La CNC met en garde contre des procès iniques et expéditifs en RDC contre la résistance et l’opposition

La CNC met en garde contre des procès iniques et expéditifs en RDC contre la résistance et l’opposition

La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) met en garde le Peuple Congolais contre des procès iniques et expéditifs pour faire taire à jamais l’opposition et la résistance en République Démocratique du Congo  « Il ne peut y avoir de vraie justice équitable pour tous en République Démocratique du Congo avec une mauvaise gouvernance du pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée souillée fondée sur la corruption, la violence et le mensonge »    Dans un contexte de justice malade et instrumentalisée par le pouvoir de l’UDPS et l’Union Sacrée souillée en République Démocratique du Congo (RDC), la Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) réaffirme sa ferme opposition au rétablissement de la peine de mort. La CNC met en garde le Peuple Congolais contre des procès iniques et expéditifs pour faire taire à jamais l’opposition et la résistance en RDC. La CNC craint que le pouvoir de l’Union Sacrée ne monte des procès iniques et expéditifs des coups d’Etat montés et manqués pour exterminer les leaders de l’opposition et de la résistance par l’application de la peine de mort. Les forces vives congolaises doivent se mobiliser comme un seul homme pour empêcher le pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée d’éliminer l’opposition et la résistance    La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) est convaincue que la peine de mort va faciliter l’émergence d’un Etat voyou et criminel en République Démocratique du Congo, d’une dictature tribale plus féroce qu’à l’époque de Mobutu.  C’est une question de vie ou de mort, notre mise en garde concerne tout le Peuple Congolais et notamment les opposants et les résistants au pays et dans la diaspora. La peine de mort n’est pas pour punir les traîtres de l’armée, car le pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée connaît très bien depuis 2019  tous les traîtres et voleurs de l’armée et des différents services de sécurité et d’immigration. Ces traîtres et voleurs n’ont jamais été inquiétés.  Les opposants et résistants de quelque étiquette que ce soit, les acteurs la société civile, de LAMUKA, de FCC, d’Ensemble et de toutes les plateformes politiques seront menacés directement de peine de mort. La justice militaire risque d’être débordée par le nombre de procès de haute trahison et de menace de la sécurité nationale. L’application de l’article 64 va s’imposer à tout le monde pour éviter un suicide collectif forcé.    La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) prend à témoin la communauté internationale et notamment les Nations Unies, l’Union Africaine, l’Union Européenne et les instances internationales de la justice contre les risques d’extermination de l’opposition et de la résistance par l’application de la peine de mort en République Démocratique du Congo. Les organisations qui s’occupent des droits de l’homme en République Démocratique du Congo vont avoir du pain sur la planche. Certains de leurs responsables risquent d’être condamnés injustement d’intelligence avec l’ennemi. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) met en garde l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) et la DEMIAP dans leur plan d’arrêter et de faire taire à jamais les leaders de la résistance et de l’opposition affaiblie et éparpillée en République Démocratique du Congo    Toutes les institutions nationales sont mobilisées pour sauver le pouvoir moribond de l’UDPS et de l’Union Sacrée souillée en République Démocratique du Congo. Nous ne sommes plus loin des conséquences de l’explosion du compromis à l’africaine de décembre 2018 et de janvier 2019. Au premier rang des institutions nationales instrumentalisées pour sortir  de l’agonie le pouvoir de Kinshasa, il y a l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) et la DEMIAP chargées de détruire toute forme d’opposition ou de résistance. La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC), qui est au courant de leurs plans et stratégies,  met en garde l’ANR et la DEMIAP dans leur plan d’arrêter et de faire taire à jamais les leaders de la résistance et de l’opposition affaiblie et éparpillée en République Démocratique du Congo.  Les acteurs du deal FCC-CACH n’ont qu’à bien se tenir. La peine de mort va mettre la RDC  à feu et à sang. Plusieurs scénarios sont préparés pour détruire totalement l’opposition et la résistance. Il y aura en particulier des coups d’Etat montés et manqués, l’atteinte à la sécurité de l’Etat, la haute trahison pour la participation notamment à des mouvements insurrectionnels, la planification des assassinats ou crimes d’Etat. Les leaders de l’opposition qui ont participé au processus de chaos électoral de décembre 2023 sont tombés dans le piège infernal du pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée souillée. Ils seront totalement asphyxiés, s’ils ne collaborent pas avec le pouvoir actuel comme des ouvriers humiliés et corrompus. La CNC est aussi au courant du plan préparé contre ses membres et ne se laissera pas faire.    La République Démocratique du Congo (RDC) va devenir un véritable Etat criminel et voyou. L’humiliation ce dimanche 14 avril 2024 du Cardinal Fridolin AMBONGO qui allait à Rome est un événement annonciateur qui inaugure la mise en place d’une dictature de loin plus féroce et plus dangereuse que celle de l’époque de Mobutu. Refuser l’accès du salon d’honneur au Cardinal AMBONGO paraît un fait banal, mais il est un symbole grave pour tous ceux qui ne veulent pas comprendre que désormais la vie de tout le Peuple Congolais qui  est en danger face à un pouvoir tyrannique décidé de se maintenir au pouvoir jusqu’au retour de Jésus-Christ, sans le moindre souci du génocide congolais et de la balkanisation très poussée de notre pays.    Savons-nous pourquoi le pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée a invité et nourrit pendant 14 mois à Kinshasa les leaders du M23 qui crée la désolation à l’Est de la République Démocratique du Congo ? Il faut être un vrai aveugle pour ne pas comprendre ce qui se cache derrière cela.La Coalition pour un Nouveau Congo (CNC) va suivre de très près la position du pouvoir de l’UDPS et de l’Union Sacrée face aux groupes armés et  politico-militaires. La CNC suit de près les conséquences de l’invitation et du séjour de 14 mois à Kinshasa

Centrafrique : le pouvoir et l’opposition de nouveau à couteau tiré sur la nouvelle Constitution

Centrafrique : le pouvoir et l’opposition de nouveau à couteau tiré sur la nouvelle Constitution

Alors que la nouvelle Constitution a été adoptée puis promulguée, le 30 août dernier, elle divise toujours l’opinion. Pour l’opposition, réunie au sein du Bloc républicain pour la défense de la Constitution du 30 Mars 2016, il est hors de question de reconnaître cette nouvelle loi fondamentale. De son côté, le pouvoir estime que l’opposition a déclaré la guerre au « peuple souverain ». Selon le chef de file de l’opposition démocratique, Anicet Georges Dologuélé, le Bloc républicain pour la défense de la Constitution du 30 Mars de 2016 (BRDC) ainsi que toute l’opposition ne reconnaissent pas la nouvelle loi fondamentale et toutes les institutions qui y ont été créées. Pour eux, cette loi fondamentale n’est pas consensuelle. « Elle doit disparaître le plus vite possible » « Nous ne reconnaissons pas la Constitution du 30 Août 2023. Nous sommes toujours attachés à celle du 30 Mars 2016. Nous estimons, comme beaucoup de Centrafricains, que cette nouvelle constitution qui fait de notre belle République un empire, un beau royaume, doit disparaître le plus vite possible et refaire place à celle qui a été consensuelle », a affirmé Anicet Georges Dologuélé, chef de file de l’opposition démocratique. L’opposant politique au régime de Faustin-Archange Touadéra enfonce le clou, déclarant que les rédacteurs de cette nouvelle constitution n’avaient pas qualité à le faire.   « Rédigée dans la clandestinité »  « Cette constitution a été rédigée dans la clandestinité par un groupe d’individus qui n’en a pas la qualité. Vous voulez que votre pays et le mien soit régi pas cette espèce qui met entre parenthèses plus de la moitié de la population ; qui en fait des citoyens de seconde zone », s’est insurgé Anicet Georges Dologuélé. Répondant à l’opposition démocratique, le pouvoir estime que cette question a déjà été tranchée par le peuple. Ainsi, tout citoyen est appelé à s’y conformer. « Le peuple n’est ni de l’opposition, ni de la majorité » « Le peuple centrafricain a tranché. Aujourd’hui, nous avons une nouvelle constitution. L’opposition, comme tout autre citoyen, devrait se conformer à la volonté du peuple centrafricain. Il ne s’agit plus de l’opposition ou de la majorité. Parce que le peuple souverain n’est ni de l’opposition ni de la majorité », a rétorqué Fidèle Gouandjika, conseiller spécial du président de la République. Pour le pouvoir de Bangui, la prise de position de l’opposition est une déclaration de guerre au « peuple souverain ». « Ils ont déclaré la guerre au peuple » « Ce que dit M. Dologuélé sur les ondes relève de l’inculture politique. Dans quel pays du monde l’on se base sur le taux d’abstention pour valider une constitution ? C’est le « oui » ou le « non » qui déterminent. Aujourd’hui, le peuple souverain, dans sa grande majorité, a dit oui. Et donc, ces 3 députés ont déclaré la guerre au peuple souverain », a martelé Fidèle Gouandjika. La nouvelle Constitution de la République centrafricaine a été adoptée par référendum, le 30 juillet 2023 avec 95,03 % des voix ; puis promulguée un mois plus tard par le chef de l’Etat. Malgré sa promulgation, elle continue de diviser l’opinion publique.

Présidentielle au Gabon : Internet coupé et couvre-feu instauré après les fraudes dénoncées par l’opposition

Le climat électoral tourne à l’orage au Gabon. Alors que les Gabonais sont appelés aux urnes samedi 26 août, pour décider s’ils confient ou non un troisième mandat au président Ali Bongo Ondimba, le ministre de la communication a ordonné dans la soirée la coupure d’internet et l’instauration d’un couvre-feu. En vue d’éviter « la propagation d’appels à la violence (…) et des fausses informations », « le gouvernement a pris la décision de suspendre jusqu’à nouvel ordre l’accès à l’internet sur toute l’étendue du territoire. Un couvre-feu sur l’ensemble du territoire est décrété et sera appliqué dès ce dimanche 27 août. Il sera de vigueur tous les jours, à partir de 19 heures, jusqu’à 6 heures », a déclaré le ministre Rodrigue Mboumba Bissawou à la chaîne de télévision publique… Lire la suite sur Le Monde

Congo. L’opposition et la diaspora doivent prendre de la hauteur et avancer

Congo. L’opposition et la diaspora doivent prendre de la hauteur et avancer

TRIBUNE. Turpitudes, désinvolture, impuissance, se donner bonne conscience à moindre frais, il y’a de cela dans le pathétique train lancé dans la nuit par l’opposition et la diaspora congolaise. 26 ans après que le PCT a été ramené au pouvoir, s’il ne s’agissait que de l’invectiver, de le dénoncer pour qu’il tombe, cela se saurait. Un quart de siècle sans trouver comment contraindre le PCT à préférer le dialogue, que faut-il d’intellectuellement inachevé pour que tous ceux qui se prennent pour les patrons de l’opposition aident le pays à quitter le gîte, pour que toute voilure sortie, il vogue enfin vers des certitudes de développement évident ! Que n’entendons-nous dire sur le cynisme et l’arrogance du PCT. Parler juste consisterait à reconnaître que c’est la rédhibitoire faiblesse de l’opposition qui nourrit la gonflette d’un vieux drakkar qui voyage avec des vielles recettes de Vikings, à savoir prendre d’assaut les richesses, violer et tuer. Ce vieux rafiot de délinquants séniles qui a confisqué toutes les chances de s’épanouir du peuple Congolais doit être sérieusement bousculé. Ailleurs on en rit, on cite le pays comme un repaire de gredins sans foi ni loi. Des guenilles de l’histoire qui il faut le leur reconnaître ne peuvent produire sur du décalé. A dire vrai, ces pauvres diables fruits d’une erreur d’aiguillage sont plus à plaindre qu’à blâmer. Ce sont les chefs de l’opposition qui sont à stigmatiser férocement. A moins qu’un de ces jours, le vent levant les voiles on découvre que tout le landerneau politique est de connivence. En somme des copains et des coquins. A tout prendre pour sordide que cela soit, je préférerai encore car le contraire démontrerait une cruelle incompétence. Qui pour s’y résoudre ? Concernant la diaspora, c’est la même rengaine. Elle a augmenté en quantité mais devenue naine en qualité. Ceux qui comme moi ont participé à la grande marche contre le coup d’Etat de M. Sassou Nguesso, place des Invalides à Paris en 1998, ne peuvent qu’écraser une larme ou pousser un soupir face à l’impuissance et le triste spectacle qu’offrent la diaspora aujourd’hui. Ceux qui ont du mal avec la critique diront certainement, lui-même qu’a-t-il fait pour tirer la diaspora vers le haut ? Répondre à des questions essentielles par des interrogations subjectives, voilà la nature même du congolais. Sans opiner, je consens ! Malgré tout, les congolais de la diaspora doivent se ressaisir. Passer des journées à épiloguer sur le néant, fulminer sur des faits avérés ou pas ou sur des contrevérités, ne peut impressionner des médiocres qui ont fait disparaitre 14 000 milliards de F CFA sans sourciller. Persévérer dans cette voie, c’est rendre service à un pouvoir qui ne règne que par la violence, la désinformation et les intimidations, et qui mécaniquement utilisera les mêmes ficelles pour empêcher ceux des nôtres qui ne s’intéressent pas à la politique et qui souhaiteraient repartir au Congo afin de rehausser le niveau de la médiocrité ambiante. Au moment où M. Sassou Nguesso rédige ses mémoires, ne perdons plus notre temps et notre énergie à nous obstiner de façon moutonnière à reproduire des schémas qui ont toujours échoué. Le buzz quotidien, comme c’est le cas pour les affaires qui concerneraient M. Hugues Ngouelondélé pourrait soulager la conscience de certains, mais n’a aucun intérêt et ne permettra jamais de faire avancer le combat pour la libération de notre pays. Abandonnons les voies sans issues et désintéressons-nous de l’écume des choses. Je préfère voir 1000 congolais échanger dans un forum sur des thématiques comme la pollution à Pointe-Noire, l’emploi des jeunes, la répartition des richesses, la lutte contre le tribalisme ou même 10 000 congolais suivre en direct sur Youtube une émission sur la réhabilitation du CFCO, que de voir 1 million de congolais s’abreuver de chicayas sur la prime des Diables Rouges. Utilisons efficacement les réseaux sociaux pour conscientiser nos compatriotes : Comment ? Ne perdons plus notre temps. Nous devons tous comprendre que la conscientisation d’un peuple est un processus continu qui demande du temps, de l’engagement et de la persévérance. En encourageant les congolais à s’impliquer dans leur propre développement, en leur donnant les outils nécessaires pour comprendre les enjeux qui les concernent et en favorisant le brassage entre les populations de différentes ethnies, nous contribuerons tous à éveiller leur conscience et à renforcer leur capacité à agir pour le changement. Que Dieu bénisse le Congo. Laurent DZABAPrésident du Mouvement Panafricain et Citoyen.

Centrafrique : le Conseil national de médiation veut aplanir les tensions entre le pouvoir et l’opposition

Centrafrique : le Conseil national de médiation veut aplanir les tensions entre le pouvoir et l’opposition

Pour apaiser la tension politique entre le gouvernement et l’opposition démocratique, le Conseil national de médiation a rencontré, ce 23 février 2023, à Bangui, les leaders du Bloc républicain pour la défense de la Constitution (BRDC). Privation de liberté, menaces de mort à l’égard des opposants et insécurité étaient au centre des échanges. L’annonce du retrait de l’opposition démocratique des prochaines élections locales était à l’origine de cette rencontre. Durant sa prise de parole, le coordonnateur du BRDC a souligné que les menaces, proférées par des partisans du pouvoir à l’égard des opposants, ne sont pas favorables à la tenue d’une élection crédible et apaisée. Il cite comme exemple la clandestinité que vit Alexandre Ferdinand Nguendet, ancien chef d’Etat de la transition. « Ce n’est pas à nous de créer les conditions » « Nous sommes venus avec beaucoup de modestie et de déférence vis-à-vis de la médiation. Alors, il faut dire à ceux qui créent ces conditions-là de trouver des solutions afin qu’on aille aux élections. Ce n’est pas à nous de le faire. Regardez les conditions dans lesquelles on a mis Nguendet. Il a quitté sa famille pour aller vivre dans la brousse », a fait savoir Crépin Mboli-Goumba, président du parti Patrie. Selon le BRDC, les opposants subissent quotidiennement des menaces, intimidations et persécutions. Une pratique contraire aux principes démocratiques. Pour sa part, le Conseil national de médiation dit prendre des mesures tout en souhaitant un dénouement à travers cette rencontre. Engager l’ensemble des acteurs sociopolitiques « L’objectif recherché par la médiation vise à échanger avec les leaders de l’opposition en vue d’engager l’ensemble des acteurs sociopolitiques pour l’exercice de la démocratie. A ce sujet, le Conseil national de médiation reste le cadre permanent du dialogue et de la concertation, l’arbre à palabre de tous les Centrafricains », a indiqué Moussa Laurent Ngon Baba, président du Conseil national de médiation. La tension sécuritaire à l’intérieur du pays et la crise socioéconomique étaient également au centre des échanges. Lors cette réunion, les leaders de l’opposition ont réitéré leur position, notamment celle de ne pas participer aux élections locales de juillet prochain. De son côté, Moussa Laurent Ngon Baba promet de remonter les informations aux autorités compétentes.

Centrafrique : passe d’armes entre F.A Touadéra et l’opposition sur la montée de l’insécurité

Centrafrique : passe d’armes entre F.A Touadéra et l’opposition sur la montée de l’insécurité

Face à la résurgence de l’insécurité dans certaines régions de la République centrafricaine, le président Faustin-Archange Touadéra hausse le ton. Pour le chef de l’Etat, l’opposition est un obstacle au développement du pays. Lors de son adresse à la Nation à l’occasion de la fête nationale, le chef de l’Etat a brisé le silence face au regain de violence que vit son peuple ces deux derniers mois. Faustin-Archange Touadéra n’est pas passé par quatre chemins pour accuser l’opposition démocratique d’en être le responsable. « Depuis plusieurs mois, nous assistons à des manœuvres, à des actes et propos susceptibles de compromettre la sécurité publique ou occasionner des troubles graves, provoquer la haine et enfreindre les lois de la République. Ces propos sont largement publiés par les principaux membres du Bloc républicain pour la défense de la constitution et le Conseil de résistance pour la transition » a affirmé Faustin-Archange Touadéra, président de la République centrafricaine. Dans le chaos Par ailleurs, le chef de l’Etat a indiqué que l’opposition travaille pour replonger le pays dans le chaos. Il cite en exemple, des appels à la violence et des messages néfastes adressés à la communauté internationale sollicitant la suspension des aides au profit du pays. Pour cela, le locataire du palais de la Renaissance promet de les en empêcher. « En appelant à la suspension des aides budgétaires et humanitaires, le BRDC et CRT désirent le maintien de notre pays dans la dépendance et la pauvreté. Depuis quelques jours, nous assistons au passage à l’acte, notamment le commencement d’exécution des plans de déstabilisation du pays. Je tiens à vous assurer que des dispositions idoines sont prises pour empêcher ces actes terroristes » a promis le chef de l’Etat centrafricain. La réaction de l’opposition n’a pas tardé. Le Bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC) balaie du revers de la main les accusations du pouvoir. « Il s’agit d’un discours incendiaire, de victimisation, de division, un discours qui recherche des bouc-émissaires pour justifier l’échec patent de 7 ans d’exercice du pouvoir. Nous nous sommes réunis au lendemain de cette allocution et nous avions failli porter plainte contre lui pour diffamation. Mais, nous avons laissé tomber pour pouvoir préparer des éléments de réponses face à ces nouvelles accusations. Nous ne nous reconnaissons pas dans ces accusations » a réfuté Mahamat Kamoun, opposant et un des leaders du BRDC. Bras de fer Ces derniers mois, la tension est montée d’un cran entre le pouvoir et l’opposition. A l’origine, le bras de fer sur le projet de révision de la Constitution du 30 mars 2016. Un projet rejeté par la Cour constitutionnelle. La célébration du 64e anniversaire de la proclamation de la République centrafricaine a été l’occasion pour Faustin Archange Touadéra de fustiger l’opposition, l’accusant d’être derrière la montée de l’insécurité dans certaines régions du pays.

Algérie : un chef de parti de l’opposition mis en prison

Algérie : un chef de parti de l’opposition mis en prison

Poursuivi pour plusieurs chefs d’inculpation, le coordinateur du Mouvement démocratique et social, Fethi Gheras, a été arrêté chez lui dans la banlieue d’Alger mercredi 30 juin, avant d’être placé sous mandat de dépôt le lendemain. Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), la police avait mené une perquisition chez lui lors de son arrestation. D’après la même source, cet homme politique est poursuivi pour « atteinte à la personne du président de la République, outrage à corps constitué, diffusion au public de publications pouvant porter atteinte à l’intérêt national, diffusions d’informations pouvant porter atteinte à l’unité nationale, diffusion d’informations pouvant porter atteinte à l’ordre public ». Dans une récente vidéo, postée le 27 juin sur sa page Facebook, Fethi Gheras brocardait les autorités algériennes : « C’est vous qui êtes une minorité. C’est vous qui menacez les intérêts du peuple algérien. Et c’est vous qui manigancez avec les forces étrangères, non les démocrates et les républicains… » Lire la suite sur Le Point Afrique