Sauve-Gérard NGOMA MALANDA poursuit la présentation des huit meilleurs acteurs congolais de Brazzaville et de la Rumba à travers l’album “Empreintes”

Sauve-Gérard NGOMA MALANDA poursuit la présentation des huit meilleurs acteurs congolais de Brazzaville et de la Rumba à travers l’album “Empreintes”

MUSIQUE. « Empreintes », l’album qui a changé la face de la rumba au Congo n’a pas encore dévoilé tout son contenu. D’ailleurs, Il est arrivé à point nommé, au moment où la Rumba congolaise fait l’objet d’une éventuelle reconnaissance au patrimoine immatériel de l’Unesco. Cet album admirable ne semble pas avoir attiré l’attention qu’il mérite, sans doute parce qu’il est apparu à une période où la curiosité des amateurs et des spécialistes était portée par la conjoncture difficile liée au covid19. “Empreintes” revient aujourd’hui sans une ride et étonnamment actuel. Ceci étant, c’est la première réussite personnelle, enregistrée de Sauve-Gérard Ngoma Malanda avec un groupe représentatif de la musique congolaise. Le titre de l’album se rapporte à huit enfants prodiges de la musique congolaise, huit types de chansons, huit grandes voix. Le disque tout entier porte la marque de la personnalité et de l’élégance rythmique des guitaristes, les tempos lents puis moyens pour chacun des huit acteurs, tour à tour des climats différents mais une égale véhémence, tous les rythmes en vogue et surtout cette plage réservée à SHERYL GAMBO, que nous vous présentons maintenant dans son œuvre “Bolingo” (sachant que c’est Moutouari Cosmos qui était passé en premier dans son clip “Sekele”) SHERYL GAMBO : Aujourd’hui, plus populaire que jamais dans son Congo-Brazzaville natal, tout comme à l’international, elle qui allie mieux que quiconque la tradition musicale congolaise à l’univers sonore international actuel, est arrivée aussi à concevoir descompilations qu’elle appelle “New Afro Soul” ou “New Afro Pop”, sorte d’état des lieux de la scène hip-hop auxquelles elle a eu une fructueuse collaboration avec les grands noms de la musique africaine. Enfin, la diversité musicale reste son leitmotiv. C’est un grand plaisir pour elle de se retrouver dans le jazz, le R&b, le Hip hop, la Soul, le Zouk, le Makossa, le folk et naturellement la “Mère Rumba”. Nota : Nous poursuivrons aux prochaines échéances : ZAO (“Mama Luzabeta”) – KERSON (“Lucinda”) – ROMAIN GARDON (“Elisabeth Babote”) – OXYGÈNE (“Liwa ya mokomboso”) – AZANO (“Mama”) ROGA ROGA (“Champion”).  « Empreintes » : un des plus beaux albums du moment. Une rencontre qui avait toutes les chances d’être fructueuse. Restez en contact avec nous pour les prochaines échéances : Congo Voices productions » (France : 0661136591). Clément OSSINONDE

Littérature congolaise : Même les nuits denses ont leur lumière[1] de Sauve-Gérard Ngoma Malanda

Littérature congolaise : Même les nuits denses ont leur lumière[1] de Sauve-Gérard Ngoma Malanda

De la poésie à la nouvelle, l’écriture de Sauve-Gérard Ngoma Malanda entremêle une forte poéticité de dire l’existence et de rendre attrayant le discours à travers la notion de la littérarité. Sa prose narrative, Même les nuits denses ont leur lumière, pose un problème de brièveté du discours, répondant certes à la normalisation du cadre générique de l’écrit (la nouvelle comme genre), mais s’ancre également dans un imaginaire socio-culturel bien défini, tout en traduisant un lien étroit avec la société congolaise à partir des thèmes qu’elle développe. Dès la préface de l’œuvre, Boniface Mongo-Mboussa tente de situer l’auteur dans le sillage de la littérature congolaise, et rapproche son écriture, du point de vue thématique, à celle de Jean-Baptiste Tati Loutard, notamment dans cet art de dire les « chroniques congolaises » sur le plan sociologique et anthropologique. Ce qui, en revanche, permet l’identification directe du lecteur congolais aux différentes réalités mises en exergue. Dans ce sens, les différentes nouvelles proposent une vitrine simple et complexe de la société congolaise dans une certaine mesure. S’articulant autour de cinq nouvelles : « une sorcière à via Karta », « Peaux de banane », « Mambou la fille », « le supplice de Mpassi Ndzolufua », et « la fille au parapluie », ce recueil pose en réalité les problèmes très courants des sociétés actuelles, et dénonce les crises morales et  certaines réalités traditionnelles rétrogrades, à l’instar de la perception de la mort et du double fantomal. Il est question de faire de l’œuvre littéraire  un réel miroir, en soulevant de nombreuses questions sociales, sans en revanche, en donner les pistes de solutions de façon directe. C’est aussi là l’un des rôles de l’écrivain, en suscitant la participation de tous dans la résolution des problèmes soulevés. Chacune de ses nouvelles se terminent par un suspens des faits, comme pour inciter le lecteur à une réflexion personnelle. La nouvelle « une sorcière à Via Karta » semble traduire le contraste de certaines pratiques entre la tradition et la modernité. Ce contraste se situe sur la « modernisation » ou l’affabulation de l’acte sexuel, à travers la relation transgénérationnelle entre un sexagénaire et une fille de seize. Ainsi, l’expertise sexuelle de la jeune fille devient un acte de sorcellerie pour le sexagénaire. Ce dernier devient plus qu’une proie, et ne peut  supporter sa boulimie sexuelle qui devient plus qu’affolante. La nouvelle paraît comique certes, mais développe deux points importants : La délinquance sénile d’une part, et l’adhésion à des pratiques sexuelles tantôt non commodes ou contraires à des cultures propres.  Il s’agit là des abus sexuels dus à une conscience sénile dépravée. Cette délinquance sénile procédant du harcèlement et du viol, se découvre également dans « Mambou la fille ». Le problème qui se pose ici, est surtout celui de l’abus sexuel, de l’instrumentalisation de la jeune fille et de l’immoralité. Dans l’ensemble, cette manière de l’auteur de dévoiler la société, ne va pas sans l’idée d’une quelconque dénonciation. C’est une manière de rétablir le sens, et d’appeler à la conscientisation de tous, sur les pulsions libidinales, et à la chosification de la femme dans certains univers sociaux. Rosin Loemba [1] Sauve-Gérard Ngoma Malanda, Même les nuits denses ont leur lumière, Paris, L’Harmattan, 2018.

« Empreintes », l’album qui a changé la face de la Rumba au Congo

« Empreintes », l’album qui a changé la face de la Rumba au Congo

Né dans la fièvre des festivités de fin d’année 2019, la Rumba « progressive » lancée par Sauve-Gérard Ngoma Malanda marque merveilleusement le pas depuis qu’il a été présenté, le 22 janvier 2020 à Brazzaville devant un public enthousiaste. Et, « Empreintes » le premier album de son label « Congo voices productions » marche à merveille. Les Huit enfants terribles de la musique congolaise Avec la présence de huit grandes voix de la chanson congolaise : Zao, Kosmos Mountouari, Azano, Oxy Oxygène, Roga et Sheryl Gambo, se sont trois lignes de forme musicales qui se sont dessinées, et ont fait place à une équipe qui gagne. Comme dit plus haut, on appelle « progressive » une Rumba qui renonce à sa simplicité originelle, pour distendre ses rythmes, son lyrisme et son éducation en renouant avec les pompes orchestrales du classique, les harmonies complexes d’Afro-jazz, la virtuosité des deux. Un groupe qui a imposé son style à travers cette rencontre musicale mémorable. En effet, en l’espace de six mois, entre Janvier et Juin 2020, les divers aspects des huit stars brazzavillois ont véritablement été mis en lumière dans un survol de quelques années de leur carrière, particulièrement un éclatant témoignage de leur génie dans lesrôles conjugués de chanteur, d’arrangeur, de soliste, de compositeur et surtout pour les dix textes écrits par Sauve-Gérard Ngoma Malanda et interprétés par les huit enfants prodiges. Il a été démontré dans leur écriture pour le chant une clarté, une jubilation et une ingéniosité qu’on ne trouve pas souvent ailleurs. Comme les 10 titres de compositions l’indiquent cet album est un hommage librement contemporain rendu par les huit virtuoses aux anciennes structures de la musique congolaise dans tout ce qu’elles prônaient  de valorisation de la femme, de paix, d’unité nationale, et surtout d’entente et d’unification. Ce que les Unions des Musiciens congolais actuelles peinent à réaliser. L’album « Empreintes » disponible sur toutes les plateformes de distribution numérique, et la vente physique. Le promoteur et manager de ‘’Congo Voices productions’’, M. Sauve-Gérard Ngoma Malanda, a depuis signé avec le label français BELIEVE, pour la distribution numérique de l’album sur toutes les plateformes de téléchargement, grâce à un réseau de partenaires de confiance.               Ses professionnels de la musique ont démontré à travers l’album « Empreintes » tout leur savoir-faire dans le développement de la stratégie digitale du label « Congo Voices Productions » de Sauve Gérard Ngoma Malanda. Quant à la vente de l’album physique, elle est assurée par « Congo Voices productions » (France : 0661136591). « Empreintes » : un des plus beaux albums du moment. Une rencontre qui avait toutes les chances d’être fructueuse. Clément OSSINONDE