Congo. L’unité du Sud est une utopie, une idée de Mpila
TRIBUNE. Pour parler de l’histoire de la République du Congo, nous devons d’abord remonter le cours de l’histoire. Avec les archives de la colonisation basées à Aix en Provence (France), nous pouvons très bien comprendre l’histoire du Moyen Congo (le Congo Français et de l’Afrique Équatoriale Française AEF). Ce sont les français qui ont tracé les frontières actuelles de nos états. Aujourd’hui certains esprits mal intentionnés en complicité avec le pouvoir de Brazzaville nous parle de l’unité du Sud du Congo sur une base purement ethnique et non idéologique. Selon la géographie, pour un habitant de Ouesso celui qui est d’Oyo est du Sud, pour un habitant de Kinkala, celui qui est de Dolisie ou Pointe-Noire est du Sud. Voilà encore une aberration pour des gens qui sont déconnectés de la réalité. Prôner de tel propos va à l’encontre de la constitution du 25 octobre 2015 (Article 1: La République du Congo est un État de droit, souverain, unitaire et indivisible, décentralisé, laïc et démocratique. Sa capitale est Brazzaville. La politique de diviser pour mieux régner n’est prônée que par des faibles en panne d’idées rénovatrices pour sortir le Congo du gouffre. L’union fait la force et non la division. D’ailleurs nous devons rappeler à certains qu’il existe déjà des dissensions dans la Bouenza entre les Bembés, les Bakamba, les Ba dondo, dans le Pool entre les Laris et Bakongo de Boko, dans le Kouilou entre les Vilis et les Bayombés. Nous demandons à ses illusionnistes de commencer déjà à unir ces ethnies les unes avec les autres avant de parler de l’unité politique. Même au sein de l’UPADS il y’avait des dissensions qui ont mal tourné. Bref les Congolais n’ont pas besoin de ces pestes, des gens payés par le pouvoir de Brazzaville pour distraire les vrais combattants de l’unité et du Changement dans notre pays. EVRARD NANGHO – Président national du Modec.