La Mastercard Foundation lance un programme sur 10 ans visant à permettre à 3 millions de jeunes Ougandais d’accéder à un emploi décent
La Mastercard Foundation a annoncé aujourd’hui (27 juillet, dnr) sa stratégie Young Africa Works en Ouganda, dont l’objectif est de permettre à plus de 3 millions de jeunes Ougandais d’accéder à un emploi décent et épanouissant d’ici 2030. La fondation a investi 200 millions de dollars dans cette initiative pour s’assurer que les jeunes femmes et hommes et réfugié(e)s d’Ouganda puissent jouir d’opportunités économiques. Présidant virtuellement le lancement de la stratégie, Son Excellence le président Yoweri Museveni a relevé l’adéquation de l’initiative Young Africa Works avec le programme de développement national du gouvernement. « Je félicite la Mastercard Foundation pour son engagement envers l’autonomisation des jeunes et la transformation de l’Afrique au cours de ces dix dernières années; Je suis ravi de constater que son objectif dans la décennie à venir est d’encourager les jeunes en développant des opportunités d’emploi. La stratégie Young Africa Works est en phase avec les efforts de notre gouvernement visant à atteindre l’objectif d’une population en bonne santé, instruite et prospère », a déclaré Son excellence le président Yoweri Museveni lors de son allocution en direct du palais présidentiel. En Ouganda, Young Africa Works se concentre sur trois secteurs économiques que sont l’agriculture, le tourisme et l’hôtellerie et le bâtiment/logement. La Mastercard Foundation collabore avec divers partenaires pour atteindre l’objectif de sa stratégie Young Africa Works. Parmi ces partenaires se trouvent à l’heure actuelle notamment : the Private Sector Foundation Uganda, The Innovation Village, Gudie Leisure Farm, GOAL Uganda, the National Social Security Fund, et Equity Bank Uganda. Reeta Roy, la présidente et PDG de la Mastercard Foundation, qui s’est exprimée lors du lancement de la stratégie, a précisé que la mise en œuvre de Young Africa Works était déjà en cours et a évoqué l’importance de la collaboration entre les parties impliquées au sein de Young Africa Works. « Nous avons établi des partenariats avec un certain nombre d’organisations et ensemble, si nous réussissons, ils représentent déjà 30 pour cent de l’objectif des 30 millions de personnes occupant des emplois décents et épanouissants. », a-t-elle déclaré. « Ce qui est exceptionnel, c’est la manière dont nos partenaires se sont unis pour collaborer activement et tirer parti de leurs atouts mutuels. », a-t-elle ajouté.Lors du lancement, les intervenants ont reconnu l’impact du COVID-19 sur divers secteurs économiques en Ouganda. En avril, la Mastercard Foundation a annoncé le plan de rétablissement et de résilience COVID-19 (COVID-19 Recovery and Resilience Program) en Ouganda pour atténuer les conséquences néfastes de la pandémie sur les entreprises, le secteur éducatif et les communautés, tout en renforçant le système de santé public du pays, et sa réaction à la crise sanitaire. À ce jour, la fondation a engagé environ 23,7 millions de dollars en réponse à la crise sanitaire du COVID-19 en Ouganda.La Mastercard Foundation est active en Ouganda depuis 2008 et a investi un montant total de plus de 282 millions de dollars dans la généralisation de l’accès aux finances, à l’éducation, et/ou la formation des compétences, pour plus de deux millions de personnes, telles que des agriculteurs, des étudiants, des enseignants et des jeunes hors du système scolaire dans le pays. L’Honorable ministre de l’Éducation et des Sports, Janet Museveni, a également commenté le partenariat de longue date de la Mastercard Foundation dans le domaine de l’éducation. « Je crois que nous pouvons désormais affirmer que la Mastercard Foundation est une fidèle amie de l’Ouganda. Ces dix dernières années, la fondation a permis d’offrir une instruction de qualité à plus de 6 000 jeunes dans le pays. », a-t-elle commenté.L’Ouganda possède la deuxième population de jeunes la plus importante au monde avec 82 pour cent de la population âgée de moins de 35 ans. Young Africa Works a déjà commencé à avoir un impact positif sur les jeunes Ougandais.« Cela m’a aidé à gagner de l’argent pour me nourrir et m’habiller. », a déclaré Akiding Elizabeth Oumo, une participante au programme ayant bénéficié d’une formation professionnelle initiée par Young Africa Works. Par AMA
Le Prix Anzisha et la Mastercard Foundation déclarent une jeune entrepreneure congolaise de 21 ans vainqueur de l’édition 2019
Lors d’une soirée de fête, le Prix Anzisha, en partenariat avec l’African Leadership Academy (ALA) et la Mastercard Foundation, a récompensé de $25 000 Yannick Kimanuka, 21 ans, de la République démocratique du Congo et l’a consacrée lauréate du Prix Anzisha 2019. L’ensemble scolaire KIM, fondé par Yannick en 2018, est une garderie et une école primaire dont l’objectif est d’améliorer les performances académiques des enfants de sa communauté. « Je suis tellement heureuse. J’ai du mal à y croire. Merci à l’équipe du Prix Anzisha et aux autres finalistes. Ce soir, je ne suis pas seulement folle de joie mais je suis également pleine d’espoir pour l’avenir de ce continent. Mes collègues entrepreneurs ont nourri ma passion et mon désir d’un avenir meilleur pour ce continent », a déclaré Yannick Kimanuka au cours de son discours de remerciement au Forum du Prix Anzisha 2019 qui s’est tenu à Johannesbourg. Osvaldo Rey Mokouma,19 ans, originaire de la République du Congo, recevra $15 000 ayant été nommé premier finaliste. « Je veux dire aux jeunes entrepreneurs que l’Afrique a besoin de nous et que nous devons travailler dur pour voir les changements qui nous tiennent à cœur. Il faut qu’ils postulent pour le Prix Anzisha. », a-t-il déclaré. Les festivités ont également compris l’annonce du second finaliste, Cecil Chikezie, entrepreneur kenyan de 22 ans, créateur d’Eco Makaa, une entreprise qui met en relation des fabricants locaux de briquettes combustibles avec une base client en faisant appel à de petits fabricants de briquettes combustibles de la communauté. En tant que second finaliste, il recevra un prix d’une valeur de 12 500 dollars. « Cette expérience a changé ma vie et je suis impatient de réaliser mon rêve d’améliorer la vie de mes pairs. », a déclaré Cecil Chikezie. « Nous sommes chaque année bouleversés par les entreprises exceptionnelles des 20 finalistes. Cette année n’a pas été différente des autres. Nous sommes fiers des lauréats et nous nous sentons encouragés par leurs efforts à créer plus d’opportunités pour les autres jeunes du continent. », a déclaré Koffi Assouan, responsable de programme pour Mastercard Foundation. Cette année, le Forum du Prix Anzisha consistait en une expérience d’une demie journée qui incluait des ateliers sur le Anzisha Scenario qui invitaient les participants à repenser leur approche de l’entrepreneuriat des jeunes. Jusqu’à l’annonce des lauréats, les 20 finalistes ont du faire leurs preuves en participant à un séminaire de 11 jours au campus ALA où ils ont reçu une formation, par des spécialistes du secteur, sur la manière de gérer une entreprise prospère. Ce séminaire permet de favoriser les synergies collaboratives entre les jeunes entrepreneurs, et celles-ci devraient perdurer après leur expérience ensemble à Johannesbourg. À leur retour chez eux, chacun des finalistes recevra un prix d’une valeur de $2 500 et rejoindra la prestigieuse communauté des lauréats du Prix Anzisha. Le pack de la communauté des lauréats consiste en huit opportunités personnalisées visant à les aider à développer leur entreprise. Cette année, le pack de la communauté des lauréats comprendra un nouvelle initiative de conseil et des projets d’observation au poste de travail visant à offrir des opportunités uniques pour tous les lauréats. Au cours des neuf dernières années, le programme du Prix Anzisha a développé son soutien aux plus jeunes entrepreneurs d’Afrique. Cette année n’a pas été différente des autres dans la mesure où le programme a atteint de très jeunes entrepreneurs dans des régions reculées. Lors des voyages de vérification, l’équipe Anzisha a eu l’incroyable opportunité de rencontrer l’ensemble des 20 finalistes dans leur pays d’origine et d’être au contact de leur entreprise. Après avoir visité plus de 23 pays et avoir atteint plus de candidats dans les régions reculées, le programme du Prix Anzisha s’investit dans le soutien des très jeunes entrepreneurs alors qu’il célèbre l’année prochaine son dixième anniversaire. Les candidatures pour le prochain Prix Anzisha ouvriront le 15 février 2020. Si vous souhaitez nominer de jeunes entrepreneurs, consultez la page anzishaprize.org/nominate. Nous acceptons toute l’année les nominations d’entrepreneurs. Pour apprécier les festivités du Prix Anzisha, inscrivez-vous sur anzisha.org/finalists afin de pouvoir regarder la soirée spéciale CNBC Africa le 28 octobre 2019 sur la chaîne 410 de DStv. Par AMA
Le MIT et la Mastercard Foundation annoncent les 10 start-ups africaines sélectionnées en tant que finalistes du Prix MIT Zambezi pour l’Innovation dans l’Inclusion Financière
Le Centre Legatum pour le développement et l’entrepreneuriat de l’Institut de technologie du Massachussetts (MIT), en collaboration avec la Mastercard Foundation, a annoncé aujourd’hui la liste des 10 start-ups africaines finalistes de l’édition 2018 du Prix MIT Zambezi pour l’innovation dans l’inclusion financière. Le prestigieux concours du MIT, avec à la clé une récompense totale de 200 000 dollars, a été fondé pour identifier les jeunes start-ups les plus prometteuses et innovantes dédiées à la promotion et à l’avancement de l’inclusion financière sur le continent. Les start-ups sélectionnées sont Apollo Agriculture (Kenya), Bidhaa Sasa (Kenya), FarmDrive (Kenya), Farmerline (Ghana), LanteOTC (Afrique du Sud), MaTontine (Sénégal), OZE (Ghana), RecyclePoints (Nigeria), Tulaa (Kenya), et Wala (Afrique du Sud). « C’est avec un grand plaisir que nous accueillons les finalistes de l’édition 2018 dans la famille Zambezi », s’est félicitée Mme Georgina Campbell Flatter, la directrice exécutrice du Centre Legatum du MIT. « Les start-ups sélectionnées sont parmi les entreprises les plus innovantes de la scène internationale. » « Les finalistes ont démontré un très haut niveau de leadership et d’innovation dans leur approche pour faire avancer l’inclusion financière en Afrique », s’est exprimé Mr. Ali Diallo, le Global Programs Manager du Centre Legatum chez MIT. « Nous tenons à remercier tous les juges ainsi que les centaines de start-ups qui ont participé à la compétition Zambezi et qui ont partagé leur vision et leur solution d’inclusion financière. Nous comptons mettre à leur disposition beaucoup plus d’opportunités pour les supporter à travers les initiatives du MIT pour l’Afrique. » Les 10 finalistes seront invités à rejoindre les leaders du MIT et de l’écosystème de l’entrepreneuriat africain lors du sommet Open Mic Africa qui se déroulera à Nairobi le 28 et 29 Aout. Le sommet inclus une réception privée au Radisson Blu Nairobi pour les investisseurs, entrepreneurs et anciens étudiants du MIT, suivie d’une conférence à Strathmore University et de la cérémonie de remise des prix. Le grand gagnant du Prix recevra 100 000 dollars et les deuxième et troisième recevront 30 000 dollars chacun. Les 7 finalistes se trouvant dans le top 10 recevront chacun 5 000 dollars. Ils pourront participer à des activités de groupe, bénéficieront d’une exposition médiatique internationale et d’une recommandation personnalisée auprès des investisseurs et des parrains du réseau Legatum du MIT. Tous les finalistes seront également invités à un séminaire du MIT sur le leadership à Boston lors du gala international du Inclusive Innovation Challenge (IIC), et participeront au grand prix global d’une valeur de 1 million de dollars. L’événement IIC fait partie de l’initiative du MIT pour l’économie digitale et, avec les projets du Centre Legatum, des exemples de l’engagement du MIT au niveau mondial pour l’avenir du travail. Le concours de cette année fut parrainé par la tournée annuelle « Open Mic Africa » du centre Legatum du MIT, une tournée intercontinentale dont l’objectif fut de repérer les entrepreneurs les plus innovants d’Afrique. La tournée fut effectuée à Dakar, en collaboration avec le groupe ESTEL et Impact Dakar ; à Paris, en collaboration avec True Africa lors de la conference Viva Technology ; et à Nairobi, en collaboration avec Nairobi Garage. Le Prix Zambezi et le sommet Open Mic Africa sont des piliers de la stratégie africaine du Centre Legatum – une vision mondiale pour exploiter l’écosystème du MIT et améliorer les conditions de vie grâce à un leadership entrepreneurial de principe. La stratégie du Centre Legatum est également une composante essentielle de MIT-Africa – l’initiative qui englobe la priorité du MIT de collaborer avec le continent au niveau mondial. Par APO