Maroc. Le secteur de la construction anticipe une stabilité des effectifs au deuxième trimestre

Les chefs d’entreprises opérant dans le secteur de la construction anticipent une augmentation de leur activité au deuxième trimestre 2023, selon l’enquête trimestrielle de conjoncture réalisée par le Haut-commissariat au plan (HCP). D’après les explications de l’institution publique, dirigée par Ahmed Lahlimi Alami, cette évolution résulterait, d’une part, de la hausse d’activité attendue dans la branche de «Génie civil» et, d’autre part, de la diminution d’activité prévue au niveau de la branche des «Travaux de construction spécialisés». Dans une note d’information rendue publique récemment, le Haut-commissariat souligne que «cette évolution dans le secteur de la construction serait accompagnée par une stabilité des effectifs employés». Au premier trimestre 2023, les résultats de l’enquête trimestrielle de conjoncture du HCP montrent que l’activité dans le secteur de la Construction aurait connu une stabilité au cours des trois premiers mois de l’année 2023. Cette évolution aurait été due, d’une part, à la hausse d’activité dans le «Génie civil» et, d’autre part, à la baisse d’activité dans la branche des «Travaux de construction spécialisés », explique l’organisme chargé de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc dans sa note. La même source rapporte également que les carnets de commande dans la construction se seraient situés à un niveau inférieur à la normale et l’emploi aurait connu une stabilité. Le Haut-commissariat estime, dans ces conditions, que le TUC dans le secteur de construction se serait établi à 68% au titre du premier trimestre dernier. Signalons en outre qu’au cours de cette même période, 19% des entreprises de la construction déclarent avoir rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières. L’enquête révèle, par ailleurs, que près de la moitié des entreprises opérant dans ce secteur (44%) estime que la trésorerie aurait été «difficile» durant ce même trimestre. Il est important de rappeler que les anticipations avancées par les chefs d’entreprises du secteur de la construction lors de la précédente enquête de conjoncture (réalisée au titre du premier trimestre 2023), avaient fait ressortir, globalement, une stabilité de l’activité. Selon les anticipations d’alors, cette évolution résulterait, d’une part, de la hausse d’activité attendue dans la branche de la «construction de bâtiments» et, d’autre part, de la diminution d’activité prévue au niveau de la branche des «Travaux de construction spécialisés». Dans sa note d’information publiée en mars dernier, le Haut-commissariat avait en outre indiqué que cette évolution dans le secteur de la construction serait accompagnée par une stabilité des effectifs employés. Trois mois plus tôt, au quatrième trimestre 2022, les chefs d’entreprise avaient estimé que l’activité dans le secteur de la construction aurait connu une stabilité. Dans sa note d’alors, le Haut-commissariat avait attribué cette évolution, d’une part, à la hausse d’activité dans la branche de la «construction de bâtiments» et, d’autre part, à la stabilité d’activité dans le «Génie civil» et les «Travaux de construction spécialisés». Le HCP avait en outre noté que: «les carnets de commande dans la construction se seraient situés à un niveau inférieur à la normale et l’emploi aurait connu une stabilit», estimant ainsi que le TUC dans le secteur de la Construction se serait établi à 67%. Par ailleurs, l’organisme public avait rapporté que «28% des entreprises de la construction auraient rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières» au cours du dernier trimestre de l’année écoulée. 49% avaient également jugé la trésorerie «difficile» durant cette même période. Enfin, rappelons également que 39% des entreprises de la construction avaient déclaré avoir réalisé des dépenses d’investissement en 2022 destinées, principalement, au remplacement d’une partie du matériel. Alain Bouithy
Maroc. Le secteur de la construction table sur une stabilité de l’activité au premier trimestre

Les entreprises opérant dans le secteur de la construction s’attendent à une stabilité de leur activité au premier trimestre de l’année 2023, selon le Haut-commissariat au plan (HCP). Il ressort, en effet, des résultats des enquêtes trimestrielles de conjoncture réalisées par le HCP auprès des entreprises opérant dans le secteur de la construction que «les anticipations avancées par les patrons de ce secteur «font ressortir, globalement, une stabilité de l’activité». Cette évolution résulterait de la hausse d’activité attendue dans la branche de la «construction de bâtiments», indique l’organisme public chargé de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc dans une note d’information rendue publique récemment. Selon les explications du Haut-commissariat, cette évolution serait aussi justifiée par la diminution d’activité prévue au niveau de la branche des «travaux de construction spécialisés», indique-t-il de même source. Il ressort par ailleurs des anticipations des patrons sondés dans le cadre de ces enquêtes de conjoncture que cette évolution «serait accompagnée par une stabilité des effectifs employés», souligne le Haut-commissariat. En parallèle, les chefs d’entreprise du secteur de la construction estiment que l’activité dans le secteur de la construction aurait connu une stabilité au quatrième trimestre 2022. A en croire ces derniers, cette évolution aurait été due, d’une part, à la hausse d’activité dans la branche de la «construction de bâtiments» et, d’autre part, à la stabilité d’activité dans le «génie civil» et les «travaux de construction spécialisés». Les patrons interrogés estiment également que les carnets de commandes dans la construction se seraient situés à un niveau inférieur à la normale alors que l’emploi aurait connu une stabilité. Après analyse de ces différentes évolutions, il ressort que le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans le secteur de la construction se serait établi à 67% au cours du dernier trimestre de l’année écoulée. Les enquêtes de conjonctures du HCP révèlent, par ailleurs, que 28% des entreprises de la construction auraient rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières, durant le même trimestre, et la trésorerie aurait été jugée «difficile» par près de la moitié des chefs d’entreprise (49%). Dans sa note d’information, le Haut-commissariat rapporte en outre que « 39% des entreprises de la construction auraient réalisé des dépenses d’investissement en 2022 destinées, principalement, au remplacement d’une partie du matériel». Il est important de rappeler que « la tendance baissière des livraisons de ciment entamée à partir du mois de mars 2022, se poursuit au premier mois de l’année 2023, quoiqu’en atténuation», selon une analyse de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) relevant du ministère de l’Economie et des Finances. Principal baromètre de l’activité du secteur de la construction, «les ventes de ciment se sont repliées de 6% au cours du mois de janvier 2023, au lieu d’une baisse moyenne de 15,9% lors des mois de juin à décembre 2022 et de 14,9% durant les mois de mars et avril 2022, et contre un accroissement de 8,8% à fin janvier 2022», avait fait remarquer la DEPF dans sa note de conjoncture du mois de février (N°312). «Ce retrait a concerné l’ensemble des segments de livraison, à l’exception de celui d’infrastructure qui a enregistré une hausse de 7,2%», avait-elle précisé de même source. S’agissant du financement des opérations immobilières, il ressortait de sa note que «l’encours des crédits à l’immobilier a atteint 299,3 milliards de dirhams à fin 2022, en hausse de 2,2%, après une augmentation de 2,6% un an auparavant». Alain Bouithy
Maroc. Le secteur de la construction s’attend à une baisse de l’activité au troisième trimestre

L’activité dans le secteur de la construction devrait globalement ressortir en baisse au troisième trimestre 2022, selon les pronostics des patrons sondés par le Haut-commissariat au plan (HCP). «Les anticipations avancées par les chefs d’entreprise du secteur de la Construction, pour le troisième trimestre 2022, font ressortir, globalement, une diminution de l’activité», a en effet récemment annoncé l’organisme public. D’après le Haut-commissariat, qui s’appuie sur les résultats des enquêtes de conjoncture qu’il a réalisées au titre du troisième trimestre 2022 auprès de ces entreprises, cette évolution résulterait, principalement, de la baisse d’activité attendue dans le «génie civil» et serait accompagnée par une stabilité des effectifs employés. Les informations recueillies dans le cadre de ces enquêtes de conjoncture révèlent, par ailleurs, que 42% des entreprises de ce secteur ont rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières. Concernant la trésorerie, 66% des chefs d’entreprise la jugent difficile. Il est à noter qu’en dépit d’une légère atténuation, observée au titre du mois d’août 2022, la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) a de son côté fait état de la poursuite de la baisse de l’activité du secteur de construction au cours du mois précédent. Principal indicateur de l’activité du secteur des BTP, les ventes de ciment ont poursuivi globalement leur tendance à la baisse au terme du mois d’août, bien qu’en atténuation, a relevé récemment cette Direction relevant du ministère de l’Economie et des Finances. Une baisse entamée à partir du mois de mars de cette année suite notamment aux perturbations conjoncturelles internationales, a-t-elle souligné dans sa note de conjoncture de septembre 2022 (N°307). Selon les analystes de la DEPF, les ventes de ciment ont diminué de 5,4% au cours du mois d’août, après avoir enregistré une baisse de 12,4%, durant la période de mars à juillet 2022. Compte tenu d’une hausse de 5,8% à fin février 2022, les ventes de ciment se sont ainsi repliées de 7,2% au terme des huit premiers mois de 2022, a indiqué la DEPF dans sa note de conjoncture rappelant qu’elles avaient enregistré une croissance de 19,3% à fin août 2021 et que, comparativement à leur niveau pré-crise, elles sont en retrait de 7,7%. La même source explique que « l’atténuation de la baisse, en glissement annuel, enregistrée au cours du mois d’août 2022, tient notamment à la bonne performance enregistrée au niveau des ventes des segments du bêton prêt à l’emploi (+31%), du bâtiment (+17,6%) et de l’infrastructure (+11%), en atténuation des reculs constatés au niveau des ventes des segments de distribution et du préfabriqué de 15,7% et de 2,7% respectivement ». Ainsi, les ventes du segment du bêton prêt à l’emploi et de celui de l’infrastructure se sont renforcées respectivement de 5,4% et 6,7% au terme des huit premiers mois de 2022. Il est important de relever le fait que les estimations des patrons opérant dans le secteur de la construction font état d’une stabilité de l’activité au deuxième trimestre 2022. Selon les chefs d’entreprise sondés, cette évolution aurait été due, d’une part, à la stabilité d’activité dans le «génie civil» et, d’autre part, à la hausse d’activité dans la «construction de bâtiments», rapporte le Haut-commissariat. Des enquêtes de conjoncture de l’organisme public, il ressort également que « les carnets de commandes dans la construction se seraient situés à un niveau inférieur à la normale et l’emploi aurait connu une stabilité ». Ainsi, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans le secteur de la construction se serait établi à 75%, selon le HCP. Alain Bouithy
Maroc. Le secteur de la construction s’annonce moins favorable au deuxième trimestre

L’activité du secteur de la construction s’annonce moins favorable au deuxième trimestre, selon une analyse de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF). Cette tendance a également été observée au premier mois du troisième trimestre 2022, a fait savoir la DEPF dans sa note de conjoncture du mois d’août 2022 (N°306). Et ce après avoir enregistré une évolution positive de sa valeur ajoutée au premier trimestre 2022, soit une hausse de 1,8% en une année et de 10,6% par rapport à son niveau d’avant-crise. Selon ce département relevant du ministère de l’Economie et des Finances, «les ventes de ciment, principal baromètre de l’activité du secteur, se sont repliées de 7,4%, en glissement annuel, au terme des sept premiers mois de 2022, après une augmentation de 1% au premier trimestre 2022 et de 17,7% à fin juillet 2021». Dans sa note de conjoncture, la DEPF explique que «ce recul découle, particulièrement, d’un retrait de 9,9% enregistré, au deuxième trimestre 2022, sous l’impact des perturbations enregistrées sur le marché international». Les données montrent en outre que «ce secteur a connu une baisse de 29,8%, au mois de juillet qui a coïncidé cette année avec la fête de Aïd Al-Adha», ajoute la même source. Par segment de ventes, il ressort que les segments du béton prêt à l’emploi et de l’infrastructure continuent d’afficher une évolution positive à fin juillet 2022: +2,4% et +6% respectivement. L’encours des crédits à l’immobilier «a poursuivi son évolution positive au terme du premier semestre 2022, soit +2,1% à 297,5 milliards de dirhams, après +4,6% un an auparavant et +1,7% à fin juin 2020», selon la note de conjoncture. Il est à préciser que « cette évolution recouvre l’accroissement des crédits à l’habitat de 2,5% à 236,4 milliards de dirhams et une légère hausse des crédits aux promoteurs immobiliers de 0,3%, après un recul de 6,9% un an auparavant», comme l’a relevé la Direction des études et des prévisions financières de même source. Pour rappel, «les anticipations avancées par les chefs d’entreprise du secteur de la construction, pour le deuxième trimestre 2022, font ressortir, globalement, une diminution de l’activité», avait rapporté en juin dernier le Haut-commissariat au plan (HCP). D’après les résultats des enquêtes trimestrielles de conjoncture menées par l’organisme public auprès des entreprises au titre du deuxième trimestre 2022, cette évolution résulterait, principalement, de la baisse d’activité attendue dans le «Génie civil». Le Haut-commissariat avait en outre noté que « cette évolution dans le secteur de la construction serait accompagnée par une stabilité des effectifs employés». Toujours selon le HCP, «au deuxième trimestre 2022, 42% des entreprises de la construction ont rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières ». Concernant la trésorerie, ces enquêtes avaient relevé, par ailleurs, que «56% des chefs d’entreprise la jugent difficile». Alain Bouithy
Maroc. La trésorerie jugée difficile par près de la moitié des patrons du secteur de la construction

L’activité dans le secteur de la construction aurait globalement connu une stabilité au titre du premier trimestre 2022, selon les anticipations avancées par les chefs d’entreprise du secteur de la construction. A en croire le Haut-commissariat au plan (HCP), cette évolution résulterait, d’une part, de la hausse d’activité attendue dans la branche de la «Construction de bâtiments» et, d’autre part, de la diminution d’activité prévue au niveau de la branche du «Génie civil». « Cette évolution dans le secteur de la construction serait accompagnée par une stabilité des effectifs employés », souligne le Haut-commissariat dans une note d’information relatant les résultats des enquêtes de conjoncture réalisées auprès des entreprises relevant de la construction, au titre du premier trimestre 2022. Selon cette note d’information rendue publique récemment par l’institution publique, « au premier trimestre 2022, 40% des entreprises de la construction ont rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières ». A titre de rappel, comme nous l’avions relevé dans un article publié dans l’édition précédente (vendredi 24) et intitulé « Difficultés d’approvisionnement en matières premières dans l’industrie manufacturière nationale », les entreprises opérant dans le secteur de l’industrie manufacturière ont également été frappées par cette situation qui pourrait être causée par la guerre en Ukraine. Quoi qu’il en soit, dans sa dernière note d’information, le Haut-commissariat précise que près de la moitié des chefs d’entreprise (46%) sondés jugent difficile la trésorerie. Par branche, cette proportion atteint la moitié des entreprises de la branche « Travaux de construction spécialisés ». Il est important de souligner que la note du HCP relate également les appréciations des patrons des entreprises de ce secteur sur l’évolution de l’activité au cours du quatrième trimestre de l’année 2021. Ainsi, il ressort de ces enquêtes qu’au cours des trois derniers mois de l’année écoulée, l’activité dans le secteur de la construction aurait connu une hausse. Le Haut-commissariat rapporte que cette évolution aurait été due, d’une part, à la hausse d’activité dans la branche de la «Construction de bâtiments» et, d’autre part, à la baisse d’activité dans la branche des «Travaux de construction spécialisés ». En ce qui concerne les carnets de commandes dans la construction, les patrons sondés dans le cadre de ces enquêtes affirment qu’ils se seraient situés à un niveau inférieur à la normale tandis que l’emploi aurait connu une stabilité. Dans ces conditions, le Haut-commissariat note que le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans le secteur de la construction se serait établi à 68%. Dans sa note d’information, le Haut-commissariat au relève, par ailleurs, que « 44% des entreprises auraient réalisé des dépenses d’investissement en 2021 destinées, principalement, au remplacement d’une partie du matériel ». A titre de comparaison, lors de ses précédentes enquêtes trimestrielles, le Haut-commissariat au plan avait indiqué que les anticipations avancées par les chefs d’entreprise du secteur de la construction, pour le quatrième trimestre 2021, faisaient ressortir globalement une stabilité de l’activité. Dans sa précédente note d’information, le HCP avait attribué cette évolution, d’une part, à la hausse d’activité attendue dans la branche de la «Construction de bâtiments» et, d’autre part, à la diminution d’activité prévue au niveau de la branche du «Génie civil». Selon les résultats des enquêtes de conjoncture d’alors, cette évolution dans le secteur de la construction aurait été accompagnée par une stabilité des effectifs employés. Alain Bouithy
Le secteur de la construction aurait connu une légère augmentation de son activité au premier trimestre (Maroc)

Les anticipations avancées par les chefs d’entreprise du secteur de la construction, pour le premier trimestre 2020, font ressortir, globalement, une légère augmentation de l’activité, si l’on en croit les chiffres publiés dernièrement par le Haut-commissariat au plan (HCP). Cette évolution résulterait de la hausse d’activité prévue au niveau de la branche des «Travaux de construction spécialisés», explique l’institution publique dans une note relatant les principales appréciations des chefs d’entreprise telles qu’elles ressortent des enquêtes de conjoncture qu’elle a réalisées au titre du premier trimestre 2020 auprès des entreprises opérant dans le secteur de la construction. Selon les résultats de ces enquêtes, « la hausse dans le secteur de la construction serait accompagnée par une stabilité des effectifs employés », souligne le Haut-commissariat de même source. Dans sa note, l’institution revèle qu’au quatrième trimestre 2019, l’activité dans le secteur de la construction aurait connu une stabilité, soulignant que cette évolution aurait été due, d’une part, à la hausse d’activité dans le « Génie civil » et, d’autre part, à la stabilité d’activité dans la branche « construction de bâtiments». Concernant les carnets de commande dans ce secteur, il ressort qu’ils se seraient situés à un niveau normal et l’emploi aurait connu une stabilité, peut-on lire dans le communiqué du Haut-commissariat qui estime que, « dans ces conditions, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans le secteur de la construction se serait établi à 65% ». Par ailleurs, les enquêtes de l’institution laissent apparaître, enfin, que « 37% des entreprises auraient réalisé des dépenses d’investissement en 2019 destinées, principalement, au remplacement d’une partie du matériel », selon le HCP. Alain Bouithy
Baisse attendue de l’ activité du secteur de la construction (Maroc)

Les chefs d’entreprise opérant dans le secteur de l’industrie manufacturière s’attendent à une hausse de leur production au quatrième trimestre 2019, a constaté le Haut-commissariat au plan (HCP). A en croire l’institution publique, ces anticipations seraient attribuables, d’une part, à une hausse de l’activité de l’«industrie chimique» et de l’«industrie automobile» et, d’autre part, à une diminution de celle de «Fabrication d’équipements électriques» et de la «Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques». Soulignons que ces appréciations ressortent des enquêtes de conjoncture réalisées par le Hautcommissariat au titre du quatrième trimestre 2019 auprès des entreprises relevant des secteurs de l’industrie manufacturière, de l’extractive, de l’industrie énergétique, de l’industrie environnementale et de la construction. Selon les résultats de ces enquêtes, en ce qui concerne les anticipations de l’emploi, les patrons du secteur de l’industrie manufacturière prévoient globalement une stabilité des effectifs employés, a indiqué le HCP dans une note d’information publiée récemment. Il est à noter qu’au troisième trimestre de la même année, ces mêmes patrons ont déclaré que la production de l’industrie manufacturière aurait connu une baisse résultat d’une diminution de la production dans les branches de l’«industrie chimique» et l’«industrie automobile» et d’une augmentation de la production dans la branche de la «fabrication de boissons» et de la « fabrication de produits à base de tabac ». Ces derniers ont jugé les carnets de commandes du secteur d’un niveau normal et ont déclaré que l’emploi aurait connu une stabilité. Ainsi, « globalement, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans l’industrie manufacturière se serait établi à 77%», a relevé le HCP. S’agissant de l’industrie extractive, « les entreprises de ce secteur prévoient une stabilité de leur production (qui) serait imputable principalement à une stagnation de la production des phosphates », rapporte le Haut-commissariat précisant qu’au niveau des effectifs employés, les patrons de ce secteur prévoient une stabilité. Au trimestre précédent, la production de l’industrie extractive aurait affiché une hausse imputable à une augmentation de la production d’«autres industries extractives», selon les industriels de ce secteur ajoutant que « les carnets de commandes se seraient situés à un niveau normal et l’emploi aurait connu une diminution ». Ainsi, le TUC dans ce secteur se serait établi à 64%, a indiqué le Haut-commissariat. La stagnation de la «production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné» devraient assurer à la production énergétique une stabilité pour le même trimestre. Une tendance qui serait aussi observée au niveau de l’emploi. Soulignons qu’au titre du troisième trimestre, la production aurait connu une hausse due principalement à l’augmentation de la «production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné», selon les chefs d’entreprise. Quant aux carnets de commandes, ils ont été jugés d’un niveau normal, tandis que l’emploi aurait connu une augmentation. Ce qui fait que le TUC se serait établi à 92%. Quant aux entreprises de l’industrie environnementale, le Hautcommissariat annonce dans sa note qu’elles anticipent une augmentation de la production au quatrième trimestre notamment dans les activités du «captage, traitement et distribution d’eau» et une stabilité des effectifs employés. Selon les patrons sondés, la production dans ce secteur aurait enregistré une augmentation au précédent trimestre imputable à une hausse de l’activité du «captage, traitement et distribution d’eau». « En ce qui concerne les carnets de commandes de ce secteur, ils se seraient établis à un niveau normal et l’emploi aurait connu une augmentation. Dans ces conditions, le TUC dans l’industrie environnementale se serait établi à 87% », a déduit le HCP. A noter que les anticipations avancées par les chefs d’entreprise du secteur de la construction, pour la même période, font ressortir, globalement, une diminution de l’activité. Dans sa note, l’institution publique explique que cette évolution résulterait de la baisse d’activité prévue au niveau des branches du «Génie civil» et des «Travaux de construction spécialisés». Cette baisse dans le secteur de la construction serait accompagnée par une stabilité des effectifs employés. Concernant toujours ce secteur, les enquêtes du HCP ont révélé que l’activité aurait connu une stabilité au troisième trimestre en raison d’une part, de la hausse d’activité dans le « génie civil » et, d’autre part, de la baisse d’activité dans les branches de la «construction de bâtiments» et des «travaux de construction spécialisés». Quant aux carnets de commandes, ils « se seraient situés à un niveau normal et l’emploi aurait connu une stabilité », a souligné le Haut-commissariat relevant ainsi que « le TUC dans le secteur de la construction se serait établi à 67% ». Alain Bouithy