Poutine ordonne la création d’un programme spécial de formation pour les cadres dirigeants africains

Poutine ordonne la création d’un programme spécial de formation pour les cadres dirigeants africains

La Russie envisage de former des cadres dirigeants pour les pays africains et asiatiques. L’ordre de créer un programme spécial a été donné par Vladimir Poutine, selon un communiqué du Kremlin. Le but du programme est la « formation des cadres visant à diffuser les meilleures pratiques russes dans divers domaines d’activité dans les pays étrangers amicaux, y compris ceux situés en Asie et en Afrique ». Le programme sera élaboré par le gouvernement russe, ainsi que par des centres de recherche et des établissements de l’enseignement supérieur de premier plan. L’organisation autonome à but non lucratif, Agence des initiatives stratégiques, et la plateforme éducative Russie, terre d’opportunités, y participeront également. Un rapport sur le sujet devra être présenté à Poutine avant le 1er octobre. Retrouvez cet article sur Sputniknews

TRIBUNE. La perfidie des alliances

TRIBUNE. La perfidie des alliances

INTERNATIONAL. Les alliances entre les États au XXIè siècle ! On doit encore en parler, vu la kyrielle des conséquences qu’elles génèrent sur la planète avec les risques d’occasionner une troisième guerre mondiale. Deux siècles (XXè et XXIè) semblent s’être accordés pour se décliner en siècles de violence extrême, de tragédies humaines et de complots de tout genre. Les deux guerres mondiales (1914 et 1935) du vingtième siècle n’ont pas suffi à mettre en péril la terre entière, et voilà que le vingt-unième siècle prend le relais pour servir à l’humanité d’autres guerres essentiellement transfrontalières et dont moultes personnes disent qu’elles ouvrent le chemin à la 3eme guerre mondiale. Pessimisme ou fatalisme, réalisme ou supputation, les guerres sont bien là, aussi cruelles et dévastatrices que celles du siècle dernier. Elles mettent en selle, cette fois encore, des alliances qui se dévoilent au fil des événements si elles n’ont pas été les instigatrices des conflits pour des raisons qui se laissent deviner. À chaque belligérant ses alliés constitués sur la base d’intérêts. Personne ne peut soutenir que c’est pour de simples convenances que la fédération de Russie est en odeur de sainteté auprès de la Chine, l’Inde, la Corée du Nord, la Biélorussie, et de certains pays africains comme l’Érythrée et autres courtisans du continent venus en Russie pendant le sommet Afrique-Russie pour solliciter la bienfaisance du Kremlin. Beaucoup de ces États se sont rapprochés de Poutine, soit pour des raisons d’instinct de survie ( le cas de la Syrie de Bachar Al-Assad dont le régime ne tient que grâce au président russe). La Chine et l’Inde sont suspendues au pétrole de la fédération. L’Iran et la Corée du Nord nourrissent une haine viscérale pour l’Occident. Kim Jong-Un trouve dans le discours du Kremlin le même tempo que celui qui fonde sa propre dynamique politique. Dans le réseau des alliances, l’Ukraine n’est pas l’enfant pauvre. Le soutien des États-Unis et de l’Europe lui est acquis. Emmanuel Macron a franchi le rubicon en annonçant urbi et orbi qu’il serait prêt à envoyer les troupes françaises combattre aux côtés des forces ukrainiennes. Biden continue de saigner le trésor américain dans la fourniture des armes et des munitions. Ainsi, la guerre change plus ou moins de front. Elle n’est plus russo-ukrainienne, américano-russe. Israël a bombardé le consulat d’Iran avec plusieurs victimes dont deux officiers généraux des gardiens de la révolution. Ignorant la relation de causes à effets sur la riposte iranienne, la France, la Grande Bretagne et les U.S.A ont soutenu leur allié, Israël à se défendre contre la pluie des missiles et drones de l’Iran. À cette allure, la déflagration générale est au seuil de la terre. Les prémices de la troisième guerre mondiale sont visibles. Ghys Fortune BEMBA DOMBE

Le Président russe a eu une conversation téléphonique avec son homologue congolais

Denis Sassou-Nguesso a exprimé ses profondes condoléances à l’occasion de l’attentat barbare perpétré près de Moscou. Les deux Présidents se sont penchés sur la mise en pratique des ententes obtenues lors du sommet Russie-Afrique en juillet dernier, indique le Kremlin dans un communiqué. MM Poutine et Sassou-Nguesso ont réitéré leur volonté de coopérer dans les domaines politique, commercial et humanitaire. M. Sassou-Nguesso a hautement apprécié le travail d’épidémiologistes russes visant à juguler la poussée de maladies infectieuses en République du Congo. Retrouvez cette information sur Sputniknews

Russie: Lancement des travaux de construction de la LGV Moscou-Saint-Pétersbourg

Le président russe Vladimir Poutine a donné, vendredi, le coup d’envoi des travaux de construction d’une ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) reliant Moscou et Saint-Pétersbourg, ville située à plus de 700 km au nord-ouest de la capitale. “Le projet de chemin de fer à grande vitesse implique une large coopération industrielle, la participation de nombreux collectifs de travailleurs et d’équipes d’ingénierie, ce qui signifie qu’un certain nombre de secteurs de notre économie recevront une bonne impulsion pour le développement”, a indiqué le chef d’Etat russe par visioconférence lors de la cérémonie du lancement des travaux. Le chef d’Etat russe s’est dit certain que le projet “jouerait un rôle important et notable dans la mise en œuvre des plans de développement du pays », ajoutant qu’une “autre étape sera franchie dans le renforcement de la souveraineté technologique du pays”. La construction de la ligne à grande vitesse reliant les deux plus grandes villes du pays s’inscrit dans le cadre de la Stratégie russe des transports à l’horizon de 2030. Une fois finalisée, la LGV permettra de relier Moscou et Saint-Pétersbourg en 2h15 min à bord de trains circulant toutes les 10 à 15 minutes. Les premiers trains commenceront à circuler en 2028.

Projet d’accord Russie-RDC : nouvelle bourde de Kinshasa

Projet d’accord Russie-RDC : nouvelle bourde de Kinshasa

PARLONS-EN. Dans une déclaration rendue publique jeudi, le ministère de la Communication et des Médias de la RD Congo a annoncé qu’«aucun accord de coopération militaire n’a été signé récemment entre la Fédération de Russie et la RD Congo », démentant ainsi l’annonce faite sur le site officiel du gouvernement russe mardi dernier. Selon Kinshasa, le projet d’accord en question est une ancienne démarche initiée par les deux parties en 1999, du temps de Laurent-Désiré Kabila. J’avoue que j’ai sursauté en lisant le communiqué de la RDC. Je me suis posé la question de savoir comment l’État russe a pu annoncer un projet d’accord qui n’existe pas ! De deux choses l’une : soit quelqu’un s’est trompé au ministère des Affaires étrangères russe, soit la partie congolaise ne dit pas la vérité à l’opinion publique nationale et internationale. Tout en accordant le bénéfice du doute et de la bonne foi aux deux parties, on a du mal à comprendre le communiqué du gouvernement congolais. Pour dire les choses clairement, les explications de Kinshasa ne sont pas très convaincantes. Il est vrai qu’il y a eu des discussions sur un accord de coopération militaire et technique entre la Fédération de Russie et la RDC en 1999, qui sont restées en suspens. Mais de là à faire croire que Moscou vient à peine de donner son approbation à ce projet d’accord, difficile à avaler. L’argument du gouvernement congolais est d’autant plus surprenant que la RDC, sous Joseph Kabila, avait déjà donné suite au projet d’accord discuté en 1999. Le Parlement congolais s’était même saisi de la question au lendemain d’une visite à Kinshasa du vice-ministre russe des Affaires étrangères, Michaël Bogdanov. Visite qui s’était accompagnée de la nomination du général Denis Kalume comme ambassadeur de la RDC à Moscou. À l’époque, Joseph Kabila, dont le mandat avait expiré, s’était rapproché de la Russie pour se protéger des pressions occidentales. On se souviendra des va-et-vient de l’ancien Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères de l’époque, Léonard She Okitundu, qui s’était rendu plus d’une fois à Moscou pour plaider la cause du Congo. Résultat : lors de la session du Conseil de sécurité consacrée à la crise post-électorale en RDC en décembre 2018, la Russie et la Chine se sont farouchement opposées à toute ingérence des États-Unis et de leurs alliés occidentaux dans les affaires intérieures de la RDC, favorisant ainsi le « deal » entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. De quoi parle-t-on ici ? Comment le gouvernement congolais peut-il ignorer tout ceci ? Comment peut-il ignorer qu’il y a eu un protocole d’accord en matière de sécurité et de défense entre la RDC et la Russie, pas plus tard qu’en 2018 ? Comment peut-il faire croire que les Russes auraient eux-mêmes oublié ou ignoré l’existence d’un tel accord en se réveillant finalement en 2024 ? Comment peut-il faire semblant de ne rien savoir alors que la Russie a livré «gracieusement» (pour reprendre une formule du chargé d’affaires russe à Kinshasa) au régime de Félix Tshisekedi près de 160 tonnes d’armes en 2021 ? Les faits susmentionnés décrédibilisent les arguments du gouvernement de la RD Congo. C’est le moins que l’on puisse dire. On a l’impression d’avoir affaire à des amateurs endurcis à la tête de l’État. Si les autorités de Kinshasa étaient sérieuses, elles n’auraient pas publié un communiqué aussi absurde, dépourvu de sens et d’intelligibilité et manquant de tact (diplomatique). Pire, ce n’est même pas le ministère des Affaires étrangères ou celui de la Défense qui fait la mise au point, mais le ministère de la Communication. Donc Patrick Muyaya quoi ! Le texte est écrit avec une légèreté affligeante, faisant comprendre à quiconque le lit qu’on a affaire à des amateurs et pas à des professionnels dignes d’une fonction ministérielle. Avec ce communiqué, la RDC vient de se faire ridiculiser encore une fois. Tout ça n’est pas sérieux. Mais bon, on s’y attendait… Je bois mon lait nsambarisé… Par Patrick Mbeko

La grande leçon d’Histoire et de géopolitique de V. POUTINE

La grande leçon d’Histoire et de géopolitique de V. POUTINE

PARLONS-EN. Très attendue, l’interview que le président russe Vladimir Poutine a accordée au journaliste américain et ancienne vedette de Fox News Tucker Carlson a vivement fait réagir. À juste titre. C’est une interview qu’il faut absolument voir. Une leçon magistrale d’Histoire et de géopolitique que Poutine a donnée au journaliste et à tous ceux qui, aux quatre coins du globe, ne comprennent pas les raisons de l’intervention russe en Ukraine. Pendant près de deux bonnes heures, le chef du Kremlin a livré au reste du monde, la vraie «Communauté internationale », la version russe de l’histoire; une version aux antipodes de ce que présentent les médias et experts occidentaux depuis février 2022. On a rarement vu un tel niveau de culture de la part d’un dirigeant. On est loin, mais alors très loin des exercices de communication auxquels nous ont habitués les journalistes et dirigeants occidentaux. Et on comprend pourquoi cette interview a fait réagir aux quatre coins de la planète quand celle des dirigeants des pays du G7 laisse bien des gens indifférents, à commencer par leur propre population. Bien entendu, il fallait s’attendre à la mauvaise fois et à la jalousie de la presse mainstream occidental, qui, faut-il le dire, n’a plus le monopole de la vérité sur les grands évènements de notre monde gobalisé… Bref. Félix Tshisekedi, vous pouvez aussi vous inspirer de votre homologue russe. Ça vous évitera des escarmouches verbales inutiles lors de vos interventions publiques… Par Patrick Mbeko.

Russie. Mort d’Evgueni Prigojine : simplement un accident ?

Russie. Mort d’Evgueni Prigojine : simplement un accident ?

TRIBUNE. À peine le décès d’Evgueni Prigojine annoncé que les médias occidentaux se sont mis à spéculer dans tous les sens, pointant l’index en direction du Kremlin qui aurait commandité la mort du sulfureux patron du groupe Wagner, tué dans un crash d’avion avec neuf autres personnes. La Poutinophobie de ces gens et de leurs « experts » autorise toutes les inepties. Mais revenons au décès d’Evgueni Prigojine. A-t-il été commandité par le Kremlin ? À première vue, tout laisse penser que NON. Que gagnerait Vladimir Poutine en assassinant Prigojine ? Pas grand-chose. Les vrais experts le savent, et il suffit d’analyser la couverture des médias occidentaux pour s’en apercevoir. En effet, la plupart des médias sont moins affirmatifs, préférant relayer les salades de quelques « experts » ainsi que la propagande des services de renseignement ukrainiens, qui laissent entendre que le Kremlin aurait commandité la mort d’Evgueni Prigojine après sa révolte de juin dernier. Or on sait que Prigojine, qui était avant tout un homme d’affaires, n’était pas en conflit avec Poutine, mais bien avec une partie du haut commandement de l’armée russe. Il connaissait sa place, et sa dernière sortie prouve à suffisance qu’il était toujours au service de la cause russe. Conscient d’être scruté à la loupe par les médias occidentaux depuis la fameuse « révolte » avortée de Wagner, le Kremlin n’avait aucun intérêt à s’en prendre à son homme de main. Même si l’on ne peut rien exclure pour le moment, tout porte à croire que l’écrasement de l’avion dans lequel se trouvait Evgueni Prigojine est un accident. Les services secrets russes sont très professionnels pour se comporter comme des amateurs, en assassinant un homme comme Prigojine de cette manière et dans un contexte politique et médiatique si particulier pour la Fédération de Russie… Je bois mon lait nsambarisé… Par Petrick Mbeko

Niger : Poutine et le dirigeant malien Assimi Goïta appellent à un règlement pacifique de la crise

Le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant malien Assimi Goïta ont discuté ce 15 août de la crise au Niger, et prôné un règlement pacifique dans ce pays. Le ministre Sergueï Choïgou a lui aussi taclé le «néo-colonialisme» occidental. Au cours d’un entretien téléphonique, qui a eu lieu «à l’initiative malienne», Vladimir Poutine et Assimi Goïta ont «souligné l’importance de régler la situation autour de la République du Niger uniquement par des moyens pacifiques politico-diplomatiques», a précisé la présidence russe dans un communiqué, ce 15 août. Cet appel intervient alors que la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), tout en privilégiant la voie du dialogue, a donné la semaine dernière son feu vert à une intervention armée contre les militaires qui ont pris le pouvoir le 26 juillet au Niger, en activant sa «force en attente». Lire la suite sur RT France