Opinion – La guerre perpétuelle en RDC est un mépris pour la souveraineté de l’Afrique

Opinion – La guerre perpétuelle en RDC est un mépris pour la souveraineté de l’Afrique

TRIBUNE. Une vibration du téléphone a attiré mon attention sur un message entrant : un ami avait envoyé un message avec une pièce jointe et une note disant : « C’est tellement triste et ça doit cesser ! Le message était suivi d’émojis en pleurs. Curieuse, j’ai ouvert la pièce jointe. Il s’agissait d’une photo de certains carnages en République démocratique du Congo (RDC) – pour être plus précis, la photo de cadavres de personnes tuées dans la guerre sans fin de la RDC, empilés comme des déchets provenant d’un camion à ordures de la ville. Mon cœur a saigné pour les enfants et les femmes de la RDC, principales victimes de cette horrible guerre ! La guerre en République démocratique du Congo, qui a tué plus de 6 millions de personnes au fil des décennies, est un rappel brutal des défis internes et externes du continent. Malgré la richesse de l’histoire de l’Afrique, sa diversité culturelle et son potentiel croissant, la violence persistante en RDC représente l’incapacité des dirigeants africains et de la communauté internationale à faire face à une crise qui sape la notion même d’unité, d’indépendance et d’autodétermination de l’Afrique. La RDC, dotée d’une abondance de ressources naturelles – diamants, or, cuivre, coltan – devrait être l’un des pays les plus prospères d’Afrique. Au lieu de cela, elle est devenue un champ de bataille où les milices locales, les entreprises étrangères et les puissances régionales exploitent ses richesses, laissant son peuple dans la pauvreté et la souffrance. Il s’agit là d’un affront direct à la vision de la souveraineté africaine, qui vise à garantir que les ressources africaines profitent aux Africains et non à des acteurs extérieurs ou à des élites corrompues. L’incapacité des nations africaines à intervenir de manière décisive et à résoudre le conflit en RDC met en lumière une réalité douloureuse : alors que les dirigeants africains se sont faits les champions de l’unité et de la coopération par l’intermédiaire de plateformes telles que l’Union africaine (UA), ils ont largement échoué à protéger l’un des leurs contre des décennies d’exploitation et de guerre. Le silence et l’inaction de nombreux gouvernements africains face à la crise de la RDC sont un affront à l’idée du panafricanisme, qui promet la solidarité et l’action collective face à l’injustice. La guerre en RDC est également le reflet de la manière dont les intérêts étrangers continuent de s’immiscer dans les affaires africaines, sapant ainsi la souveraineté de l’Afrique. Depuis l’époque coloniale, des puissances extérieures ont exploité les ressources naturelles de la RDC, laissant le pays dans un état de conflit perpétuel. Aujourd’hui, les multinationales et les gouvernements étrangers continuent de tirer profit de l’extraction illégale des minerais de la RDC, finançant les groupes armés et prolongeant l’instabilité. Les dirigeants africains ont l’obligation morale et politique d’affirmer le contrôle de l’Afrique sur ses propres ressources et son territoire. Permettre à des acteurs étrangers de dicter le destin de l’une des nations les plus riches du continent ne diminue pas seulement la souveraineté de la RDC, mais affaiblit également la capacité du continent tout entier à défendre ses intérêts économiques et politiques. Gouvernance défaillante L’échec de la gouvernance est au cœur de la crise en RDC. Si les acteurs extérieurs ont joué un rôle important dans le conflit, les divisions internes, la corruption et la faiblesse du leadership au sein de la RDC ont exacerbé la situation. Les gouvernements successifs ont lutté pour maintenir le contrôle sur de vastes portions du pays, permettant aux seigneurs de la guerre et aux milices de combler le vide du pouvoir. Cependant, l’échec le plus important réside dans l’incapacité des dirigeants africains à s’unir et à résoudre ces problèmes internes par la pression diplomatique, la consolidation de la paix et une intervention vigoureuse. Au lieu de cela, certaines puissances régionales ont été accusées de déstabiliser davantage le pays en soutenant les groupes rebelles et en exploitant le chaos à leurs propres fins. Ce manque de leadership prolonge non seulement la souffrance de millions de Congolais, mais érode également la confiance dans la capacité de l’Afrique à résoudre ses propres problèmes. Impératif stratégique Cette guerre ne doit pas être considérée comme un simple problème congolais, mais comme un impératif moral et stratégique pour l’ensemble du continent africain. Le conflit en cours compromet les objectifs collectifs de l’Afrique en matière de paix, de sécurité et de développement économique. Il déstabilise une région essentielle pour l’avenir de l’Afrique, limite la croissance économique et détourne l’attention de questions continentales urgentes telles que la lutte contre la pauvreté, le développement des infrastructures et les soins de santé. Permettre à la RDC de rester en état de guerre ou même de dégénérer davantage dans l’abîme donne une mauvaise image de l’Union africaine et des organisations régionales telles que la Communauté de l’Afrique de l’Est et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui ont la capacité de servir de médiateurs et d’intervenir. Si les dirigeants africains n’agissent pas maintenant pour mettre fin à la violence et instaurer une paix durable, cela signifiera qu’ils ne respectent pas les principes fondateurs de ces organisations et l’indépendance de l’Afrique elle-même. Recouvrer la souveraineté Cette guerre n’est pas seulement une catastrophe humanitaire ; elle constitue un défi direct à la capacité de l’Afrique d’affirmer son contrôle sur son propre destin. Le conflit a mis en évidence la fragilité de la souveraineté africaine et la vulnérabilité des vastes ressources du continent à l’exploitation extérieure. Pour tenir la promesse d’une Afrique unie, indépendante et prospère, les dirigeants africains doivent se montrer à la hauteur, réclamer la souveraineté de la RDC et mettre un terme à cette guerre insensée. L’inaction ou la diplomatie passive ne feront qu’aggraver les blessures et prolonger les souffrances. Il est temps pour l’Afrique de montrer l’exemple, d’affirmer sa volonté politique et d’éviter que la RDC ne devienne une cicatrice permanente sur l’héritage du continent. La guerre en RDC ne peut être autorisée à se poursuivre comme un mépris de la souveraineté

Le Niger veut asseoir sa souveraineté dans le secteur pétrolier

Le Niger veut asseoir sa souveraineté dans le secteur pétrolier

Le Niger ambitionne de diversifier son industrie pétrolière avec notamment la création d’un complexe pétrolier et d’une raffinerie à Dosso (Ouest) dans l’optique d’asseoir sa souveraineté sur ce secteur vital. Dans une interview accordée à l’agence nigérienne de presse (ANP), le directeur général des hydrocarbures au ministère du pétrole, M. Chaibou Ibrah Abdoul Nasser explique l’importance de ces initiatives  annoncées   par le Chef de l’Etat, le Général Abourahamne Tiani, lors d’un message  le 2 Août 2024, la veille de la fête nationale de l’arbre. Le Niger, rappelle-t-on, produit quotidiennement 110.000 barils de brut de pétrole, dont 20.000 sont destinés à la raffinerie de Soraz (société de raffinage de Zinder) et 90.000 destinés à l’exportation, opérée par Wapco Niger via le port de Sèmè Kpodji au Bénin. Expliquant le choix du Chef de l’Etat de créer un complexe pétrolier et une seconde raffinerie pour le pays, M. Chaibou Ibrah soutient que l’exploitation du brut dans le pays est plus bénéfique que son exportation. Mieux, note-t-il, le choix du Président de la transition est une question de « souveraineté ». « On n’aura plus besoin de traverser d’autres frontières pour avoir des produits transformés, notamment les produits pharmaceutiques, des produits en plastiques… Tous ces produits-là peuvent être fabriqués sur place. Alors le besoin en importation va se réduire, et c’est ce qui va favoriser la souveraineté nationale dans ces activités », affirme-t-il. Les autorités de transition ont  annoncé en plus  la création d’un institut du pétrole à l’université de Zinder, dans la même région qui abrite la Soraz. Le directeur général des hydrocarbures  juge l’ambition du Chef de l’Etat ‘’souverainiste’’. « Nous ne pouvons pas exploiter une telle richesse sans nos cadres compétents dans ce domaine. Un institut de pétrole est la plus grande solution qui soit adaptée dans ce sens, c’est-à-dire former des cadres nationaux qui vont exploiter notre richesse  pour nous permettre d’installer une souveraineté dans ce secteur »,  fait-il valoir. Une autre question d’actualité dans le secteur pétrolier au Niger, c’est la question de la reprise de la coopération avec l’Algérie. A l’occasion d’une visite ministérielle algérienne à Niamey, le 7 Août 2024, rappelle-t-on, les deux (2) pays ont annoncé la reprise de leur coopération pétrolière, avec notamment le projet du bloc Kafra (Bilma, Nord) et la poursuite de la construction du gazoduc transsaharien (Nigeria-Niger-Algérie). Pour M. Chaibou Ibrah, ces deux dossiers présentent des grandes opportunités pour le Niger notamment. « L’entreprise pétrolière algérienne Sonatrach [Société nationale pour la recherche, la production, le transport, la transformation, et la commercialisation des hydrocarbures] a fait des découvertes sur ce bloc Kafra et a relevé un potentiel pétrolier énorme qui peut être exploitable par cette entreprise. Donc, conformément au contrat de partage de production, cette entreprise tiendra ses engagements et nous espérons dans un délai très court, la mise en production de ce bloc », informe Chaibou Ibrah. Il ajoute : « Ce bloc en question révèle un potentiel en bitume dans les environs de Sokor, et le Niger a besoin du bitume pour bitumer   ses routes et faciliter le transport ». Le gazoduc transsaharien, indique-t-on, devrait relier à partir de 2027, le Nigeria à l’Algérie en passant par le Niger pour transporter du gaz naturel nigérian vers l’Europe. « Il va traverser le Niger sur plus de 1000 km et c’est une coopération entre le Niger, le Nigeria et l’Algérie. Alors grâce à des discussions qui se sont tenues antérieurement, les ministres de ces trois pays ont pris des engagements pour réaliser ces Gazoducs qui vont alimenter le marché international en gaz de ses 3 pays », explique le cadre du ministère nigérien du pétrole. « Je vous rappelle que le Niger détient un potentiel gazeux de plus de 23 milliards de mètres cubes qui sont approuvés et qui sont prêts à être mis en exploitation », renseigne-t-il, avant de poursuivre en expliquant que « donc l’une des retombées serait la mise en exploitation de ce gaz naturel, ainsi que sa valorisation sur le marché international. Donc une fois que notre gaz est sur le marché international, nous aurons des retombées énormes, ensuite l’autre gain attendu  serait, que,  une fois que ce pipeline traversera le Niger sur plus de 1000 km, nous bénéficierons  ce qu’on appelle le droit de passage ». Le directeur en charge des hydrocarbures au ministère nigérien du pétrole s’est également exprimé sur la réduction des prix de l’essence et du gasoil à la pompe annoncée par le Gouvernement en conseil des ministres le 17 juillet 2024. Selon la nouvelle tarification effective depuis le 23 juillet 2024, le prix de l’essence (Super 9) est tombé de 540 francs CFA le litre à 499 francs CFA, alors que le litre du gasoil est passé de 668 à 618 francs CFA. « Aujourd’hui le premier souci de nos autorités, c’est de faciliter le quotidien de la population nigérienne. C’est dans ce sens qu’ils ont procédé à cette réduction de prix », déclare-t-il. « Nous sommes en train de réfléchir pour voir comment baisser davantage en touchant d’autres aspects que nous allons bientôt mettre à la disposition des plus hautes autorités pour une  prise de décision  optimale », annonce-t-il. Selon lui, le Niger dispose de plusieurs potentialités pétrolières et gazières encore non exploitées. « Aujourd’hui grâce à Dieu, il y a eu des études qui ont été faites, à part le bloc d’Agadem, nous avons Kafra, nous avons Bilma (qui relève un grand potentiel), nous avons des indices au niveau de Ténéré et au niveau du bloc de Dibela… », détaille la source. « Donc tous ces blocs nécessitent une phase d’exploitation pour la mise en production et grâce à Dieu nous le ferons parce que nous avons des contrats et des partages de production avec Kafra, avec Savana. Et plaise à Dieu, pour Bilma nous espérons que  d’ici 2025 la SONIDEP, qui est une entreprise nationale, va développer ce bloc pour que nous aurons notre premier baril ‘’Made by Niger et ça, c’est vraiment un honneur pour le pays ». L’opérateur pétrolier national a lancé ses activités amont le 22 juin 2024. Le Niger compte 44 blocs pétroliers et une zone  en exploitation (Agadem)

Pr Lohata Tambwe: Pour certains intellectuels, la vie des Congolais ainsi que notre souveraineté valent moins que le changement constitutionnel

Pr Lohata Tambwe: Pour certains intellectuels, la vie des Congolais ainsi que notre souveraineté valent moins que le changement constitutionnel

LIBRES PROPOS. « Alors que la nation a besoin de la mobilisation de tout un chacun, c’est l’heure qu’ils pour nous distraire avec le changement constitutionnel », regrette le professeur Lohata Tambwe Okitokosa Paul-René dans une tribune à Pagesafrik.com « Il est fort dommage pour les intellectuels congolais de semer une confusion des priorités ! Alors que la nation a besoin de la mobilisation de tout un chacun, c’est l’heure qu’ils choisissent pour nous distraire avec le changement de la constitution. Le Rwanda nous impose la balkanisation du pays ; c’est le moment encore où s’il y avait des intellectuels organiques, de milliers d’ouvrages et articles seraient produits afin de trouver une solution relative à l’humiliation venue d’un petit pays qui bénéficie de l’accompagnement des multinationales et puissances de ce monde. Le gouvernement ne mobilise pas, les intellectuels ne réfléchissent pas et la masse danse et chante. Je crains que l’autonomie égoïste du champ politique (Schumpeter, Bourdieu) soit absolue au lieu de relative. Car, Comment comprendre que nous ayons de millions de réfugiés et de déplacés de l’Est, que le Rwanda achète des terres au Gabon et surtout au Congo – Brazzaville, afin de nous attaquer par le centre ou la tête de la RDC (Kinshasa) ; les tentatives périphériques ne lui donnent pas des résultats escomptés (remise en cause des frontières congolaises héritées de la colonisation et l’intangibilité érigée en principe par l’Union Africaine). Pour certains intellectuels, la vie des Congolais ainsi que notre souveraineté valent moins que le changement constitutionnel. Et pourtant, cette constitution de Sun City, laquelle, sans être parfaite, a montré sa supériorité par rapport à celles que la RDC a connues depuis 1908 jusqu’à 2006. Ses qualités sont notamment le consensus, la stabilité contre les constitutions souples personnalisées comme celle de la deuxième République, grâce notamment à l’existence des dispositions intangibles, une place de taille accordée aux droits de l’homme, l’intention délibérée dès sa partie philosophique de lutter la contestation de la légitimité présidentielle et le régionalisme non déclaré cohabitant avec la décentralisation, gage d’unité dans un pays où les forces centrifuges sont nombreuses et enfin le fait que le peuple par référendum ait pris part à sa naissance. Bref, même celle proposée aujourd’hui dont le fédéralisme et la durée de 9ans tueront l’unité de la RDC et l’alternance démocratique, ne sera jamais parfaite. Il n’est pas bon qu’à chaque nouveau régime politique, on nous brandisse le changement de constitution pour personnaliser le pouvoir . Vous avez dit 9 ans, les américains n’ont droit qu’à 4ans sauf réélection d’un président. L’antiquité grecque entre le 6ème et le 4ème siècle avant Jésus – Christ n’en ( mandat) organisait qu’1an mais elle a laissé des traces jusqu’à inspirer la démocratie indirecte pratiquée par quelques nations élues par l’histoire: étant donné que les régimes dictatoriaux et autoritaires sont cent fois plus nombreux que ceux qui sont démocratiques. De grâce, tournons la page de changement de constitution, exercice stérile quand on sait que le problème congolais, c’est le déficit anthropologique, qui ne permet pas l’application fidèle des textes juridiques. Battons – nous, pour conserver notre nation et la léguer à la génération future comme l’ont fait les pères de l’indépendance bien que le développement n’en soit pas au rendez – vous à cause de nous – mêmes en partie. Parler de la révision constitutionnelle aujourd’hui, c’est manquer de la compassion aux congolais de l’Est qui ne pourraient même pas voter, Kadima ayant décidé de les oublier. La RDC est – elle un Etat – Nation ? On ne sent pas la solidarité nationale ! Professeur Lohata Tambwe Okitokosa Paul-René« 

Mali/L’INTREPIDE (Ode à un rock)

Mali/L’INTREPIDE (Ode à un rock)

TRIBUNE. Le MALI actuel se trouve dans la même position qu’HAITI autrefois, avec un ASSIMI GOITA dans le rôle de FRANCOIS CAPOIS LA MORT, porte-étendard de la SOUVERAINETE NATIONALE. COUARDS et ENVIEUX, ses homologues du pré-carré françafricain et leurs partisans ne souhaitent qu’une chose : SA CHUTE. En se laissant infantiliser (voire berner) par EMMANUEL MACRON, maître d’une plantation en FAILLITE, les dirigeants de la CEDEAO fragilisent l’organisation qu’ils sont censés représenter. Celle-ci risquerait de se DISLOQUER à force d’obéir aux diktats ETRANGERS. Convoquer une réunion d’une organisation AFRICAINE sous-régionale hors du continent équivaut à exposer sa NUDITE en public. C’est l’occasion de souhaiter une bonne fête de l’indépendance au peuple FIER et FRERE du MALI tout en lui réitérant mon AFFECTION, ma GRATITUDE et mon soutien dans sa lutte pour une souveraineté TOTALE. je dois confesser publiquement mon aversion pour l’ONCLE TOM et l’ONCLE BILAL. Vive l’AFRIQUE LIBRE et SOUVERAINE ! Par Nysemb LAscony PS : Le rock est un oiseau fabuleux des contes et légendes orientaux, ressemblant à un aigle d’une taille et d’une force prodigieuse.

Le Mali opte pour la souveraineté sur la recherche minière et gazière

Le Mali opte pour la souveraineté sur la recherche minière et gazière

Le gouvernement malien vient d’entreprendre une vaste politique de relance de la recherche pétrolière et minière. Le Conseil des ministres vient d’annoncer la création d’une société ayant pour mission « la recherche, l’exploitation, le traitement et la commercialisation des substances minérales ». Bien que les activités de recherche pétrolière et minière soient ralenties en raison des conflits armés dans le nord du pays, le Mali opte pour sa souveraineté dans ce domaine, vu son immense potentiel. Dans une ordonnance du 9 septembre dont Sputnik a pris connaissance, le Président de la transition a ordonné de créer une société de prospection des ressources minérales. L’institution est dénommée « Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources minérales du Mali », en abrégé SOREM-Mali SA. L’ordonnance statue sa mission comme « la recherche, l’exploitation, le traitement et la commercialisation des substances minérales dans les limites des périmètres qui lui sont octroyés ». À cet effet, la SOREM-Mali SA est chargée de: Acquérir des titres miniers et/ou pétrogaziers Entreprendre toute activité de prospection minière, pétrolière et gazière Exécuter des travaux de recherches minières, pétrolières et gazières Entreprendre l’exploitation des gisements jugés économiquement exploitables Procéder à toute opération commerciale, industrielle et financière compatible avec son objet Prendre des participations dans les sociétés ayant pour objet l’étude, la recherche et l’exploitation, la transformation et la commercialisation des substances minérales. Il est prévu que la Société recevra 100 millions de francs CFA de financement de l’État. Le Conseil des ministres a approuvé la création et les statuts de la SOREM-Mali SA, y compris le Président de la Transition Assimi Goita, le Premier ministre par intérim Abdoulave Maiga, le ministre des Mines, de l’Énergue et de l’Eau Lamine Sevdou Traoré, le ministre de l’Économie Alousséni Sanou, le ministre de l’Industrie Ould Mohamed et le ministre de l’Urbanisme Bréhima Kamena. Sputniknews

RD Congo. Peuple congolais, ne nous laissons pas voler notre souveraineté!

RD Congo. Peuple congolais, ne nous laissons pas voler notre souveraineté!

TRIBUNE. Ce mois d’octobre reste marqué par la clameur généralisée des congolais de l’intérieur comme de l’extérieur réclamant la tenue du Tribunal Pénal Spécial pour la RDC. Tout le monde sait cependant que rien n’y sera fait sans au préalable une demande expresse adressée officiellement par le gouvernement congolais au TPI à la Haye. Ce matin la Conférence Épiscopale Nationale du Congo, (CENCO), au cours d’un point de presse animé ce lundi 19 octobre 2020 par son secrétaire général et intitulé “Peuple congolais, ne nous laissons pas voler notre souveraineté !“, exige du gouvernement de la République de faire une demande formelle d’institution d’un Tribunal Pénal Spécial pour la RDC afin d’engager des poursuites contre les présumés responsables, internes et externes, des milliers de morts et des victimes de violation massive des droits humains évoquée dans le Rapport Mapping 2010. Les évêques catholiques ont également dénoncé les menaces de mort proférées ces jours-ci contre Mgr Sébastien Muyengo ( évêque d’Uvira) et ils ont appelé l’État congolais à manifester davantage son autorité et d’exercer son pouvoir régalien, de combattre particulièrement la corruption, l’impunité, de mettre hors d’état de nuire les complices de l’insécurité et d’affirmer sa souveraineté vis-à-vis des États tiers. Par Germain Nzinga (Chercheur indépendant)