Transformation numérique : l’ENSMR Mines Rabat impulse la réflexion au Pré-forum 2025

Transformation numérique : l’ENSMR Mines Rabat impulse la réflexion au Pré-forum 2025

RENDEZ-VOUS. L’École nationale supérieure des Mines de Rabat (ENSMR) accueillera, mercredi 26 février courant, le « Pré-forum 2025 », un rendez-vous incontournable pour explorer l’avenir numérique du Maroc. S’inscrivant sous le thème « Vision numérique Maroc 2030 : une concertation globale et les leviers de concrétisation », cette journée est placée sous le signe de l’innovation et de l’échange. Cet événement majeur « vise à sensibiliser aux enjeux du numérique et à encourager des initiatives concrètes », a indiqué le Comité Forum Mines Rabat Entreprises dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Selon le programme prévu, des experts du domaine, tels que Mohamed Essafi EL Ouarzazi et Manar Belfqih, animeront une conférence au cours de laquelle débattront « des axes importants en mettant en lumière les défis et opportunités que le Maroc doit relever pour s’imposer comme un acteur majeur de la transformation digitale à l’échelle régionale et internationale ». Le Pré-Forum 2025 prévoit aussi des stands pratiques : « Correction de CV », « Optimisation de profils LinkedIn » et « Simulations d’entretiens avec des cabinets de recrutement renommés ». D’après les précisions du Comité, « ces initiatives préparent les élèves ingénieurs à l’édition spéciale du Forum Mines Rabat Entreprises, un événement de référence qui attire l’attention de plusieurs autorités nationales. Egalement inscrite au programme : une exposition réunissant des startups marocaines et internationales innovantes, offrant un espace d’échange et de découverte autour des dernières avancées technologiques. Comme l’a souligné le communiqué, « cet évènement offrira la possibilité aux étudiants, professionnels et entrepreneurs pionniers de se rencontrer et d’échanger, favorisant ainsi la création de collaborations, la découverte d’initiatives novatrices et l’exploration d’opportunités ». Martin Kam

Togo : un financement de 100 millions de dollars pour accélérer la transformation numérique

Togo : un financement de 100 millions de dollars pour accélérer la transformation numérique

La Banque mondiale a approuvé (mercredi 18 décembre, DNR) une première série de financement de 100 millions de dollars (environ 62 milliards de FCFA) de l’Association internationale de développement pour soutenir le gouvernement du Togo dans son ambition d’utiliser les technologies numériques comme levier essentiel pour accélérer la croissance, la création d’emplois et la compétitivité des secteurs prioritaires. Cette série de projets d’accélération numérique au Togo représente un engagement programmatique de la Banque mondiale visant à favoriser l’inclusion numérique, grâce à la connectivité haut-débit, les compétences numériques, l’entrepreneuriat numérique ainsi qu’au renforcement de la résilience au changement climatique par les technologies. Cette opération permettra de connecter environ 8 000 institutions publiques au haut-débit et à plus d’un million de personnes de bénéficier d’un accès Internet nouveau ou amélioré. Le projet mobilisera des financements du secteur privé et créera des conditions favorables pour étendre la connectivité aux ménages et aux entreprises à proximité. De plus, avec la collaboration de la Société Financière Internationale, le projet fournira des financements pour stimuler les compétences numériques, améliorant l’employabilité de la population, et l’écosystème entrepreneurial, le rendant plus attractif pour les investisseurs institutionnels. Les investissements dans la connectivité résiliente au climat et le développement de directives informées par le climat pour le secteur numérique renforceront l’efficacité énergétique et la résilience des infrastructures, essentielle pour déployer des solutions numériques pour l’adaptation au changement climatique. « Cette initiative est une véritable révolution pour le Togo, car nous connectons nos écoles, nos établissements de santé et nos institutions publiques à l’internet très haut débit, ouvrant ainsi la voie à l’innovation et au progrès », a déclaré Mme Cina Lawson, Ministre togolaise de l’Économie numérique et de la transformation digitale. « En dotant notre jeunesse de compétences numériques et en favorisant un environnement propice à l’entrepreneuriat, nous posons les bases d’une économie plus compétitive et résiliente. » Ce financement s’aligne avec la Feuille de route du gouvernement et le nouveau Cadre de Partenariat Pays du Groupe de la Banque mondiale pour le Togo qui identifie la technologie numérique comme un catalyseur transversal essentiel pour la réalisation de ses objectifs stratégiques. La transformation numérique du Togo et la réduction des fractures numériques existantes aideront le pays à accélérer une croissance inclusive et résiliente, à stimuler la création d’emplois de qualité et améliorer sa compétitivité. Cela s’inscrit dans le droit fil des priorités stratégiques du Groupe de la Banque mondiale, telles que décrites dans le nouveau programme de défi mondial « Accélérer la digitalisation ». « En mettant l’accent sur les technologies numériques, nous visons à soutenir la stratégie du gouvernement d’accélérer la transformation économique du pays, de stimuler la productivité et l’innovation. Cela sera réalisé en connectant les établissements de santé et d’éducation à Internet et en aidant les populations, notamment les jeunes et femmes, à accéder à des contenus éducatifs et à développer des compétences et l’entreprenariat numériques », souligne Fily Sissoko, représentant résident de la Banque mondiale pour le Togo. BM.

GITEX Africa 2024: Atos se positionne en tant que leader de la transformation numérique aux côtés de ses partenaires stratégiques

GITEX Africa 2024: Atos se positionne en tant que leader de la transformation numérique aux côtés de ses partenaires stratégiques

Atos, leader mondial de la transformation numérique, annonce sa participation à l’édition 2024 de GITEX Africa. Cet événement d’envergure se déroulera à Marrakech, au Maroc, du 29 au 31 mai. Atos dévoilera ses dernières solutions numériques et innovations lors de cet événement incontournable de la technologie en Afrique. Accompagné de ses partenaires stratégiques, Atos mettra en lumière ses capacités à répondre aux défis de la transformation digitale sur le continent. Cette occasion sera idéale pour les visiteurs de découvrir l’expertise d’Atos dans divers domaines, notamment l’infrastructure IT, les services numériques, la sécurité des données, ainsi que les solutions innovantes telles que GenAI, le cloud hybride et la décarbonisation. En partenariat avec des leaders du secteur tels que AWS, Cloudera, Dell Technologies, Fiware, Liferay, SAP et Software AG, Atos présentera des solutions sur mesure développées en collaboration avec ses partenaires pour répondre aux besoins spécifiques des clients africains en pleine évolution. Safia FARAJ, Head of Growing Markets Centre of Expertise & Country Manager Morocco at Atos, a déclaré : « Nous sommes ravis de participer à GITEX Africa 2024 pour présenter nos solutions innovantes et renforcer nos partenariats stratégiques. Notre objectif est d’accompagner nos clients à relever les défis de la transformation digitale, en leur offrant des solutions qui leur permettent de se développer et de prospérer dans un environnement numérique en constante évolution. » GITEX Africa est reconnu comme l’un des événements technologiques les plus importants du continent, réunissant les décideurs, les innovateurs et les experts du secteur pour discuter des tendances et des défis de l’industrie.

Chine : signature d’un accord de partenariat entre la RDC et l’entreprise Huawei

Chine : signature d’un accord de partenariat entre la RDC et l’entreprise Huawei

Le gouvernement congolais et la société Huawei ont signé, dimanche 28 mai à Shenzhen, ville technologique de la chine, un protocole d’accord qui vise à mettre en place un partenariat en faveur de la transformation numérique en RDC. Le but de ce partenariat est de renforcer la coopération numérique dans les domaines des infrastructures de nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC), de la digitalisation des services gouvernementaux aux entreprises et de l’énergie verte, a expliqué le ministre du numérique Eberande Kolongele. « Nous allons réduire sensiblement l’utilisation des papiers, notamment pour nos administrations. Je prends l’exemple de la question liée aux actes de l’état civil. Quelqu’un qui a besoin d’un acte de naissance, lorsqu’il se trouve, par exemple, à l’étranger, il doit prendre un avion jusqu’à Kinshasa. Mais, lorsque les données vont figurer dans un système numérique, delà où il se trouve, il va juste faire une demande sur la plate-forme, celle-ci va le loguer sur la base des données et on lui donne la possibilité d’avoir un acte ou une copie authentique », a précisé le ministre Eberande Kolongele. Il a ajouté : « Dans le secteur judiciaire, si tu as besoin de justifier un jugement ou certificat d’enregistrement pour voir si telle personne est réellement propriétaire d’une maison qu’on vous propose à acheter, vous allez juste aller sur une plate-forme qui va vous donner toute la situation ». Le ministre congolais du Numérique, Eberande Kolongele et le président du conseil d’administration de Huawei, Liang Hua ont signé ce mémorandum d’entente, après la visite par le chef de l’état congolais, Felix Tshisekedi, de la salle d’exposition du quartier général de cette entreprise dédiée aux dernières tendances de la technologie et de l’économie numérique. Dans son discours de circonstance, le Président Félix Tshisekedi a indiqué que grâce à ce partenariat, « le pays va développer des domaines qui lui tiennent à cœur notamment l’énergie, l’éducation, la santé, les finances publiques et la sécurité ». Huawei est l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures de technologies de l’information et de la communication et d’appareils intelligents. Elle a été créée en 1987 et compte 207.000 employés dans plus de 170 pays dont plus de 200 en RDC.

Maroc. La transformation numérique ne devrait pas éclipser le fait qu’elle est également porteuse de risques

Maroc. La transformation numérique ne devrait pas éclipser le fait qu’elle est également porteuse de risques

HIGH-TECH. « Le digital n’est pas seulement un vecteur de compétitivité et d’efficience économiques », a déclaré le wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri. Dans un pays comme le Maroc, il est aussi « un levier pour accélérer le développement social, en particulier l’inclusion financière », a-t-il indiqué lors d’une table ronde tenue lundi 8 mai à Rabat.  Dédiée à l’écosystème de la finance digitale et à son rôle dans la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), cette rencontre a été l’occasion du lancement du  rapport d’évaluation de l’écosystème de la finance digitale au Maroc (SDFE). Menée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD-Maroc) en 2022 en collaboration avec l’UNCDF (United Nations Capital Development Fund) et Bank Al-Maghrib, ce document « analyse les défis et les facteurs favorisant la numérisation financière inclusive et permet, à travers 100 indicateurs clés, de mieux comprendre le niveau d’adéquation de l’écosystème de la finance numérique avec les priorités du développement du Maroc ». Il inclut également une série de recommandations pour accélérer la transformation numérique au Maroc, indiquent les auteurs. Pour le wali de la Banque centrale, le lancement de ce rapport est l’occasion de rappeler qu’« à Bank Al-Maghrib, nous avons totalement embrassé la transformation digitale en tant qu’entreprise et au-delà, nous œuvrons pour l’accompagnement de l’ensemble de notre écosystème pour l’accélération de la digitalisation des services financiers, l’amélioration de leur qualité et la réduction de leur coût ». Au niveau de l’inclusion financière, poursuit-il, la Banque centrale en a fait « un levier pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’inclusion financière que nous avons, ensemble avec le ministère des Finances et les parties prenantes, lancée en 2019 ». A Bank Al-Maghrib, on est convaincu « que le digital permettra un rattrapage du retard en la matière au bénéfice notamment des jeunes, de la population rurale et des femmes », a affirmé Abdellatif Jouahri indiquant que c’est dans ce sens que l’organisme public dont il a la charge a procédé l’année dernière à cette évaluation avec l’appui du PNUD et du Fonds d’équipement des Nations unies. Avec comme but de « de développer une compréhension approfondie des facteurs favorisant la digitalisation inclusive ». Ainsi qu’il l’a précisé lors de son intervention, « ce partenariat vise à conjuguer les efforts pour la promotion de l’inclusion financière numérique, en s’alignant avec les priorités de l’Agenda de développement durable et ce, à travers l’utilisation des moyens de paiement digitaux, la digitalisation des versements des aides gouvernementaux ainsi que la vulgarisation des services financiers numériques auprès des populations les plus vulnérables ». Le wali note que sur les 17 objectifs de cet Agenda, 13 au moins peuvent bénéficier de l’inclusion financière digitale comme le souligne l’édition de cette année du rapport lancé par Sa Majesté la Reine Máxima des Pays-Bas pour «stimuler le progrès vers les ODD grâce à l’inclusion financière numérique». Mais attention, « l’enthousiasme que suscite la transformation numérique et ses implications dont nous découvrons chaque jour davantage l’étendue, ne devrait pas éclipser le fait qu’elle est également porteuse de risques dont certains sont de nature complexe et difficile à prévenir et à maîtriser », a toutefois relevé Abdellatif Jouahri notant que les développements observés dans le domaine des cryptoactifs à titre d’exemple illustrent la difficulté d’encadrer de telles mutations. Fort heureusement, « aujourd’hui, il y a une prise de conscience mondiale de ces risques et on assiste ainsi à des initiatives et à des appels à renforcer la coopération internationale et à la mutualisation des efforts dans ce domaine ». Il faut dire que pour les pays en développement en particulier, l’enjeu reste de taille, il s’agit d’éviter que la fracture numérique ne se creuse davantage. Et « l’un des objectifs visés est de concevoir une réglementation qui laisse la marge pour l’initiative privée et l’innovation tout en prévenant les risques liés à la cybersécurité, la protection des données à caractère personnel, l’abus de confiance des investisseurs et des marchés,… », a souligné le wali. Ce n’est pas tout. Ce dernier estime, par ailleurs, que « la transformation digitale requiert un investissement dans le capital humain mais aussi dans l’infrastructure numérique, avec inéluctablement une participation de l’Etat au financement ». Il se trouve cependant qu’en ces temps de durcissement des conditions de financement au niveau mondial, la mobilisation de telles ressources peut constituer un défi important à relever, a-t-il reconnu. Alain Bouithy

Maroc. La transformation numérique ne devrait pas éclipser le fait qu’elle est également porteuse de risques

Maroc. La transformation numérique ne devrait pas éclipser le fait qu’elle est également porteuse de risques

RABAT. «Le digital n’est pas seulement un vecteur de compétitivité et d’efficience économiques », a déclaré le wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri. Dans un pays comme le Maroc, il est aussi « un levier pour accélérer le développement social, en particulier l’inclusion financière », a-t-il indiqué lors d’une table ronde tenue lundi 8 mai à Rabat. Dédiée à l’écosystème de la finance digitale et à son rôle dans la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), cette rencontre a été l’occasion du lancement du rapport d’évaluation de l’écosystème de la finance digitale au Maroc (SDFE). Menée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD-Maroc) en 2022 en collaboration avec l’UNCDF (United Nations Capital Development Fund) et Bank Al-Maghrib, ce document« analyse les défis et les facteurs favorisant la numérisation financière inclusive et permet, à travers 100 indicateurs clés, de mieuxcomprendre le niveau d’adéquation de l’écosystème de la finance numérique avec les priorités du développement du Maroc ». Il inclut également une série de recommandations pour accélérer la transformation numérique au Maroc, indiquent les auteurs. Pour le wali de la Banque centrale, le lancement de ce rapport est l’occasion de rappeler qu’« à BankAl-Maghrib, nous avons totalement embrassé la transformation digitale en tant qu’entreprise et au-delà, nous œuvrons pour l’accompagnement de l’ensemble de notre écosystème pour l’accélération de la digitalisation des services financiers, l’amélioration de leur qualité et la réduction de leur coût ». Au niveau de l’inclusion financière, poursuit-il, la Banque centrale en a fait « un levier pour la mise enœuvre de la Stratégie nationale d’inclusion financière que nous avons, ensemble avec le ministère des Finances et les parties prenantes, lancée en 2019 ». A Bank Al-Maghrib, on est convaincu « que le digital permettra un rattrapage du retard en la matière au bénéfice notamment des jeunes, de la population rurale et des femmes », a affirmé Abdellatif Jouahri indiquant que c’est dans ce sens que l’organisme public dont il a la charge a procédé l’année dernière à cette évaluation avec l’appuidu PNUD et du Fonds d’équipement des Nations unies. Avec comme but de « de développer une compréhension approfondie des facteurs favorisant la digitalisation inclusive ». Ainsi qu’il l’a précisé lors de son intervention, « ce partenariat vise à conjuguer les efforts pour la promotion de l’inclusion financière numérique, en s’alignant avec les priorités de l’Agenda de développement durable et ce, à travers l’utilisation des moyens de paiement digitaux, la digitalisation des versements des aides gouvernementaux ainsi que la vulgarisation des services financiers numériques auprès des populations les plus vulnérables ». Le wali note que sur les 17 objectifs de cet Agenda, 13 au moins peuvent bénéficier de l’inclusion financière digitale comme le souligne l’édition de cette année du rapport lancé par Sa Majesté la Reine Máxima des Pays-Bas pour «stimuler le progrès vers les ODD grâce à l’inclusion financière numérique». Mais attention, « l’enthousiasme que suscite la transformation numérique et ses implications dont nous découvrons chaque jour davantage l’étendue, ne devrait pas éclipser le fait qu’elle est également porteuse de risques dont certains sont de nature complexe et difficile à prévenir et à maîtriser », a toutefois relevé Abdellatif Jouahri notant que les développements observés dans le domaine des cryptoactifs à titre d’exemple illustrentla difficulté d’encadrer de telles mutations. Fort heureusement, « aujourd’hui, il y a une prise de conscience mondiale de ces risques et on assiste ainsi à des initiatives et à des appels à renforcer la coopération internationale et à la mutualisation des efforts dans cedomaine ». Il faut dire que pour les pays en développement en particulier, l’enjeu reste de taille, il s’agit d’éviter que la fracture numérique ne se creuse davantage. Et « l’un des objectifs visés est de concevoir une réglementation qui laisse la marge pour l’initiative privée et l’innovation tout en prévenant les risques liés à la cybersécurité, la protection des données à caractère personnel, l’abus de confiance des investisseurs et des marchés,… », a souligné le wali. Ce n’est pas tout. Ce dernier estime, par ailleurs, que « la transformation digitale requiert un investissement dans le capital humain mais aussi dans l’infrastructure numérique, avec inéluctablement une participation de l’Etat au financement ». Il se trouve cependant qu’en ces temps de durcissement des conditions de financement au niveau mondial, la mobilisation de telles ressources peut constituer un défi important à relever, a-t-il reconnu. Alain Bouithy

Le numéro un bancaire du Cameroun choisit Temenos pour faciliter sa transformation numérique et sa croissance

Le numéro un bancaire du Cameroun choisit Temenos pour faciliter sa transformation numérique et sa croissance

Temenos, l’éditeur de logiciels bancaires, a annoncé récemment qu’Afriland First Bank, le plus important groupe de services financiers au Cameroun, a choisi la plateforme Temenos T24 Core Banking pour accompagner son parcours de transformation numérique. La banque a opté pour une rénovation complète de son infrastructure informatique en utilisant Temenos T24 Core Banking ainsi qu’un éventail de solutions additionnelles, parmi lesquelles Temenos Front Office Suite, Analytics & Reporting, Temenos Payments Suite et des capacités bancaires conformes aux principes islamiques. Créée au Cameroun en 1987 sous le nom de « Caisse Commune d’Epargne et d’Investissement » (CCE), Afriland First Bank a choisi Temenos pour remplacer ses anciens systèmes informatiques après avoir effectué une évaluation concurrentielle rigoureuse. En mettant en œuvre le logiciel de Temenos, la banque pourra lancer de nouveaux produits et services plus rapidement, se donner les moyens de ses ambitions en matière de croissance et continuer à mener à bien sa vision consistant à devenir la banque africaine la plus innovante. La banque pourra par ailleurs offrir des services de pointe à ses clients via des canaux numériques améliorés. L’approche bancaire à modèle régional de Temenos, qui inclut une fonctionnalité locale préconfigurée et des pratiques exemplaires, permettra à Afriland First Bank de satisfaire aux exigences réglementaires spécifiques dans la zone de l’UEMOA (Mali, Burkina Faso, Sénégal, Guinée-Bissau, Côte d’Ivoire, Bénin, Togo et Niger) et dans les six pays de la CEMAC (Cameroun, Gabon, Congo, Guinée Équatoriale, RCA et Tchad). La banque compte environ 40 agences dans les 10 régions du Cameroun et a des opérations en Guinée Équatoriale, à São Tomé et Príncipe, en République démocratique du Congo, au Liberia, au Sud Soudan, en Zambie et en Guinée. La banque tirera profit de l’expertise mondiale de Temenos et de ses 25 années d’expérience dans la fourniture de progiciels modulables intégrés, ainsi que des investissements continus de Temenos dans la R&D, qui s’élèvent à 20 % de son chiffre d’affaires – le plus haut pourcentage de l’industrie. Jean Paulin Fonkoua Kake, Président de Afriland First Bank, a déclaré : « Chez Afriland First Bank, nous déployons des efforts soutenus pour offrir les meilleures expériences client. Nous avons choisi Temenos comme partenaire technologique stratégique du fait de son expertise locale inégalée, combinée à son expérience globale dans le soutien aux projets de transformation numérique. La plateforme bancaire numérique de Temenos nous permettra d’être à la pointe de l’innovation et d’offrir à nos clients des services de premier ordre. » Jean-Paul Mergeai, Directeur général pour le Moyen-Orient et l’Afrique chez Temenos, a de son côté affirmé: « Nous sommes fiers d’accueillir Afriland First Bank, qui est notre dernier contrat signé au Cameroun. En tant que partenaire technologique stratégique, nous nous engageons à travailler de concert pour l’aider à atteindre son objectif visant à devenir une grande banque africaine innovante ». Pour ce responsable, ce partenariat met en lumière l’engagement de Temenos vis-à-vis de toute l’Afrique francophone «où nous constatons une évolution rapide de la physionomie des services financiers, avec des acteurs domestiques contestant les traditionnels banques françaises et opérateurs de télécommunications qui font leur entrée dans le secteur », a-t-il indiqué. En outre, il a estimé que «l’Afrique francophone est une région de croissance clé pour Temenos, à l’heure où les banques se dirigent de plus en plus vers une transformation fondamentale pour différentier leurs offres, développer de nouveaux modèles d’entreprise et toucher de nouveaux segments client avec des services bancaires numériques. Notre logiciel bancaire intégré, évolutif et en temps réel aide les institutions financières à répondre à l’évolution des demandes des clients et des exigences réglementaires. Nous nous réjouissons à l’idée de travailler avec Afriland First Bank pour transformer les services qu’elle propose à ses clients. » APO

La transformation numérique ne crée pas les mêmes opportunités pour tous

La transformation numérique ne crée pas les mêmes opportunités pour tous

Les inégalités d’accès et d’utilisation pourraient brider le potentiel de l’économie numérique, a prévenu dernièrement l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans sa dernière étude en date sur ce sujet. Pour tirer le meilleur parti de la transformation numérique au service de l’économie et de la société et assurer qu’elle soit largement partagée, l’OCDE a estimé qu’il convenait d’élargir l’accès aux opportunités qu’offrent les technologies et d’aider les retardataires à combler leurs lacunes. Car, si les technologies numériques continuent de faire des avancées impressionnantes, l’infrastructure Internet s’améliore et l’utilisation des outils numériques gagne du terrain, force est de constater que les progrès restent inégaux selon les pays, les entreprises et au sein des sociétés, a indiqué l’organisation. En effet, comme l’a souligné Angel Gurría, secrétaire général de l’OCDE, «la transformation numérique n’est pas uniforme dans l’ensemble des pays, des entreprises et des foyers, et ne crée donc pas les mêmes opportunités pour tous». Il faut dire que les politiques publiques n’ont pas évolué au rythme de l’innovation numérique et de la transformation des économies et des sociétés, impulsées par les grands groupes technologiques, comme cela a été relevé dans l’édition 2017 des «Perspectives de l’économie numérique». Pour rendre la transition numérique plus productive et inclusive, l’étude a suggéré que les pays intensifient désormais leurs efforts, investissent davantage dans l’éducation et le développement des compétences, et encouragent l’utilisation croissante des technologies avancées comme l’analytique des données massives et l’infonuagique, en particulier au sein des petites entreprises. Les inégalités face au numérique ne sont pas les seuls points révélés dans cette étude qui «exhorte également les gouvernements à réexaminer leur droit du travail, leurs accords commerciaux et autres législations, à la lumière des destructions d’emplois, de l’émergence de nouvelles formes de travail et du remodelage des échanges commerciaux», a indiqué l’OCDE dans un communiqué. L’organisation a assuré, en outre, qu’«elle les encourage à travailler de concert pour s’attaquer aux risques de sécurité numérique et d’atteinte à la vie privée, afin de répondre aux préoccupations croissantes suscitées par les cas de violations de données et les incidents de sécurité, qui pourraient compromettre l’adoption des services numériques». ‌Par ailleurs, si l’accès à Internet se généralise, les débits moyens s’accélèrent et les prix chutent, l’étude tend à montrer que l’utilisation des données mobiles connaît un essor beaucoup plus rapide dans certains pays que dans d’autres, la Finlande et la Lettonie se détachant nettement du lot. Ainsi, «en termes de diffusion de l’Internet, en 2016, 97% de la population ou plus y avaient accès au Danemark, en Islande, au Japon, au Luxembourg et en Norvège, contre 60% ou moins au Mexique et en Turquie. Les internautes représentaient plus de 95% des jeunes âgés de 16 à 24 ans, mais moins de 63% des 55-74 ans», peut-on lire sur le site officiel. Selon l’étude, en 2016, 95% des entreprises des pays de l’OCDE disposaient d’une connexion haut débit, contre 86% en 2010. Mais selon l’organisation, ces chiffres masquent de fortes disparités entre petites et grandes entreprises, en particulier au Mexique, en Grèce, en Pologne et en Turquie. «Les petites entreprises accusent en outre un retard en termes d’utilisation des outils avancés, tels l’analytique des données massives et l’infonuagique», a-t-on constaté. Quoi qu’il en soit, pour le secrétaire général de l’OCDE «il nous incombe d’aider les citoyens et les entreprises à franchir le cap du numérique en offrant au plus grand nombre la possibilité d’accéder à moindre frais aux outils numériques et de se doter des compétences pour en tirer pleinement parti». A noter que ce dernier s’est ainsi exprimé à l’occasion de la présentation de la publication lors d’une réunion du Réseau parlementaire mondial de l’OCDE, à Paris.