Maroc. Hausse des transactions immobilières au troisième trimestre 2022

L’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) est ressorti en hausse en glissement trimestriel et annuel, au titre des neuf premiers mois de l’année, selon Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). D’après les données rendues publiques récemment par les deux organismes publics, en glissement annuel, l’IPAI s’est apprécié de 1,3%, suite à «la hausse de 0,8% des prix du résidentiel, de 2,3% de ceux des terrains et de 2,5% des prix des biens à usage professionnel». Dans une note conjointe sur l’IPAI et la tendance globale du marché immobilier au troisième trimestre 2022, la Banque centrale et l’ANCFCC annoncent que le nombre des transactions «a progressé de 44,9%, en liaison avec l’augmentation de 60,8% des ventes des biens résidentiels, de 19,8% des terrains et de 11,4% des biens à usage professionnel». Résultant de la hausse de 0,6% des prix des appartements, de 1,7% de ceux des maisons et de 0,3% de ceux des villas, les prix du résidentiel se sont appréciés de 0,8%, en glissement annuel, ont-elles indiqué. Le nombre des transactions a de son côté affiché une progression de 60,8% au titre des neuf premiers mois de l’année, reflétant des hausses de 61,7% pour les appartements, de 40,7% pour les maisons et de 92,7% pour les villas, peut-on lire. Les données recueillies montrent en outre que les prix du foncier ont progressé de 2,3%, tandis que le nombre des transactions s’est apprécié de 19,8% par rapport à la même période de l’année dernière. Selon toujours BAM et l’ANCFCC, en glissement annuel, les prix des biens à usage professionnel ont augmenté de 2,5%, avec une hausse de 2,4% pour les locaux commerciaux et de 3% pour les bureaux; tandis que «les transactions ont enregistré une progression de 11,4%, reflétant une hausse de 15,1% des ventes des locaux commerciaux et une baisse de 4,2% de celles des bureaux». En glissement trimestriel, les chiffres publiés par Bank Al-Maghrib et l’ANCFCC suggèrent que l’IPAI a connu une progression de 0,6% au troisième trimestre 2022, suites l’augmentation de 0,4% des prix du résidentiel, de 0,8% de ceux des terrains et de 2% de ceux des biens à usage professionnel. En ce qui concerne le nombre des transactions, le rapport note qu’il «a connu un accroissement de 11,1%, recouvrant une hausse de 11,3% pour les biens résidentiels, de 13,8% pour les terrains et de 4,9% pour les biens à usage professionnel». Dans le détail, les prix du résidentiel ont augmenté de 0,4% en relation avec les hausses de 0,4% des prix des appartements et de 1,6% de ceux des maisons, alors que les prix des villas ont accusé un recul de 2,8%. Les transactions ont pour leur part enregistré une progression de 11,3%, avec des hausses de 11,1% pour les appartements, de 14,6% pour les maisons et de 12,7% pour les villas, ont relevé les deux organismes. Au niveau du foncier, il ressort que les prix des terrains sont ressortis en hausse de 0,8% tandis que le nombre des transactions a progressé de 13,8% d’un trimestre à l’autre.D’après BAM et l’ANCFCC, en glissement trimestriel, «l’indice des prix des biens à usage professionnel a affiché un accroissement de 2%, recouvrant une augmentation de 1,8% pour les bureaux et de 1,9% pour les locaux commerciaux». L’analyse des données montre par ailleurs que le nombre des transactions a enregistré une hausse de 4,9% au titre du troisième trimestre de l’année en cours. Cette évolution reflète une progression de 4,5% pour les locaux commerciaux et de 6,6% pour les bureaux, ont précisé Bank Al-Maghrib et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie dans leur rapport. Alain Bouithy
Maroc. Baisse manifeste des transactions immobilières

Après quatre trimestres consécutifs de baisse, l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a repris l’ascenseur au deuxième trimestre 2022, selon Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la Conservation foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC). Dans un rapport conjoint, les deux organsines publics indiquent qu’il s’est en effet apprécié de 0,4%, en glissement annuel. Cette progression intervient après les baisses observées au premier trimestre 2022 de 4,9% et lors du deuxième (2%), troisième (5,5%) et quatrième trimestre (6%) 2021. Selon les explications de BAM et de l’ANCFCC, cette évolution résulte de la hausse de 1,8% des terrains et des diminutions de 0,2% du résidentiel et de 0,4% des biens à usage professionnel. Dans leur rapport, les deux institutions annoncent le recul de 22,5% du nombre de transactions, en liaison avec le repli de 20,4% des ventes des biens résidentiels et de 37,7% des terrains, et d’une progression de 7,2% des ventes des biens à usage professionnel. L’IPAI s’est apprécié de 0,4%, en glissement annuel, au deuxième trimestre A titre de rappel, le recul de l’IPAI (4,9%) enregistré au précédent trimestre avait été attribué à des diminutions de 5,8% pour le résidentiel, de 2,9% pour les terrains et de 8,6% pour les biens à usage professionnel. Dans un précédent rapport (premier trimestre 2022), la Banque centrale et l’Agence nationale de la Conservation foncière avaient relevé une baisse du nombre de transactions de 9,3%, consécutive aux replis des ventes des biens résidentiels de 6,6%, des terrains de 15,7% et des biens à usage professionnel de 11,9%. A titre de comparaison, au quatrième trimestre 2021, la baisse avait concerné l’ensemble des catégories de biens, avec des taux de 7,6% pour le résidentiel, de 3,7% pour les terrains et de 5,2% pour les biens à usage professionnel. De son côté, le nombre de transactions était ressorti en repli de 14,7% reflétant des baisses de 16,8% pour les biens résidentiels et de 16,5% pour les terrains et une hausse de 6,5% pour les biens à usage professionnel. Il est a précisé que la dernière appréciation, en glissement annuel, de l’IPAI remonte au premier trimestre 2021 (1,8%). Cette période avait été marquée par des hausses de 1,2% pour les actifs résidentiels et de 2,9% pour les terrains et les biens à usage professionnel. Le nombre de transactions avait pour sa part progressé de 52% par rapport au T1-2020, avec des augmentations de 42,4% pour le résidentiel, de 76,1% pour les terrains et de 73,5% pour les biens à usage professionnel. Dans le détail, il ressort du récent rapport qu’au deuxième trimestre 2022, « les prix du résidentiel se sont dépréciés de 0,2%, en lien avec la baisse de 0,5% des prix des appartements », selon BAM et l’ANCFCC qui notent, à l’inverse, une augmentation de ceux des maisons (0,5%) et des villas (1,2%). Les données recueillies au cours de cette période montrent que le nombre de transactions a accusé un recul de 20,4%, reflétant des baisses de 21% pour les appartements, de 10,5% pour les maisons et de 15,8% pour les villas. Au titre du deuxième trimestre, le rapport fait en outre état de l’augmentation de 1,8% des prix du foncier et du recul de 37,7% du nombre de transactions, en glissement annuel. S’agissant des biens à usage professionnel, il ressort dudit document que leurs « prix ont reculé de 0,4%, avec une baisse des prix de 0,7% pour les locaux commerciaux et une hausse de 1,9% pour les bureaux », ont constaté les deux organismes publics. Selon les auteurs du rapport, les hausses de 6,2% des ventes des locaux commerciaux et de 12,5% de celles des bureaux ont contribué à la progression de 7,2% les transactions ont enregistré une progression de 7,2%. Dans leur rapport, la Banque centrale et l’ANCFCC ont par ailleurs indiqué l’indice des prix des actifs immobiliers est ressorti en hausse de 0,2%, en glissement trimestriel, en raison de l’augmentation de 0,3% des prix du résidentiel, de 0,1% de ceux des terrains et de 1,1% de ceux des biens à usage professionnel. La même source note, en parallèle, que « le nombre de transactions a connu un accroissement de 4,6%, recouvrant une hausse de 8,1% pour les biens résidentiels et des baisses de 3,7% pour les terrains et de 1,9% pour les biens à usage professionnel », a-t-on souligné. La tendance par ville révèle que l’indice des prix a progressé de 0,6% à Casablanca, après la hausse de 0,1% pour le résidentiel et de 4,4% pour les actifs à usage professionnel. Si les prix des terrains ont diminué de 1,2%, ceux des ventes ont marqué une hausse de 12,9%, reflétant des progressions des transactions des biens résidentiels (16,1%), des terrains (5,1%) et des actifs à usage professionnel (0,2%). Recouvrant un accroissement des prix des biens résidentiels (1,2%) et une baisse de ceux des terrains (0,1%) et de ceux des actifs à usage professionnel (11,6%), les prix ont connu une hausse trimestrielle de 0,8% à Rabat, selon le rapport. La même source indique que les transactions ont progressé de 4,9%, après la hausse des ventes des biens résidentiels (7,7%) et des terrains (39,4%), mais que les ventes des biens à usage professionnel ont accusé une baisse de 46,7%. A Marrakech, les données font état d’une baisse des prix de 0,3%, consécutive au recul de 1,2% des prix des terrains, à la stagnation de ceux des biens résidentiels et à la hausse de 6,2% de ceux des actifs à usage professionnels. « En parallèle, les transactions ont enregistré une hausse de 10,8%, reflétant un accroissement de 14,9% des ventes des biens résidentiels et de 9,2% de celles des biens à usage professionnel et une baisse de 4,9% de celles des terrains », ont noté les deux organismes dans leur rapport. Quant à la ville de Tanger, on retiendra que l’indice des prix a augmenté de 0,8%, en lien avec les hausses de 1,4% pour le résidentiel et de 0,3% pour les actifs à usage professionnel et la baisse de 0,2% pour les terrains. Tout comme les ventes ont
Maroc. Baisse des prix de l’immobilier sur l’ensemble de l’année 2021

Les prix des actifs immobiliers se sont inscrits en baisse de 3,3% sur l’ensemble de l’année 2021, par rapport au niveau de l’année précédente, selon BankAl-Maghrib (BAM), l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) et l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC). « Cette dépréciation recouvre des replis de 4% des prix des actifs résidentiels, de 1,9% de ceux des terrains et de 4,6% de ceux des biens à usage professionnel », ont indiqué ces trois institutions publiques dans un rapport annuel sur la stabilité financière –Exercice 2021. Après avoir accusé une baisse de 13,6% en 2020 consécutive à l’impact de la crise de la Covid-19, le nombre de transactions immobilières a enregistré une forte hausse de 33,1% en 2021, ont souligné BAM, l’ACAPS et l’AMMC dans ce document qui retrace les événements survenus au niveau macroéconomique sur la scène internationale et nationale, les risques y afférents ainsi que leurs impacts potentiels ou avérés sur le système financier. Selon le rapport conjoint rendu public dernièrement, ce rebond a concerné l’ensemble des catégories de biens immobiliers, avec des taux de progression de 26,4% pour le résidentiel, de 50,3% pour le foncier et de 46,3% pour les biens à usage professionnel. Notons qu’au terme de l’année écoulée, l’encours des crédits immobiliers s’est, pour sa part, apprécié de 2,4% pour s’établir à 291,1 milliards de dirhams. Dans leur rapport, les trois organismes publics attribuent cette évolution notamment à la progression des crédits à l’habitat (+4,7%), lesquels ont été encouragés par le tassement des taux d’intérêt immobiliers et le maintien au titre du 1er semestre de l’année 2021 de certains avantages fiscaux sur les droits d’enregistrement. D’après la même source, l’encours des crédits à la promotion immobilière a accusé une baisse de 8% au titre de l’année 2021. Pour BAM, l’ACAPS et l’AMMC, ce recul traduit particulièrement la poursuite de l’écoulement des stocks des invendus amenant les promoteurs à limiter leur endettement. Au niveau mondial, les données recueillies font état du redressement graduel des marchés immobiliers au terme de l’année dernière. En effet, comme le relève le rapport, un renchérissement quasi-généralisé des biens immobiliers résidentiels a été constaté au cours de l’année dernière, notamment dans les pays avancés qui ont enregistré une hausse des prix de 8,2% après 4,3% en 2020. Selon les explications des auteurs dudit rapport, cet accroissement de la valeur des logements immobiliers résulte de la forte demande, elle-même stimulée par le niveau relativement bas des taux s’intérêt et la recherche d’un lieu de résidence plus spacieux. Dans le détail, les données recueillies montrent que les évolutions les plus marquées ont concerné principalement la Nouvelle-Zélande (21,5%, après, 8,3%), les Pays-Bas (11,9%, après 6,3%) et les Etats- Unis (10,6%, après 5,1%). Le rapport relève en revanche, que « la hausse des prix s’est limitée à 2,2% dans les pays émergents, couvrant des évolutions contrastées entre les pays, allant d’un repli en Malaisie (-1,8%) et aux Philippines (-4,3%) à une forte croissance en Chili (7,1%) et en Turquie (16,3%) ». Il est à souligner que l’immobilier commercial a commencé à se remettre des répercussions de la pandémie au cours de la même année, grâce au retour graduel de l’activité économique. Dans ce contexte, « plusieurs pays ont enregistré une atténuation des baisses des prix, voire un accroissement de la valeur des biens à usage professionnel », ont fait savoir les trois institutions dans leur rapport. Alain Bouithy
Maroc. Les transactions immobilières en recul au troisième trimestre

L’ indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) est ressorti à la baisse au titre du troisième trimestre de 2021, annoncent Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). «En glissement annuel, les prix des actifs immobiliers se sont dépréciés de 5,5%, avec des baisses de 6,3% pour les actifs résidentiels, de 3,7% pour les terrains et de 9,5% pour les biens à usage professionnel», soulignent les deux institutions publiques. Selon la tendance globale du marché immobilier au cours du troisième trimestre 2021, « le nombre de transactions a baissé de 10,1%, recouvrant un repli de 17,1% pour les biens résidentiels et des hausses de 3,2% pour les terrains et de 10,6% pour les biens à usage professionnel », relèvent BAM et ANCFCC dans une note synthétisant l’évolution du secteur. Dans le détail, et selon les données publiées conjointement par BAM et ANCFCC, en glissement annuel, les prix du résidentiel ont accusé un recul de 6,3% du fait des baisses des prix de 7,4% pour les appartements, de 7,1% pour les villas et de 1,3% pour les maisons. Pour leur part, « les ventes ont baissé de 17,1% recouvrant une baisse de 19% pour les appartements et de 14,9% pour les villas et une hausse de 21,1% pour les maisons », souligne-t-on de même source. En ce qui concerne le foncier, les données montrent que les prix ont baissé de 3,7%, en glissement annuel alors que le volume des transactions a progressé de 3,2%. Quant aux prix des biens à usage professionnel, il ressort du rapport de la Banque centrale et de l’ANCFCC qu’ils «ont enregistré un repli de 9,5%, reflétant une baisse de 13,8% pour les bureaux et de 8,7% pour les locaux commerciaux ». Tandis que les transactions, elles de leur côté ont augmenté tant pour les bureaux que pour les locaux commerciaux. Il est à noter qu’en glissement trimestriel, les prix du résidentiel ont accusé une baisse de 0,5%, en raison des baisses de 0,6% pour les appartements et de 2,1% pour les villas et une stagnation pour les maisons. Tout comme le volume des transactions qui a enregistré une baisse de 45,1% Après avoir bondi de 27,9% au deuxième trimestre, le volume des transactions a connu une forte baisse de 45,1% au troisième trimestre de l’année en cours, ont fait savoir les deux institutions. Du côté du foncier, «l’indice des prix des terrains a augmenté de 1,5%, en glissement trimestriel, et les transactions se sont repliées de 41,5% après l’accroissement de 32,1% enregistré au T2-2021», selon Bank Al-Maghrib et l’ANCFCC. Quant à l’indice des prix des biens à usage professionnel, les données montrent qu’il a connu une diminution de 0,9% d’un trimestre à l’autre, suite aux baisses de 1% des prix des locaux commerciaux et de 0,3% de ceux des bureaux. Soulignons, en revanche, que « le volume des transactions a connu une augmentation de 1%, recouvrant une hausse de 25,2% des ventes des bureaux et une baisse de 3,4% de celles des locaux commerciaux », comme le relève la note. A noter qu’en glissement trimestriel, les données recueillies font par ailleurs état d’une baisse des prix de 1,8% au niveau de Rabat. Cette variation reflète «des replis de 2,3% pour le résidentiel et de 1,9% pour les terrains et une hausse de 3,3% des prix des biens à usage professionnel », précisent la Banque centrale et l’ANCFCC dans leur note sur la tendance globale du marché immobilier au cours du trimestre dernier. La même source relève que les prix ont connu une baisse trimestrielle de 0,3% à Casablanca, «recouvrant une baisse de 1% pour les biens résidentiels et une hausse de 0,9% pour les terrains et de 3,2% pour les biens à usage professionnel». Si les prix ont bondi de 3,3% à Marrakech, suite à la hausse de 1,6% pour le résidentiel et de 4,6% pour les terrains et d’une baisse de 3,3% pour les biens à usage professionnel, les données analysées montrent que l’indice des prix a marqué un recul de 1,1% à Tanger, «recouvrant des baisses des prix des biens résidentiels de 1,3%, des terrains de 0,5% et des biens à usage professionnel de 2,1%». Alain Bouithy
Maroc. Hausse des transactions immobilières au deuxième trimestre

L’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a enregistré une baisse au deuxième trimestre 2021, en glissement annuel et trimestriel, selon les statistiques publiées par Bank Al-Maghrib et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). «Les prix des actifs immobiliers se sont dépréciés de 2% au deuxième trimestre 2021, en glissement annuel, avec des baisses de 2,3% pour les actifs résidentiels, de 1% pour les terrains et de 4,9% pour les biens à usage professionnel», ont-ils indiqué dans une note retraçant la tendance globale du marché immobilier au cours du deuxième trimestre 2021. A noter que le nombre de transactions a, en revanche, progressé pour toutes les catégories de biens immobiliers, ont relevé la Banque centrale et l’ANCFCC.A titre de comparaison, au premier trimestre 2021, l’indice des prix des actifs immobiliers s’était apprécié de 1,8%, avec des hausses de 1,2% pour les actifs résidentiels et de 2,9% pour les terrains et les biens à usage professionnel. L’analyse des données recueillies faisait état d’une progression du nombre de transactions de 52% par rapport au premier trimestre de l’année précédente, avec des augmentations de 42,4% pour le résidentiel, de 76,1% pour les terrains et de 73,5% pour les biens à usage professionnel. Dans le détail, et par catégorie d’actifs, il ressort que les prix du résidentiel se sont repliés de 2,3% au deuxième trimestre 2021, en raison des baisses des prix de 3,7% pour les appartements. Dans leur note, BAM et l’ANCFCC ont, en revanche, noté, d’une part, une augmentation de l’indice des prix de 4,2% pour les maisons et de 0,1% pour les villas et, d’autre part, une progression des ventes pour toutes les catégories de biens résidentiels. Au deuxième trimestre, l’analyse de l’évolution du foncier montre, de son côté, que les prix de ce dernier se sont inscrits en baisse de 1%. Selon la même source, les chiffres recueillis au titre du deuxième trimestre montrent que «les prix des biens à usage professionnel ont enregistré un repli de 4,9%, reflétant une baisse de 3,1% pour les locaux commerciaux et de 13,3% pour les bureaux», ont souligné les deux institutions publiques. Et d’ajouter que les transactions ont, quant à elles, augmenté tant pour les locaux commerciaux que pour les bureaux. A noter qu’en glissement trimestriel, l’indice des prix des actifs immobiliers a connu une régression de 5,4%, consécutive aux baisses des prix du résidentiel de 5,6%, des terrains de 5% et des biens à usage professionnel de 7,3%. Quant au nombre de transactions, «il a connu une progression de 18,8%, recouvrant une hausse de 22% pour les biens résidentiels et de 29,2% pour les terrains et une baisse de 20,7% pour les biens à usage professionnel», selon la note de BAM et de l’ANCFCC. En détail, les prix du résidentiel ont connu une diminution de 5,6%, reflétant des baisses de 6,4% pour les appartements, de 2,5% pour les maisons et de 5,1% pour les villas. Alors que le volume des transactions a progressé de 22%, résultat des hausses des ventes des appartements de 22,7%, des maisons de 13,3% et des villas de 15%. Côté foncier, la note indique que l’indice des prix des terrains a reculé de 5% alors que les transactions se sont accrues de 29,2%. Suite aux baisses de 7,1% des prix des locaux commerciaux et de 8,4% de ceux des bureaux, l’indice des prix des biens à usage professionnel a, quant à lui, connu une diminution de 7,3% d’un trimestre à l’autre. En parallèle, «le volume des transactions a reculé de 20,7%, à la suite des baisses de 20,5% des ventes des locaux commerciaux et de 22,2% de celles des bureaux», ont souligné BAM et l’ANCFCC. Alain Bouithy
Maroc. Les transactions immobilières restent sur une tendance haussière

Au premier trimestre de 2021, l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a poursuivi sa hausse, en glissement annuel, entamée au quatrième trimestre de l’année 2020. Il « s’est apprécié de 1,8%, en glissement annuel, avec des hausses de 1,2% pour les actifs résidentiels et de 2,9% pour les terrains et les biens à usage professionnel », indiquent Bank Al-Maghrib (BAM) et l’Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie (ANCFCC) dans un nouveau rapport. Selon ces deux institutions publiques, le nombre de transactions a, de son côté, progressé de 52% par rapport au premier trimestre de l’année écoulée, avec des augmentations de 42,4% pour le résidentiel, de 76,1% pour les terrains et de 73,5% pour les biens à usage professionnel. Pour rappel, au quatrième trimestre de 2020, l’IPAI s’était inscrit en hausse de 0,6%, en glissement annuel, reflétant les hausses des prix des biens résidentiels (0,8%) et des terrains (0,5%) et le recul des prix des biens à usage professionnel de 1%. Quant aux transactions, leur nombre avait progressé de 27,1% au cours de la même période. Une hausse qui avait concerné l’ensemble des catégories de biens, avec des taux de progression de 22,1% pour le résidentiel, de 47,3% pour les terrains et de 24,9% pour les biens à usage professionnel. Par catégorie d’actifs, « les prix se sont appréciés de 1,2%, en liaison avec les hausses des prix de 0,9% pour les appartements, de 1,8% pour les maisons et de 4,6% pour les villas », ont souligné BAM et l’ANCFCC dans une note sur la tendance globale du marché immobilier au titre du premier trimestre 2021. La même source indique que les ventes se sont inscrites en hausse de 42,4%, en lien avec des augmentations de 42,3% pour les appartements, de 38,3% pour les maisons et de 59,9% pour les villas. Il ressort aussi de cette note que les prix du foncier ont progressé de 2,9%, tandis que le nombre de transactions a connu une hausse de 76,1%. S’agissant des prix des biens à usage professionnel, la note de BAM et de l’ANCFCC indique qu’ils « ont enregistré une hausse de 2,9%, reflétant une progression de 3% pour les locaux commerciaux et de 1,9% pour les bureaux ». Quant aux transactions, les chiffres font état d’une augmentation de 73,5%, reflétant des hausses de 72,2% des ventes portant sur les locaux commerciaux et de 81,3% de celles des bureaux. Il est important de noter qu’en glissement trimestriel, l’indice des prix des actifs immobiliers est ressorti en stagnation, au cours de la période étudiée, en raison de la baisse des prix du résidentiel (0,9%) et des hausses de ceux des terrains et des biens à usage professionnel qui ont progressé respectivement de 1,4% et de 0,3%. En ce qui concerne les transactions, leur nombre a parallèlement « baissé de 17,4% après la hausse exceptionnelle de 43,1% enregistrée au quatrième trimestre 2020, avec toutefois un niveau qui reste supérieur à celui observé avant la crise sanitaire », selon BAM et l’ANCFCC. A titre de comparaison, au quatrième trimestre de 2020, l’IPAI enregistrait une hausse pour le second trimestre consécutif après avoir accusé des baisses au cours des deux premiers trimestres de l’année écoulée. Dans une note publiée à cette période, les institutions que sont BAM et l’ANCFCC notaient ainsi une progression de 0,6%, après 4,1% enregistré le trimestre précédent. La même note précisait que « cette évolution recouvre une augmentation des prix de 1,4% pour les biens résidentiels, ainsi que des baisses des prix des terrains (-0,5%) et des biens à usage professionnel (-1%) ». Tandis que le nombre de transactions progressait de 39,2%. Alain Bouithy
Maroc. Baisse de 15,2% des transactions immobilières en 2020

Selon un nouveau rapport de Bank Al-Maghrib (BAM) et de l’Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) s’est déprécié de 0,9% à fin 2020. La dépréciation de l’IPAI est le « résultat des diminutions de 1,2% des prix des actifs résidentiels, de 0,6% de ceux des terrains et de 0,4% de ceux des biens à usage professionnel », ont expliqué les deux institutions. Sur l’ensemble de l’année 2020, il ressort également que le nombre de transactions a accusé une baisse de 15,2%, ont-elles relevé ajoutant que «la contraction des ventes a concerné l’ensemble des catégories de biens, avec des replis dans le résidentiel (-18,2%), les terrains (-7,7%) et les biens à usage professionnel (-5,4%) ». D’après le document élaboré conjointement par BAM et l’ANCFCC, au quatrième trimestre de 2020, l’indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) a continué sa hausse pour le second trimestre consécutif après des baisses enregistrées aux premier et deuxième trimestres. L’analyse des données recueillies au cours de ce trimestre révèle que l’IPAI a connu une progression de 0,6%, après 4,1% le trimestre précédent, peut-on lire dans une note sur la tendance globale du marché immobilier au cours du quatrième trimestre 2020. « Cette évolution recouvre une augmentation des prix de 1,4% pour les biens résidentiels, ainsi que des baisses des prix des terrains (-0,5%) et des biens à usage professionnel (-1%) », ont précisé BAM et l’ANCFCC faisant savoir que le nombre de transactions a progressé de 39,2%. La même source ajoute qu’en glissement annuel, l’indice des prix des actifs immobiliers s’est apprécié de 0,6%, par rapport à la même période de l’année 2019. Cette évolution reflète les hausses des prix observées au niveau des biens résidentiels et des terrains qui ont respectivement progressé de 0,8% et 0,5%, alors que les prix des biens à usage professionnel ont accusé un recul de 1% durant la même période. A noter que le nombre de transactions a progressé de 27,1% d’une année à l’autre, une hausse qui « a concerné l’ensemble des catégories de biens, avec des taux de progression de 22,1% pour le résidentiel, de 47,3% pour les terrains et de 24,9% pour les biens à usage professionnel », ont précisé les deux institutions. L’analyse de la tendance globale par catégorie d’actifs révèle, en glissement trimestriel, que les prix du résidentiel ont progressé de 1,4% en relation avec les hausses des prix de 1,4% pour les appartements et de 2,4% pour les maisons ; tandis que les prix des villas ont reculé de 1,5%. Dans leur note, BAM et l’ANCFCC ont noté une hausse de 39,7% des transactions avec des progressions de 39% pour les appartements, de 43,3% pour les maisons et de 64,4% pour les villas. Il est à signaler qu’« en glissement annuel, les prix du résidentiel se sont appréciés de 0,8%, reflétant des hausses des prix de 0,9% pour les appartements, de 0,5% pour les maisons et de 0,8% pour les villas », selon la note. Tandis que le nombre des transactions a connu un accroissement de 22,1%, en raison des augmentations des ventes des appartements de 23,3% et des villas de 47,6%, celles des maisons ayant en revanche baissé de 2,7%. En parallèle, il apparaît que les prix du foncier ont augmenté de 0,5% en glissement annuel et le nombre de transactions a progressé de 47,3% durant la même période. En revanche, les prix des terrains se sont repliés de 0,5% en glissement trimestriel alors que les transactions ont progressé de 47,2% d’un trimestre à l’autre. S’agissant des prix des biens à usage professionnel, il ressort des données statistiques qu’ils ont accusé une baisse de 1% en glissement trimestriel, recouvrant un repli de 12,1% de ceux des bureaux et une hausse de 1,1% des prix des locaux commerciaux. Selon BAM et l’ANCFCC, « le nombre de transactions a augmenté de 19,6%, reflétant les accroissements des ventes des locaux commerciaux et des bureaux de 17,6% et de 33,5% respectivement ». En glissement annuel, il apparaît que les prix ont accusé un repli de 1%, avec des baisses des prix de 0,1% pour les locaux commerciaux et de 6,3% pour les bureaux, ont-elles fait savoir soulignant que les transactions ont de leur côté enregistré une hausse de 24,9%. Une évolution attribuée aux progressions des ventes des locaux commerciaux de 25,2% et des bureaux de 22,9%, ont-elles précisé. Alain Bouithy
Les transactions immobilières reviennent à leurs niveaux d’avant crise (Maroc)

L’ indice des prix des actifs immobiliers (IPAI) s’est inscrit en hausse au troisième trimestre 2020, selon les chiffres publiés conjointement par Bank Al-Maghrib et l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). « Après deux trimestres marqués par une baisse des transactions immobilières dans un contexte de crise sanitaire, l’indice des prix des actifs immobiliers ressort, au troisième trimestre de 2020, en hausse de 3,6%, en glissement trimestriel », ont annoncé récemment BAM et l’ANCFCC. Pour les deux institutions publiques, « cette progression reflète des augmentations de 3,6% tant des prix du résidentiel que de ceux des terrains et de 5,1% des biens à usage professionnel ». Soulignons que cette hausse intervient après une baisse de l’IPAI de 3% constatée au deuxième trimestre 2020. Ce recul recouvrait des diminutions de 3,8% pour les prix du résidentiel, de 3% pour ceux du foncier et de 0,9% pour ceux des biens à usage professionnel. Rappelons également qu’au même trimestre, le volume des transactions avait enregistré une régression de 42,8%, traduisant le recul des ventes de l’ensemble des catégories, soit 38,2% pour le résidentiel, 53,7% pour les terrains et 54,2% pour les biens à usage professionnel. Dans une note conjointe sur la Tendance globale du marché immobilier au cours du troisième trimestre 2020, la Banque centrale et l’Agence de la conservation foncière ont relevé qu’en parallèle, « le nombre de transactions observées au cours de cette période est revenu à des niveaux comparables à ceux d’avant crise ». La même source a noté que « les ventes ont enregistré une hausse au troisième trimestre de 117,6% après des baisses trimestrielles de 41,4% au deuxième trimestre et de 29% au premier trimestre », précisant que cette progression a concerné toutes les catégories. Il est à noter qu’en glissement annuel, l’indice des prix des actifs immobiliers a baissé de 0,8%, avec des replis de 1,2% pour les actifs résidentiels et de 0,4% pour les terrains, les prix des biens à usage professionnel ayant, en revanche, progressé de 3%. Selon toujours les mêmes données élaborées par les deux institutions, le nombre de transactions a reculé de 9,5% en raison de la baisse de 15,3% des ventes des actifs résidentiels. Alors que « les ventes des terrains ont quasiment stagné et celles des biens à usage professionnel ont progressé de 22,8% », révèlent-elles. A titre de comparaison, au trimestre précédent, les prix avaient connu une baisse de 3,3%, en glissement annuel, avec des replis de 4% pour les actifs résidentiels, de 2,7% pour les terrains et de 1,3% pour les biens à usage professionnel. Quant au nombre de transactions, il avait accusé une diminution de 56,1% par rapport au même trimestre de l’année dernière, suite aux reculs de 55,3% pour le résidentiel, de 59,1% pour les terrains et de 57,2% pour les biens à usage professionnel. En détail, par catégorie d’actifs, la tendance globale est qu’en glissement trimestriel, les prix du résidentiel ont progressé de 3,6% au troisième trimestre 2020, reflétant des hausses de toutes les catégories d’actifs avec des taux de 3,4% pour les appartements, de 4,8% pour les maisons et de 5,4% pour les villas. La note précise que « l’accroissement des ventes des biens résidentiels intervient après deux reculs consécutifs tant pour les appartements que pour les maisons et les villas ». En revanche, en glissement annuel, il ressort que « les prix se sont dépréciés de 1,2%, en liaison avec les replis de 1,1% des prix des appartements, de 2,7% pour les maisons. Les prix des villas ayant, en revanche, progressé de 0,8% ». Selon les données publiées par BAM et l’ANCFCC, les ventes ont, pour leur part, baissé de 15,3%, avec des reculs de 14,8% pour les appartements, de 26,1% pour les maisons et de 10,1% pour les villas. Au niveau du foncier, d’un trimestre à l’autre, il ressort que les prix des terrains se sont inscrits en hausse de 3,6%, tandis que les transactions ont progressé de 188,8% pour revenir à leur niveau de 2019. Mais en glissement annuel, c’est tout autre chose : les prix du foncier ont accusé un recul de 0,4% alors que les ventes ont quasiment stagné. Soulignons que l’indice des prix des biens à usage professionnel a de son côté connu une hausse de 5,1% d’un trimestre à l’autre, reflétant les progressions de 5,5% pour les locaux commerciaux et de 3,2% pour les bureaux. Tout comme les transactions dont le volume a, pour sa part, augmenté de 181,9%, après les reculs enregistrés durant les deux derniers trimestres. Si l’on en croit la note de BAM et l’ANCFCC, « en glissement annuel, les prix des biens à usage professionnel se sont accrus de 3%, résultat des hausses de 3% pour les locaux commerciaux et de 3,8% pour les bureaux ». Tandis que les transactions ont progressé de 22,8%, avec des accroissements de 22,4% des ventes des locaux commerciaux et de 25% de celles des bureaux. Alain Bouithy