Le dialogue national inclusif s’ouvre à Niamey, une étape cruciale pour la réussite de la transition

Le dialogue national inclusif s’ouvre à Niamey, une étape cruciale pour la réussite de la transition

Les assises nationales, point d’orgue du « dialogue national inclusif » annoncé par le général Abdourahamane Tiani en août 2023, se tiendront du 15 au 19 février 2025 à Niamey. Cette initiative, fruit de consultations menées dans les huit régions du pays au début de l’année 2024, vise à définir les « axes prioritaires » de la gouvernance future et à déterminer la durée de la transition. Une commission nationale, présidée par le chef traditionnel Dr Mamoudou Harouna Djingareye et composée de personnalités diverses (anciens ministres, universitaires, juristes, militaires, conseillers du général Tiani, chefs religieux et figures de la société civile), a été spécialement créée pour préparer et conduire ces assises. Pas moins de 674 participants, représentant un large éventail de la société nigérienne (présidents, ministres, organisations de la société civile, chefs traditionnels, forces de défense et de sécurité, etc.), sont attendus pour prendre part à ces discussions cruciales. Les travaux de ces assises s’articuleront autour de cinq sous-commissions thématiques : • Paix, sécurité, réconciliation nationale et cohésion sociale • Refondation politique et institutionnelle • Justice et droits de l’Homme • Développement économique et social • Questions transversales Le « rapport final » de cette commission devra être remis au général Tiani début mars, marquant une étape décisive dans le processus de transition au Niger. Souhaitons plein succès à ces assises nationales, qui constituent une opportunité unique pour le Niger de construire un avenir de paix, de stabilité et de prospérité pour tous ses citoyens. AES INFO

Mali/Vers une économie prospère : les recommandations du Forum économique de Ségou présentées au Président de la Transition

Mali/Vers une économie prospère : les recommandations du Forum économique de Ségou présentées au Président de la Transition

Le Président de la Transition, Son Excellence le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a présidé, le lundi 8 janvier 2024, la cérémonie officielle de remise du Rapport du Forum national de relance économique du Mali. Cette cérémonie, qui a enregistré la présence du Premier ministre, du Président du Conseil national de Transition, du ministre d’État, ministre de l’Administration et de la Décentralisation, Porte-parole du gouvernement, des membres du gouvernement, s’est tenue dans la salle des Banquets du Palais de Koulouba. Faire du Mali un pays émergent adossé à un développement endogène, tel est l’objectif du Forum national de relance économique, qui s’est tenu à Ségou les 30 et 31 mars 2023. À sa prise de parole, au début de la cérémonie de remise du rapport du Forum, Mandjou SIMPARA, Président de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Mali, a adressé ses vifs remerciements au Chef de l’État pour le rôle qu’il a joué dans la tenue de ce Forum de Ségou. Selon ses précisions, depuis près d’une décennie, l’organisation de ce genre de forum est devenue une tradition en République du Mali. Mais la mise en œuvre des recommandations issues de ce cadre d’échange pose toujours problème, a-t-il déploré avant d’indiquer que l’objectif du Forum est d’assurer au Mali un développement durable. M. SIMPARA reconnaît surtout qu’il n’y a point de développement sans sécurité. Avec ce forum, il garde espoir que le Mali n’aurait plus besoin d’autres pays pour son développement. Pour sa part, Mamadou Tiéni KONATÉ, Président du Comité Scientifique du Forum national pour la relance économique, a présenté le rapport en procédant à un exposé synthétique de son contenu. Il précise que depuis près de dix ans, différents diagnostics et propositions de solutions ont été faites mais sans atteindre les résultats escomptés. Pourtant plusieurs domaines d’intervention avaient été identifiés en vue de promouvoir surtout les produits locaux. Lors des diagnostics, l’insuffisance des infrastructures avait été décelée. Parmi les propositions faites, figure l’ambition pour le Mali de sortir de l’agriculture vivrière pour l’agriculture industrielle. Lors de ce Forum, il a également été recommandé que le secteur privé soit mis au cœur de l’opérationnalisation des différentes solutions proposées. Pour ce faire, le Forum  sollicite l’accompagnement de l’État. Aussi, le renforcement des ressources humaines dans tous les secteurs économiques était également au centre des discussions durant le Forum de Ségou. Le secteur minier a également bénéficié des propositions en vue de faciliter la distribution des produits. En annexe du rapport, le Forum a proposé des stratégies de mise en œuvre des différentes recommandations. Toutefois, les participants sont optimistes quant à la mise en œuvre diligente des différentes propositions issues du Forum Ils réitèrent leur accompagnement au Chef de l’État et à sa vision pour le Mali Kura. Ce forum est un « outil de développement ». Moussa Alassane DIALLO, ministre de l’Industrie et du Commerce, a, pour sa part, rappelé l’embargo économique décrété par la CEDEAO et l’UEMOA contre le Mali en 2022. Selon ses explications, malgré les prédictions des oiseaux de mauvais augures qui prédisaient un chaos économique pour le Mali, l’économie malienne ne s’est point effondrée. Le pays a su relever les défis grâce à l’engagement des acteurs du secteur de l’économie. Il a donc saisi cette occasion pour saluer  le leadership du Chef de l’État qui a donné au Mali un nouveau cap. Cette cérémonie est la preuve de la disponibilité du Chef de l’État à accompagner le secteur privé ainsi que le monde des affaires. La souveraineté du Mali est adossée à un développement endogène, a indiqué le ministre du Commerce et de l’Industrie. D’où la nécessité pour le Ministre de rappeler les nombreuses initiatives du Chef de l’État pour la relance économique du pays. Le Président GOÏTA a compris que les importations ne font point développer un pays. Le ministre exhorte donc à une synergie d’action entre les acteurs du commerce et de l’industrie du Mali en vue de faire de ce pays un pays émergent. L’année 2024 s’annonce chargée en défis. Une année durant laquelle le pays pourrait commencer la pleine exploitation de toutes ses potentialités, souhaite le ministre. Ces discours ont été suivis par la remise du rapport du Forum national pour la relance économique du Mali au Chef de l’État par le Président de la Chambre d’Industrie et du Commerce. Une photo de famille a clôturé cette cérémonie.

Niger : la Cédéao rejette l’idée d’une transition de trois ans des militaires

Les pays ouest-africains opposés au coup d’Etat au Niger ont rejeté l’idée d’une transition de trois ans maximum lancée par les militaires qui ont pris le pouvoir, signe qu’une sortie de crise par la voie diplomatique semble encore lointaine. «Une période de transition de trois ans est inacceptable», a affirmé Abdel-Fatau Musah, commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), le 21 août. «Nous voulons que l’ordre constitutionnel soit restauré le plus rapidement possible» au Niger, a-t-il ajouté dans une interview à Al-Jazeera, réaffirmant la position inflexible de l’organisation régionale depuis le coup d’Etat du 26 juillet… En savoir plus sur RT France

Burkina Faso/Mise en œuvre de la Transition : le Fonds monétaire international soutient les réformes politiques et institutionnelles

Burkina Faso/Mise en œuvre de la Transition : le Fonds monétaire international soutient les réformes politiques et institutionnelles

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu ce matin (lundi 26, Dnr) en audience, une délégation du Fonds monétaire international (FMI). En séjour dans la capitale burkinabè, la délégation conduite par le Chef adjoint du département Afrique du FMI, Martin SCHINDLER, est venue témoigner son soutien à la Transition en cours dans notre pays. Selon le chef de la délégation, le Fonds monétaire international, est présent à Ouagadougou, pour discuter avec les autorités de la Transition en vue de trouver des mécanismes pour un appui du Fonds au programme du développement de la Transition. « Avec le chef de l’Etat, nous avons échangé sur les contours d’un programme que nous avons entamé avec les membres du gouvernement et nous avons communiqué notre programme de la semaine au Chef de l’État », a déclaré Martin SCHINDLER à l’issue de l’audience. Pour le Chef adjoint du département Afrique, des échanges ont déjà été menés sur certains programmes de la Transition qui pourraient bénéficier de l’accompagnement du FMI. « Nous avons déjà eu des discussions avec le gouvernement sur les réformes entamées par le Burkina Faso avec la possibilité d’un accompagnement financier de notre institution », a-t-il précisé.

Burkina Faso/Education : l’UNAPES-B apporte son soutien à la Transition pour un retour à la norme du système éducatif

Burkina Faso/Education : l’UNAPES-B apporte son soutien à la Transition pour un retour à la norme du système éducatif

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a reçu en audience, en fin de matinée (lundi 5, Dnr) une délégation de l’Union nationale des Associations des Parents d’élèves du post primaire, du secondaire et du supérieur du Burkina. Conduite par son président Hector Ardent OUEDRAOGO, l’union est venue témoigner son soutien au Chef de l’Etat, pour la reconquête de l’intégrité de l’Etat et partant au retour à la norme du système éducatif. Le président de l’UNAPES-B a déclaré, à l’issue de l’audience, être venu échanger avec le Chef de l’Etat sur la « situation d’urgence qui prévaut dans le système éducatif burkinabè », en vue de trouver comment les parents d’élèves peuvent accompagner la Transition dans cette situation assez difficile. Selon lui, le Chef de l’Etat a eu une oreille attentive à leur propos et a « prodigué des conseils à nous parents d’élèves, par rapport à certaines valeurs qui existaient de par le passé mais qui aujourd’hui sont foulées aux pieds ». A ce jour, le Burkina Faso compte plusieurs écoles fermées et de nombreux élèves déplacés du fait de la situation sécuritaire. Aussi, « nous parents d’élèves et d’étudiants, sommes engagés auprès du Chef de l’Etat pour l’accompagner afin qu’il atteigne, les objectifs qu’il poursuit notamment la restauration du pays », a conclu Hector Ardent OUEDRAOGO. Retrouvez cet article sur RTB

Burkina Faso/Conseil des ministres du 25 janvier : le référentiel de développement de la Transition revu

Burkina Faso/Conseil des ministres du 25 janvier : le référentiel de développement de la Transition revu

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi l’hebdomadaire conseil des ministres qui a examiné et adopté plusieurs rapports, dont les plus importants concernent le ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, selon le Porte-parole du Gouvernement, Jean-Emmanuel OUEDRAOGO. Le premier rapport adopté par le Conseil des ministres, au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective porte sur le contrôle de présence des agents publics de l’Etat. Selon le ministre en charge de l’économie, Aboubakar NACANABO, il s’agira de s’assurer que tous les agents du public qui touchent les rémunérations sont des agents publics qui travaillent effectivement pour l’administration publique. « Il sera question d’aller contrôler les présences effectives de ces agents publics et s’assurer que véritablement le salaire payé est fait pour un service effectif. Ça sera également l’occasion de faire une mise à jour de l’enrôlement biométrique et d’avoir un fichier des travailleurs considéré comme sain et qui permettra de rationaliser les rémunérations », a indiqué le ministre NACANABO. Pour mener à bien ce processus, le gouvernement entend commencer par une phase pilote avec le ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, et celui de la Défense et des Anciens combattants. Cette phase pilote permettra, selon le ministre, de voir les acquis et les insuffisances avant d’aller à l’échelle de tous les ministères. Le deuxième rapport au titre du même ministère porte sur les baux administratifs. Pour le ministre en charge de l’économe, il est ressorti que le coup des baux administratifs est très élevé. Pour cela, le gouvernement veut faire une évaluation de tous les bâtiments qui sont loués par l’Etat pour s’assurer que ces bâtiments sont effectivement occupés. « Il s’agira de faire le point de l’occupation de ces bâtiments, identifier les bâtiments non occupés, les bâtiments insuffisamment occupés et faire une réorganisation pour faire en sorte qu’on puisse optimiser sans avoir à continuer de louer d’autres bâtiments », a soutenu le ministre NACANABO. Le gouvernement prévoit aller plus loin avec la mise en œuvre du programme immobilier de l’Etat qui permettra la construction d’un complexe administratif pour regrouper plusieurs ministères et faire en sorte que les structures puissent être logées dans des bonnes conditions et dans des bâtiments appartenant à l’Etat. Le troisième rapport adopté par le conseil des ministres porte sur l’adoption du Programme d’actions de la Transition (PAT). Pour le ministre, il a été question de réviser le Programme d’actions de la Transition, qui était en cours, pour tenir compte des nouvelles orientations et des nouvelles priorités de la Transition. Le document change de nom et devient le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement. Il décline les priorités de la Transition en quatre axes à savoir la question sécuritaire, les questions humanitaires, les questions de gouvernance et les questions de réconciliation. « Cela va nous permettre d’avoir un référentiel qui permettra à tous les acteurs de développement du Burkina Faso de considérer ce document comme leur document de référence et d’inscrire toutes leurs actions dans le cadre de ce document », a indiqué le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubacar NACANABO.

Processus de Transition au Burkina : « La Côte d’Ivoire est en plein soutien à vos efforts », a déclaré Alassane OUATTARA

Processus de Transition au Burkina : « La Côte d’Ivoire est en plein soutien à vos efforts », a déclaré Alassane OUATTARA

Arrivé en fin de matinée à Abidjan en République de Côte d’Ivoire, le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a eu un tête-à-tête avec le Chef d’Etat ivoirien, Alassane OUATTARA en début d’après-midi, ce lundi 5 septembre. Au terme de leur entretien, les deux Chefs d’Etat ont animé un point de presse conjoint au cours duquel le Président burkinabè a déclaré être venu témoigner sa gratitude au Chef d’Etat ivoirien, Alassane OUATTARA, pour l’accompagnement et le soutien dont le Burkina Faso a bénéficié depuis les événements du 24 janvier 2022 auprès de la CEDEAO. « Vous avez personnellement accompagné et soutenu les efforts auprès de la communauté sous-régionale », a indiqué le Président Paul-Henri Sandaogo DAMIBA. Le Président DAMIBA a également partagé les préoccupations sécuritaires au niveau de la frontière ivoiro-burkinabè avec son homologue ivoirien. Il a aussi rassuré le Président OUATTARA que les autorités burkinabè respecteront les engagements pris au niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). « Soyez rassurés que les engagements pris par le Burkina Faso auprès de la communauté internationale seront respectés », a rappelé le Président du Faso. « La Transition œuvrera en première partie à ramener un peu plus de stabilité à l’intérieur du pays et organisera les élections pour un retour à un ordre constitutionnel normal », a-t-il expliqué. Interrogé sur son rôle dans la médiation pour la libération des 49 soldats ivoiriens détenus au Mali, le Président DAMIBA a indiqué « faire en sorte qu’une solution soit trouvée avec les autorités maliennes et les autorités de la Côte d’Ivoire ». Le samedi 3 septembre dernier, trois femmes soldats sur les 49 ont été libérées. Dans son mot introductif, le Président ivoirien a exprimé sa compassion et celle du peuple ivoirien à l’endroit des victimes des groupes armés terroristes au Burkina Faso avant de féliciter son homologue burkinabè pour tous les efforts faits en vue de maitriser la situation. « La Côte d’Ivoire est en plein soutien à vos efforts. Nous estimons que cette situation d’attaques terroristes concerne toute la sous-région et nous devons tout faire pour vous soutenir, pour vous aider et aussi pour continuer d’échanger les renseignements, d’avoir une coopération au niveau de nos forces de défense et de sécurité, que ce soit au plan bilatéral ou dans le cadre de l’initiative d’Accra », a déclaré le Président Alassane OUATTARA face à la presse. « M. le Président, je voudrais vous dire combien nous avons apprécié vos initiatives en matière de dialogue entre les populations, vos initiatives de réconciliation car dans de telles situations, la réconciliation est un levier important pour récréer la confiance entre les différentes populations dans un même pays », a-t-il ajouté. Le Président de la République de Côte d’Ivoire a réitéré la disponibilité de son pays à reprendre et à renforcer la coopération économique et financière entre son pays et le Burkina Faso et dans le cadre de la sous-région. Sur les rapports du Burkina Faso avec la CEDEAO, le Président OUATTARA a reconnu que le Burkina Faso faisait des efforts et devrait continuer d’être soutenu. « Nous devrions faire en sorte que vous puissiez établir un calendrier de la Transition qui soit raisonnable et c’est ce que vous avez fait. La fin de ce processus doit être des élections démocratiques, le moment venu, et nous vous faisons confiance quant à votre décision de respecter les engagements que vous avez pris avec les organes de la CEDEAO. La Côte d’Ivoire sera en soutien à vos efforts », a soutenu le Président Alassane OUATTARA.