Le Malawi annonce la levée des exigences de visa pour les visiteurs venant de 79 pays

La Russie, la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine et les membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe font partie des pays bénéficiant de cette exemption. Le Malawi a annoncé le 9 février la levée des exigences de visa pour les visiteurs venant de 79 pays afin de développer le tourisme. Ce secteur est la troisième source de devises étrangères, après le tabac et le thé, mais il est sous-performant, a estimé le Président malawite Lazarus Chakwera. Selon lui, le principal souci est « l’accessibilité » du pays, d’où la mise en oeuvre de ce « programme d’exemption de visa ». Abritant une faune abondante, ce pays est aussi connu pour le lac Malawi, le troisième plus grand lac d’eau douce d’Afrique. Il est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Mozambique : la Banque africaine de développement accorde un don de 33 millions de dollars pour améliorer le réseau électrique à la frontière du Malawi, de la Zambie et du Zimbabwe

Mozambique : la Banque africaine de développement accorde un don de 33 millions de dollars pour améliorer le réseau électrique à la frontière du Malawi, de la Zambie et du Zimbabwe

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, le 5 décembre 2023 à Abidjan, un don de 33,25 millions de dollars américains au Mozambique pour mettre en œuvre le Projet de ligne de transport Songo-Matambo. Le don provient de la Facilité d’appui à la transition, un instrument financier de la Banque destiné aux États en transition. L’objectif du projet est d’accroître la fiabilité et la sécurité de l’approvisionnement électrique du Mozambique et de promouvoir l’intégration régionale du réseau électrique et du commerce de l’électricité. « Le projet s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large qui vise à moderniser le réseau pour permettre l’installation et l’évacuation de capacités supplémentaires de production d’électricité, et contribuer ainsi à l’affirmation du Mozambique comme pôle énergétique émergent dans la région. Ce projet améliorera la qualité de l’approvisionnement dans les régions du centre et du nord, où se trouve la majeure partie de la population du Mozambique, et contribuera de ce fait au développement du pays. Le projet facilitera également la mise en œuvre d’interconnexions régionales prioritaires telles que Mozambique-Malawi et Mozambique-Zambie », a déclaré César Mba Abogo, responsable du bureau pays de la Banque africaine de développement au Mozambique. Le projet consiste à construire 118 kilomètres de ligne de transport à circuit unique haute tension de 400 kilovolts (kV) de Songo à Matambo. La ligne traversera le site où sera construite la future sous-station Cataxa pour intégrer la centrale hydroélectrique envisagée de Mphanda Nkuwa. En outre, elle utilisera une tour aérienne autoportante en treillis d’acier, une configuration de conducteur horizontal d’une capacité de transfert d’énergie de 2 300 mégawatts (MW). Le projet prévoit d’agrandir la sous-station de Songo afin d’étendre la barre omnibus de 220 kV, d’installer un nouveau transformateur de déphasage 220/220 kV de 600 MVA pour réguler les flux dans le réseau, ainsi qu’un transformateur élévateur 220/400 (300) kV de 3×200 MVA. Le projet permettra également de remettre en état le transformateur actuel 220/400 (300) Kv de 3×200 MVA. Des travaux d’envergure seront également réalisés à la sous-station de Matambo qui sera agrandie. Ainsi, une nouvelle travée d’alimentation de 400 kV à la nouvelle extension de 400 kV de Matambo sera construite pour intégrer la ligne de 400 kV en provenance de Songo. La zone bénéficiaire du projet est la province de Tete qui se trouve dans le corridor de développement de la vallée du Zambèze, un territoire frontalier du Malawi, de la Zambie et du Zimbabwe. Cette province compte 15 districts : Angónia, Changara, Chiúta, Chifunde, Cahora Bassa, Dôa, Marara, Marávia, Macanga, Moatize, Mutarara, Mágoè, Tsangano, Zumbo et la ville de Tete.

CAN 2021. Le Maroc tremble mais passe face au Malawi

CAN 2021. Le Maroc tremble mais passe face au Malawi

L’équipe du Maroc menée au score par celle du Malawi, a réussi à revenir au score lors du temps additionnel de la première période avant de porter l’estocade en deuxième période. Parmi les affiches des huitièmes de finale présentée comme déséquilibrée, figure en bonne place celle opposant les Lions de l’Atlas aux Flames du Malawi ce mardi à Mfandena. Pourtant, c’est l’équipe considérée comme le petit poucet qui a allumé la première mèche avec un but dès la 7e minute de jeu. A la réception d’un contre bien mené, c’est l’attaquant du Malawi Gabaninho Mhango qui lobe le gardien Yassine Bounou sorti de ses camps. Après être passé plusieurs fois à côté de l’égalisation, le Maroc revient à hauteur dans les arrêts de jeu de la première période grâce à un but de la tête de Youssef En-Nesyri. Le centre est venu de Selim Amallah. Auparavant, plusieurs occasions ont été ratées par Sofiane Boufal, Youssef Es Nesyri et à deux reprises par Achraf Hakimi dont le coup franc a été dévié par le gardien malawite Charles Thom à la 34e minute. D’ailleurs, dans les derniers instants des 45 premières minutes, c’est le portier malawite des Flames qui a été le plus en vue pour montrer les difficultés de son équipe de se sortir des griffes des Lions de l’Atlas. Entre ces nombreuses occasions, le buteur malawite Mhango a réussi sur un contre de son équipe à créer la peur dans le camp marocain mais son tir passe de peu à côté du but gardé par Bonou à la 23e minute. En deuxième période, le Maroc desserre un peu l’étreinte mais reste présent en termes d’occasions. Il a toutefois fallu attendre un maître coup franc d’Achraf Hakimi (70’) déjà auteur d’un coup franc direct contre le Gabon pour prendre les devants à 2-1. A la 77e minute, Youssef En-Nesyri passe de peu à côté du but de l’estocade après avoir intercepté un centre en retrait.

CAN TotalEnergies 2021. Sylla montre la voie au Syli National

CAN TotalEnergies 2021. Sylla montre la voie au Syli National

La Guinée s’est offert une petite, mais précieuse victoire, ce lundi face au Malawi (1-0) à Bafoussam pour le compte de la première journée du groupe B de la CAN TotalEnergies Cameroun 2021. Les guinéens qui ont pressé dès l’entame de la rencontre, ont su comment gérer les espaces et surtout sur les ailes à travers une maîtrise emmenée par son capitaine Naby Keita. Le milieu de terrain de Liverpool, mène les attaques de son équipe et permet à ses coéquipiers et notamment Kante et Bayo de se créer les occasions de la première période. De son côté, le Malawi n’a pas à rougir de son match face au Sily National. Les coéquipiers de Mzava se créent également plusieurs occasions, comme le coup franc direct de John Banda, dévié par Aly Keita ou encore la frappe de Francisco Madinga, magistralement sortie par le gardien guinéen. L’unique but de la partie est à mettre à l’oeuvre d’Issiaga Sylla qui profite d’une action collective et d’une dernière passe de Kante (36′). En seconde mi-temps, le jeu s’intensifie au milieu avec une meilleure possession côté guinéen même si le Malawi rate plusieurs occasion devant le gardien Keita. A l’heure de jeu Idana n’arrive pas à trouver de solution devant la défense guinéenne qui annihile toutes les actions des camarades de Chembezi. Décimé par l’absence de plusieurs éléments, àcause de la COVID, le Malawi qui s’est procuré plusieurs occasions, n’arrive pas à revenir au score devant les coéquipiers du Stéphanois Saidou Sow qui enregistrent un très bon début en cette CAN TotalEnergies 2021. Le Sily National rejoint le Sénégal en tête du groupe B avec trois points au compteur avant la deuxième journée qui s’annonce déja palpitante avec un Sénégal-Guinée prévu le 14 janvier prochain à partir de 13h00 GMT sur la pelouse du stade Kouekong de Bafoussam.

Malawi. Au terme du sommet de Lilongwe, la RDC prend la vice présidence pour l’exercice 2021-2022

Malawi. Au terme du sommet de Lilongwe, la RDC prend la vice présidence pour l’exercice 2021-2022

À l’issue du sommet de la SADC tenu à Lilongwe au MALAWI, le Président de la République, SE Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a été élu Vice-premier président de la SADC pour l’exercice 2021. Ce qui veut dire que la RDC devrait, en 2022, assumer la présidence de cette importante organisation sous-régionale qui regroupe en majorité les pays de l’Afrique australe, avec à la clé un sommet qui sera organisé en août 2022 à Kinshasa. À Lilongwe, 16 chefs d’Etat et de gouvernement ont pris part depuis lundi au Centre International des Conférences Bingu Wa mutharika de Lilongwe au sommet en présentiel des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation. Aux côtés de ses pairs de cette institution sous régionale, le President Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a assisté à la cérémonie d’ouverture marquée par une série de prises de paroles. Pour le Président malawite qui prend ses fonctions de Président en exercice de la SADC, ce sommet est l’occasion pour les dirigeants de l’espace SADC de trouver des réponses définitives, notamment à la pandémie de Covid-19 qui reste une menace à l’intégration régionale, a-t-il commenté. Le président Chakweru pense que le thème de ce sommet à savoir : « renforcement des capacités en matière de production face à la pandémie de Covid-19 en vue de mener des réformes économiques et industrielles à caractère insclusif et durable « est tombé à point nommé. Après la cérémonie d’ouverture, les chefs d’Etat et de gouvernement se sont retrouvés pour les travaux à huis afin de prendre des décisions sur cette institution notamment le choix du nouveau secrétaire exécutif. La République Démocratique du Congo avait aligné l’économise Faustin Luanga à ce poste. Le candidat de la RDC qui n’a pas démérité, à perdu face au candidat malawite à l’issue des échanges entre Chefs d’États présents à ce sommet. Rappelons que les travaux ministereriels n’avaient pas abouti à un consensus, la décision des chefs d’Etat a dû trancher en faveur d’Elias Mpedi Magosi comme nouveau secrétaire exécutif de la SADC.

Le Transparency Tool de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique enregistre l’historique de paiement impressionnant d’ESCOM envers le seul IPP opérationnel du Malawi

Le Transparency Tool, une plateforme en ligne qui enregistre et communique de l’information sur les paiements versés par les services publics nationaux aux producteurs d’électricité indépendants (IPP) de l’Afrique subsaharienne, a enregistré une tendance de paiement impressionnante de la part d’Electricity Supply Corporation of Malawi Limited (ESCOM). Les paiements ont été effectués dans le cadre du projet hydroélectrique de Ruo-Ndiza, le seul IPP d’énergie renouvelable opérationnel du pays. Le projet hydroélectrique de Ruo-Ndiza est une centrale au fil de l’eau de 8,2 MW aménagée dans le sud-est du Malawi au pied du mont Mulanje. Appartenant et exploitée par Mulanje Hydro Limited, la centrale a été conçue et érigée par Nyangani Renewable Energy (Pvt) Ltd, le plus important IPP du Zimbabwe. L’IPP fournit de l’électricité au réseau depuis sa mise en service commerciale (COD) en mai 2019, et a fourni en 2020 une capacité de 22 578 MWh au réseau national. Cela représente 1% de la production d’électricité du Malawi, laquelle est suffisante pour alimenter environ 40 300 ménages. Les consommateurs d’électricité de la région de Mulanje sont très satisfaits de la stabilité accrue du réseau, l’emplacement du projet ayant contribué à une plus grande diversité du réseau national d’électricité. Le projet a été réalisé sur le site d’une petite centrale existante, qui avait été aménagée en 1934, pour alimenter une ferme de thé et les régions avoisinantes. Les paiements d’ESCOM à Mulanje Hydro, pour la fourniture d’électricité produite et fournie entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020, ont été effectués en moyenne 28 jours après la date de facturation, et partant dans les délais de 30 jours prévus dans le contrat d’achat d’énergie (PPA) intervenu entre les deux institutions. Cela est particulièrement remarquable, compte tenu des obstacles qu’ont dû affronter les services d’utilité publique de la région par suite de la pandémie de la COVID-19. Il est à espérer que cela réconfortera les investisseurs potentiels dans le secteur de l’électricité du Malawi. Lancé en juin 2019 lors de l’African Energy Forum (AEF) au Portugal, le Transparency Tool vise à rectifier la mauvaise perception qu’on a de l’expérience de paiement des services d’utilité publique de l’Afrique. En parallèle avec la Regional Liquidity Support Facility (RLSF), le Transparency Tool est une initiative clé issue du partenariat continu entre l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (ACA) et la banque de développement allemande, KfW, afin d’encourager des investissements additionnels dans des projets d’énergie renouvelable en Afrique. L’outil a été conçu par Dun & Bradstreet (D&B), qui héberge également l’outil. L’ACA et la KfW, forts d’un financement octroyé par le Ministère fédéral allemand de la Coopération et du Développement Économiques (BMZ), ont mis sur pied le RLSF en 2017. La facilité a été créée pour aborder le changement climatique et attirer des investissements en appuyant des projets d’énergie renouvelable en Afrique. Les IPP de pays signataires du Protocole d’entente du RLSF peuvent se prévaloir de la facilité. Sept pays y ont souscrit à ce jour, à savoir le Bénin, le Burundi, la Côte d’Ivoire, le Madagascar, le Malawi, l’Ouganda et la Zambie. En plus de pouvoir potentiellement accéder au RLSF, les IPP qui exploitent des activités dans ces pays peuvent s’enregistrer dans le Transparency Tool, puisque le protocole d’entente conclu entre l’ACA et les gouvernements hôtes et services d’utilité publique concernés autorise l’ACA à enregistrer et publier occasionnellement l’information de paiement sans enfreindre les ententes de confidentialité des PPA et/ou de la documentation gouvernementale à l’appui. Les IPP intéressés à utiliser le Transparency Tool peuvent le faire gratuitement.     . « Nous sommes très heureux de pouvoir publier le premier rapport-pays du Transparency Tool. Tous les efforts déployés par le gouvernement du Malawi et de nombreuses parties prenantes externes pour améliorer le climat de l’investissement dans le secteur de l’électricité au Malawi portent fruit, comme en témoignent l’historique de paiements opportuns d’ESCOM et du nombre d’IPP qui en sont à une étape avancée du développement et de la construction. À l’avenir, nous sommes convaincus que la publication de tels rapports au Malawi et dans d’autres pays membres saura encourager plus d’investissements dans des projets d’énergie renouvelable, en rectifiant la perception que les services d’utilité publique de l’Afrique ne paient pas les IPP opérationnels dans les délais », a déclaré M. Manuel Moses, Directeur Général, ACA. Pour M. Clement Kanyama, Directeur Général par intérim d’ESCOM, « Les réformes récentes du secteur de l’électricité du Malawi ont permis un investissement privé dans la production d’électricité, et Mulanje Hydro Limited (MHL) a été le premier IPP à pouvoir y participer grâce à un PPA à long terme. ESCOM est ravi de faire partie de cette histoire de réussite sur le plan de paiements faits dans les délais à MHL. Nous comptons maintenir notre pratique envers MHL et d’autres IPP. Comme preneur d’énergie, nous apprécions la contribution de la centrale de MHL au réseau d’électricité du Malawi. L’impact de la centrale MHL au réseau local, et partant au réseau national, est de taille. La centrale MHL contribue à réduire les pertes de système car elle est directement greffée au réseau de distribution, près des consommateurs. Sa contribution au PIB national est multipliée par dix, sur les plans des taxes, des salaires et des dépenses allouées aux biens, services et travaux locaux. L’industrie de l’électricité du Malawi est ouverte ! » M. Ian McKersie, Directeur Général, Mulanje Hydro Limited, a pour sa part déclaré: « Selon Mulanje Hydro Limited, ESCOM est une contrepartie très compétente et fiable. La centrale hydroélectrique de Ruo-Ndiza est le premier IPP mis en service au Malawi et pour ESCOM, il s’agit du premier producteur d’énergie renouvelable à accéder au réseau national depuis de nombreuses années. ESCOM a travaillé sans relâche pour minimiser les pannes de transmission. ESCOM s’est acquitté de toutes ses obligations de paiement dans les délais, tel que prévu dans le PPA. Comme exploitant d’autres producteurs d’énergies renouvelables de la région, il est réconfortant de voir qu’un preneur d’énergie tel qu’ESCOM comprend très bien les dispositions du contrat commercial et