Cameroun/Le passé et l’avenir. Deux jeunes qui auraient pu partager le même destin… mais non

Cameroun/Le passé et l’avenir. Deux jeunes qui auraient pu partager le même destin… mais non

TRIBUNE. Cabral Libii incarne désormais le passé politique : l’espoir perdu, le rêve enterré. Il n’aura été qu’un bref épisode du champ des idées au Cameroun. Conciliant, voire hypothétiquement complice d’un régime qui a vidé notre pays de toute sa substance. Où a-t-il buté ? Qu’est-ce qui explique sa dégringolade ? Peut-être la compromission, ce pacte invisible qui l’a rendu indolent, littéralement l’opposé de celui qu’il était avant son entrée en politique. Dans une dictature comme la nôtre, l’opposant se doit d’être frontal, surtout lorsqu’il a le tranchant d’une jeunesse encore pure. Un homme politique qui n’a pas le sens du sacrifice n’est qu’un roublard, un entrepreneur ou un farceur. La politique, c’est d’abord le don de soi, surtout dans une autocratie d’une férocité indescriptible comme celle du Cameroun. Notre cher Cabral a manqué ce sens du sacrifice, englué dans l’égoïsme et l’égocentrisme. Et le peuple camerounais l’a compris. Voilà ce qui explique sa chute : un échec quasi programmé, qui finira par l’effacer complètement, le réduisant au rang d’un has-been. Mais c’est sans doute là la leçon qu’a retenue Hiram Yiodi qui désormais incarne l’avenir. Il a compris que l’Histoire retiendra toujours les hommes qui se sont tenus du côté du peuple. Ceux qui n’ont pas ménagé la dictature, qui l’ont dénoncée à visage découvert, et qui ont appelé le peuple à se verticaliser. Avez-vous remarqué ses prises de parole depuis la présidentielle ? Avez-vous aussi observé l’ascension vertigineuse de sa popularité depuis qu’il a ajusté son propos ? Son capital sympathie s’est envolé, plus seulement pour la beauté de son visage, mais aussi pour la justesse et la fermeté de son discours. Il dénonce, avec une sincérité nouvelle, le régime croulant de Yaoundé. En temps de lutte, ceux qui cachent leurs armes sont des traîtres. En ces jours de libération du Cameroun, tout politicien silencieux est complice de ceux qui veulent entraîner ce pays dans le chaos. Toute neutralité est complicité. En temps de révolution, on choisit son camp : celui de la justice et de l’équité. Pas entre les deux. Par Teddy Patou Journaliste et animateur radio

Cameroun. Pierre Anoumedem du MRC: Il est très dangereux de s’engager en politique contre le président Paul Biya

Cameroun. Pierre Anoumedem du MRC: Il est très dangereux de s’engager en politique contre le président Paul Biya

CLAIR ET NET. « C’est très très dangereux de s’engager en politique contre le président de la République du Cameroun actuel, monsieur Paul Biya. Je l’ai dit, pour l’avoir vécu : si vous voulez vous engager en politique contre le président Biya, il faut vous attendre à tout et même au pire. D’ailleurs, en parlant du pire, nous avons des camarades, des amis politiques du MRC qui sont morts en prison, morts de maladie ou morts de violence, morts par manque de soins. Si vous voulez vous engager en politique contre le président de la République actuel, il faut vous attendre au sacrifice suprême ». Pierre Anoumedem Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Radiofrance)

Cameroun : Biya ne rencontrera pas l’opposant Maurice Kamto

Cameroun : Biya ne rencontrera pas l’opposant Maurice Kamto

Le président Paul Biya a refusé de rencontrer l’opposant Maurice Kamto, qui ne reconnait toujours pas la victoire du chef de l’Etat camerounais à la dernière présidentielle, selon une information de France 24. Ci-dessous, des précisions du correspondant de la chaîne française au Cameroun.