La Centrafrique et le PNUD relancent un projet de construction des petites centrales hydroélectriques dans le pays

Le gouvernement centrafricain et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont relancé jeudi un projet de construction de quatre petites centrales hydroélectriques dans plusieurs régions du pays, a-t-on constaté à Bangui, la capitale centrafricaine. Selon Arthur Bertrand Piri, ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, ce projet vise à fournir de l’électricité aux habitants de villes de Gamboula et Baoro (ouest), Mbaïki (sud-ouest) et Bambari (centre). « Nous sommes déjà à la phase de l’exécution du projet. L’entreprise est déjà à pied d’œuvre et, si tout va bien, nous allons entamer la deuxième phase du projet dans certaines régions » du pays, a-t-il dit en ajoutant : « Le PNUD est là pour nous orienter dans l’exécution en couvrant le gap du financement ». A en croire le PNUD, ce projet pilote devait permettre d’améliorer l’accès des populations rurales à l’électricité, mais aussi et surtout d’intégrer l’énergie dans la planification nationale et sectorielle. Il est à rappeler qu’après leur lancement en 2018, les travaux de construction de ces centrales hydroélectriques ont été arrêtés à cause de la persistance de l’insécurité dans le pays.
Congo/Electricité : Des travaux de maintenance obligatoires

Le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Émile Ouosso, a plaidé, du 26 au 27 octobre 2022 à Brazzaville, pour la société Energie électrique du Congo (E2C), des moyens nécessaires pour lui permettre d’effectuer les travaux de maintenance. C’est après avoir fait une descente de travail dans les installations techniques de la société E2C, précisément aux centres techniques de Mbouono, du centre-ville, de Tsielampo, de Djiri qu’il a constaté la situation de vétusté de certains équipements de la société et s’est informé sur les charges électriques et la possibilité d’extension du réseau. Avec les postes de 1×70 mégavolt ampère (MVA) et celui de 2×45 MVA, le poste de Tsielampo assure les liaisons de connexion électrique avec les centres de Djiri-Mindouli et Mbouono. Ce centre interconnecte aussi les villes de Pointe-Noire et Kinshasa ainsi que le barrage d’Imboulou. En outre, le poste de Djiri qui alimente toute la partie nord de Brazzaville a une capacité de 3×45 MVA. Le ministre a reconnu la victimisation de la société à travers des actes de vandalisme parmi lesquels le vol de câbles électriques et de lampes solaires. L’entreprise envisage de multiplier plusieurs unités de transformation sur l’ensemble du pays pour améliorer la déserte et relancer le poste de Djoué, en arrêt depuis dix ans. Florent Sogni Zaou