Guinée. L’INGRATITUDE

Guinée. L’INGRATITUDE

La voix de la RAISON n’a pas été entendue, les autorités GUINEENNES ont fini par déposséder le légendaire SEKOU BEMBEYA DIABATE, guitariste du mythique Bembeya jazz national, de sa maison (don de l’Etat guinéen pour services rendus à la nation). Il en a été expulsé avec sa famille. Voilà comment dans CERTAINS de nos pays les ambassadeurs culturels sont traités. Le PATRIOTISME est TRES mal récompensé. Un opérateur économique GUINEEN mélomane, qui par compassion et reconnaissance de l’œuvre du légendaire guitariste, lui a offert une VILLA (photo de gauche) pour lui éviter une fin TRAGIQUE. C’est ce genre d’acte LOUABLE qui redonne de l’ESPOIR aux desperados. Ce GENEREUX donateur mérite d’être connu. Qu’il trouve ici l’expression de tous les mélomanes et panafricanistes soucieux du bien-être de nos artistes. PLUIE de bénédictions pour lui et sa famille. Par Nysymb Lascony

Guinée. Le sacre de l’arbitraire

Guinée. Le sacre de l’arbitraire

LIBRES PROPOS. Je suis personnellement attristé en tant qu’AFRICAIN et mélomane d’apprendre la décision ARBITRAIRE du gouvernement guinéen (Conakry) de déloger d’anciens artistes nationaux des habitats qui leur ont été attribués par l’Etat sous la présidence de feu SEKOU TOURE. C’est le cas notamment du légendaire SEKOU BEMBEYA DIABATE « Golden fingers », guitariste soliste et pilier du mythique orchestre BEMBEYA JAZZ, fierté de tout un continent, à qui j’ai rendu un VIBRANT hommage en mai dernier. Agé de 78 ans, presque en fin de carrière, le doyen SEKOU BEMBEYA DIABATE et sa famille risqueraient de se retrouver à la RUE si cette mesure d’expulsion était exécutée. Tous ces artistes menacés d’expulsion ont rendu de LOYAUX services à la nation guinéenne et contribué au RAYONNEMENT culturel de TOUTE l’Afrique. Un habitat (modeste demeure) est une MAIGRE récompense par rapport à la NOBLE mission qu’ils ont accomplie tout au long de leur carrière. En 2010, pour couronner le cinquantenaire des indépendances, L’UNION AFRICAINE avait même décerné le prix du MEILLEUR groupe AFRICAIN des 50 dernières années au mythique BEMBEYA JAZZ, distinction qui honore la GUINEE. Cette façon de traiter nos artistes est tout simplement DEPLORABLE et HONTEUSE. Nous en appelons à la SAGESSE et au BON SENS des autorités guinéennes pour qu’une solution FAVORABLE soit trouvée. On ne peut HUMILIER nos HONORABLES ambassadeurs culturels jusqu’à ce point. NGOMBULU YA SANGUI YA MINA BANTU LASCONY Enseignant et militant panafricaniste

Afrique/Guinée. Que faisons-nous de nos légendes vivantes ?

Afrique/Guinée. Que faisons-nous de nos légendes vivantes ?

ZOOM. En 1977, la ville de LAGOS, au Nigeria, accueillait la deuxième édition du FESTIVAL MONDIAL DES ARTS NEGRES (FESTAC) à laquelle participait la crème de nos artistes. La GUINEE-CONAKRY, dirigée par le Président AHMED SEKOU TOURE à l’époque, assurait un pont aérien entre CONAKRY et LAGOS pour transporter ses meilleurs ambassadeurs culturels. Parmi les orchestres phares, il y avait l’AFRICA 70 du Grand FELA (Nigeria), le T.P OK JAZZ du Grand FRANCO, l’AFRISA INTERNATIONAL du Grand TABU LEY (Zaïre), LE SOUL MAKOSSA GANG du Grand MANU DIBANGO (Cameroun), l’ORCHESTRE ARAGON (Cuba), le BEMBEYA JAZZ NATIONAL (Guinée-Conakry), etc. Un jeune guitariste allait enflammer le PUBLIC et faire la couverture de TOUTE la presse venue couvrir ce GRAND événement, c’est le Monsieur à côté duquel je suis assis. Il n’y a rien de PLUS hypocrite que d’attendre la disparition d’un Homme pour dire tout le bien que l’on pensait de lui. C’est de son VIVANT qu’il doit recevoir la pluie d’hommages. Le légendaire SEKOU BEMBEYA DIABATE est un des membres fondateurs du MYTHIQUE orchestre BEMBEYA JAZZ NATIONAL de Guinée. Guitariste, compositeur, arrangeur, chanteur, il doit son surnom prestigieux « DIAMOND FINGERS » (Doigts en diamant) à la presse nigériane à cause de sa virtuosité. En dehors du légendaire JIMI HENDRIX, je ne vois AUCUN guitariste au-dessus de lui. Il est l’égal d’un WES MONTGOMERY, KENNY BURRELL, GRANT GREEN ou GEORGE BENSON. Lorsque j’ai vu son nom sur le programme de JAZZ A OUAGA, j’ai foncé à son hôtel pour l’interviewer. En bonus, j’ai eu le privilège d’assister à ses répétitions. La poignée de personnes présente a pris son PIED tout comme moi. S’il y avait une VRAIE politique culturelle en AFRIQUE, ce continent occuperait incontestablement la PREMIERE place. J’ai repoussé mon vol de retour juste pour assister à son concert qui se déroulera le mercredi 4 mai à l’IF, salle grand Méliès. LONGUE VIE au VIEUX-PERE. Par Nysymb Lascony