Message du Président Paul-Henri Sandaogo DAMIBA à l’occasion de la commémoration du 62e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso

Message du Président Paul-Henri Sandaogo DAMIBA à l’occasion de la commémoration du 62e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso

INDEPENDANCE. « Au moment où notre pays s’apprête à commémorer le 62e anniversaire de son accession à l’indépendance, mes pensées les plus profondes vont vers ceux qui luttent nuit et jour pour préserver ce legs âprement conquis par nos devanciers. J’ai une pensée particulière pour ceux d’entre eux qui ont perdu la vie dans ce noble combat, ainsi que pour ceux qui, dans leur chair et dans leur être, sont marqués à vie. A ceux qui ont dû quitter leurs terres et à ceux qui œuvrent inlassablement pour leur venir en aide, j’adresse mes encouragements. Je formule le vœu que l’ensemble des Burkinabè puissent se retrouver autour de l’esprit qui a prévalu en 1960 pour faire de notre pays une Nation libre. Bonne fête de l’indépendance et que Dieu bénisse notre Nation. » Paul-Henri Sandaogo DAMIBA Président du Faso.

Congo: Message du Président Denis Sassou Nguesso sur l’Etat de la nation en 2021

Congo: Message du Président Denis Sassou Nguesso sur l’Etat de la nation en 2021

Monsieur le Président du Congrès ; Monsieur le Président du Sénat ; Monsieur le Premier ministre, chef du gouvernement ; Mesdames et messieurs les membres du gouvernement ; Mesdames et messieurs les parlementaires ; Mesdames et messieurs les ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques ; Mes chers compatriotes ; Rendre régulièrement compte au Peuple de l’état de la Nation, une fois par an suivant la Constitution du 25 octobre 2015, tel est l’objet du présent Message adressé au Parlement réuni en Congrès. En m’acquittant de ce devoir ce jour, Je voudrais saluer, de nouveau, la mémoire de l’Honorable Justin KOUMBA, ancien Président de l’Assemblée nationale et de l’ancien Premier ministre Clément MOUAMBA, qui nous ont quittés alors que le Congo avait encore besoin de leur expérience dans la gestion des affaires d’Etat. La Nation rendra hommage, le moment venu, à l’ancien Premier ministre Clément MOUAMBA qui a consenti, durant 5 ans, des efforts appréciables à la tête du gouvernement. De même, Je ne saurais rester insensible aux épisodes de deuil qui ont affecté, cette année, certains de nos compatriotes à travers la perte des êtres chers, illustres ou peu connus, parmi lesquels figurent plusieurs dirigeants politiques et cadres administratifs de notre pays. M’inclinant devant la mémoire des autres compatriotes disparus, J’exprime, à chacun de nos concitoyens endeuillés, toute ma compassion et ma solidarité, face à ces épreuves ultimes, combien affligeantes. Spécifiquement à la Force publique, pour les officiers supérieurs, les officiers subalternes, les sous-officiers et les hommes de troupe qui ont tiré leur révérence en 2021, en services commandés ou en toutes autres circonstances, mes pensées les plus profondes et la Patrie toujours reconnaissante. Mes chers compatriotes ; Notre pays est confronté à plusieurs défis sur la voie du développement, marquée par des réelles avancées encourageantes, mais aussi des rigueurs à surmonter. Ainsi que nous le savons tous, la pandémie de COVID-19 sévit, comme partout ailleurs, sans répit au Congo depuis l’année dernière. A intervalles réguliers de 20 jours, singulièrement à l’issue de chaque session de la Coordination nationale de riposte, le gouvernement s’emploie, sans se lasser, à informer le Peuple sur l’évolution de ce péril, tant au plan national que mondial. Comme sous d’autres cieux, les mesures salvatrices édictées ne permettent pas, certes pour l’heure, d’éradiquer ce fléau. En dépit des actions menées et sous la menace d’une troisième vague plutôt redoutable du fait de nouveaux variants plus contagieux, le risque d’aggravation de la crise sanitaire a conduit le Congo à renforcer le dispositif de lutte mis en place. Face à cette situation préoccupante, une « opération coup de poing », réalisée du 18 octobre au 8 décembre 2021, a suscité, auprès des populations, un net regain d’intérêt en faveur de la prévention et de la lutte contre la pandémie. Le Peuple observe, avec résilience, les mesures retenues à ce propos, même s’il subsiste encore des comportements et des agissements individuels qui appellent des corrections vigoureuses. Ainsi, la couverture vaccinale espérée pour la fin de cette année, à au moins 30% de la population totale du Congo, ne pourra pas être atteinte. C’est pourquoi, l’effort d’information, d’éducation et de communication devra s’intensifier le plus largement possible et s’approfondir pour vaincre les poches de résistance sur la vaccination contre le CORONAVIRUS. Notre salut est dans le vaccin. L’immunité active et collective en constitue le point d’orgue. La mise en œuvre d’une riposte adéquate, principalement à travers l’adhésion massive des populations à la campagne de vaccination et le respect rigoureux des gestes barrières, par tous, placera progressivement notre pays à l’abri de l’incidence meurtrière de la pandémie de COVID-19. Pour ma part, une fois de plus devant la Nation toute entière, Je réitère mon engagement à conduire, avec plus de détermination, le combat contre cette pandémie. Mes chers compatriotes ; L’année, qui s’achève dans quelques jours, a été aussi marquée par l’organisation réussie de l’élection présidentielle du 21 mars 2021. Tout en notant le plébiscite réservé pendant ledit scrutin à notre Projet politique « Ensemble, poursuivons la marche », Je souligne avec force que le Peuple demeure le principal vainqueur de cette échéance électorale. Le contexte ainsi institué nous incite à plus d’engagement en vue de mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation des initiatives de développement préconisées. A cet effet, Nous renouvelons notre appel à nos partenaires techniques et financiers pour un accompagnement plus efficace à notre pays. Dès lors, loin de faire un bilan exhaustif de l’action gouvernementale, il sied d’édifier le Peuple sur les performances réalisées en 2021, en lien avec notre Projet de société, suivant les 3 pôles de gouvernance qui le structurent, à savoir : la gouvernance institutionnelle et systémique ; la gouvernance économique et financière attractive ; la gouvernance sociale et S’agissant de la gouvernance institutionnelle et systémique, la structure gouvernementale comporte désormais, de manière plus marquée, deux nouvelles balises en charge, l’une, du contrôle d’Etat et, l’autre, de la coopération internationale. Pour son efficacité, l’action inhérente au contrôle d’Etat, à la qualité du service public et à la lutte contre les antivaleurs dans l’administration publique a révélé la nécessité d’instituer un instrument politique et technique plus opérationnel, dédié à l’approfondissement du processus d’assainissement des finances publiques et de l’environnement sous-jacent. Pour combattre les antivaleurs, le Congo dispose : du Conseil supérieur de la magistrature ; du ministère du contrôle d’Etat, de la qualité du service public et de la lutte contre les antivaleurs dans l’administration publique ; de la Haute cour de justice ; de la Haute autorité de lutte contre la corruption ; de la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques ; de la Cour des comptes et de discipline budgétaire ; de l’Inspection générale d’Etat. Cette énumération montre, sans équivoque, que la République du Congo a bel et bien mis en place un arsenal adéquat de veille et d’impulsion de la bonne gouvernance. L’amélioration du climat des affaires et la consolidation du socle juridique et judiciaire du secteur productif, créateur de richesses, devraient s’accélérer

Congo: Message du Président Denis Sassou Nguesso sur la riposte à la pandémie du Covid-19

Congo: Message du Président Denis Sassou Nguesso sur la riposte à la pandémie du Covid-19

Message de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat sur la riposte à la pandémie du Covid-19 en République du Congo. Mes chers compatriotes ; Pour la seconde fois, je vais devoir m’adresser à vous sur notre riposte au COVID-19 tout en soulignant, à nouveau, l’incidence très alarmante de cette crise sanitaire ravageuse. Je voudrais, au préalable, présenter les condoléances de la Nation aux familles endeuillées du fait de cette pandémie et m’incliner devant la mémoire des disparus. Ainsi, je rends également hommage à ceux des personnels de santé qui se sont illustrés, avec beaucoup de patriotisme, sur les premières lignes de ce combat. Le disant, mes pensées sont tournées vers nos deux médecins qui ont perdu la vie en allant sauver celle des autres. Tout comme les soldats au front, ce sont des héros et ils méritent toute notre reconnaissance. Par contre, à tous ceux qui se seraient éloignés de leur serment d’Hippocrate, il importe qu’ils retrouvent le chemin du devoir, pour soulager leur conscience de la lourde incrimination de non-assistance à personne en danger. Au moment où je prends la parole, les statistiques source OMS, au niveau mondial, affichent 2.804.796 personnes contaminées et 193.710 décès répartis entre 185 pays touchés sur les 198 que compte la planète. Pour sa part, l’Afrique cumule 30.135 cas de contaminations et 1.380 décès. Ces nombres comptabilisent, bien sûr, les décès et 209 sujets contaminés de la République du Congo, alors que nous étions à 19 cas le 28 mars 2020 lorsque j’intervenais, pour la première fois, sur cette grave crise sanitaire. Avec 143 cas à Brazzaville et 57 cas à Pointe-Noire, ces deux agglomérations constituent les principaux foyers de COVID-19 dans notre pays. Le bilan de notre pays pourrait même être revu à la hausse en cas de systématisation des tests de masse au coronavirus. Tout autant, ce tableau aurait pu être bien moindre si nous avions consenti plus de rigueur dans le respect des gestes barrières. Beaucoup de nos compatriotes gagnent leur vie au jour le jour en réalisant eux-mêmes des activités marchandes ou en occupant des emplois journaliers rémunérés à la tâche. Cela, nous le savons et c’est difficile. Mais, nous le comprenons. La discipline implique des sacrifices. Cela aussi, nous en avons pleinement conscience. Cependant, le Congo ne saurait être un îlot de miraculés dans une situation dramatique d’aussi grande envergure qui affecte la planète entière. La nature invisible de cet ennemi pernicieux contribue davantage à accroître le laxisme et la désinvolture. D’aucuns émettent même des doutes sur l’existence du COVID-19 dans notre pays. Cela n’arrive qu’à l’Autre, jamais à soi-même. Pourtant le virus mortel ne choisit pas. Toute démagogie sur cette question relèverait de l’irresponsabilité. • Mes chers compatriotes ;Nous sommes conscients des insuffisances de notre propre système sanitaire qui n’était pas préparé à affronter un tel défi. Si les pays nantis sont confrontés à d’innombrables difficultés, alors combien de fois le nôtre. A l’heure de ce premier bilan, Je n’entends pas, non plus, occulter ici les graves manquements encore perceptibles au sein de notre société. Dans certains quartiers de nos villes, les jeunes continuent à pratiquer des sports collectifs, au mépris des mesures de protection édictées dans le cadre de la lutte contre le COVID-19. Des rassemblements de plus de 50 personnes continuent à être organisés comme en temps normal, dans l’insouciance la plus complète du danger encouru devant le COVID-19. Des désordres inacceptables ont été observés dans les rues et les marchés domaniaux, en particulier les lundis, les mercredis et les vendredis, jours d’ouverture de ces sites.Malgré toutes les entraves, notre stratégie restera basée sur la prévention, car mieux vaut prévenir que guérir. C’est pourquoi Je demande à la Force publique de veiller scrupuleusement, avec professionnalisme et sans dérapage, à l’application salvatrice du confinement à domicile de l’ensemble des populations, selon les règles déjà en vigueur. J’exhorte les dirigeants politiques et les Organisations de la Société civile à renforcer la communication de proximité pour l’information et l’encadrement des populations, à l’effet de mieux les prévenir du danger. Sur le plan économique, du fait de cette pandémie, le monde enregistre une hausse historique du chômage devant les pertes massives d’emplois dues à l’ampleur inédite des fermetures d’entreprises. A ce propos, le gouvernement a créé le Fonds national de solidarité, sous forme d’un compte spécial de trésor qui est inscrit dans le projet de loi de finance rectificative pour un montant de 100 milliards de Francs CFA. Pour amorcer la mobilisation de cette ressource, les contributions de généreux donateurs ont permis de recueillir à ce jour, 2 milliards 584 millions 36 mille Francs CFA, répartis comme suit : – Fonds COVID-19 : 1 milliard 124 millions de Francs CFA ; – Fonds national de solidarité : 1 milliard 460 millions 36 mille Francs CFA. Tout en remerciant ces derniers, J’invite, malgré la dureté des temps, les uns et les autres à un plus grand engagement en faveur de cette initiative salutaire, dédié à la prise en charge des chocs économiques et financiers engendrés par le COVID-19. J’annonce que, pour sa part, l’Etat vient de faire un apport de 50 milliards de Francs CFA au Fonds national de solidarité. • Mes chers compatriotes ; Le tableau ainsi décliné nous impose de consolider notre action contre le COVID-19 afin d’anéantir la chaine meurtrière de propagation. Aussi, après consultation du comité d’experts, du gouvernement et des Présidents des deux Chambres du Parlement, J’ai décidé : – de la prorogation de l’Etat d’urgence sanitaire, conforment aux dispositions de la loi récemment adoptée à cet effet par le Parlement c’est à dire jusqu’au 10 mai 2020 ; – de la prolongation du confinement à domicile de l’ensemble de la population, pour 15 jours, dans les mêmes conditions que celles de la première phase qui s’achève ce 30 avril 2020 ; – la mise en œuvre, à grande échelle, du test de dépistage au CORONAVIRUS ; – du renforcement des moyens de la riposte clinique et biologique ; –