RD Congo. Regard sur le passé. La discographie de Paul KAMBA et le groupe « Victoria Brazza »

RETRO. 1948 – Paul Kamba rencontre à Leopoldville (Kinshasa) l’un des premiers éditeurs du Congo-Belge, auprès de qui il fera l’une des expériences les plus décisives de sa carrière ; l’enregistrement aux éditions « Ngoma » (de l’éditeur grec Nico Jeronimidis) de quelques disques caractéristiques du style vocal et instrumental du groupe, en compagnie d’excellents musiciens dont le génial Jacques Elenga Eboma qui en 1952, deux ans après la mort de Paul Kamba, est admis aux éditions « Opika » des frères Benatar, comme chanteur et réalise avec les musiciens Gobi, Baloji « Tino Baroza », Albert Taumani, Fud Candrix, Isaac Musekiwa, Joseph Kabasele, etc. Des œuvres qui constituent une exceptionnelle réussite, telles : « O mboka Faignond » et « Dit Ebo ». Enfin on a pu savourer avant cette époque, précisément entre 1948 – 1950 l’essentiel de la discographie de Paul KAMBA et « Victoria Brazza » aux éditions « Ngoma » : Disque 271 – « Victoria » – « Marie Thérèse » Disque 272 – « Catherine » – « Victoria ya mama » Disque 273 – « Obela mpoko » – « Liwele ya Paulo » Disque 275 – « Djiguida » – « Masenga Fala » Clément Ossinondé
RD Congo/Regard sur le passé. Révolution au sein de l’OK Jazz

RETRO. En 1966, pour divers problèmes d’organisation, les musiciens ci-après quittent l’Ok jazz pour former « l’Orchestre Révolution ». Se sont : – Mulamba « Mujos », Michel Boyibanda, Kwamy Muntsi (chant) – Armando Brazzos (guitare-accom.) – Jean Picolo Tshamala (guitare basse) – Isaac Musekiwa (saxo) – Christophe Djali (trompette) – Bossuma Dessouin (percussion) – Duclos (drums), en représailles de Luambo-Makadi qui se trouvait pendant cette période à Bruxelles avec Kiamuangana Verckys et Vicky Longomba. Si l’orchestre « Révolution » a marqué fortement ses débuts sur l’échiquier de la musique congolaise et à travers les merveilleuses œuvres comme : « Kinshasa nayaki », « Mopepe ya mbula », « Divorce » et « Moussa mwana ya Congo », l’expérience malheureusement n’a été que de courte durée. Bon nombre des musiciens précités réintégreront l’Ok jazz. Clément Ossinondé
Congo/RDC. Regard sur le passé. Youlou Mabiala dans l’OK Jazz

RETRO. Le 15 août 1966, le jeune Gilbert Youlou, qui sort d’un groupe vocal « Les Griots » de Brazzaville, apparaît pour la première fois en public au sein de l’Ok jazz. Son ascension ne commencera à se faire que vers la fin de l’année 1966, avec la sortie des titres à succès, comme « Ombimi mbue » et « Baboteli ngai yo », parus aux éditions « Epanza Makita ». Ainsi que d’autres parus aux éditions « Boma bango » et « Vicklong »: « Mpungu ya bango », « Nakoluka yo nzela nionso », « Numéro ya Kinshasa », « Dodo tuna na motema », « Nakopesa yo motema » et bien sûr « Nabosani adresse » ci-dessous qui ont fait de Youlou Mabiala la vedette confirmée de l’Ok jazz. Clément Ossinondé