Mauritanie/Ministre des Affaires étrangères : « Le mandat du président de la République à la tête de l’UA a été une réussite totale, malgré des circonstances difficiles et complexes aux plans africain et international »

Mauritanie/Ministre des Affaires étrangères : « Le mandat du président de la République à la tête de l’UA a été une réussite totale, malgré des circonstances difficiles et complexes aux plans africain et international »

La présidence mauritanienne de l’Union africaine assurée par Son Excellence le président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, de février 2024 à février 2025, a été un grand succès à tous points de vue, assure le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Mauritaniens de l’Extérieur, M. Mohamed Salem Ould Merzoug dans un entretien-bilan avec l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI), trois jours après le passage de témoin entre Son Excellence et le président angolais Joao Lourenço, à l’issue d’un mandat bien rempli. Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Mauritaniens de l’Extérieur, M. Mohamed Salem Ould Merzoug, a expliqué que la présidence mauritanienne de l’Union africaine exigeait un haut degré de responsabilité, en particulier à la lumière des circonstances difficiles et complexes auxquelles le monde est confronté à différents niveaux. Il a souligné que lorsque S.E. le Président de la République Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani a été choisi, à l’unanimité, pour assumer la présidence tournante de l’UA par les dirigeants de la région nord-africaine, il y avait la crise ukrainienne et la guerre génocidaire menée par l’agression israélienne contre le peuple palestinien, soulignant que la situation internationale au cours de cette période était très complexe à plusieurs niveaux, notamment la domination de la puissance qui contrôle le système international qui est naturellement construit sur des partenariats tels que la coopération bilatérale entre les pays et la coopération multilatérale, en plus de la méthode du système global. Une vision stratégique face à une situation complexe S.E. le Président de la République a souligné que lors de son accession à la présidence de l’UA dans ce contexte international complexe, il était nécessaire pour la réussite de son travail d’avoir une grande responsabilité, une vision stratégique et beaucoup de sagesse pour gérer les crises, soulignant qu’il est également nécessaire pour tout pays ayant l’intention d’assumer la présidence de l’UA d’avoir une période de temps de pas moins d’une année pour prioriser et bien se préparer à cette tâche, indiquant que la période de temps que la Mauritanie a trouvé pour se préparer à la présidence de l’UA n’a pas été plus d’une semaine. S.E. le Président de la République était prêt à assumer cette responsabilité malgré le peu de temps dont il disposait et a œuvré directement à faire de cette présidence une plateforme pour renforcer la solidarité africaine et consacrer l’intégration africaine ainsi qu’un moyen pour résoudre les problèmes qui se posent. Il a indiqué que S.E. le Président de la République, lorsqu’il a assumé la présidence tournante de l’UA en février 2024, a préparé une feuille de route pour traiter diverses questions sur la base des priorités fixées par le Sommet, des priorités fixées par les agences et les départements de l’UA, ainsi que des objectifs énoncés dans l’Agenda 2063 (la feuille de route stratégique) La réforme structurelle de l’UA Le ministre des Affaires étrangères a souligné que parmi les questions à l’ordre du jour figurait celle de la réforme structurelle de l’UA, à savoir la résolution de la question du renouvellement de la Commission de l’UA, rappelant que cette question a été compliquée depuis 2017, lorsqu’il n’y avait pas de règles permettant d’élire le président de la Commission et ses assistants. Le président de la République a résolu cette question en prenant une décision après une demande de la plupart des pays africains pour organiser des règles par lesquelles le président de la Commission de l’UA, son adjoint et les commissaires pourraient être élus, ce qui a été fait au cours d’une session extraordinaire du Conseil exécutif qui a tenu des discussions approfondies qui ont abouti à la promulgation des règles. Il a ajouté que dans le cadre de la feuille de route, des sujets importants tels que la paix et la sécurité, la promotion de l’intégration économique, la lutte contre les effets du changement climatique, la recherche de partenaires pour financer les programmes définis dans l’Agence de l’UA et les priorités définies dans l’Agenda 2063 de l’UA, ainsi que la défense des intérêts du continent au niveau international, ont également été examinés. S’agissant de l’évaluation des compétences au niveau de l’Union, le ministre des Affaires étrangères a indiqué qu’une décision importante a été prise pour réduire les coûts de l’administration centrale de l’UA et sélectionner les compétences importantes après une réunion extraordinaire du Conseil exécutif en novembre dernier, qui a connu plusieurs consultations. Cette décision a été saluée lors de la dernière réunion du Conseil exécutif par tous les pays et cette décision a été proposée sur la base des directives de Son Excellence le Président de la République pour ratification par l’Union. Actions en faveur de la paix et de la sécurité Dans le cadre de la question de la paix et de la sécurité et des rôles que le Président de l’Union africaine devrait jouer, conformément aux textes et mécanismes présentés dans le texte portant création de l’UA, y compris l’intervention dans le règlement des crises sur le continent, il a souligné qu’il y a plusieurs dossiers importants dans certains pays où S.E. le Président de la République est intervenu en concertation avec les parties concernées, rappelant à ce sujet que les parties prenantes dans ces pays ont unanimement reconnu la sagesse du Président de la République en soulevant ces questions et en lui demandant de les régler par des moyens pacifiques, et ont même demandé que le Président continue à suivre ces dossiers après l’expiration de sa présidence de l’UA. Dans le cadre financier et la vision stratégique de l’Union africaine, l’Agenda 2063, il a indiqué que Son Excellence le Président de la République a fixé des priorités claires afin d’atteindre des résultats tangibles, notant que lors du sommet de février 2024 présidé par Son Excellence le Président de la République, une décision a été prise pour lancer la deuxième décennie axée principalement sur la croissance économique, l’éducation et l’autonomisation des jeunes, ce qui a nécessité la recherche de financements pour cette décennie et des ressources qui

Algérie: M. Attaf reçoit le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens de l’étranger

Algérie: M. Attaf reçoit le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens de l’étranger

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf a reçu, mardi au siège du ministère, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens de l’étranger, Bakary Yaou Sangaré, actuellement en Algérie dans le cadre d’une visite de travail. Les deux ministres se sont, longuement, entretenus sur l’évaluation des relations de coopération entre les deux pays dans différents domaines, notamment la route transsaharienne, au regard de son rôle dans le désenclavement et le développement au Sahel. Par ailleurs, les deux ministres ont passé en revue, les développements de la situation dans la région, notamment la crise au Niger, d’autant que le ministre nigérien a salué le rôle de l’Algérie dans le soutien à son pays pour sortir de la crise actuelle.

Les assertions d’Amnesty International balayées d’un revers de la main par le Ministre des Affaires Etrangères marocain

Les assertions d’Amnesty International balayées d’un revers de la main par le Ministre des Affaires Etrangères marocain

Suite à une question posée, le 14 juillet 2020, par un journaliste du quotidien suisse « La Tribune de Genève » sur le rapport calomnieux d’Amnesty International, le Ministre marocain des Affaires Etrangères, Monsieur Nasser Bourita, a affirmé que les accusations d’espionnage portées contre le Maroc étaient infondées, tout en soulignant que cette organisation avait failli à son devoir de neutralité et d’objectivité. Le Ministre marocain a souligné qu’Amnesty International a orchestré une campagne médiatique sur la base d’accusations irréelles, induisant de nombreux médias et journalistes dans le faux ; accusations rejetées par le Ministre marocain sans équivoque. Au cours de son entretien avec le journaliste du quotidien helvétique, il a fait observer que la réponse de la Secrétaire Générale par intérim de l’organisation « ne répondait pas à nos questions. Ce que nous attendions, c’est un rapport détaillé étayant les allégations d’espionnage. Nous avons requis un accès à la chaîne de traçabilité du téléphone en question, incluant le software et le hardware, afin que les autorités marocaines compétentes puissent faire leur contre-enquête en bonne et due forme. Car tout un travail s’impose afin de comprendre comment le piratage a pu se faire ». Mais, dans l’impossibilité d’apporter la moindre preuve, il est acquis que des doutes sérieux existent quant à la méthodologie adoptée par Amnesty International, et c’est pourquoi le Maroc ne pourrait céder à ce chantage ignoble. Concernant les ragots contenues dans le dernier rapport d’Amnesty International, le Ministre marocain a souligné que cette organisation a balayé d’un revers de la main plus de deux décennies d’acquis en matière de Droits de l’Homme, reconnus par tous, et d’édification d’institutions et de consolidation de bonnes pratiques pour classer le Maroc dans la même catégorie que des pays qui ont commis de véritables atrocités envers leurs propres populations. Par ailleurs, le Ministre marocain, a souligné, au cours de cette interview, que la déclaration d’Amnesty International fait fi des autorités marocaines, de sa société civile et de ses citoyens alors que quiconque connaît, un tant soit peu, la réalité marocaine de près sait que le Maroc n’a pas de problèmes avec la liberté d’expression, et c’est la raison pour laquelle les marocains s’enorgueillissent du dynamisme de leur société civile et leur pays fait de son développement une politique d’État. Le Ministre marocain a tenu à rappeler que de telles accusations touchent à la fois à la sécurité nationale d’un Etat et aux libertés individuelles de ses citoyens. Cette double dimension impose moult précautions et de la nuance dans le propos. Il a reproché avec force à Amnesty International d’avoir failli au devoir de neutralité et d’objectivité et d’avoir péché par manque de professionnalisme, tout en souhaitant que les médias prennent un peu de recul au regard des rapports de cette organisation. Au fond, Amnesty International n’a jamais porté dans son coeur les intérêts du Maroc, ni ceux de ses citoyens ou de ses institutions, mais, aujourd’hui, pour de très nombreux experts internationaux, le Maroc est dans son droit d’exiger une réponse dans les règles de l’art. Il ne reste donc plus à Amnesty International d’autre choix que de fournir des preuves au Gouvernement marocain ou de retirer ses accusations infondées contre le Maroc, ce qui serait plus sage pour elle puisque son réquisitoire contre la Maroc est truffé de mensonges. Farid Mnebhi.