Congo. Message de félicitation à Dieudonné BANTSIMBA président du Conseil municipal et maire de Brazzaville

Ce vendredi 22 mai 2020, les conseillers communaux et départementaux de Brazzaville vous ont élu au poste de président du Conseil départemental et municipal, maire de Brazzaville. Monsieur le maire, Bien que vous n’étiez pas mon premier choix, Je m’associe pleinement à la satisfaction de nombreux brazzavillois et vous félicite pour votre brillante victoire tout en vous souhaitant pleins succès dans la réalisation de vos futures missions. En obtenant 100% des suffrages exprimés, ce qui suppose que vous avez été votés non seulement par les conseillers de la majorité présidentielle mais aussi par les conseillers de l’opposition qui étaient censés proposer une alternance à la mairie de Brazzaville, vous avez prouvé que vous étiez le candidat du consensus. En renouvellement mes sincères félicitations, veuillez agréer, monsieur le maire, l’expression de mes sentiments les plus sincères. Paris le 22 mai 2020 Henri Blaise NZONZA Président de la Nouvelle Dynamique pour le Congo.
1986 – LES BANTOUS DE LA CAPITALE : Le sursaut de Jean-Jules OKABANDO, Maire de Brazzaville

1986 – La grande perturbation qui sévit au sein de l’orchestre Les Bantous et qui l’a affaibli considérablement inquiète plus d’un responsable politique du pays soucieux du rayonnement de la musique congolaise. Le secours partira du Commissaire politique, Maire de Brazzaville, Jean-Jules OKABANDO. Il va tenter un ballon d’essai en mettant la chaleur forte autour de cet orchestre. Il faut nécessairement convaincre tous les anciens musiciens qui avaient quitté le groupe à le réintégrer pour mettre en place de nouvelles structures capables de relancer au mieux les activités musicales. Le samedi 21 septembre 1986 donne lieu à cette rencontre mémorable qui voit le retour de Célestin Kouka « Celio », Joseph Samba « Mascott », Come Mountouari « Cosmos », Theophile Bitsikou « Théo », Arthur Samba « Nona » et André Bemba « Pamelo ». Une atmosphère de grande fête a caractérisé le spectacle pour lequel le public venu très nombreux n’a pas eu à se plaindre. Il a acclamé vivement les retrouvailles « PAMELO » – « COSMOS ». (ci-après: « Milena de Cosmos ») Clément OSSINONDE
" La morgue, poumon de la Mairie". A clamé Mr Christian Okemba, Maire de Brazzaville. Des paroles ahurissantes, insupportables. Indignes d'un Maire.

TRIBUNE. En biologie, c’est grâce aux poumons que l’Homme respire. Au cas où ce serait par le fait de la morgue, poumon de la Mairie de Brazzaville, comme l’affirme son Maire, que celle-ci respire, autrement dit, vit, il y a lieu de déduire que le Maire, par ces mots, a commis une grave faute d’appréciation politique, économique et sociale. Plusieurs années passées, les pompes funèbres étaient un secteur libéralisé.La nationalisation de ces activités est intervenue parce que le pouvoir du Président Marien Ngouabi estimait, de par son orientation socialiste, qu’il fallait travailler, sur l’ensemble des domaines de la vie socio économique nationale, à ne pas alourdir les charges des populations. Une généreuse ligne politique. Ainsi, depuis lors, les pompes funèbres sont du domaine public. Gérées par les municipalités. Maintenant, si elles deviennent des outils majeurs permettant aux Mairies de faire face à leurs charges dont on ne comprend pas toujours les tenants et les aboutissants, l’orientation initiale du President Marien Ngouabi a perdu son sens. Il est à redouter que la non modernisation des structures hospitalières au CHU, entraînant décès sur décès, soit considérée comme une manière complice de faire engranger de grosses recettes à la Mairie de Brazzaville, suite à ces morts qu’enregistre la morgue municipale. Le Conseil Municipal de Brazzaville devrait être convoquée, en session spéciale, pour obtenir du Maire Christian Okemba des explications sur une telle déclaration, tout à la fois, inhumaine et honteuse. En tout état de cause, au point où se renchérissent les enterrements au Congo, alors que le pouvoir d’achat des populations s’est considérablement fragilisé, il est utile de réétudier un retour intelligent à la libéralisation de la filière des pompes funèbres pour faire jouer, à fond, la règle de la concurrence entre opérateurs qui s’y engageraient. Et ainsi, créer l’effet d’entraînement de la baisse de leurs coûts. Par filière des pompes funèbres, entendre morgues, cercueils, corbillards et autres accessoires y afférents. Les cimetières étant déjà privatisés.Des morgues pourraient être rattachées aux hôpitaux où surviennent les décès, cliniques médicales privées assermentées comprises. Il reste compris qu’une instance paritaire de régulation, pouvoirs publics- secteur privé, assurerait la surveillance du respect du cahier de charges des parties contractantes. Paris le 11 décembre 2019Ouabari Mariotti