Azian Business Forum 2024 : une plateforme propice aux échanges autour des enjeux futurs du secteur industriel

Azian Business Forum 2024 : une plateforme propice aux échanges autour des enjeux futurs du secteur industriel

L’Association de la Zone Industrielle Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi (AZIAN) a organisé avec succès la 3e édition de l’AZIAN BUSINESS FORUM à Casablanca, sous le thème « Écosystème d’entreprises industrielles, locomotive de croissance et catalyseur de compétitivité ». Cet événement annuel continue de s’imposer comme une plateforme incontournable pour les échanges et la réflexion autour des enjeux futurs et des perspectives du secteur industriel. Rassemblant plus de 350 participants, cetteédition a vu la participation denombreuses personnalités,dont des institutionnels, des opérateurs économiques, des experts et figures politiques marocaines de premier plan. Parmi les intervenants de marque : M. Ryad MEZZOUR, Ministre de l’Industrie et du Commerce, M. Younes SEKKOURI, Ministre de l’Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, M. Abdellatif MAAZOUZ, Président de la Région de Casablanca-Settat, ainsi queM. Chakib ALJ, Président de la CGEM. En organisant cette 3e édition, AZIAN réaffirme son rôle d’acteur majeur du développement économique de la plus ancienne zone industrielle du Maroc. Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette édition confirme l’importance du forum comme vecteur de partage des connaissances, et un espace de networking et de réseautage favorable à l’initiation des opportunités d’affaires et de business entre les parties prenantes. Depuis la célébration du centenaire de la Zone Industrielle en mai 2022 avec la première édition de l’AZIAN BUSINESS FORUM, cet événement s’est confirmé comme un rendez-vous annuel essentiel. La 2e édition en 2023 a renforcé cette dynamique, permettant de continuer à explorer les défis et les opportunités du développement industriel. Cette année, La table ronde a réuni des experts et des industriels tels que Mme Mounia BOUCETTA, M. Cédric TOURNEBIZE, M. Philippe RAMOS, M. Mounir ELBARI et M. Abdelilah FAROUK. Les keynotesprésentées par M. Ahmed Reda CHAMI  et M. Mourad TAOUFIKI ont été riches en informations et en best practices. Mohammed FIKRAT, Président de l’AZIAN, a déclaré : « Nous continuons, en tant qu’association, à œuvrer pour renforcer les liens entre les opérateurs d’AZIAN et créer un environnement propice à l’épanouissement et à la prospérité de tous ses membres, au service du développement, de la création de valeur, et de l’amélioration de la compétitivité. » Ryad MEZZOUR, Ministre de l’Industrie et du Commerce, a souligné : « Les associations industrielles sont des partenaires incontournables qui jouent un rôle important dans la réussite des initiatives publiques. » Younes SEKKOURI, Ministre de l’Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, a ajouté : « Les écosystèmes industriels sont importants pour notre pays parce qu’ils créent des effets de synergie fondamentaux et sont force de proposition pour le gouvernement et les autorités par rapport à des problématiques et à des enjeux communs. » M. Maâzouz, Président du Conseil de la Région Casablanca-Settat a confirmé : « Dans le cadre de nos attributions, nous accordons une importance particulière au foncier industriel en tant que facteur déterminant de réalisation des investissements et de création d’emplois. Ainsi, et Parmi nos réalisations notables, nous venons d’achever la réalisation d’une nouvelle zone industrielle  les travaux de proximité à AhlLoghlam, préfecture de Sidi Bernoussi. Sur 10 ha, et avec un investissement de plus de 200 millions, elle doit accueillir près de 100 entreprises et quelques 4000 emplois.  Nous avons également réalisé la mise à niveau des zones industrielles des  préfectures  des arrondissements Ain Sebaâ-Hay Mohammadi, et Sidi Bernoussi avec un budget de 125 millions de dirhams. Ces travaux incluent la création de nouvelles voies, la requalification de l’infrastructure routière, le renforcement du réseau d’assainissement, et l’amélioration de l’éclairage public. La région investit également dans la mobilisation de plus de 400 ha destinés à de nouvelles zones industrielles et autant pour le développement des activités de logistique et de services, pour accélérer l’investissement privé nécessaire au développement de notre pays et la création de milliers d’emplois dont nos jeunes ont particulièrement besoin ». Chakib Alj, Président de la CGEM a mis en exergue : « Le modèle d’écosystème d’entreprises industrielles est devenu un pilier majeur du paysage économique et technologique de notre pays. Le développement exceptionnel de nos secteurs de l’automobile, de l’aéronautique ou encore de l’offshoring en seulement dix ans est un parfait exemple de l’efficience de ce modèle, où la PME joue un rôle moteur.Notre pays se fixe des objectifs ambitieux, visant une intégration industrielle de 80% d’ici 2030 et la fabrication d’un million de voitures d’ici l’année prochaine. Je suis convaincu que nous pouvons atteindre ces objectifs et même les dépasser si nous continuons à agir sur plusieurs leviers essentiels : la promotion du Made in Morocco à travers la préférence nationale, l’innovation et la recherche et développement (R&D), le développement des compétences, et l’amélioration de la compétitivité des facteurs de production tels que le foncier et l’énergie ». Ahmed Réda CHAMI, Président du CESE, a affirmé : « Le Maroc a fait un énorme progrès sur le plan industriel. 15% du PIB marocain provient du secteur industriel et 85% des exportations de marchandise en 2022 étaient des produits manufacturés. L’entrepreneur doit y croire et investir dans les ressources humaines, les équipements, les technologies et la compétitivité de son entreprise. »

RDC. Réflexion sur le cas Israël Mutombo, l’incarnation d’un mal congolais qui ne dit pas son nom ?

RDC. Réflexion sur le cas Israël Mutombo, l’incarnation d’un mal congolais qui ne dit pas son nom ?

LIBRES PROPOS. C’est le genre d’évènement que je n’aime pas vraiment commenter en raison de son caractère superfétatoire. Mais le mal dans la société congolaise est si profond que je me sens obligé de me faire violence. Comme on le sait, nombreux sont les compatriotes au pays et dans la diaspora qui se disent choqués par l’attitude d’Israël Mutombo, «journaliste d’investigation» version RDC et patron de la chaîne Bosolo Na Politik. On lui reproche d’avoir adopté un ton condescendant et injurieux à l’endroit de ses collègues, mais aussi des personnes qui l’ont critiqué suite à ce qu’il convient d’appeler « l’affaire Martin Bakole ». Petite parenthèse non sans intérêt avant de donner mon avis à ce sujet : je ne suis que très rarement les émissions congolaises — celles du pays comme celles de la diaspora. La raison en est que le niveau est généralement bas. On n’apprend pas grand-chose. En tout cas pour les esprits bien rodés. Fermons la parenthèse. S’agissant d’Israël Mutombo, je dois avouer que je suis assez surpris par la réaction des Congolais à son encontre. Ce compatriote est à l’image de la société congolaise : il est médiocre. Mais en RDC — comme dans la diaspora congolaise d’ailleurs — où l’on ne sait plus distinguer le bien du mal, l’excellent du médiocre, il passe pour un «grand journaliste». Et lui-même se décrit comme un « journaliste d’investigation » pour une raison qui échappe aux règles même de l’investigation journalistique au sens premier du terme. Dans des pays normaux, des gens comme Israël Mutombo sont de petits détails de la société. Ils ne peuvent même pas s’approcher de la table réservée à la caste des élites journalistiques. En effet, ce pays a connu mieux dans le domaine du journalisme et le compatriote, qui est en réalité un parvenu de la dernière heure comme on en voit aujourd’hui en RDC, ne peut s’asseoir à la même table que les Kibambi Shintwa de ce monde. Monsieur Mutombo, c’est bon pour la populace… Mais en RDC, où disais-je, l’on ne sait plus distinguer le vrai du faux, le beau du laid, la lumière de l’obscurité, n’importe quel énergumène peut briller de mille feux parce que le niveau de la majorité est extrêmement bas. Les Congolais de la génération des années 1990, qui ont plus ou moins 30 ans, n’ont rien connu d’autre que la médiocrité. Pire, leurs aînés, ceux-là mêmes qui ont eu à flirter un temps avec l’excellence des années Mobutu (1965-1989), ont succombé à cette médiocrité. Résultat : la médiocrité [et ses corollaires] s’est métastasée dans toute la société congolaise au point d’engloutir, sans coup férir, l’intelligence et la raison dans l’abîme de la dépravation. On banalise et on prend des arrangements avec le mal; et comble de la bêtise, on fait passer un comique en soutane pour le plus illuminé des journalistes. À y regarder de très près, Israël Mutumbo, ce « laborantin bras cassé recyclé dans la profession par effraction et de surcroît prébendier invétéré », pour reprendre une formule de l’aîné Charles Dimandja-Wembi, n’y est pour rien. Il n’est que le reflet d’une société malade de ses propres filles et fils. Une société perdue, sans modèle ni répère qui ne sait plus à quel saint se vouer. Une société, c’est comme la plus belle femme du quartier. Elle ne peut donner que ce qu’elle a, dit-on. Or en RDC et même dans une grande partie de la diaspora congolaise, les gens ont une perception tordue du beau et de l’excellence. Leur imaginaire a été façonné par trois décennies de médiocrité ambiante. Israël Mutombo n’est pas différent de la majorité des Congolais. Comme la plupart de ses compatriotes, il est l’illustration parfaite de cette RDC de la déchéance morale, culturelle, intellectuelle et spirituelle dans laquelle baignent des millions de Congolais. Pour dire les choses très clairement, il n’est rien de moins que l’incarnation d’un mal congolais qui ne dit pas son nom… Par Patrick Mbeko

Etre de Gauche demande un peu de réflexion et beaucoup de rigueur

Etre de Gauche demande un peu de réflexion et beaucoup de rigueur

TRIBUNE. Indépendamment de la formation ou de l’éducation l’humain (tout être vivant) est naturellement de Droite c’est à dire capitaliste mais, il faut une certaine réflexion pour être de Gauche et adopté une certaine morale par rapport à l’autre, son semblable. L’autorégulation des idéologies qui s’adapteraient au circonvolution de son environnement est une pure chimère, ce sont les hommes de gauche qui ont des intérêts humanistes qui font progresser la moralisation de l’humanité pour la différencier de l’animalité. Le capitalisme a connu son apogée (son paroxysme) lors de la traite négrière encore appelé le commerce triangulaire qui avait pour unique but d’amasser de l’argent grâce au travail des esclaves. C’est à cet époque, entre 1440 et 1870, que les plus grands bénéfices et les plus grandes fortunes du monde se sont construites. Aujourd’hui encore le monde et surtout les noirs souffrent à cause de cette course effrénée au profit. C’est grâce aux humanistes qu’on qualifierait aujourd’hui de force de Gauche que ces pratiques ont été abolies. Cela nous démontre que l’homme peut aller très loin dans l’ignominie quand il s’agit de son propre profit. Ce n’est pas parce que les idéologies sont mal appliquées qu’elles sont mauvaises, interrogeons nos penchants et nos accointances. Patrick Eric Mampouya