Economie Numérique : le Congo, pionnier de la 5G en Afrique centrale

La 5G MTN a été officiellement lancée, ce 21 novembre, à Brazzaville, en République du Congo, par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso. Ainsi, le Congo devient ainsi le premier pays en Afrique centrale à avoir pris ce tournant décisif dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. L’avènement de la 5G est l’aboutissement de nombreuses années d’expérimentation, d’innovation et d’investissement massifs. C’est deux ans après le début de la phase pilote, que l’opérateur de téléphonie mobile MTN-Congo a officiellement lancé la phase commerciale de la technologie mobile de cinquième génération au Congo (5G), une véritable révolution qui couvre et offre des opportunités infinies, transformant notre manière de vivre et de travailler. Le Vice-président de la zone MTN Afrique centrale et de l’ouest, monsieur Ebenezer Asanté a expliqué que « … le déploiement de la 5G pose les bases de l’écosystème favorable à l’innovation locale. La jeunesse congolaise se voit offrir une opportunité sans précédente pour se conformer aux défis de demain. Cette infrastructure ouvre la voie au développement des startups, des entreprises spécialisées dans le domaine de pointe : le Web, l’intelligence artificielle ou encore la cybersécurité », a-t-il déclaré. Monsieur Ebenezer Asanté a encouragé les jeunes congolais à être des utilisateurs qui profitent des avantages de la 5G, mais aussi des innovateurs et des développeurs. Le Congo, un pays davantage ouvert à l’économie mondiale. Prenat la parole à son tour, le ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo a soutenu que la révolution 5G suscitera une vague d’emplois, attirera les talents, encouragera les investisseurs, responsabilisera les jeunes et suscitera l’esprit d’entreprise en permettant [aux jeunes] de participer à l’économie numérique par le biais du commerce électronique, mais aussi le développement durable. En introduisant la 5G au Congo, a ajouté Leon Juste Ibombo, la société MTN accompagne le gouvernement de la République à offrir à la population, les outils nécessaires à la créativité, à l’innovation et au développement des solutions locales ainsi qu’à la participation active à l’économie numérique. Pour lui, le gouvernement congolais reste déterminé à accompagner cette transition en investissant, entres autres, dans les programmes de formation, et en favorisant l’accès à l’internet dans toutes localités du Congo. « La République du Congo peut, avec cette avancée technologique, se prévaloir d’être davantage ouverte à l’économie mondiale », a-t-il renchéri. A noter que, c’est en 2009 que les autorités congolaises ont véritablement entamé les préparatifs pour le lancement de l’ultra haut débit, dans le cadre d’un programme d’expérimentation initié par la commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). Ce programme impliquait le gouvernement, les opérateurs télécoms locaux, l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) et les acteurs du secteur privé. Wilfrid Lawilla D.
Le cancer, le diabète, et les maladies pulmonaires et cardiaques tuent 41 millions de personnes chaque année

Ces maladies sont collectivement responsables de 71% de l’ensemble des décès dans le monde, dont 15 millions surviennent entre 30 et 70 ans, selon un nouveau rapport de la Commission indépendante de haut niveau sur les maladies non transmissibles (MNT) de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le document, qui appelle à agir d’urgence contre les maladies chroniques et les troubles mentaux, a été rendu public le vendredi 1 juin dernier à Genève. Il exhorte, en outre, à un engagement politique de haut niveau et à intensifier immédiatement les mesures contre l’épidémie de maladies non transmissibles, lesquelles représentent les principales causes de mortalité et de morbidité au niveau mondial, souligne l’OMS. Dans un communiqué publié le jour même, l’organisation onusienne souligne que le rapport met l’accent sur des défis croissants, mais souvent négligés, comme les troubles mentaux et l’obésité. Dans son rapport, la Commission indépendante de haut niveau sur les MNT formule notamment six recommandations. La première appelle les chefs d’État et de gouvernement à prendre la responsabilité du programme de lutte contre les MNT, plutôt que de la déléguer aux seuls ministres de la santé, car cela exige une collaboration et une coopération entre de nombreux secteurs. La deuxième recommandation exhorte les gouvernements à recenser une série de priorités et à mettre en œuvre des mesures correspondantes, dans le cadre du programme global de lutte contre les MNT et de promotion de la santé mentale, en fonction des besoins de santé publique. La Commission estime, dans sa troisième recommandation, que les gouvernements devraient réorienter les systèmes de santé pour intégrer la lutte contre les maladies non transmissibles, prévention comprise, et les services de santé mentale à leurs politiques et plans pour la couverture sanitaire universelle. La quatrième recommandation invite les gouvernements à renforcer l’efficacité de la réglementation et à collaborer de façon appropriée avec le secteur privé, les milieux universitaires, la société civile et les communautés. La Commission souligne dans la cinquième recommandation la nécessité pour les gouvernements et la communauté internationale d’élaborer un nouveau paradigme économique pour financer les mesures de lutte contre les MNT et de promotion de la santé mentale. Enfin, la sixième recommandation appelle les gouvernements à mieux rendre compte aux citoyens de leur action contre les MNT et à simplifier les mécanismes de responsabilisation internationaux qui existent déjà. Patricia Engali
OMS : Il faut prendre de nouvelles mesures pour combattre les maladies non transmissibles

La lutte contre les maladies non transmissibles (MNT) a enregistré des progrès limités, a relevé l’organisation mondiale de la santé (OMS) invitant les gouvernements à redoubler d’efforts en matière de lutte contre notamment les maladies cardiovasculaires, les cancers et le diabète. « Les gouvernements doivent intensifier leurs efforts pour combattre les maladies non transmissibles (MNT) et atteindre les cibles mondiales qui ont été fixées, dont la prévention de millions de décès prématurés dus à ces maladies », a souligné l’agence onusienne dans un nouveau rapport publié récemment. Les MNT sont à l’origine, chaque année, de 15 millions de décès de personnes âgées de 30 à 70 ans, a rappelé l’OMS dans ce deuxième rapport consacré aux mesures engagées par l’ensemble de ses États membres pour lutter contre les MNT. A en croire ce document, les progrès réalisés dans le monde ont été inégaux et insuffisants. Pour le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, « une action politique plus audacieuse est nécessaire pour lever les obstacles à la lutte contre les MNT, avec la mobilisation des ressources nationales et externes, ainsi que la protection des communautés contre les interférences de puissants acteurs économiques». Pour sa part, le Dr Douglas Bettcher, Directeur à l’OMS du Département prévention des MNT, «nous devons accélérer d’urgence les progrès dans la bataille contre les MNT. (Aussi), si nous n’agissons pas maintenant pour protéger les populations des MNT, nous condamnerons les jeunes d’aujourd’hui et de demain à vivre en mauvaise santé et dans des perspectives économiques réduites.»