Genève : Nadia Amal Bernoussi élue à la présidence du Comité consultatif du Conseil des Droits de l’Homme

Le Royaume du Maroc a été brillamment élu, en la personne de Mme Nadia Amal Bernoussi, à la présidence du Comité Consultatif du Conseil des Droits de l’Homme (CCCDH), lors des élections tenues lundi à Genève, à l’ouverture de la 33ème session du CCCDH, annonce le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains résidant à l’étranger. « Cette élection est un nouveau témoignage de la crédibilité dont jouit le Maroc au sein de la communauté internationale pour les efforts considérables déployés en faveur de la promotion, la protection et de la consolidation des droits de l’Homme, tant au niveau national qu’international, conformément à la Haute vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI »A noter que , souligne-t-il dans un communiqué. Il est à noter que la confiance placée en les candidatures marocaines par les Etats membres de l’ONU aux différents organes onusiens chargés de promouvoir les droits de l’Homme s’est matérialisée par l’élection d’experts marocains au sein de la quasi-totalité des organes des traités des droits de l’Homme, à leur tête le Conseil des Droits de l’Homme (CDH) que le Royaume a présidé en 2024. Pour le ministère des Affaires étrangères, « la brillante élection de Mme Bernoussi est une reconnaissance de son engagement et de ses efforts au sein de ce Comité, dont elle est membre depuis 2020. Elle a été réélue pour un second mandat en 2023 pour la période 2023-2026 ». En effet, Mme Bernoussi, membre également de la Commission de Venise, est une éminente personnalité dans le domaine des droits de l’Homme, reconnue aussi bien au niveau national qu’international. Elle a siégé en tant que membre de la Commission Consultative de Révision de la Constitution de 2011 et continue à apporter une importante contribution à la recherche universitaire dans le domaine des droits de l’Homme. Le CCCDH est un organe subsidiaire du Conseil des Droits de l’Homme composé de 18 experts. Son mandat est de fonctionner en tant que groupe de réflexion sur la promotion et la protection de tous les droits de l’Homme. Au cours de son actuelle session qui se tient jusqu’au 21 courant, le CCCDH doit examiner des demandes qui lui sont adressées découlant des résolutions du CDH, portant notamment sur la prise en compte des questions de genre, la promotion d’un ordre international démocratique et équitable et la prise en compte des questions relatives aux personnes handicapées. Il se penchera également sur les résolutions relatives aux incidences sur les droits de l’homme des technologies nouvelles et émergentes dans le domaine militaire; les effets de la désinformation sur l’exercice et la réalisation des droits de l’homme ; la violence fondée sur le genre facilitée par les technologies et ses incidences sur les femmes et les filles ; et les incidences de la pollution plastique sur le plein exercice des droits de l’homme. Avec CP
La République d’Irak réitère son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc

La République d’Irak a réitéré, samedi 8 février, son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, se félicitant de la dynamique internationale en faveur du Plan d’autonomie pour le règlement du différend autour du Sahara marocain. Cette position a été exprimée par le vice-Président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères d’Irak, Fuad Hussein, lors d’un point de presse conjoint à l’issue de ses entretiens à Rabat avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, laquelle position officielle a été soulignée dans le communiqué conjoint adopté par les deux parties. Le chef de la diplomatie irakienne a également salué les efforts déployés par le Maroc en vue de parvenir à une solution politique réaliste basée sur le consensus, conformément aux résolutions y afférentes du Conseil de sécurité de l’ONU.
Alain Roumilhac : Le Royaume constitue un marché important pour ManpowerGroup

Le Maroc figure parmi les marchés stratégiques de ManpowerGroup, ont affirmé les responsables du groupe spécialisé en ressources humaines, qui célèbre cette année le 25e anniversaire de sa présence au Royaume. «Le Royaume constitue un marché important pour ManpowerGroup et présente des perspectives d’avenir indéniables», a déclaré Alain Roumilhac, président de ManpowerGroup France et Maroc. «Par son positionnement stratégique, son développement socio-économique, la richesse de son capital humain et son agilité, le Maroc figure parmi les pays émergents les plus intéressants en termes d’investissement et de climat des affaires», a-t-il expliqué lors d’une rencontre tenue récemment à Casablanca. Leader mondial de services en ressources humaines, ManpowerGroup est présente au Maroc depuis 1997 sur trois métiers : les métiers de la flexibilité, du travail temporaire et du recrutement. «Ensemble, depuis 25 ans sur les métiers de la flexibilité, de l’intérim et de la gestion de contrat, nous faisons travailler quotidiennement 12.000 personnes, déclarées et ayant accès à une mutuelle, un compte bancaire et la possibilité d’avoir des prêts sous forme d’avance sur salaires », a pour sa part fait savoir Thierry Klopp, directeur général de ManpowerGroup Maroc assurant qu’il s’agit d’efforts collectifs que l’entreprise a consentis avec ses partenaires. Au cours de son intervention, il a en outre annoncé que le groupe va renforcer son implantation et son maillage territorial ainsi que ses offres «Manpower Recrutement» et «Talent Solutions», considérées comme des solutions innovantes et à valeur ajoutée. «Aujourd’hui, notre réseau va de Tanger à Laâyoune», a ajouté Thierry Klopp rappelant au passage qu’en dépit de la pandémie du Covid-19, «on a pu maintenir un certain nombre d’investissements : on a déménagé notre siège social pour plus de confort et ouvert l’«agence d’El Jadida…» En effet, a renchéri Alain Roumilhac, durant la phase Covid-19 où le groupe a perdu 40% de ses activités, ManpowerGroup a continué à investir. «Parce qu’on considérait que ce n’était qu’un aléa dans la vie d’une entreprise, nous n’avons donc pas baissé la garde et garder nos collaborateurs». Cet épisode passé, « nous allons en 2023 poursuivre notre mission, répondant aux mutations du secteur de l’emploi, et aux nouveaux besoins de nos clients », a fixé Thierry Klopp assurant que Manpower continuera à œuvrer pour la formalisation de l’économie informelle, notamment au travers de la gestion de contrat et de la flexibilité en accord avec les règles de compliance qui sont au cœur de la raison d’être du groupe. Pour Alain Roumilhac, qui a fait le déplacement à Casablanca pour rencontrer les clients et partenaires du groupe, les ambitions de ManpowerGroup consistent à «poursuivre notre engagement envers les entreprises et l’économie marocaines en offrant nos meilleures solutions et en maintenant notre programme d’investissement». Il est à noter qu’outre l’importance du marché marocain et ses perspectives d’évolution, qui ont été largement évoquées lors de cette rencontre, les deux responsables ont saisi cette occasion pour faire également le point sur l’évolution du marché de l’emploi. «Aujourd’hui, tout le monde est persuadé que le Maroc est un pays à fort potentiel sur lequel il faut qu’on investisse», a conclu le président de ManpowerGroup France et Maroc relevant les changements géopolitiques qui sont en cours, la transformation écologique et la prise de conscience, en particulier l’engagement de l’Europe d’aller vers un environnement qui n’affecte pas la planète. Implanté dans les principales régions et villes du Royaume, notamment à Tanger, Marrakech, Rabat, Agadir, El Jadida et Laâyoune, ManpowerGroup développe son maillage territorial au service du chantier de la régionalisation avancée et du développement économique du pays, tout en renforçant sa proximité des entreprises. Leader mondial du recrutement externalisé, le leader du placement sur le secteur IT et le premier cabinet mondial d’outplacement, ManpowerGroup est présent dans plus de 75 pays et territoires depuis plus de 70 ans. L’entreprise basée aux Etats-Unis, a réalisé un chiffre d’affaires de 20,7 milliards de dollars l’année dernière. Alain Bouithy
Un grand pas vers la concrétisation du projet de Gazoduc Nigeria-Maroc

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la République Fédérale du Nigeria et le Royaume du Maroc ont procédé, jeudi 15, à la signature d’un mémorandum d’entente (MoU) relatif au Gazoduc Nigeria-Maroc. « Ce Mémorandum d’entente confirme l’engagement de la CEDEAO et l’ensemble des pays traversés à contribuer à la faisabilité de cet important projet qui, une fois achevé, fournira du gaz à l’ensemble des Pays de l’Afrique de l’Ouest et permettra également une nouvelle voie d’exportation vers l’Europe », ont indiqué les trois parties dans un communiqué conjoint. Soulignons que cet accord a été paraphé par le Commissaire Infrastructure, Energie et digitalisation de la CEDEAO, Sediko Douka, le PDG de la National Nigerian Petroleum Company Limited «NNPC» et Mallam Mele Kolo Kyari, et la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des Mines «ONHYM» et représentante du Maroc, Amina Benkhadra, en présence de la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, du ministre de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des Politiques publiques, Mohcine Jazouli, et du DG de l’Office de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi. Provenant de la vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du Président nigérian Muhammadu Buhari, le projet stratégique de Gazoduc Nigeria-Maroc « participera à l’amélioration du niveau de vie des populations, à l’intégration des économies de la sous-région et à l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable », a-t-on relevé. La CEDEAO ne ménagera aucun effort pour son aboutissement Sediko Douka Pour Sediko Douka, qui représentait également la République fédérale du Nigeria lors de la signature de cet accord : «Nous sommes convaincus en tant que communauté économique régionale de la viabilité de ce projet qui représente une grande opportunité et nous ne ménagerons aucun effort pour son aboutissement », a-t-il déclaré. Ce projet va impacter positivement la vie de plus de 400 millions de personnes, a-t-il poursuivi indiquant que la prochaine étape est relative aux études détaillées et d’exécution.Comme le relève le communiqué, outre les retombées économiques considérables attendues sur la région, en exploitant une énergie propre qui respecte les engagements du continent en matière de protection de l’environnement, le projet permettra de donner à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.Mallam Mele Kolo Kyari a pour sa part assuré que le projet va permettre de produire de l’électricité et des produits chimiques à base du gaz pour une transition du continent à l’horizon 2050 ou 2060. Il permettra une transition énergétique de l’Afrique, a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP. Le projet va permettre l’acheminement de plus de 5.000 milliards de m3 de réserves prouvées de gaz naturel Amina Benkhadra Représentante du Maroc, Amina Benkhadra a indiqué que ce projet va permettre l’acheminement de plus de 5.000 milliards de mètres cubes de réserves prouvées de gaz naturel, ce qui va dynamiser la production d’électricité et résoudre les problèmes d’accessibilité à l’énergie dans la plupart des pays traversés.Pour rappel, Gazoduc Nigeria-Maroc longera la côte ouest-africaine depuis le Nigeria, en passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie jusqu’au Maroc, et sera connecté au Gazoduc Maghreb-Europe et au réseau gazier européen. Alain Bouithy
Akinwumi Adesina : Le Royaume constitue un environnement propice à même de favoriser la mobilisation des ressources et des capitaux pour l’Afrique

La contribution du Maroc au Fonds africain de développement (FAD) constitue «un geste noble», a salué le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, remerciant à cet effet Sa Majesté le Roi Mohammed VI. «Chaque contribution au Fonds nous permettra de procéder à des financements et des subventions à des conditions favorables aux pays africains confrontés à des défis émergents et de contribuer au développement économique et social de ces pays », a indiqué le patron de la Banque africaine dans un entretien exclusif accordé à l’agence MAP. Interrogé sur l’importance de l’installation au Maroc du siège du fonds Africa50, une plateforme d’investissement dont le mandat est de développer et d’investir dans des projets d’infrastructures à fort impact, Akinwumi Adesina a d’emblée rappelé que « le Maroc a été l’un des premiers pays à soutenir la création d’Africa50 ». Il a par la suite attiré l’attention sur le fait que le Royaume « est le pays hôte du siège d’Africa50 et un actionnaire majeur à double titre à travers la participation de l’Etat marocain et celle de Bank Al-Maghrib (BAM) dans le capital d’Africa50 ». Et ce ne sont pas les seules raisons. Au cours de cet entretien, réalisé en marge de sa participation à l’Assemblée générale des actionnaires d’Africa50 et au 14ème Sommet des affaires USA-Afrique tenus récemment à Marrakech, le président de la Banque africaine de développement a en outre estimé que « le Royaume, de par son système de gouvernance, constitue « un environnement propice » qui sera à même de favoriser la mobilisation des ressources et des capitaux pour l’Afrique ». Dans ce sillage, Akinwumi Adesina, par ailleurs président du Conseil d’administration d’Africa50, a également jugé bon de rappeler que «l’agence de notation financière Fitch Ratings Ltd a confirmé la note de crédit AAA de la BAD, ce qui permettra à celle-ci de se distinguer des autres institutions financières et facilitera, par ricochet, la mobilisation des ressources par l’institution auprès des investisseurs au bénéfice du continent dans un contexte marqué par le creusement des déficits budgétaires». En ce qui concerne les financements de la Banque africaine au Maroc, le président de la BAD et ancien ministre de l’Agriculture et du Développement rural du Nigéria, a déclaré que «depuis 1978 et jusqu’à la fin 2020, plus de 170 opérations dans différents secteurs ont été déployées par la Banque, pour un total de plus de onze milliards de dollars américains». Comme l’a relevé Akinwumi Adesina dans cette interview, le portefeuille actif de la Banque comptait 36 projets et programmes à la fin de l’année 2020, ce qui représente plus de 3,8 milliards de dollars américains. Selon lui, les engagements de la Banque africaine dont il a la charge sont « répartis sur les secteurs de l’énergie (31%), des opérations multisectorielles (22%), du développement social et humain (13%), du secteur privé (13%), de l’eau et de l’assainissement (10%), des transports (9%) et de l’agriculture (2%) ». Cette année, la Banque africaine de développement et le ministère marocain de l’Economie et des Finances ont signé deux accords de prêts d’un total de 91 millions d’euros, a-t-il ajouté. Des fonds « destinés à compléter le financement des projets d’extension et de modernisation de l’aéroport de Rabat-Salé et de construction du port Nador West Med », a précisé Akinwumi Adesina. Restant dans le même registre, le président de la BAD a indiqué que plus récemment, le Conseil d’administration de la BAD a approuvé un financement de 87 millions d’euros en faveur du Programme d’appui à la généralisation de la couverture sociale au Maroc. Et de souligner que le premier objectif de cet apport vise à « consolider les bases d’un programme de protection sociale viable selon une approche régionale de développement des politiques sociales, plus intégrée et plus inclusive». L’importance grandissante de ce chantier pour le Royaume est telle que la Banque africaine a estimé que «ce programme contribuera à élargir la protection sociale, en particulier à la petite enfance, aux jeunes ainsi qu’aux travailleurs indépendants, en plus de contribuer à l’amélioration de la qualité du capital humain», a-t-il conclu. Alain Bouithy
Attijariwafa bank et l’AMCI accompagnent les étudiants et lauréats internationaux de la Coopération du Royaume du Maroc

Le groupe Attijariwafa bank et l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) lancent le 1er cycle de formation à l’entrepreneuriat au profit des étudiants et lauréats internationaux de la Coopération du Royaume du Maroc. Cette initiative vient renforcer les liens entre les deux institutions qui portent un engagement fort en matière d’accompagnement des talents afin de contribuer activement au renforcement de leurs compétences et au développement de leurs capacités. Ce projet d’envergure, lancé par le groupe Attijariwafa bank et son partenaire l’Agence marocaine de coopération Internationale, vise à contribuer activement au développement de l’entrepreneuriat, qui constitue un levier de développement, d’insertion et d’inclusion pour les jeunes. Ce cycle de formations s’inscrit dans la dynamique de promotion de la coopération Sud-Sud prônée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, en ciblant un large panel d’étudiants et lauréats internationaux de la Coopération du Royaume du Maroc. Cette initiative sera structurée autour de trois principaux programmes à savoir : 1-Initiation à l’entrepreneuriat (Dar Al Moukawil Academy) : un programme de sensibilisation et d’acculturation à l’entrepreneuriat qui est axé principalement sur l’initiation à l’entrepreneuriat, les mécanismes pour structurer une idée et la transformer en projet, les leviers de financement, les études de marché, les business plans, les formes juridiques, etc. 2-Accompagnement à la création d’entreprises (Hub de l’Entrepreneuriat) : un programme intégré de formation et d’appui à la création des entreprises, à travers un dispositif structuré qui accompagne les porteurs de projet dans la création d’entreprise, jusqu’à aboutissement de leur projet entrepreneurial. 3-Développement des TPE nouvellement créées (Accompagnement post-création) : un programme d’accompagnement sur le plan financier et non financier des entreprises déjà créées. Les modules dispensés sont orientés vers la pédagogie financière, la gestion de trésorerie, la digitalisation des activités, le volet stratégique, la relation client, etc. Ce cycle de formation sera lancé officiellement le 28 janvier 2022, et fera suite à l’appel à candidatures lancé du 13 au 24 janvier 2022, sur la plateforme Morocco Alumni (www.moroccoalumni.ma) de l’Agence marocaine de Coopération Internationale. Cette action concrète traduit l’engagement du groupe Attijariwafa bank et de l’Agence marocaine de coopération Internationale, pour promouvoir l’excellence, en permettant aux jeunes étudiants et lauréats de la Coopération du Royaume du Maroc de bénéficier de programmes structurants, destinés à les accompagner vers le chemin du succès
Quel beau geste du Royaume du Maroc

TRIBUNE. Il est acquis que le Maroc était disposé à apporter toute son assistance à ses ressortissants sahraouis séquestrés dans les camps de la honte de Tindouf en Algérie en leur fournissant, via la MINURSO, 20 000 doses de vaccins contre la COVID-19. Une aide que le Roi Mohammed VI, connu pour ses positions humanitaires envers les plus vulnérables, notamment les ressortissants marocains embastillés contre leur gré dans des camps militaires où leur sont imposés un diktat contraire aux principes du Droit International, a présenté aux autorités algériennes afin que ces vaccins soient inoculés aux sahraouis marocains embastillés dans les camps de la mort de Lahmada et ce, après l’envoi d’une aide humanitaire de 800 tonnes de denrées alimentaires de première nécessité. Une initiative louable du Royaume du Maroc envers ses citoyens embastillés dans les camps sis à Tindouf et est la démonstration formelle que le régime algérien use comme il lui plaît afin de quémander aide alimentaire et autres et surtout de les détourner à son unique profit mais aussi à ses sbires polisariens. Cette approche du Maroc prouve, si besoin est, que les séquestrés de Tindouf sont bien des détenus marocains et que le Maroc pense à ses citoyens. Cette initiative commémore la précédente initiative entreprise par le Maroc lorsque les Nations-Unies ont alerté l’état de négligence intentionnelle auquel environ 45 000 résidents de ces camps de la mort sont exposés. Ces initiatives embarrassent le régime militaire algérien et dénoncent l’idée qu’il défend un peuple présumé, lui qui se vante de défendre la cause sur la base des principes internationaux au moment même où il dépense des milliards dans la campagne de propagande contre le Maroc et ce, au moment même ou ce régime de caporaux a été incapable de fournir le vaccin contre le coronavirus même au peuple algérien. Il n’a pu disposer que de cent mille doses d’une manière similaire à de la mendicité auprès de ses amis de la Russie. Force est doncde souligner que le régime algérien ne fait pas le nécessaire, ni envers son peuple ni envers les habitants des camps des séquestrés sahraouis marocains, utilisés par l’Algérie comme carte de chantage devant la communauté internationale. En conclusion on peut dire que si le régime algérien interdit l’accès aux camps des réfugiés sahraouis marocains embastillés à Tindouf est qu’il cache beaucoup de choses, que ce soit le nombre de leurs résidents et leur désir de rentrer dans leur Mère-Patrie, le Maroc, mais aussi, et surtout le contrôle des réfugiés par des bandes armées ainsi que groupes terroristes à leur solde qui pullulent sur son territoire et en zone sahélo-saharienne. Farid Mnebhi.
Le voisin oriental du Royaume du Maroc s’essouffle à vouloir s’accaparer indûment les territoires sahariens marocains.

TRIBUNE. Il n’y a aucun doute, les autorités algériennes poursuivent leurs manigances afin d’attenter contre l’intégrité territoriale marocaine en usant en vain de son pantin qu’est le polisario. Il est acquis qu’aucun des membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU ni aucune grandes capitales dans le monde ne reconnait la fantomatique RASD, créée sur ordonnance de la clique militaire algérienne. En outre, nul ne peut contester le fait que les généraux algériens, des loubards hors classe, s’obstinent à maintenir sous perfusion un mouvement terroriste qu’est le polisario et à apporter son total soutien à un pseudo Etat qu’est la RASD et ce, depuis près de 50 ans. Ces salonnards de généraux algériens s’évertuent à perte de manoeuvrer contre la souveraineté du Maroc sur ses Provinces sahariennes en instrumentalisant leurs pantins polisariens. Mais en vain, la souveraineté du Royaume du Maroc sur le Sahara marocain est largement confortée au niveau international et le feu est passé au rouge annonçant une chute inévitable suite à la politique de l’autruche menée par le Palais de la Mouradia contre le Maroc, insultant les défis réels du peuple des héritiers de l’Emir Abdelkader. Le polisario est un groupe de personnes privées qui n’est pas un sujet du droit international, rappelant que le polisario n’a jamais été reconnu en tant que mouvement de libération par les Nations-Unies. Il suffit de se référer à l’histoire du différend régional sur le Sahara marocain pour s’assurer que le polisarion’existait pas. Ce soi-disant mouvement a été créé en 1975 à l’instigation de l’Algérie et de la Libye lors du retrait de l’Espagne du Sahara marocain. Même si le polisario a proclamé la création de la pseudo RASD et occupé un siège à l’Organisation de l’Unité Africaine, outrepassant et violant les procédures d’admission, cette entité ne jouit d’aucune légitimité légale et démocratique, ni populaire pour prétendre représenter la population du Sahara marocain puisqu’elle n’exerce aucune autorité ou contrôle d’un quelconque territoire. C’est à ce titre que la Cour de Justice de l’Union Européenne a rejeté le recours introduit par le polisario contre le renouvellement de l’Accord de pêche Maroc-UE en raison d’un défaut de qualité pour agir, signifiant clairement que le polisario ne saurait se targuer d’une quelconque personnalité juridique. Il est indéniable, de plus, que le refus des responsables algériens de procéder à l’enregistrement des populations séquestrées sahraouis marocains des camps de la mort de Tindouf constitue une violation flagrante de leurs obligations internationales et favorisele détournement des aides humanitaires par les dirigeants du polisario et les responsables locaux, pour leur enrichissement personnel, comme confirmé dans les rapports d’inspection du HCR, du PAM et de l’Office Européen de Lutte Anti-Fraude (OLAF), ainsi que par le Parlement Européen. L’absence de cet enregistrement contribue, également, à la perpétuation des violations graves et systématiques des Droits de l’Homme et du Droit Humanitaire International des populations de ces camps, impliquant directement la responsabilité de l’Algérie, comme récemment confirmé par le Comité des Droits de l’Homme et le Groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des Droits de l’Homme. Aussi, l’Initiative d’autonomie marocaine est fondée sur deux piliers qui sont l’établissement d’institutions locales et représentatives permettant la jouissance par la population du Sahara marocain de leurs droits politiques, sociaux et culturels et la préservation de la souveraineté historique dans cette région, conformément au droit international et au droit à l’autodétermination. On ajoutera que l’autonomie demeure une solution équilibrée entre la souveraineté nationale et la démocratie locale. Mais visiblement, le temps compte peu pour les généraux algériens, tant ils considèrent que la question du Sahara marocain est une épine dans le pied du voisin de l’Ouestet leur permetde couvrir les abus et la répression contre le peuple algérien. Aujourd’hui, ces despotes savent que la donne a changé et que le peuple algérien s’accroche à maintenir vivace la flamme du Hirak, jusqu’à la chute de la junte qui gouverne l’Algérie et ce, malgré la répression dans le sang de la société civile. Par ces agissements puérils, il n’y a plus de doute que, depuis sa fausse indépendance en 1962, la stratégie de la doctrine du régime algérien, dans la gestion du pays, est de maintenir l’existence de l’establishment militaire. Fausse indépendance algérienne en raison des accords secrets signés avec l’ancienne puissance coloniale au sujet de la poursuite des essais nucléaires dans le sahara algérien au cours desquels des algériens en sont morts ou en portent toujours des séquelles. La honte des dirigeants algériens ! Farid Mnebhi.