L’Égypte lance un nouveau satellite avec l’aide de la Chine

La Chine a envoyé en orbite un deuxième satellite Horus pour le compte du Caire. Il doit permettre à l’Égypte d’améliorer grandement son rendement agricole L’Égypte a lancé lundi son satellite d’observation de la Terre Horus 2 depuis la Chine, a annoncé le PDG de l’Agence spatiale égyptienne, Shérif Sedky. L’engin a été mis en orbite à l’aide du porte-fusée chinois Longue Marche-2C, a détaillé la China Aerospace Science and Technology Corporation (CASC). Il s’agit du deuxième satellite d’observation de la Terre de la série Horus dont se charge CASC pour le compte de l’Égypte… Lire la suite sur Sputniknews

Le satellite construit par la Russie pour l’Angola mis en exploitation

Le satellite construit par la Russie pour l’Angola mis en exploitation

Après avoir mis en orbite un deuxième satellite de télécommunications construit pour l’Angola, Moscou annonce sa mise en exploitation. Les systèmes vitaux de l’appareil viennent de passer les tests. Le satellite de télécommunications angolais Angosat-2 construit par la Russie, lancé en octobre dernier depuis le cosmodrome de Baïkonour, a été mis en exploitation. Le satellite, mis en orbite par la fusée Proton-M, a passé toutes les vérifications nécessaires en orbite, a annoncé ce lundi Roscosmos, l’agence chargée du programme spatial russe. L’appareillage de bord a notamment été testé. À l’issue des essais en vol, le vaisseau spatial a été remis au client. Une seconde tentative Angosat-2 fournira des services de télécommunication, d’accès Internet et de diffusion télévisuelle sur l’ensemble du continent africain. Conçu pour fonctionner pendant 15 ans, l’appareil de 1,7 tonne a été placé par la fusée russe en orbite géostationnaire à 36.000 kilomètres de la Terre. Angosat-2 a été construit pour remplacer le premier satellite lancé par l’Angola. Le contact avec celui-ci a été perdu en 2017 peu après sa mise en orbite. Luanda envisage de poursuivre les contacts avec Moscou dans l’espace et les télécommunications, a déclaré à Sputnik le ministre angolais des Télécommunications Mario Oliveira. Il n’a pas exclu la possibilité, à l’avenir, d’envoyer un astronaute angolais dans l’espace avec l’aide de la Russie. Retrouvez cet article sur Sputniknews

Réussite totale du lancement du satellite « Mohammed VI-B »

Réussite totale du lancement du satellite « Mohammed VI-B »

Le lanceur Vega a placé avec succès sur orbite héliosynchrone, le 21 novembre 2018, depuis Kourou en Guyane, le satellite d’observation de la Terre « MOHAMMED VI-B » pour le compte du Royaume du Maroc. La séparation du satellite a eu lieu près de 55 minutes après le décollage du lanceur.​ Ce satellite « MOHAMMED VI-B » a retrouvé dans l’espace son binôme le satellite « MOHAMMED VI-A », lancé le 07 novembre 2017. Ce second satellite est également à vocation exclusivement civile.​ Construit par le consortium franco-italien Thales Alenia Space et le Français Airbus, le satellite « Mohammed-VI-B » est le second exemplaire d’un système de deux satellites placés sur la même orbite à 694 km de la Terre. Une fois opérationnel, les satellites pourront prendre jusqu’à 500 photos par jour.​ Ces deux satellites de télédétection spatiale, qui sont complémentaires et réalisés par le consortium Thales Alenia Space et Airbus, à des fins civils, sont pilotés par des ingénieurs et des techniciens exclusivement marocains depuis le Maroc. Ils permettront au Royaume du Maroc de disposer d’un système d’imagerie spatiale de très haute résolution.​ Sur le plan technique, le nouveau satellite apportera une valeur ajoutée en diminuant drastiquement le temps du passage et en optimisant le temps de couverture du globe. Avec ses deux satellites, il y aura de 8 à 10 passages par jour.​ Avec ses deux satellites, le Royaume du Maroc acquiert ainsi une souveraineté en matière d’informations satellitaires et lui permettent d’entrer dans le club des puissances spatiales et d’être le premier pays du continent africain à se doter d’une constellation de satellites alors que l’Égypte et l’Afrique du Sud n’en possède qu’un seul satellite chacun.​ Le satellite MOHAMMED VI-B est un satellite d’observation de la Terre, appelé à jouer un rôle capital dans le développement des stratégies économiques et sociales.​ Ce nouveau bijou technologique servira à appuyer les actions de secteurs clés du Maroc, à l’exemple du support en images pour la cartographie et le cadastre, de l’évaluation spatio-temporelle des espaces urbains et périurbains par les agences urbaines, du suivi des activités agricoles afin d’identifier les cultures et d’estimer leurs rendements, de la prévention et la gestion des catastrophes naturelles, ainsi que du suivi des évolutions environnementales telles que la désertification et les ressources en eau ou encore de la sécurisation des frontières liée à la lutte contre les réseaux criminels (trafics illicites, terrorisme) et la surveillance du littoral (reconnaissance de navires et pollutions). ​ Qu’on se le tienne donc pour dit, le Maroc a désormais un œil sur ses ennemis, ce qui lui offre un temps de réaction extrêmement court.​ Farid Mnebhi.