Maroc. Les exportations du secteur aéronautique bondissent de 17,6% à fin mai
Les exportations marocaines ont progressé de +4,4%, soit +8,02 milliards de dirhams (MMDH) au terme des cinq premiers mois de l’année 2024, a annoncé l’Office des changes. Selon les chiffres publiés par l’institution publique dans son récent bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs, elles se sont établies à 191,73 MMDH à fin mai contre 183,70 MMDH durant le même mois de l’année 2023. Dans le détail, les exportations du secteur de l’aéronautique se sont chiffrées à 10,68 MMDH à fin mai 2024 contre 9,08 MMDH une année auparavant. Comparativement à la même période de l’année écoulée, elles ont enregistré une croissance de 17,6% équivalant à +1.596MDH. Cette évolution est justifiée par l’accroissement des ventes du segment de l’assemblage de +27,8% (+1,50 MMDH) à 6,9 MMDH. Elle s’explique aussi par la légère hausse des exportations du segment de l’EWIS de +2,2% (+80 MDH) à 3,7 MMDH, d’après l’Office. En hausse de 12% (+7,23 MMDH) à plus de 67,46 MMDH contre 60,23 MMDH durant la même période de l’année précédente, les exportations de l’automobile se sont de leur côté également envolées. Cette performance s’explique par l’accroissement des ventes du segment de la construction de 11,7 % (+3,08 MMDH) à 29,3 MMDH contre 26,27 MMDH un an auparavant, de 11% du segment du câblage (+2.349MDH) à 23,68 MMDH au lieu de 21,33 MMDH et de 21,9% du segment de l’intérieur véhicules et sièges (+709MDH) à 3,94 MMDH au lieu de 3,23 MMDH. Egalement en hausse, les exportations des phosphates et dérivés ont pour leur part progressé de 5,3% (+1,61 MMDH) à 32 MMDH contre 30,39 MMDH un an plus tôt, a en outre fait savoir l’Office dans son bulletin. Selon la même source, cette évolution s’explique par la progression des ventes des engrais naturels et chimiques de +7,3% (+1,61 MMDH) à 23,63 MMDH (au lieu de 22,01 MMDH, un an auparavant) et des phosphates de +23% (+627 MDH) à 3,35 MMDH (contre 2,72 MMDH). Cette hausse est cependant atténuée par la baisse des ventes de l’acide phosphorique de 11,2% (-631MDH), à 5,02 MMDH au lieu de 5,65 MMDH au terme de la même période de l’année dernière, a fait remarquer l’Office. Dans son bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs, l’Office fait en revanche état de la baisse des ventes des secteurs de l’électronique, du textile ainsi que de l’agriculture et agro-alimentaire. En ce qui concerne les exportations du secteur de l’électronique et l’électricité, les chiffres montrent qu’elles ont accusé un recul de 6,7% (-492 MDH), chutant à 6,89 MMDH à fin mai dernier contre 7,38 MMDH durant la même période de 2023. Cette contre-performance s’explique par la baisse des ventes des composants électroniques de 23% (-757 MDH) à 2,53 MMDH contre 3,29 MMDH un an auparavant et des sièges, meubles, matelas et articles d’éclairage qui ont dégringolé de 42,9% (-12 MDH) passant de 28 MDH en mai 2023 à 16 MDH au terme des cinq premiers mois de 2024. « Cette baisse est contrebalancée par la hausse des exportations des appareils pour la coupure ou la connexion des circuits électriques (+107 MDH) », a cependant noté l’institution, indiquant qu’elles ont bondi de 16,2% à 766 MDH au lieu de 659 MDH, il y a un an. En recul de 4% (-830 MDH), les ventes du secteur textile et cuir se sont établies à 19,87 MMDH au lieu de 20,70 MMDH enregistrés un an auparavant. Ce recul est tributaire, principalement, de la baisse des ventes des chaussures de 12,9% (-183 MDH) à 1,23 MMDH au lieu de 1,41 MMDH, des vêtements confectionnés de 3,6% (-494 MDH) à 13,17 MMDH (au lieu de 13,66 MMDH) et de 1,5% des articles de bonneterie (-56 MDH) à 3,76 MMDH (contre 3,82 MMDH). Concernant le secteur de l’agriculture et agro-alimentaire, ses exportations se sont repliées de 0,7% (-313 MDH), passant de 42,03 MMDh à fin mai 2023 à 41,72 MMDH à fin mai 2024, suite au recul des ventes de l’industrie alimentaire de 2,2%(-406 MDH) à 18,36 MMDH et de l’agriculture, sylviculture, chasse de 0,1% (-32 MDH) à 22,26 MMDH. Signalons cependant que « ce recul est atténué par la hausse des ventes de l’industrie tabac (+124MDH) », comme le fait remarquer l’Office dans son bulletin précisant qu’elles ont progressé de +32,5% à fin mai 2024 (124 MDH) pour s’établir à 506 MDH au lieu de 382 MDH un an auparavant. Alain Bouithy
L’OFPPT renforce son dispositif à Fès avec deux nouveaux centres de formation dans les métiers du digital, de la restauration, du textile et du bâtiment
Le dispositif de formation de l’OFPPT dans la région Fès-Meknès se dote, pour la rentrée 2022-2023, de 2 nouveaux centres de formation réalisés dans le cadre d’une convention de partenariat reliant l’Office à la Fondation Mohammed V pour la Solidarité dont le coup d’envoi a été donné ce vendredi 16 septembre 2022. Le coup d’envoi de la formation au Centre de formation et d’aide à l’insertion des jeunes et celui dédié aux métiers du Bâtiment à Fès a été donné en présence de Monsieur Said Zniber, Wali de la Région de Fès-Meknès, de Madame Loubna Tricha, Directrice Générale de l’OFPPT et de représentants de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, en plus de partenaires économiques et d’acteurs régionaux. D’une enveloppe budgétaire de 38 MDH, les 2 établissements contribueront au renforcement du dispositif de l’OFPPT avec une capacité 738 places pédagogiques ouvertes sur des formations diversifiées dans 4 niveaux à savoir le Technicien Spécialisé, le Technicien, Qualification et Spécialisation, en plus de formations qualifiantes sanctionnées par des certificats. Les deux Centres de formation bénéficient de cartes de formation qui traduisent la nouvelle offre de formation mise en place par l’OFPPT dans le cadre de la nouvelle feuille de route pour le développement de la formation professionnelle, notamment de nouvelles filières avec un fort potentiel d’insertion et la nouvelle architecture de programme basée sur des troncs communs et des spécialités. Centre de formation et d’aide à l’insertion des jeunes à Fès D’une capacité totale de 354 places pédagogiques, le centre de formation et d’aide des jeunes dispense des formations dans 10 filières touchant aux métiers liés au développement digital, les infrastructures digitales, le management Hôtelier, le webmarketing, la restauration, en plus de la coiffure et de la couture. Etendu sur une superficie de 3924 m², le Centre est doté d’infrastructures et d’équipements variés facilitant les exercices pratiques. Il abrite également un espace d’information et d’orientation pour un accompagnement rapproché des jeunes depuis leur candidature jusqu’à leur aide à l’insertion professionnelle. Ce Centre a nécessité la mobilisation d’un budget de 23.5 MDH dont 18 MDH pour la construction pris en charge par la Fondation et 5.5 MDH pour l’équipement assuré par l’OFPPT. Centre de formation dans les Métiers du Bâtiment à Fès Ce Centre dispose d’une capacité de 384 places, dont 264 en première année, garantissant des formations dans les niveaux de Technicien Spécialisé, Technicien et Spécialisation, dédiées principalement aux métiers du Bâtiment. La carte de formation du centre prévoit 2 troncs communs en Génie Civil et en Bâtiment ouverts respectivement aux niveaux technicien spécialisé et technicien. D’autres filières en Géométrie-Topographie, Menuiserie aluminium, Plomberie sanitaire et Electricité de bâtiment sont également accessibles aux jeunes. En plus des salles de cours, et afin de garantir une formation axée sur la pratique, le centre dispose d’ateliers spécifiques notamment un Laboratoire BTP, une plateforme pour travaux pratiques Gros Œuvres, des ateliers de Peinture Décoration, plomberie sanitaire, menuiserie aluminium et électricité de bâtiment. Une salle de langues, une autre dédiée à la formation en soft skills et une médiathèque sont également ouvertes aux stagiaires du Centre. Il est à noter que le coût global du projet s’élève à 14,5 MDH, dont 08 MDH pour la construction pris en charge par la Fondation et 6.5 MDH pour l’équipement assuré par l’OFPPT. Par ailleurs, les 2 centres sont dotés d’une trentaine de ressources composant le corps formateur, administratif et technico-pédagogique nécessaires pour la gestion de la formation. Dispositif de l’OFPPT dans la région de Fès-Meknès Au service des jeunes de la région, le dispositif de l’OFPPT dans la région de Fès-Meknès est supporté par 40 Etablissements dont 8 centres de formation en milieu pénitentiaire et 2 unités mobiles de formation. La région compte 41000 stagiaires relevant du dispositif de l’OFPPT dans 6 secteurs de formation à savoir le BTP, le Digital & Intelligence Artificielle, l’Hôtellerie et Tourisme, l’Industriel, en plus du Tertiaire et du Transport et Logistique. La région compte également 5 internats afin de répondre aux besoins en hébergement des jeunes de la Région et leur offrir un cadre de vie propice à la formation.
Maroc. Le textile et le cuir retrouvent des couleurs à l’ export
Le déficit commercial continue de se creuser. Selon les chiffres de l’Office des changes, il s’est aggravé de 42,9% au titre du premier trimestre de l’année 2022, en glissement annuel, pour s’établir à -65,57 milliards de dirhams (MMDH) ; tandis que le taux de couverture a perdu 2,4 points (60,4% contre 62,8%). Les données recueillies par l’Office montrent en effet que les importations ont atteint 165,55 MMDH au premier trimestre 2022, contre 123,42 MMDH à fin mars 2021, correspondant à une hausse de 34,1% (+42,13 MMDH). Durant la même période, les exportations se sont pour leur part accrues de 29% (+22,45MMDH) pour se situer à 99.981MDH à fin mars 2022 contre 77.526MDH une année auparavant. Dans le détail, il ressort des données publiées par l’Office des changes que la hausse des importations de biens a concerné la quasi-totalité des groupes de produits. Ainsi qu’il le relève dans ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois de mars, les importations des demi produits ont réalisé une hausse de 52,4% (+13.893MDH), suite à la forte augmentation des achats de l’ammoniac qui ont plus que quadruplé passant de 1,03 MMDH à 5,42 MMDH. La facture énergétique a de son côté augmenté de 87,3% (+13,05 MMDH) en raison principalement de la hausse des approvisionnements en gas-oils et fuel-oils (+6,18 MMDH) due à l’élévation des prix de 77,4% (7.884 DH/T contre 4.444 DH/T), a expliqué l’Office des changes précisant que les quantités importées ont enregistré une hausse de 5,3% : 1.689mT à fin mars 2022 contre 1.604mT à fin mars 2021. Suite, principalement, à la hausse des achats des soufres bruts et non raffinés qui ont plus que triplé (+3,22 MMDH), les importations des produits bruts ont bondi de 78,3% à fin mars 2022 pour s’établir à +4,62 MMDH. Les importations des produits alimentaires ont connu une hausse de 24,3% correspondant à +3.970MDH, suite essentiellement à une hausse importante des achats d’orge qui ont atteint 1,37 MMDH à fin mars 2022 contre seulement 248MDH à fin mars 2021, a fait savoir l’Office des changes soulignant que les approvisionnements en tourteaux et en blé ont grimpé (respectivement de 43,7% et 11,4%). En ce qui concerne les exportations de marchandises, les données relatives à cette même période montrent qu’elles ont progressé de 29%, soit +22,45 MMDH pour s’établir à 99,98 MMDH contre 77,52 MMDH un an auparavant. D’après l’Office des changes, cet accroissement a concerné la majorité des secteurs, essentiellement, le secteur de l’agriculture et agroalimentaire et celui du textile et cuir ainsi que les phosphates et dérivés dont les ventes ont presque doublé pour atteindre 24,54 MMDH à fin mars 2022 contre 13,43 MMDH à fin mars 2021. Précisons que la hausse des ventes de ces derniers est intervenue, principalement, après « l’augmentation des ventes des engrais naturels et chimiques (+7,75 MMDH) due à l’effet prix qui a plus que doublé (7.319 DH/T à fin mars 2022 contre seulement 3.116 DH/T à fin mars 2021) », comme l’a expliqué l’Office qui a en revanche fait état de la baisse de 17,8% des quantités exportées. S’agissant des exportations du secteur agriculture et agroalimentaire, l’analyse des données révèle qu’elles se sont établies à 24,37 MMDH à fin mars 2022 contre 21,20 MMDH durant la même période de l’année précédente. Ce qui correspond à une augmentation de 14,9% équivalant à +3.165MDH. Pour l’Office, « cette évolution s’explique par la hausse simultanée des ventes de l’industrie alimentaire (+27,4% ou +2,41 MMDH) et celles de l’agriculture, sylviculture et chasse (+5,7% ou +694MDH). Il est à noter que la hausse des exportations du textile et cuir de 32,3% (+2,53 MMDH) s’explique, de son côté, par la hausse des ventes des principaux segments de ce secteur. En l’occurrence, «des vêtements confectionnés (+35,5% ou +1,71 MMDH), des articles de bonneterie (+31,3% ou +485MDH) et des chaussures (+23,4% ou +157MDH) ». Comme l’a relevé l’Office dans sa note, ces exportations ont ainsi atteint leur niveau le plus haut durant la même période au cours des cinq dernières années. Au titre du premier trimestre de l’année 2022, les ventes du secteur de l’aéronautique ont pour leur part affiché un accroissement de 53% (+1,79 MMDH) s’élevant à 5,17 MMDH à fin mars 2022 contre 3,38 MMDH une année auparavant. Dans son analyse, l’Office a constaté que «ce niveau dépasse ceux enregistrés durant la même période entre 2018 et 2021», tandis que la part de ces ventes dans le total des exportations a progressé de 5,2% à fin mars 2022 contre 4,4% à fin mars 2021, après avoir gagné 0,8 point. Alain Bouithy
Maroc. Les ventes à l’export du textile et de l’aéronautique repartent de plus belle
Les exportations marocaines de marchandises poursuivent leur tendance haussière. Selon les statistiques publiées récemment par l’Office des changes, elles ont affiché une progression de 27,7% au deuxième mois de l’année, équivalant à +13.55MMDH. Les indicateurs mensuels des échanges extérieurs au titre du deuxième mois de l’année en cours montrent en effet qu’elles se sont élevées à 62.47MMDH contre 48.92MMDH un an auparavant. A titre de comparaison, à fin janvier 2022, les exportations de marchandises s’étaient situées à 30.64MMDH contre 24.91MMDH un an auparavant, ce qui représentait une hausse de 23% ou +5.72MMDH. Comme en janvier dernier, l’Office des changes constate que la progression des exportations a concerné la totalité des secteurs, essentiellement, les phosphates et dérivés, le secteur de l’agriculture et agroalimentaire et celui du textile et cuir. En effet, selon les données recueillies par l’organisme public, les ventes des phosphates et dérivés ont doublé pour atteindre14.21MMDH à fin février 2022 contre 7.25MMDH à fin février 2021. Pour rappel, les ventes de ce secteur avaient plus que doublé en début d’année pour s’établir à 7.79MMDH contre 3.48MDH à fin janvier 2021. Commentant la récente évolution, l’Office des changes a indiqué qu’elle « fait suite à l’augmentation des ventes des engrais naturels et chimiques (+4.484MDH) due à l’effet prix qui a presque triplé (7.214 DH/T à fin février 2022 contre seulement 2.996 DH/T à fin février2021). En revanche, les quantités exportées baissent de 16,4 ». En ce qui concerne les exportations du secteur agriculture et agroalimentaire, les données montrent que les ventes à l’export de ce secteur ont atteint 15.44MMDH au terme du deuxième mois de l’année 2022 contre 13.57MMDH durant la même période de l’année précédente. Ce qui correspond à une progression de 13,8%, soit +1.87MMDH. Cette évolution est attribuée à la hausse de +36,2% des ventes de l’industrie alimentaire correspondant à +1.89MMDH, a expliqué l’Office relevant que les ventes de l’agriculture, sylviculture et chasse sont restées quasistables à 8.13MMDH au cours de la même période. A titre de comparaison, les exportations du secteur de l’agriculture et agroalimentaire avaient connu une augmentation de 8,4% à fin janvier 2022, correspondant à +595MDH, pour se situer à 7.65MMDH. S’agissant de l’évolution des exportations du textile et cuir, qui ont cru de 26,1%, soit +1.32MMDH au titre des deuxpremiers mois de l’année 2022, cette hausse est attribuée « à la hausse des ventes des principaux segments de ce secteur en l’occurrence, des vêtements confectionnés (+30,3% ou +928MDH), des articles de bonneterie (+18,3% ou +195MDH) et des chaussures (+18,3% ou +81MDH) », selon les chiffres publiés par l’Office des changes. Rappelons qu’au titre du premier mois de l’année 2022, les exportations de secteur avaient progressé de 20% ou +499MDH, selon les chiffres publiés à cette date par l’Office qui précisait que les exportations couvrant cette période avaient dépassé, en moyenne, celles réalisées durant la période 2018-2021. Comme l’a relevé l’organisme public, il est important de noter que ces exportations ont cette fois-ci atteint leur niveau le plushaut durant la même période au cours des cinq dernières années. Enfin, les ventes du secteur de l’aéronautique ont pour leur part affiché un accroissement de 52,9%, soit +1.20MMDH atteignant ainsi 3.47MMDH à fin février 2022 contre 2.27MMDH une année auparavant, a fait savoir l’Office des changes précisant dans son analyse de l’évolution des exportations de marchandises que « ce niveau dépasse ceux enregistrés durant la même période entre 2018 et 2021 ». Alain Bouithy
La structure des exportations marocaines quasi intacte à fin novembre 2021
Les phosphates et dérivés, l’automobile, l’agriculture et l’agroalimentaire ainsi que le textile et cuir demeurent au sommet des exportations marocaines à fin novembre 2021, selon les derniers chiffres de l’Office des changes. Une analyse rapide de la structure des exportations marocaines montre, en effet, que ces produits sont restés au sommet des exportations au terme des onze premiers mois de l’année qui vient de s’écouler. En hausse de 51,9% à fin novembre 2021, soit +23.64MMDH par rapport à la même période de l’année précédente, les ventes des phosphates et dérivés ont atteint 69.19MMDH au lieu de 45.55MMDH enregistrés au cours de la même période de l’année 2020. Dans son bulletin des indicateurs des échanges extérieurs du mois de novembre rendu public récemment, l’Office explique que «cette évolution fait suite à l’augmentation des ventes des engrais naturels et chimiques (+14.73 MMDH) due à l’effet prix en hausse de 65,4% (4.595 DH/T à fin novembre 2021 contre 2.779 DH/T à fin novembre 2020)». Après analyse, il ressort que les quantités exportées de ce produit ont connu une baisse de 8,6% au onzième mois de l’année précédente. En se situant à 75.08MMDH à fin novembre 2021 contre 66.55 MMDH à la même période de l’année précédente, les exportations du secteur automobile ont, pour leur part, enregistré un accroissement de 12,8% correspondant à +8.52MMDH. Cette évolution est due à la hausse des ventes du segment de la construction qui ont progressé de +26,2% (+7.07MMDH), selon les explications de l’Office des changes qui fait état, en revanche, d’une légère baisse de 1,1% (-253MDH) des ventes du segment du câblage. Soulignons toutefois l’accroissement du nombre de voitures de tourisme exportées qui a bondi de 12,8% pour atteindre 317.068 voitures vendues à fin novembre 2021 contre 281.134 au terme de la même période de l’année 2020. Soutenues par une hausse simultanée des ventes de l’industrie alimentaire de 3.36MMDH et celles de «Agriculture, sylviculture, chasse» de 2.27MMDH, les exportations du secteur «Agriculture et agroalimentaire» se sont, pour leur part, accrues de 10,2% (+5.83MMDH). Selon les données recueillies, elles ont attient 62.90MMDH à fin novembre 2021 contre 57.06MMDH un an auparavant. L’analyse des données montre toutefois que «la part des ventes de ce secteur dans le total des exportations perd 2,3 points se situant à 21,5% à fin novembre 2021 contre 23,8% à fin novembre 2020», a fait remarquer l’Office des changes dans son bulletin. Quatrième secteur exportateur à fin novembre 2021, les ventes du secteur textile et cuir se sont hissées à 33.49MMDH contre 27.74MMDH à fin novembre 2020. Ce qui représente un accroissement de +20,7% correspondant à +5.74MDH. La hausse des exportations des vêtements confectionnés (+4.08MMDH), des articles de bonneterie (+1.569MMDH) et dans une moindre mesure des chaussures (+181MMDH) explique cette évolution, selon l’Office des changes. Au terme du mois de novembre 2021, l’Office des changes note que les exportations de marchandises se sont situées dans leur ensemble à 293.15MMDH contre 239.37MMDH un an auparavant, soit une hausse de 22,5% (+53.77MMDH). Alain Bouithy
Maroc. Record à l’export pour l’industrie automobile à fin août
Les exportations du secteur automobile, de l’électronique et de l’électricité, des phosphates et dérivés ainsi que du textile et cuir continuent d’afficher de bonnes performances à l’export. En effet, selon les chiffres publiés récemment par l’Office des changes, les exportations du secteur automobile se sont élevées à 52,25 milliards de dirhams (MMDH) à fin août 2021 contre 41,63 milliards de dirhams (MMDH) durant la même période de l’année 2020. Ce qui correspond à une hausse de +25,5% équivalant à +10,61 MMDH. Cette évolution s’explique, principalement, par la hausse des ventes du segment de la construction et celles du segment du câblage qui ont respectivement bondi de +32% (+5,29 MMDH) et +16,5% (+2,45 MMDH). Les exportations du secteur ont ainsi atteint un niveau record jamais enregistré durant la même période, a fait savoir l’Office des changes dans son bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs du mois d’août 2021. A titre de comparaison, les ventes du secteur automobile avaient atteint 46,49 MMDH contre 33,68 MMDH au titre des sept premiers mois de l’année, soit +38% (+12,80 MMDH).Dans son précédent rapport, l’Office des changes avait attribué cette évolution à la hausse des ventes du segment de la construction (+41,4% ou +5,53 MMDH) et celles du segment du câblage (+30,7% ou +3,67 MMDH). Selon l’institution publique, les ventes du secteur avaient alors dépassé celles réalisées durant la même période des quatre précédentes années.A l’instar du secteur automobile, les ventes des phosphates et dérivés à l’export continuent d’avoir le vent en poupe, elles ont augmenté de 42,2% (+13,73 MMDH) pour atteindre 46,31 MMDH à fin août 2021. Commentant l’évolution des ventes de ce secteur à l’étranger, l’Office des changes constate que « ce niveau dépasse largement les niveaux enregistrés durant la même période au cours des quatre dernières années ». Selon l’institution publique, cette évolution fait suite à la hausse des ventes des engrais naturels et chimiques (+8,83 MMDH), de celles de l’acide phosphorique (+4.41 MMDH) et celles des phosphates (+4,91 MMDH). Au titre des huit premiers mois de l’année 2021, les exportations du textile et cuir se sont pour leur part accru de 23,6% (+4,37 MMDH), selon les données publiées dans le bulletin sur les indicateurs des échanges extérieurs. Soulignons que «cette évolution est due à la hausse des ventes des vêtements confectionnés de +3,06 MMDH et celles des articles de bonneterie de +1,26 MMDH », comme le relève l’Office des changes, de même source, précisant que les ventes des chaussures sont demeurées quasiment stables. Il faut néanmoins noter qu’en dépit de cette évolution, les exportations enregistrées par le secteur au cours de cette même période « restent en deçà de celles réalisées durant la même période de 2017 à 2019 ». S’agissant des exportations du secteur de l’électronique et de l’électricité, il ressort du rapport de l’Office qu’elles ont augmenté de 34,2% au terme du mois d’août atteignant 8,61 MMMDH contre 6,42 MMDH au cours de la même période de l’année 2020. A noter qu’à fin août 2021, les exportations de marchandises se situent dans l’ensemble à 201,15 MMDH contre 162,49 MMDH un an auparavant, soit une hausse de 23,8% équivalant à +38,65 MMDH. Alain Bouithy
Maroc. Automobile, phosphates et textile au sommet des exportations à fin juillet
La structure des exportations est restée quasiment la même au titre des sept premiers mois de l’année 2021, selon le bulletin des indicateurs des échanges extérieurs publié récemment par l’Office des changes. Les exportations du secteur automobile, de l’électronique et de l’électricité, des phosphates et dérivés ainsi que du textile et cuir continuent de dominer les ventes à l’étranger. Les ventes du secteur automobile demeurent sans surprise en tête des exportations marocaines avec 46,49 milliards de dirhams (MMDH) au titre des sept premiers mois de 2021 contre 33.68 MMDH un an auparavant. Ce qui correspond à une augmentation de 38% par rapport à fin juillet 2020, équivalent à +12.80 MMDH. L’évolution des ventes de ce secteur est attribuée à la hausse des ventes du segment de la construction (+41,4% ou +5.533 MMDH) et celles du segment du câblage (+30,7% ou +3.670 MMDH). Comme le fait remarquer l’Office des changes, dans son bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs de juillet 2021, « ces exportations dépassent celles réalisées durant la même période des quatre précédentes années ». A titre de rappel, les ventes du secteur automobile avaient atteint 42.33 MMDH à fin juin 2021, contre 29.650 MMDH un an auparavant, soit +42,8% (+12.687 MMDH), suite à la hausse des ventes du segment de la construction et de celles du segment du câblage qui ont respectivement bondi de +47,1% (+5.501 MMDH) et de +36% (+3.822 MMDH). Rappelons également que, dans son bulletin d’alors, l’Office des changes avait également noté que les exportations du secteur dépassaient celles réalisées durant la même période des quatre précédentes années. Les exportations des phosphates et dérivés ont pour leur part progressé de 30,3% (+8.737 MMDH), atteignant 37.53 MMDH à fin juillet 2021 contre 28.80 MMDH à fin juillet 2020, en raison principalement de l’accroissement des ventes de l’acide phosphorique (+53,3% ou +3.20 MMDH) et de celles des engrais naturels et chimiques (+28,4% ou +5.30 MMDH). Un mois plus tôt, les ventes de ce secteur s’étaient accrues de 23,8% ou +5.96 MMDH, atteignant 31.04 MMDH à fin juin 2021 contre 25.081MDH à fin juin 2020. Ainsi que l’avait expliqué l’Office dans son rapport, « cette évolution fait suite, principalement, à la hausse des ventes de l’acide phosphorique (+50,6% ou +2.63 MMDH) et celles des engrais naturels et chimiques (+21,4% ou +3.45 MMDH) ». Précisons que cette évolution avait été atténuée par une légère baisse de 3,4% des ventes des phosphates. Quant aux exportations du textile et cuir, elles ont bondi de 23,7% (+3.80 MMDH) au titre des sept premiers mois de l’année 2021. « Cette évolution est due à la hausse des ventes des vêtements confectionnés de 27,9% ou +2.68 MMDH et celles des articles de bonneterie de 38,8% ou +1.15 MMDH », a expliqué l’Office des changes faisant toutefois remarquer que ces exportations restent en deçà de celles réalisées durant la même période de l’année 2019, soit -11,8% (-2.66 MMDH). Dans ce tableau, on retiendra la place qu’occupe le secteur de l’électronique et de l’électricité dont les ventes ont progressé de 34,6% au titre des sept premiers mois de l’année en cours. Une évolution liée à la forte progression des ventes de fils, câbles et autres conducteurs pour l’électricité qui ont bondi de +45,9%. Cet accroissement est aussi attribué aux ventes des composants électroniques (transistors) et des appareils pour la coupure ou la connexion des circuits électrique qui ont respectivement progressé de +35,5 et +19,6%. Signe que ce secteur connait une bonne évolution, en juin dernier, les ventes à l’export avait 36,4%. Il est à noter qu’à fin juillet 2021, les exportations de marchandises se sont situées à 174.384MDH contre 141.550MDH un an auparavant, soit une hausse de 23,2% ou +32.834MDH. Alain Bouithy
Maroc. Les exportations de l’industrie automobile, textile et aéronautique restent à la traîne
Les exportations marocaines ont enregistré une baisse de 7,5%, soit -21.317MDH, au terme de l’année 2020. Elles se sont ainsi établies à 263.179MDH au lieu de 284.496MDH un an auparavant, selon le dernier rapport de l’Office des changes. Ce recul s’explique par la diminution des ventes observée dans plusieurs secteurs, notamment celui de l’automobile qui a reculé de 9,3% atteignant 72.716MDH contre 80.156MDH un an auparavant ; du textile et cuir (19,2%, 29.827MDH contre 36.936MDH) et de l’aéronautique (-28,9%, 12.438MDH contre 17.484MDH). Comme l’a relevé récemment l’Office dans son bulletin sur les indicateurs des échanges extérieurs au titre de l’année 2020, cette « baisse du secteur automobile s’explique principalement par le recul des ventes du segment du câblage (– 19% ou -6.066MDH), du segment de la construction (-12,8% ou – 4.329MDH) et celui de l’intérieur véhicules et sièges (-7,8% ou -610MDH) ». La baisse des exportations en 2020 s’est traduite par le recul de la part du secteur automobile dans le total des exportations marocaines, chutant ainsi de 28,2% un an auparavant à 27,6% à la fin de l’année écoulée. A titre de comparaison, l’évolution des exportations du secteur automobile au titre des onze premiers mois de la même année avait été attribuée principalement au recul des ventes du câblage (–20,5% ou – 6.085MDH), de la construction (- 15,4% ou -4.875MDH) et de l’intérieur véhicules etsièges(-9% ou -656MDH) et la part de ce secteur dans le total des exportations s’était élevée à 27,7% contre 28,5% un an auparavant. Selon la même source, les exportations du secteur textile et cuir ont été, pour leur part, « affectées principalement par le recul des ventes des vêtements confectionnés (- 5.295MDH) et celles des articles de bonneterie (-1.677MDH) ». Pour rappel, à fin novembre 2020, la baisse des exportations du secteur textile et cuir avait été affectée principalement par le recul des ventes des vêtements confectionnés et celles des articles de bonneterie en accusant des pertes respectives de 4.571MDH et 1.515MDH. A noter que 53% des chefs d’entreprise opérant dans le secteur industriel s’attendent à une stagnation de la production pour les trois prochains mois, tandis que 32% déclarent ne pas avoir de visibilité, selon une enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib au titre du mois de décembre 2020 soulignant que ces proportions sont respectivement de 52% et de 33% pour ce qui est des ventes. Par ailleurs, d’après les résultats de cette enquête, la production et les ventes de la branche « textile et cuir » auraient enregistré, en décembre 2020, une augmentation, reflétant celles de l’ensemble de ses sousbranches d’activité, a noté la Banque centrale soulignant que dans ces conditions, le TUC se serait situé à 63%. Et d’ajouter que, « par destination, les ventes auraient progressé aussi bien sur le marché local qu’étranger », selon les statistiques recueillies. S’il ressort de l’enquête que les commandes se seraient accrues dans toutes les sous-branches, les industriels assurent cependant que le carnet des commandes se serait situé à un niveau inférieur à la normale. A propos des exportations de l’industrie aéronautique, l’Office avait indiqué qu’elles s’étaient repliées de 30,1% au onzième mois de l’année écoulée pour se situer à 11 milliards de dirhams, sur fond de recul des exportations relatives à l’EWIS (-34,6%) et à l’assemblage (- 27%), ainsi que l’avait relevé le mois dernier la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). Dans sa note de conjoncture datant du mois de janvier 2021 (N°287), la DEPF avait également indiqué que « les exportations, dont la baisse dépassait les 20% au déclenchement de la crise sanitaire, ont réduit leur baisse à 8,4% à fin novembre 2020 pour s’établir à 239,2 milliards de dirhams ». D’après ce département relevant du ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, cette évolution faitsuite à la diminution des ventes de tous les secteurs. Une baisse toutefois atténuée par la hausse des ventes des secteurs de «l’agriculture et agroalimentaire » et des« phosphates et dérivés ». Alain Bouithy