Renforcement du partenariat stratégique Mali-Russie autour des produits pétroliers et des mines

Le Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu ce vendredi 24 octobre 2025, au Palais de Koulouba, une délégation russe conduite par le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Alousséni SANOU ; et le Ministre des Mines, M. Amadou KEÏTA. Cette mission comprenait notamment Dr Alexey KOYLIKOV, Directeur des relations internationales à la Direction Panafricaine de la Russie, et M. SIMYON, membre du Conseil d’administration de la société SORMA. Au sortir de l’audience, Dr Alexey KOYLIKOV a salué « l’accueil chaleureux » du Président de la Transition et a souligné la volonté commune de Moscou et Bamako de consolider leurs relations économiques et stratégiques. « Notre objectif est de discuter des questions concernant la distribution des produits pétroliers, de l’engrais et du blé dans le cadre de la coopération entre la Russie et l’Afrique », a-t-il déclaré. Selon ses explications, les discussions avec le ministère malien de l’Économie et des Finances portent sur la livraison mensuelle de 160 000 à 200 000 tonnes de produits pétroliers destinés à soutenir l’économie malienne. Dr KOYLIKOV a surtout insisté sur la dimension fraternelle du partenariat entre le Mali et la Russie : « C’est l’Afrique, surtout le Mali. C’est un pays ami, un pays allié de la Russie. Nous sommes ici pour soutenir un partenaire stratégique et poursuivre l’esprit de coopération hérité de l’Union soviétique ». De son côté, M. SIMYON, représentant de la Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minérales du Mali (Sorem-Mali SA), a fait le point sur l’avancement du projet de raffinerie d’or du Mali. « Nous avons eu une audience avec le Président de la Transition pour faire le compte rendu de l’état d’avancement du projet. Cette semaine, deux réunions de travail ont eu lieu avec les nouveaux membres du conseil d’administration désignés par l’État malien. Les progrès sont réels et encourageants », a-t-il indiqué. Il a également annoncé la tenue prochaine, en novembre, du premier conseil d’administration officiel de la société de raffinerie en présence de la délégation russe au complet. Cette audience illustre la profondeur du partenariat stratégique Mali-Russie, qui s’étend désormais au-delà du domaine militaire pour englober les secteurs énergétiques, agricoles et miniers. Dans un contexte mondial marqué par la recomposition des alliances, le Mali consolide ainsi sa souveraineté économique tout en s’appuyant sur des partenariats « mutuellement bénéfiques ».
Burkina/Conseil des ministres : le gouvernement retire les permis d’exploitation des mines de Perkoa, Guiro, Yéou et Kalsaka

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi en séance ordinaire, sous la présidence du Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat. Plusieurs dossiers ont été examinés et adoptés pour la bonne marche de la Transition, selon le Porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO. Au titre du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a autorisé le retrait des permis d’exploitation des mines de Perkoa, Guiro, Yéou et Kalsaka. « Après la crise qui a secoué la mine de Perkoa et malgré les efforts d’accompagnement de l’Etat, la mine n’a pu reprendre ses travaux. En novembre 2022, la justice a ordonné la liquidation de la société Nantou Mining et les dispositions du code minier, en son article 99, nous permettent de retirer le permis pour un nouveau preneur. Concernant la mine de Guiro, elle n’a plus connu d’exploitation depuis 2018. A cela s’ajoutent le non-paiement des taxes et redevances, et la fraude dans la commercialisation de l’or dont la société s’est rendue coupable. Son permis retiré sera mis à la disposition de l’APEC (Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire) pour la relance des activités. Concernant la mine de Yéou, elle n’a malheureusement pas connu une exploitation de 2015 à 2017. La demande de renouvellement du permis incomplète, a été jugée irrecevable. La mine de Kalsaka est restée aussi inexploitée depuis qu’elle a été rétrocédée au groupe Baladji », a expliqué le ministre Simon Pierre BOUSSIM. Le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël SOMBIE a fait au Conseil une communication orale relative au recouvrement des créances de la Société nationale d’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER). Créée en 2014, la SONATER a mené plusieurs opérations de mise à disposition de tracteurs au profit de nombreux producteurs. « 500 tracteurs en 2017, 400 en 2019, 500 tracteurs équipés en 2021 et d’autres équipements agricoles ont été mis à la disposition des différents producteurs », a fait savoir le ministre SOMBIE. Il a précisé que la mise en œuvre de ces différentes opérations a engendré des créances au niveau de la SONATER par des clients qui ont dû prendre ces tracteurs subventionnés à hauteur de 40 à 60 % dont les remboursements n’ont pas pu être effectifs à ce jour. Le Conseil a instruit la prise de mesures fortes pour le recouvrement de ces créances estimées à environ 11 milliards FCFA.
Burkina/Conseil des ministres : le gouvernement adopte un projet de décret pour améliorer l’emploi des nationaux dans les mines

L’hebdomadaire Conseil des ministres s’est tenu ce jour sous la présidence du Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE. Il a délibéré sur plusieurs dossiers inscrits à l’ordre du jour et adopté d’importants décrets selon le ministre porte-parole du Gouvernement, Jean-Emmanuel OUEDRAOGO. Au titre du ministère en charge de l’énergie et des mines, le Conseil a adopté un rapport relatif à trois projets de décret. Le premier porte sur la fixation des conditions d’installation et d’exploitation des stations de recharge pour véhicules électriques. Il s’agit selon le ministre en charge du commerce, Serge Gnaniodem PODA, qui assure l’intérim de son collègue en charge de l’énergie, de permettre aux acteurs de pouvoir mener convenablement cette activité dans notre pays dont les avantages sont entre autres la préservation de l’environnement et l’économie en matière énergétique. Le deuxième dossier porte sur les mesures d’amélioration des performances financières de la SONABEL. Le décret adopté devrait permettre à la société nationale d’électricité du Burkina au regard de l’utilisation prononcée du solaire, une exploitation optimale de l’offre d’énergie selon le ministre PODA. Le dernier dossier du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, adopté par le conseil porte sur la nomenclature des postes et quota d’emplois locaux suivant le cycle de vie des entreprises minières. Conformément à l’application des textes du code minier, cette loi avantage les nationaux « en termes d’emploi occupés dans les structures minières, régule davantage les emplois occupés par les expatriés et contribue en même temps à la lutte contre le chômage », a indiqué le ministre. Le ministre en charge de la Santé a fait une communication orale au Conseil relative à la situation épidémiologique de la dengue. Le ministère dit avoir constaté une augmentation anormale des cas de dengue ces dernières semaines, essentiellement dans les régions des Hauts-Bassins et du Centre. Le ministre Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU a déclaré que « le Conseil a donné des instructions qui appellent à un renforcement de la communication, de la sensibilisation à l’endroit des populations pour qu’elles puissent observer des mesures individuelles et collectives de protection ».
RD Congo. Le Président Félix Tshisekedi salue la signature d’un nouveau partenariat sur les mines avec les Emirats Arabes Unis

Le Président Félix Tshisekedi a échangé, ce lundi, avec Sheilk Shakhboot Nahyan Al Nahyan, ministre d’État des Émirats Arabes Unis, à la tête d’une délégation venue signer un partenariat avec la Société aurifère du Kivu et du Maniema (SAKIMA) sur l’exploitation des minerais. « Pour moi, c’est l’amour du pays et de la population congolaise qui prime. Tout projet qui vient pour transformer le Congo sera le bienvenu », a dit le Chef de l’État, saluant ce nouveau projet. Le Président Tshisekedi s’est montré satisfait des relations qui existent entre les Émirats Arabes Unis et la République Démocratique du Congo (RDC). Il a émis le vœu de voir ce nouveau partenariat être le début d’une transformation qui va toucher les Congolais, particulièrement ceux de l’Est du pays qui doivent bénéficier des ressources naturelles de leur région. Ce projet, d’un coût global de plus de 1,9 milliards de dollars américains, permettra de mettre en place plus de 4 mines industrielles qui devraient connecter les provinces du Sud-Kivu et du Maniema. Il contribuera à révolutionner la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC), plus précisément le Grand Kivu. La délégation des Émirats Arabes Unis était composée de plusieurs chefs d’entreprises privées et publiques. Du côté congolais, plusieurs chefs d’entreprises et des membres du gouvernement ont assisté à cette cérémonie notamment le vice-Premier ministre en charge de l’intérieur, celui de la Défense, le ministre des Infrastructures et Travaux publics, les ministres des Mines, du Portefeuille et de la Santé publique.
Le CAD sonde les nouvelles opportunités d’investissement en Mauritanie

Plus de 200 chefs d’entreprise et institutionnels, dont des délégations en provenance d’Egypte, du Mali, du Maroc, du Sénégal et de la Tunisie, ont pris part à une mission multisectorielle qui s’est déroulée les 22 et 23 janvier à Nouakchott en Mauritanie. Les nouvelles opportunités d’investissement offertes par le secteur des mines et industries extractives aux entreprises en Mauritanie ont été au cœur de cette mission multisectorielle organisée par le Club Afrique Développement (CAD) du Groupe Attijariwafa bank et Attijari bank Mauritanie. Placée sous le signe «Mines et industries extractives : nouvelles opportunités d’investissement», cette mission est la 20ème du genre organisée par le groupe bancaire marocain sur le continent depuis la création du CAD en 2016. Une rencontre « organisée à un moment crucial dans le développement du pays, qui présente actuellement des perspectives très prometteuses», a souligné le directeur général d’Attijari bank Mauritanie, Mohamed Boubrik, alors qu’il rappelait l’engagement structurel d’Attijari bank Mauritanie dans le développement des différents secteurs d’activités en Mauritanie. Il est à souligner qu’il s’agit, par ailleurs, du premier grand rendez-vous de l’année 2020, après les récentes missions organisées par le CAD du Groupe Attijariwafa bank au Cameroun et en Côte d’Ivoire respectivement en octobre et en juillet derniers. Cette importante mission a connu la participation du président de l’Union nationale du patronat mauritanien, Mohamed Zein El Abidine Ould Cheikh Ahmed et du président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Mauritanie, Ahmed Baba Eleya. Elle a été ponctuée par des rendez-vous d’affaires particulièrement demandés qui « ont permis aux participants de générer des opportunités notamment dans les BTP, les énergies, les télécoms, les emballages et l’agro-industrie », ont relevé les organisateurs dans un communiqué rendu public récemment. Soulignons également de même source qu’un panel dédié au développement d’un écosystème performant des industries extractives a été animé par le directeur général de la promotion des investissements et du développement industriel, Mohamed Habiboullah Mohamed Ahmed; le secrétaire général de la Chambre des mines et du pétrole, Dr. Mohamed Die; le Mining Manager d’Erevna, Aboubacar Soumare et Mohamed El Mamoune Ould Dide, consultant international oil & gaz. Tout en dressant le bilan de la dynamique «Afrique Développement » sur ces dix dernières années, la directrice du Club Afrique Développement du Groupe Attijariwafa bank, Mouna Kadiri, a fait remarquer que «l’appétit des entreprises africaines pour s’engager dans le continent, en dépit d’obstacles, parfois immenses, n’est plus à démontrer ». Avant de s’interroger sur ce que seraient les possibilités d’investissement sans ces obstacles . Selon elle, « à la veille de l’entrée en vigueur de la ZLECA (Zone de libre-échange continentale africaine) prévue pour juillet, la réalité pourrait rapidement nous le dire ». Le Club Afrique Développement, créé par le Groupe Attijariwafa bank, se donne comme ambition de fédérer la communauté des affaires, les dirigeants, les représentants publics afin de dynamiser de manière pragmatique les investissements à l’échelle du continent. Ainsi, il est un espace de mise en relation et d’échange dédié aux opérateurs économiques désireux de prospérer dans le continent, par le développement de courants d’affaires ou/et des investissements dans cette région du monde. C’est aussi une plateforme donnant accès à des informations, formations, services et expertises à dessein de favoriser la concrétisation des projets d’entrepreneurs, des grands projets structurants des Etats, ainsi que la coopération Sud-Sud et Nord-Sud. Alain Bouithy
La Guinée Equatoriale continue sa campagne de l'Année de l'investissement avec les investisseurs Nigérians

Conformément à son engagement à attirer des investissements régionaux dans le pays, S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures de Guinée équatoriale, a rencontré des investisseurs, des banquiers et des financiers nigérians de haut niveau pour discuter des opportunités offertes par l’initiative de l’Année de l’investissement. La délégation de la Guinée équatoriale a rencontré plusieurs dirigeants nigérians de l’Africa Finance Corporation, de la Polaris Bank, de la Sterling Bank, de la First Bank, de l’UBA et de la Zenith Bank, mais également des capitaines de l’industrie tels que Simbi Wabote, secrétaire exécutif du Nigerian Content Development and Monitoring Board. De telles discussions avec toutes les personnalités éminentes qui ont été un véritable moteur de croissance pour l’économie nigériane sont essentielles car le Nigéria continue d’être la plus grande économie d’Afrique. Le ministre Obiang Lima leur a présenté des opportunités clés pour étendre leur portefeuille en investissant en Guinée équatoriale. La délégation de la Guinée équatoriale a également écouté leurs attentes concernant les investissements en Guinée équatoriale, tout en conseillant les entreprises nigérianes sur les derniers développements et opportunités offerts aux investisseurs africains dans les secteurs pétroliers et miniers en développement rapide du pays. Un consensus clair est ressorti des discussions selon lequel seuls les Africains peuvent développer pleinement l’Afrique tout en travaillant avec d’autres partenaires venant d’Asie, du Moyen-Orient, d’Europe et d’Amérique du Nord. « La mission de la Guinée équatoriale est de réduire la dépendance aux importations étrangères. Il est important de stimuler l’esprit d’entreprise local, la sécurité énergétique et l’utilisation de nos produits pour développer l’économie locale tout en engageant le marché régional », a déclaré le ministre Obiang Lima. À ce titre, S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima s’est engagé à utiliser l’expertise nigériane pour développer le contenu local en Guinée équatoriale et à travailler également avec le Nigéria sur les questions liées au gaz, la stabilisation du marché du pétrole avec l’Opep et la coordination de l’industrie à travers l’APPO. « La grande relation qui a existé entre S.E. le président Muhammadu Buhari et S.E. le président Obiang Nguema Mbasogo nous a vraiment ouvert de nombreuses portes. Nous ne prenons pas cet engagement à la légère et nous devons le respecter. Plus qu’avant, je suis optimiste sur le fait que nous allons avoir une meilleure collaboration et signer des accords qui amélioreront la vie des Nigérians et des Guinéens équatoriaux et garantiront que notre relation atteindra de nouveaux sommets », a ajouté S.E. Gabriel Obiang Lima. À cet égard, le ministre Obiang Lima a confirmé sa participation et sa présence au Sommet international du pétrole du Nigéria, qui doit se tenir à Abuja les 9 et 12 février 2020. Par APO
Managem enregistre un chiffre d’affaires en retrait à fin juin (Maroc)

Après la publication de son profit warning il y a une dizaine de jours, le Groupe Managem a dévoilé récemment ses indicateurs trimestriels au 30 juin 2019 confirmant un recul de son chiffre d’affaires. Ainsi que nous l’avions rapporté dans une de nos précédentes éditions, celui-ci s’est inscrit en forte baisse au terme des six premiers mois de l’année 2019. En effet, « le chiffre d’affaires à fin juin 2019 s’est établi à 2,16 milliards de DH en retrait de -13% par rapport à la même période de l’année précédente », a indiqué l’opérateur minier dans un communiqué expliquant que cette évolution a été marquée par une baisse importante des cours des métaux sur le marché international, soit -62% pour le cobalt, -16% pour le zinc -11% pour le cuivre, -9% pour l’argent et -20% pour le plomb. Ces cours des métaux ont subi de fortes corrections à fin juin 2019 par rapport à la même période de l’année précédente notamment le cobalt, avait souligné la société dans un précédent communiqué. Sous l’effet de la baisse importante de ces cours, Managem avait alors anticipé une baisse de son chiffre d’affaires au premier semestre 2019 de 300 millions de dirhams (MDH) et un retrait de son résultat net semestriel de 370 MDH par rapport à fin juin 2018. Dans la note d’alors, l’opérateur minier avait également prévenu, qu’à l’image de l’ensemble des opérateurs du secteur minier, son activité sera impactée par le retournement d’une « conjoncture marquée par les incertitudes qui continuent à peser sur l’économie mondiale ». A noter que la contre-performance du chiffre d’affaires de la société au premier trimestre a toutefois été atténuée par le redressement des fondamentaux de sa filiale SMI (Société métallurgique d’Imiter) qui a vu ses indicateurs s’améliorer, avec un accroissement de la production d’argent. En effet, « le chiffre d’affaires à fin juin 2019 s’est établi à 424 millions de DH en hausse significative de +23% par rapport à la même période de l’année précédente, conséquence de l’augmentation de production de 35%, limitée en partie par l’effet de la baisse des cours d’argent », a fait savoir le groupe soulignant que la hausse importante de production est le fruit des travaux de développement entrepris au sein de sa filiale. Par ailleurs, « l’endettement Net de la SMI s’est établi à -5 millions de DH, en baisse de 28 millions de DH grâce aux bonnes performances de la société sur le premier semestre », peut-on lire dans le communiqué consacré à la filiale. A propos de l’évolution du chiffre d’affaires de Managem, signalons qu’elle a également été marquée par « la hausse importante de la production d’or à MANUB grâce au démarrage de l’extension 2 400 T au Soudan » et à celle plus « significative de la production du cobalt (+36%) grâce aux augmentations de capacité de traitement des matières secondaires ». En ce qui concerne l’endettement net du groupe, il s’est établi à 3,5 milliards de DH , « en hausse de +725 millions de DH marqué par l’effort d’investissement de Managem, l’acquisition des titres complémentaire de Tri-K et la prise en compte des dettes liées aux contrats de location opérationnelle conformément à la norme IFRS 16 en application depuis janvier 2019 », a précisé l’opérateur minier. Quant au CAPEX du groupe, il a attient 798 MDH dont 30% liés aux nouveaux projets de développement. Revenant sur les principales réalisations au premier semestre, Managem a indiqué que le groupe a connu un avancement important des réalisations pour concrétiser ses projets stratégiques. Parmi celles-ci, figurent notamment le démarrage de la production de l’extension Soudan en février 2019 après achèvement des études, construction, montage et commissioning; la finalisation des tests de démarrage de l’usine de traitement des haldes (rejets) de SMI; le lancement du programme du financement du projet Tri-K en Guinée et des différentes études de diligence y afférentes ; lancement de l’étude de faisabilité du projet cuprifère Tizert. Autre réalisation : l’acquisition des 30% complémentaires des titres de la JV auprès du partenaire Avocet Mining. Sur ce sujet, le groupe minier a indiqué qu’il est désormais détenteur à hauteur de 85% des Sociétés minières de Mandiana (SMM). Alain Bouithy