Le nouveau cadre de partenariat avec le Cameroun met l’accent sur la création d’emplois et la prestation de services efficaces pour tous (Banque mondial)

Le nouveau cadre de partenariat avec le Cameroun met l’accent sur la création d’emplois et la prestation de services efficaces pour tous (Banque mondial)

Le Groupe de la Banque mondiale a annoncé l’adoption d’un nouveau cadre de partenariat avec le Cameroun, qui s’articule autour de deux objectifs de haut niveau — des emplois plus nombreux et de meilleure qualité, et des institutions de prestation de services plus efficaces et plus inclusives —, tout en accordant une attention particulière aux enjeux du climat et de la fragilité. Ce nouveau CPF couvre les exercices 2025 à 2029. Il vise à soutenir la réalisation de la Vision 2035 portée par le Cameroun, qui ambitionne de devenir « un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité », et pose les bases d’une transformation économique qui profite à tous les citoyens. « Nous reconnaissons le rôle de premier plan joué par le Cameroun en tant que promoteur de la stabilité et moteur économique de la région. L’un des axes principaux de notre collaboration est de créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité, en particulier pour les jeunes, permettant ainsi d’améliorer les conditions de vie de la population camerounaise dans son ensemble et de préserver la cohésion sociale », explique Cheick F. Kanté, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun. Ce cadre de partenariat témoigne de la collaboration solide et croissante entre le Cameroun et les institutions du Groupe de la Banque mondiale : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, la Société financière internationale et l’Agence multilatérale de garantie des investissements. Le Groupe de la Banque mondiale prévoit d’apporter plus de 2 milliards de dollars de financements au cours de la période couverte par le CPF, qui viendront s’ajouter aux 4,2 milliards d’engagements en cours. « Le secteur privé est appelé à jouer un rôle clé dans l’expansion des solutions d’énergie renouvelable, l’amélioration de la productivité agricole, la réduction du déficit d’infrastructures et l’augmentation des financements pour les micro, petites et moyennes entreprises au Cameroun, ajoute Dahlia Khalifa, directrice régionale d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest anglophone et centrale. Aujourd’hui plus que jamais, IFC est déterminée à aider le secteur privé camerounais à réaliser pleinement son potentiel et à tirer ainsi la croissance économique du pays. » Le CPF souligne la nécessité de renforcer la résilience climatique du Cameroun et d’intensifier les efforts contre les causes de la fragilité. Il vise à améliorer la connectivité des principaux corridors de transport, qui jouent un rôle crucial pour accroître la productivité et améliorer la prestation des services publics. Tous les objectifs du CPF mettront également l’accent sur la promotion de l’égalité des sexes. « Au cours de la période couverte par le CPF, le Groupe de la Banque mondiale s’appuiera sur son expérience dans la mobilisation de financements privés et d’investissements directs étrangers dans divers secteurs, afin de soutenir un développement inclusif et résilient au Cameroun. Ces efforts seront consolidés par une collaboration soutenue entre la Banque mondiale, IFC et la MIGA dans le développement conjoint des activités, notamment dans le cadre du déploiement de la plateforme de garanties du Groupe de la Banque mondiale, placée sous l’égide de la MIGA », déclare Şebnem Erol Madan, directrice Analyses économiques et durabilité de la MIGA. Le nouveau CPF est en phase avec l’approche stratégique du Groupe de la Banque mondiale visant à obtenir un impact et des résultats à grande échelle, à relever les défis mondiaux et à mobiliser des capitaux privés. Sa préparation a donné lieu à des consultations avec les principales parties prenantes : pouvoirs publics, secteur privé, société civile, groupes de réflexion, universités et autres partenaires de développement.

Le nouveau cadre de partenariat avec le Cameroun met l’accent sur la création d’emplois et la prestation de services efficaces pour tous

Le nouveau cadre de partenariat avec le Cameroun met l’accent sur la création d’emplois et la prestation de services efficaces pour tous

Le Groupe de la Banque mondiale a annoncé l’adoption d’un nouveau cadre de partenariat avec le Cameroun, qui s’articule autour de deux objectifs de haut niveau — des emplois plus nombreux et de meilleure qualité, et des institutions de prestation de services plus efficaces et plus inclusives —, tout en accordant une attention particulière aux enjeux du climat et de la fragilité. Ce nouveau CPF couvre les exercices 2025 à 2029. Il vise à soutenir la réalisation de la Vision 2035 portée par le Cameroun, qui ambitionne de devenir « un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité », et pose les bases d’une transformation économique qui profite à tous les citoyens. « Nous reconnaissons le rôle de premier plan joué par le Cameroun en tant que promoteur de la stabilité et moteur économique de la région. L’un des axes principaux de notre collaboration est de créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité, en particulier pour les jeunes, permettant ainsi d’améliorer les conditions de vie de la population camerounaise dans son ensemble et de préserver la cohésion sociale », explique Cheick F. Kanté, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun. Ce cadre de partenariat témoigne de la collaboration solide et croissante entre le Cameroun et les institutions du Groupe de la Banque mondiale : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, la Société financière internationale et l’Agence multilatérale de garantie des investissements. Le Groupe de la Banque mondiale prévoit d’apporter plus de 2 milliards de dollars de financements au cours de la période couverte par le CPF, qui viendront s’ajouter aux 4,2 milliards d’engagements en cours. « Le secteur privé est appelé à jouer un rôle clé dans l’expansion des solutions d’énergie renouvelable, l’amélioration de la productivité agricole, la réduction du déficit d’infrastructures et l’augmentation des financements pour les micro, petites et moyennes entreprises au Cameroun, ajoute Dahlia Khalifa, directrice régionale d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest anglophone et centrale. Aujourd’hui plus que jamais, IFC est déterminée à aider le secteur privé camerounais à réaliser pleinement son potentiel et à tirer ainsi la croissance économique du pays. » Le CPF souligne la nécessité de renforcer la résilience climatique du Cameroun et d’intensifier les efforts contre les causes de la fragilité. Il vise à améliorer la connectivité des principaux corridors de transport, qui jouent un rôle crucial pour accroître la productivité et améliorer la prestation des services publics. Tous les objectifs du CPF mettront également l’accent sur la promotion de l’égalité des sexes. « Au cours de la période couverte par le CPF, le Groupe de la Banque mondiale s’appuiera sur son expérience dans la mobilisation de financements privés et d’investissements directs étrangers dans divers secteurs, afin de soutenir un développement inclusif et résilient au Cameroun. Ces efforts seront consolidés par une collaboration soutenue entre la Banque mondiale, IFC et la MIGA dans le développement conjoint des activités, notamment dans le cadre du déploiement de la plateforme de garanties du Groupe de la Banque mondiale, placée sous l’égide de la MIGA », déclare Şebnem Erol Madan, directrice Analyses économiques et durabilité de la MIGA. Le nouveau CPF est en phase avec l’approche stratégique du Groupe de la Banque mondiale visant à obtenir un impact et des résultats à grande échelle, à relever les défis mondiaux et à mobiliser des capitaux privés. Sa préparation a donné lieu à des consultations avec les principales parties prenantes : pouvoirs publics, secteur privé, société civile, groupes de réflexion, universités et autres partenaires de développement.

L’Union européenne renouvelle son engagement financier au Togo à travers un nouveau cadre de partenariat

L’Union européenne renouvelle son engagement financier au Togo à travers un nouveau cadre de partenariat

Le Togo et l’UE ont signé ce 12 janvier un nouvel accord dans lequel l’Union Européenne et ses Etats membres s’engagent à renouveler leur soutien à la République togolaise à hauteur de 243 millions d’euros. C’est à travers un Document Conjoint de Programmation pluriannuelle 2021-2027 (DCP) qui renforce et élargit les domaines d’intervention. Une cérémonie officielle de présentation et de lancement du Document Conjoint de Programmation pluriannuelle 2021-2027 (DCP) a été organisée, à Lomé, le 12 janvier 2022, au siège du Ministère de la Planification du Développement et de la Coopération. Adopté le 16 décembre 2021, le Document Conjoint de Programmation a été élaboré dans une démarche inclusive avec l’Union Européenne, l’Allemagne et la France. Il définit le cadre des interventions des partenaires européens en appui aux efforts du gouvernement de la République Togolaise pour les sept prochaines années. M. Payadowa Boukpéssi, ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des Territoires a co-présidé cette cérémonie de présentation aux côtés de l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Togo, M. Joaquìn Tasso Vilallonga. Mme Sandra Ablamba Johnson, ministre, secrétaire général de la Présidence de la République, M. Gilbert Bawara, ministre de la Fonction Publique, M. Sani Yaya, ministre de l’Économie et des Finances, pour le gouvernement de la République Togolaise, ainsi que Mme Jocelyne Caballero, ambassadeur de France et M. Matthias Veltin, ambassadeur d’Allemagne, ont pris part à cette manifestation. Le DCP s’inscrit en synergie avec le Plan National de Développement (PND) et la Feuille de Route Gouvernementale Togo 2020-2025. À travers ce document stratégique, l’Union Européenne et ses États membres s’engagent à renforcer leur soutien à la République Togolaise dans trois domaines prioritaires : – Le développement humain, en particulier en matière d’inclusion socio-économique et d’accès aux services publics de base ; – L’agro-industrie durable et la gestion des ressources naturelles, pour contribuer à la création d’emplois et à la lutte contre le changement climatique ; – La consolidation d’une société apaisée et résiliente au Togo à travers la promotion de la sécurité, de la bonne gouvernance et de la décentralisation. L’adoption de ce Document est une étape importante dans le renforcement et la concrétisation de la coopération entre le Togo et ses partenaires européens. Le Document Conjoint de Programmation précise la démarche de l’« Équipe Europe », composée de l’Union européenne, de la France et de l’Allemagne, ainsi que de leurs institutions financières et de développement respectives, à savoir la Banque Européenne d’Investissement (BEI), l’Agence Française de Développement (AFD), la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) et la Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW). Il s’agit, pour les partenaires européens, d’identifier des synergies et de mutualiser leurs outils dans le but de gagner en efficacité dans le cadre de cette programmation conjointe. Une approche saluée lors de la visite au Togo, le 24 novembre 2021, de responsables de haut niveau de « l’Équipe Europe ». Les actions de l’UE qui en découleront seront financées par le nouvel instrument intitulé « Europe dans le monde », en remplacement du Fonds Européen de Développement (FED). L’adoption du Document Conjoint de Programmation 2021-2027 et la mise en œuvre de ce nouvel instrument financier concordent avec l’entrée en vigueur de l’Accord Post-Cotonou, venant renforcer le partenariat entre, d’un côté, le Togo et le Groupe des États d’Afrique, Caraïbes et du Pacifique (ACP) et, de l’autre, l’Union européenne et ses États membres. Dans le cadre de la première année de mise en œuvre de ce Document, « l’Équipe Europe » engage plus de 243 millions d’euros, soit près de 160 milliards de CFA, pour de nouveaux projets dans les trois domaines prioritaires précités. L’Ambassadeur Joaquìn Tasso Vilallonga, chef de la Délégation de l’Union Européenne (UE) au Togo, s’est réjoui de la pertinence des axes contenus dans ce Document, qui renforcera davantage le partenariat entre l’UE et le Togo : « Le document que nous avons aujourd’hui, après la visite de haut niveau de « l’Équipe Europe » à Lomé il y a quelques semaines seulement, est la matérialisation concrète de cet engagement de l’Union européenne notamment dans le domaine de la coopération et de la solidarité européenne avec le Togo ». Le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires a remercié les partenaires européens pour leur appui à l’élaboration de ce document aligné sur les priorités nationales togolaises : « Je voudrais renouveler les sincères remerciements du gouvernement à la Commission européenne, à l’Allemagne et à la France en particulier, pour la qualité de leur coopération, et pour leur accompagnement dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement en faveur du bien-être des populations ». Le ministre d’État a souligné à cette occasion « la vision éclairée et le leadership dans le pilotage des actions de développement » du Président de la République, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé. Il a conclu en invitant tous les acteurs impliqués dans l’exécution de ce document à prendre des dispositions nécessaires pour la mise en œuvre rapide des projets.

Un nouveau cadre de partenariat entre le Congo et la Banque mondiale pour une gestion plus efficace et responsable

Un nouveau cadre de partenariat entre le Congo et la Banque mondiale pour une gestion plus efficace et responsable

La Banque mondiale a annoncé avoir validé récemment un nouveau Cadre de partenariat avec la République du Congo afin de soutenir la mise en œuvre de ses objectifs de développement pour la période 2019-2024. Ainsi que le relève l’institution financière internationale dans un communiqué, « ce cadre met l’accent sur le renforcement de la gestion économique pour améliorer le développement du secteur privé et la création d’emplois et sur le développement du capital humain, afin de promouvoir une croissance inclusive et durable ». « L’objectif de cette nouvelle stratégie consiste à aider la République du Congo à réaliser les réformes économiques nécessaires pour offrir de meilleurs opportunités et services à tous ses citoyens », a souligné Jean-Christophe Carret, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la République du Congo précisant que cet engagement se concentrera sur un portefeuille de projets plus réduit mais avec des projets de plus grande envergure, plus ambitieux et ayant un impact plus important. A noter que ce partenariat, qui comprendra également des projets en faveur de l’autonomisation des femmes et de l’économie numérique, vise à promouvoir la diversification économique. Après la contraction de son économie pendant deux années consécutives liée à la baisse des cours du pétrole, le Congo présente actuellement des signes de reprise, selon la Banque mondiale. Cependant, elle constate qu les inégalités demeurent élevées avec plus de 35 % de la population qui vit dans la pauvreté depuis 2016. Autre constat relevé dans son communiqué: la performance du Congo en matière de capital humain est bien inférieure à la moyenne des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Ainsi, un enfant né au Congo aujourd’hui sera 42 % moins productif qu’il aurait pu l’être s’il avait bénéficié d’une instruction complète et de soins de santé adéquats au cours de son enfance, note l’institution financière. Si le secteur privé joue un rôle important dans la création d’emplois et la croissance économique des pays émergentes comme la République du Congo, comme le rappelle Aliou Maiga, directeur d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, ce dernier assure que « La nouvelle stratégie vise à mobiliser l’investissement privé et à favoriser l’innovation pour aider le gouvernement de la République du Congo à atteindre ses objectifs de développement. » Soulignons que le Cadre de partenariat s’articulera autour de deux axes : « Renforcer la gestion économique et la diversification » et « Développer le capital humain et la résilience pour une croissance inclusive et durable ». Selon la Banque mondiale, le premier axe impliquera de moderniser le secteur public à travers une plus grande efficacité et redevabilité dans la gestion des ressources publiques; d’adopter des règles budgétaires susceptible d’augmenter l’épargne publique lorsque la conjoncture est favorable afin de faire face aux périodes de volatilité des prix des matières premières, peut-on lire de même source. Cet axe impliquera aussi d’améliorer la productivité et la commercialisation agricoles ainsi que les infrastructures et le climat des affaires afin de créer des emplois et de renforcer le développement du secteur privé. Le deuxième axe, précise-t-elle, permettra d’améliorer l’accès à des services d’éducation et de santé de qualité, d’élargir la couverture de protection sociale et de promouvoir l’autonomisation des femmes afin d’accroître l’inclusion sociale. La Banque mondiale ajoute, par ailleurs, que cette stratégie permettra d’améliorer la gestion des forêts et d’autres ressources naturelles pour favoriser une croissance durable et plus résiliente. Pour rappel, le Congo compte actuellement 10 projets qui bénéficient d’un financement de 451 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) et de la Banque pour la reconstruction et le développement (BIRD). Selon l’institution, ces projets sont axés sur la gestion et la diversification économiques, le capital humain, la protection sociale et l’environnement. Martin Kam