette signature survient dans un contexte d’employabilité des jeunes marqué par des changements de paradigme importants. D’un côté, nous assistons à une transformation du monde professionnel tel que nous le connaissions, avec de nouveaux métiers en création autour des enjeux liés à l’eau, à la transformation numérique (intelligence artificielle, cybersécurité), à la transition énergétique (mobilité électrique et durable, technologies solaire, éolienne, hydrogène vert…) et bien d’autres. De l’autre, les jeunes professionnels arrivant sur le marché de l’emploi sont issus d’une génération plus libre, entrepreneuse, orientée résultats plus que moyens et avec des attentes marquées en termes de flexibilité professionnelle et d’équilibre de vie. Dans ce cadre, la CGEM et Al Akhawayn travailleront ensemble pour la définition de nouveaux modèles de liens entre l’Entreprise et l’Université, des parcours de formation sur la base des besoins des entreprises, et une mise en relation avec les étudiants arrivant sur le marché de l’emploi pour une meilleure prise en compte de leurs besoins. Ce partenariat permettra également de promouvoir l’action de l’Université Al Akhawayn en matière de formation continue, pour apporter une réponse effective aux enjeux de re-skilling et up-skilling auxquels font face les entreprises – et de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes diplômés à travers des actions ciblées de sensibilisation auprès de membres de la Confédération.
Zakariae LHADJ KACEM : La performance globale des universités marocaines au CFA Research Challenge s’est nettement améliorée
INTERVIEW. La deuxième édition de la finale marocaine de la compétition internationale du CFA Research Challenge a été remportée par l’Université Al Akhawayn d’Ifrane. Président de l’Investment Analysts Society of North Africa, Zakariae Lhadj Kacem revient dans cet entretien sur les principaux défis et les enseignements de cette édition. Pagesafrik/Libé : Investment Analysts Society of North Africa (IASNA) a organisé en février dernier la finale marocaine de la compétition internationale du CFA Research Challenge. Aviez-vous un défi à relever ? Zakariae Lhadj Kacem : Avant de citer les défis que nous avions à relever dans cette deuxième édition, je rappelle qu’à la suite du succès de la toute première édition du Challenge au Maroc, avec seulement la participation de trois universités, nous avons annoncé l’ambition d’élargir le nombre d’universités marocaines participantes. Cette ambition s’est transformée en réalité avec la participation de 15 équipes cette année. En d’autres termes, nous sommes passés de 15 à 75 étudiants-participants. Mais, il ne s’agit pas juste d’augmenter les chiffres. Notre premier défi à relever est de tirer le niveau académique et technique de tous les participants vers le haut. Le CFA Challenge n’est pas un concours classique à la française où les étudiants se préparent pendant plusieurs mois voire années afin de passer une épreuve technique qui dure 4 heures ! Le CFA Challenge est une plateforme unique de formation et d’accompagnement des étudiants participants pendant plusieurs mois. Pour encadrer les 15 équipes, il a fallu la mobilisation de 30 encadrants bénévoles. Deux d’entre eux sont dédiés pour chaque équipe, un conseiller pédagogique ainsi qu’un mentor professionnel exerçant dans l’industrie d’investissement. En plus de ces 30 encadrants d’équipes, l’association a recruté 16 correcteurs et membres du jury final, qui sont tous des experts de l’industrie, et qui participent à la compétition en tant que bénévoles à titre gracieux. Vous voyez, pour réussir à encadrer 75 étudiants participants, il a fallu la mobilisation de 46 bénévoles d’encadrement ! Nous avons décidément, un niveau élevé d’encadrement, ce qui explique la nette amélioration dans la performance globale de toutes les équipes marocaines cette année. Je tiens à remercier tous les encadrants bénévoles pour leurs efforts et leur contribution de grande valeur au succès de la compétition. Non moins lié au défi de l’encadrement, nous avons annoncé en novembre 2020 l’ambition de faire porter le travail d’analyse des étudiants-participants sur une des sociétés marocaines cotées à la Bourse de Casablanca. C’est une autre ambition qui s’est transformée en réalité, car le travail de tous les étudiants a porté sur l’analyse du titre action de la société Aradei Capital. Je voudrais remercier Aradei Capital, car ils ont consacré deux sessions aux équipes participantes, dont une animée par le PDG monsieur Nawfal Bendefa, pour présenter l’entreprise et répondre aux questions des étudiants. Lors de ces sessions, les étudiants s’exercent au métier d’equity-analyst dans des conditions de la vie réelle. Quels enseignements avez-vous tiré de cette deuxième édition du CFA Challenge au Maroc ? Le principal enseignement de cette année est que le Maroc dispose d’un stock impressionnant d’étudiants talentueux, ainsi que de professeurs et d’experts financiers hautement qualifiés. Et cela nous encourage encore plus à développer cette compétition du CFA Challenge au Maroc. Au-delà d’être une plateforme d’apprentissage du métier d’analyste financier, participer à la compétition est un booster de l’employabilité des étudiants. Les compétences développées par les participants sont pluridisciplinaires, elles comprennent l’analyse quantitative, l’analyse qualitative, les capacités rédactionnelles, les capacités de présentation et de prise de parole en public ; et tout cela en langue de Shakespeare. Cette deuxième édition a été marquée par une forte participation des universités marocaines dont le nombre est passé de 3 à 15 équipes. Comment expliquer cette forte mobilisation ? La question serait plutôt pourquoi ne pas participer ! La participation est gratuite pour les universités. Les étudiants bénéficient d’une expérience unique d’apprentissage, de mentorat, et de réseautage ; ce qui booste leur employabilité. Donc pour une université, il y a tout à gagner. Autrement dit, en jargon financier, il n’y a aucun risque de downside ! Les compétences développées sont évidemment pertinentes pour les métiers d’analyse financière et la gestion de portefeuille. Mais ce sont des compétences clés également pour équiper ces futurs dirigeants, entrepreneurs, fondateurs de fintech, directeurs financiers, etc. La finale nationale a été remportée par l’Université Al Akhawayn d’Ifrane. Mais avant de nous intéresser à l’équipe gagnante, pouvez-vous nous rappeler le principe et le but de cette compétition ? Le Research Challenge est une compétition annuelle internationale entre équipes d’étudiants dans la préparation d’un dossier d’investissement. Chaque équipe doit produire un rapport de recherche détaillé et une présentation sur une société cotée en bourse. Au niveau de notre compétition nationale, le rapport de chaque équipe est noté dans un premier tour par un panel de correcteurs-experts en analyse financière, ce qui permet de sélectionner les équipes finalistes. Par la suite, les finalistes soutiennent leur thèse d’investissement devant un jury d’experts de l’industrie. L’équipe championne du Maroc, qui est cette année l’Université Al Akhawayn d’Ifrane, est qualifiée pour la compétition régionale MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) où elle affrontera des Universités du Bahreïn, du Qatar, de l’Égypte, des Émirats, de la Jordanie, du Koweït et de l’Arabie Saoudite. Après les compétitions régionales, la finale mondiale aura lieu le 16 mai 2022. A votre avis, qu’est-ce qui a pu convaincre le jury de choisir ? Permettez-moi d’abord d’expliquer les règles de notation utilisées par le jury. Contrairement à une soutenance académique classique où chaque juge donne un chiffre unique qui résume son appréciation de la performance globale de celui qui présente, le CFA Challenge utilise un système qui attribue une note pondérée à chaque compétence qu’on vise à évaluer. La somme de ces notes pondérées constitue la note finale de l’équipe. Ainsi 40% de la note finale est déterminé par la profondeur de l’analyse financière et des méthodes d’évaluation développées par l’équipe, 20% par la qualité de la présentation, 20% par la qualité des réponses aux questions du jury, 10% par l’analyse apportée aux aspects ESG (Environnemental, Social, et Gouvernance), 5% par
Maroc: L’Université Al Akhawayn remporte la finale nationale du CFA Institute Research Challenge 2022
Casablanca Finance City Authority a accueilli le 26 février dernier la finale Maroc du CFA Institute Research Challenge 2022, une compétition internationale entre équipes d’étudiants dans la préparation d’un dossier d’investissement, organisée par l’Investment Analysts Society of North Africa (IASNA). Précisons que le résultat final de la compétition comprend un rapport de recherche détaillé et une présentation d’une société cotée en bourse et que la société analysée cette année par les participants marocains est Aradei Capital. Encadrée par le conseiller pédagogique Imad Jabbouri et le mentor de l’industrie Aymane Chetibi, l’équipe de l’Université Al Akhawayn a remporté la finale nationale marocaine du CFA Institute Research Challenge 2022. Elle est qualifiée pour la compétition régionale MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) où elle affrontera des Universités de Bahreïn, Qatar, Égypte, Émirats, Jordanie, Koweït, Liban, Oman et Arabie Saoudite. Après les compétitions régionales, la finale mondiale aura lieu le 16 mai 2022. Les membres de l’équipe gagnante de la finale Maroc, dont Imane El Hanine, Nissrine Hachimi, et Sahl El Khamkhami, ont présenté leur analyse et leur recommandation à un jury d’experts comprenant Mohammed Otmane Amrani, CFA ; Reda Hilali, CFA ; Omar Achab, CFA ; et Mohammed Rachid, directeur du Secteur financier et affaires institutionnelles à CFCA. Casablanca Finance City Authority a annoncé offrir les frais d’inscription et d’examen du programme CFA® de niveau I aux gagnants de la finale du CFA Research Challenge Maroc 2022. Les présentations ont été l’aboutissement de plusieurs mois de recherche, d’entretiens avec la direction de l’entreprise Aradei Capital, ses concurrents et ses clients, ainsi que d’un encadrement aux techniques d’analyse et de présentation. Chaque équipe participante abénéficié d’un mentorat pratique et d’une formation intensive en analyse financière et en éthique professionnelle. Cet accompagnement a été dispensé par le réseau du CFA Institute, par des conseillers pédagogiques dédiés, ainsi que des mentors dédiés et exerçants dansl’industrie d’investissement. « Dans cette deuxième édition du CFA Challenge au Maroc, la participation des universités marocaines a augmenté de 400%, passant de 3 à 15 équipes. Grâce au travail entrepris par les étudiants, leurs mentors, et par les bénévoles de l’association, la qualité des rapports et des présentations des équipes s’est également considérablement améliorée. Nous pensons que le Maroc a un bel avenir dans cette compétition internationale. Nous souhaitons bonne chance à l’Université Al Akhawayn dans la compétition internationale 2022», a déclaré Zakariae Lhadj Kacem, CFA et président de l’IASNA. « Le CFA Institute Research Challenge met en valeur non seulement les connaissances et l’expertise de ces futurs professionnels de l’investissement, mais également leur engagement envers l’éthique et la conduite professionnelle fondé sur des principes essentiels pour construire un monde meilleur pour les investisseurs. Malgré les défis de la pandémie, tous ces étudiants ont fait preuve d’une résilience et d’une persévérance incroyables. C’est rassurant de voir la prochaine génération de professionnels de l’investissement au Maroc et de savoir que l’avenir de notre industrie est entre de bonnes mains », a déclaré William Tohme, directeur régional principal, MENA au CFA Institute. Les universités suivantes ont également été finalistes à la compétition nationale :Ecole nationale des sciences appliquées (ENSA) – AgadirEcole nationale de commerce et de gestion (ENCG) – El JadidaInstitut supérieur de commerce et d’administration des entreprises (ISCAE)- Casablanca. A propos de CFA Institute Research ChallengeLe CFA Institute Research Challenge rassemble des étudiants, des professionnels du secteur de l’investissement, des sociétés cotées en bourse et des entreprises sponsors aux niveaux local, régional et mondial pour un concours annuel. Afin de promouvoir les meilleures pratiques en matière de recherche et d’analyse d’actions cotées en bourse , les étudiants recherchent, analysent et rendent compte d’une entreprise comme s’ils étaient des analystes professionnels en exercice.
Exclusivité : Une reconnaissance internationale pour les enseignements en ligne au Maroc
Une première en Afrique! Les enseignements en ligne de l’Université Al Akhawayn à Ifrane (AUI) ont été accrédités par la New England Commission of Higher Education (NECHE). Cette reconnaissance fait des enseignements à distance d’Al Akhawayn les seuls dans leur genre en Afrique à être reconnus par l’agence d’accréditation américaine, l’une des plus prestigieuses dans le monde. Ceci vient également récompenser l’agilité, la qualité et la réussite de la transition opérée par AUI, depuis mars 2020 en réponse au Covid-19, ainsi que les efforts et l’engagement exceptionnel dont a fait preuve toute la communauté d’Al Akhawayn. En effet, de gros investissements ont été consentis par l’Université, ses enseignants et son Center of Advancement of Teaching, Learning and Scholarships (ATLAS), qui a soutenu les professeurs à travers, notamment des formations dispensées par des experts d’Al Akhawayn, ainsi que plusieurs experts internationaux. “L’objectif étant de faciliter au maximum la conversion des cours aux nouvelles circonstances qui se sont imposées à nous et de créer des opportunités promouvant l’apprentissage autonome et par l’action, la flexibilité et l’empathie” souligne Dr. Violetta CAVALLI-SFORZA, qui dirige le centre ATLAS au sein d’Al Akhawayn. Outre le soutien intensif par leurs professeurs dans cette transition, les étudiants d’Al Akhawayn ont été accompagnés principalement via le peer-mentoring – un mentoring assuré par leurs pairs seniors qui ont bénéficié d’une formation et certification internationale. Une étude d’évaluation réalisée auprès des étudiants a d’ailleurs montré que la perception de l’efficacité dans l’apprentissage et les taux de satisfaction de l’enseignement en ligne au sein d’AUI sont demeurés très élevés et comparables à ceux enregistrés les semestres pré‐pandémie. « S’inscrivant dans une logique d’amélioration continue, Al Akhawayn a capitalisé sur sa réponse immédiate à la pandémie pour lancer divers projets en faveur du renforcement de ses capacités et pour créer les conditions nécessaires pour une expérience d’apprentissage en ligne riche, diversifiée, personnalisée et stimulante, que ce soit pour son corps professoral que pour ses étudiants dont la satisfaction est quasi-unanime » affirme Dr. Karim MOUSTAGHFIR, Président du Conseil Académique, conseil élu par les professeurs de l’Université. Cette nouvelle reconnaissance conforte ainsi l’Université Al Akhawayn dans sa position en tant qu’une locomotive reconnue de l’enseignement supérieur sur le modèle américain dans la région Afrique et Moyen Orient. En effet, en plus de la maîtrise technique, Al Akhawayn ambitionne de donner à la jeunesse africaine l’intelligence sociale, la culture d’entreprise, l’excellence et l’adaptabilité en vue de la préparer à la vie en général. D’ailleurs, dans le cadre du soutien psychologique holistique apporté à l’ensemble de ses étudiants pour faire face aux défis actuels, la communauté Al Akhawayn développe un plan holistique allant des mesures de boosting du système immunitaire, aux actions de sensibilisation, au programme d’activités préventives et proactives en faveur du renforcement de la vie estudiantine, de la socialisation alternative et de la diversification des services. « L’épanouissement et le succès de l’étudiant restent au centre des priorités d’Al Akhawayn. Des efforts soutenus sont déployés, en permanence et à tous les niveaux, pour garantir à la Génération-Z une expérience optimisée pour les accompagner à saisir les opportunités du 21ème siècle et à jouer des rôles de premier rang dans le développement de leur pays » souligne Dr. Kevin SMITH, Vice-président associé aux affaires académiques en charge des enseignements du 21ème siècle. A noter qu’Al Akhawayn est l’unique Université en Afrique à disposer de l’accréditation de la New England Commission for Higher Education (NECHE), agence qui évalue et accrédite Harvard, Massachusetts Institute of Technology (MIT) et Yale.
Ifrane: L’Université Al Akhawayn accueille la 2-ème promotion des boursiers de la Fondation Al Ghurair
L’Université Al Akhawayn à Ifrane (AUI) a accueilli la 2ème promotion du programme de bourses STEM (Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques) de la Fondation Al Ghurair pour l’Éducation (AGFE). Les lauréats de cette bourse qui viennent de 19 lycées marocains dans 11 villes notamment Kénitra, Oujda, Tanger, Fès et Kalaat-Sraghna, « se sont distingués par leur haut-potentiel pour devenir de grands dirigeants et œuvrer pour la prospérité dans le monde arabe », indique un communiqué de l’université d’Ifrane. Pour faciliter leur transition vers le système éducatif universitaire américain, l’AUI a mis en place un programme d’immersion de cinq semaines comprenant des cours intensifs d’anglais et de mathématiques, des activités de familiarisation avec les infrastructures de l’AUI, ses ressources éducatives et les installations avoisinantes ainsi que des actions de groupe pour favoriser le développement communautaire. La Fondation Al Ghurair a pour mission de soutenir les jeunes étudiants arabes issus de familles défavorisées pour poursuivre leurs études en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques dans une sélection des meilleures universités au monde. L’AUI a été la seule institution d’enseignement supérieur au Maroc et au Maghreb à être sélectionnée par la Fondation. Pour le recrutement de la troisième cohorte AGFE-STEM, une large campagne de sensibilisation sera bientôt lancée afin de communiquer sur lesdites bourses d’études à travers notamment une collaboration avec les ONG, les visites de lycées, les forums d’étudiants et les journées portes ouvertes de l’AUI. Par ailleurs, l’Université Al Akhawayn à Ifrane a accueilli 10 étudiantes afghanes dans le cadre de l’Afghanistan Cooperative Agreement attribué à l’AUI par l’Ambassade américain à Kaboul. En effet, l’AUI avait obtenu, en octobre 2018, un million de dollars pour assurer l’éducation (Bachelor) de ces étudiantes. Les partenariats « AUI- AGEF » et « AUI- Afghanistan Cooperative Agreement » témoignent, selon le communiqué, de « la grande valeur ajoutée des accréditations institutionnelles et de programmes, notamment NECHE et ABET ». Ils viennent également reconnaitre « l’engagement de l’AUI pour l’assurance qualité et l’excellence, deux valeurs qui constituent l’ADN de l’Institution ». MAP
Ifrane : Des étudiants de l’université Al Akhawayn simulent le modèle onusien
Les étudiants de l’université Al Akhawayn ont abordé, vendredi, des questions internationales d’actualité dans le cadre d’une simulation du modèle des Nations-Unies. Ce débat, initié par le club ‘’Al Akhawayn Model United Nations-AUI MUN’’ et qui se poursuivra qu’au 6 janvier courant, est devenu un rendez-vous annuel pour échanger les vues sur le modèle onusien entre étudiants, diplomates et universitaires. Cette rencontre connait la participation cette année de plus 290 étudiants de l’université de diverses nationalités, afin d’exposer leurs visions des événements actuels que connait le monde, a indiqué à la MAP Zayd Chaârani, chargé de communication du club AUI MUN. Cet exercice portera cette année sur trois questions principales, à savoir le Sahara marocain, la question syrienne et la situation en Lybie, a-t-il ajouté, notant qu’il sera question aussi de discuter des événements au Soudan et d’autres questions internationales. Les participants devront débattre, durant cette rencontre, au nom de leurs pays respectifs, et seront amenés à donner leur propre analyse de la situation des pays représentés et leur position par rapport aux problèmes traités par leur comité. Cette simulation, organisée sous forme du modèle onusien où chaque participant représente un pays, tend particulièrement à familiariser les étudiants avec le fonctionnement des organisations internationales. A l’instar des années écoulées, le fonctionnement de plusieurs organisations figure au menu de la conférence, dont l’Union africaine, la Ligue arabe, le Conseil de sécurité, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture ou encore la Cour internationale de justice. MAP