Le Congo soutient la formation d’un gouvernement d’union nationale en Libye, selon un ministre

Le vainqueur de potentielles élections en Libye devrait aussi se tourner vers les autres forces politiques pour gouverner, a déclaré à Sputnik Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères. Le Congo soutient la formation d’un gouvernement d’union nationale en Libye, selon le ministre des Affaires étrangères. « Après les élections, celui qui gagnera ne pourra pas gouverner seul. Il sera obligé de faire appel à ceux qui n’ont pas gagné l’élection pour constituer un gouvernement d’Union nationale », a déclaré à Sputnik Jean-Claude Gakosso… Lire la suite sur Sputniknews
Crise libyenne : dernière ligne droite vers la tenue de la conférence de réconciliation inter-libyenne

Tous les acteurs clés de la crise libyenne se sont accordés pour être autour de la même table depuis, le 08 janvier dernier à Tripoli, en Libye, lors de la réunion technique préparatoire du dialogue inter-libyen. Cette réunion technique préparatoire sur la conférence de réconciliation nationale inter-libyenne est perçue par bon nombre d’observateurs comme la dernière ligne droite vers ce rendez-vous majeur pour la Libye. Se tenant sous l’égide de l’Union africaine, cette réunion s’est ouverte par l’appel à la compréhension mutuelle, à la paix et à la réconciliation entre libyens, lancé depuis Brazzaville par le président du comité de haut niveau de l’Union africaine, Denis Sassou Nguesso. Son émissaire à cette réunion, le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean Claude Gakosso, a appelé les acteurs politiques et les parties prenantes au conflit à transcender la rancœur. Il a exhorté les Libyens à saisir cette offre de l’union africaine tendant à ramener définitivement la paix dans le pays meurtri. Les participants à cette réunion qui sont appelés à préparer la conférence de réconciliation nationale inter-libyenne dans les moindres détails, se sont répartis en cinq sous commissions dès la première journée des travaux. Ils vont statuer, entre autres, sur le retour de la sécurité, la forme du gouvernement, la décentralisation et sur les questions de justice. Le mérite de cette réunion technique préparatoire aura été d’avoir rassemblé, pour la première fois, toutes les sensibilités libyennes aux revendications diamétralement opposées. Wilfrid LAWILLA
Opep : Adhésion officielle du Congo

Les ministres des affaires étrangères, Jean Claude Gakosso et son collègue des Hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya, ont remis officiellement, le 11 avril à Brazzaville, le drapeau actant l’adhésion officielle du pays à l’Organisation des Pays Exportateurs du Pétrole. «C’est une victoire, une bonne nouvelle, notre pays fait partie du cartel, du cénacle très fermé des pays producteurs de pétrole réunis au sein de l’Opep. Ce n’était pas gagné d’avance. Il a fallu user de tous les arguments, mais nous avions un argument de taille, c’est le rayonnement diplomatique de notre président. Un peu partout, nous sommes passés pour plaider la cause du Congo. Nous avons bénéficié d’oreilles attentives parce que nous venions de la part du Président Sassou-N’Guesso que l’on connaît, qui a mené des actions que l’on connaît. Et c’est une victoire pour notre pays de faire partie aujourd’hui de cette organisation que l’on appelle Opep, qui influe sur le cours des prix du pétrole», a indiqué le ministre des Affaires étrangères. Réagissant à son tour, le ministre Jean Marc Thystère Tchicaya a informé que le pays s’apprête à recevoir la visite du secrétaire général de l’Opep à Brazzaville. Pour lui, il était important de saisir l’organisation des pays producteurs de pétrole africains pour faire d’une pierre deux coups et que le Congo organisera un Sommet des Chefs d’État africains dans le secteur des hydrocarbures à Brazzaville. Il a ajouté que l’adhésion du Congo à l’Opep lui confère un certain nombre d’avantages, entre autres la formation gratuite des jeunes congolais au niveau de cette organisation ; les rencontres bilatérales et multinationales sur fonds de l’Opep, évaluées à 10 milliards de dollars, et la possibilité pour le Congo de donner désormais des avis sur les questions liées aux hydrocarbures. Florent Sogni Zaou
Séjour de travail de Jean Claude Gakosso au Maroc : Rabat annonce l’ouverture d’une antenne diplomatique à Brazzaville

La République du Congo entretient des relations solides avec le Royaume du Maroc, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso. Le ministre congolais, qui s’est entretenu dernièrement à Rabat avec son homologue marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, s’est d’ailleurs félicité des liens entre Rabat et Brazzaville, exprimant la volonté commune des deux pays de renforcer leurs relations bilatérales. A ce propos, le ministre marocain a indiqué que les relations maroco-congolaises sont basées sur des fondements solides et portées par une sollicitude des deux Chefs d’Etat, SM le Roi Mohammed VI et le Président Denis Sassou-Nguesso, a indiqué un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. A signaler que les entretiens entre les deux responsables ont porté sur plusieurs volets de la coopération bilatérale entre le Maroc et le Congo Brazzaville, notamment en matière de formation professionnelle. A cet égard, un accord bilatéral sur la coopération dans la formation diplomatique a été signé entre les deux parties dans l’objectif de permettre d’échanger des stagiaires et de travailler sur une formation de diplomates congolais à l’académie diplomatique au Maroc, a jouté la même source. Dans le but de consolider les relations bilatérales maroco-congolaises et de donner une impulsion plus forte aux relations économiques, au dialogue politique et aux liens humains entre les deux pays, il a été aussi convenu de l’ouverture d’une antenne diplomatique à Brazzaville. S’exprimant à l’issue de cet entretien, le ministre marocain a également annoncé la tenue de la troisième session de la commission bilatérale mixte à Brazzaville et noté qu’un forum économique maroco-congolais pourrait être mise en œuvre dans les brefs délais.
Coopération : Jean-Claude Gakosso et Sergei Lavrov pour l’implication des activités économiques Russes au Congo

Le ministre des affaires étrangères, de la coopération et des congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso et son homologue russe, Sergei Lavrov, ont largement échangé, le 14 mars 2017 à Moscou en Russie, sur le renforcement des liens de coopération et d’amitiés qui lient les deux pays au plan économique. Les deux hommes d’Etat ont également fait un tour d’horizon sur les sujets d’intérêt commun entre le Congo et la fédération de Russie. Ils ont également parlé de la situation sécuritaire dans les grands lacs et en Libye sans oublier la coopération bilatérale dominée par les questions économiques. Les deux ministres ont de ce fait appuyé sur le levier de la diplomatie économique. La séance de travail a permis d’examiner de fond en comble les dossiers que la République du Congo et la fédération de Russie ont en partage. Après une période d’hibernation des investissements Russes au Congo, les deux chefs de la diplomatie s’activent depuis un certain temps, à redonner vie a l’implication des activités économiques Russes au Congo. Il s’est agi aussi, de manière générale, de favoriser le dialogue politique entre les deux Etats, d’élargir la coopération économique et commerciale, d’améliorer les liens humanitaires et développer le cadre juridique des affaires, en s’appuyant sur les conclusions issues de la 4e session de la commission intergouvernementale mixte de coopération économique, scientifique, technique et commerciale, tenue en décembre dernier à Brazzaville. Au cours de la conférence de presse qui a sanctionné cette rencontre, les ministres Jean-Claude Gakosso et Sergei Lavrov, ont indiqué que leurs échanges ont été dominées par la coopération économique, avec en toile de fond, la construction de l’oléoduc Pointe Noire –Brazzaville -Ouesso. Il sied de signaler que la fédération de Russie tient à la réalisation de ce projet comme le témoigne l’engagement pris par le ministre Russe des affaires étrangères, de faire le déplacement de Brazzaville, lors du lancement des travaux. Sur le plan politique, le Congo et la Russie qui se soutiennent mutuellement dans les instances internationales. Ainsi après avoir fait le tour d’horizon de la situation sécuritaire dans la région des grands lacs et en Afrique centrale, les deux diplomates se sont attardés sur la crise libyenne. La fédération de Russie s’est clairement prononcée pour le soutien du président Denis Sassou Nguesso dans sa lourde mission de concilier les protagonistes libyens, en sa qualité de président du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la crise qui secoue ce pays. «La voie militaire en Libye ne mènera à rien de bon», a indiqué le ministre Jean-Claude Gakosso qui s’est satisfait de trouver en Russie une oreille attentive aux sollicitations du Congo. Loin d’être des déclarations de façade, le Congo et la Russie qui marchent ensemble depuis le 16 mars 1964, année de l’établissement de leurs relations diplomatiques, fondent leurs relations sur du solide et viennent à nouveau de s’engager à booster leur coopération économique. Il est à noter que c’est pour la deuxième fois en moins de deux ans, que le ministre des affaires étrangères de la coopération et des congolais de l’étranger est reçu en fédération de Russie. Rwanhe Darwin
Culture : Signature d’un protocole d’accord portant sur la construction du musée de Loango

Le ministre congolais des Hydrocarbures et son collègue en charge de la Culture et des Arts, MM Raphaël Loemba et Jean Claude Gakosso ont procédé, le 4 novembre 2014 à Brazzaville, avec le PDG de Total E&P Congo, à la signature d’un protocole d’accord portant sur la construction du Musée Mâ Loango à Diosso, dans le département du Kouilou. Prenant la parole à cet effet, le ministre de la Culture et des Arts a dit en substance que ce musée, une fois reconstruit, constituera un grand pôle d’attraction culturelle et touristique en Afrique centrale. Il a expliqué que cela est dû à la richesse, à la variété et à la diversité de l’irremplaçable collection d’objets d’arts de ce musée. . «Une collection qui retrace avec force-détails l’histoire glorieuse de ce Royaume de Loango qui a, quelque part, arrimé notre pays à la grande épopée des Navigations et des Découvertes qui ont marqué le Moyen Age», a expliqué M. Gakosso. Il a indiqué que cette collection reconstituait les rites et traditions, les us et coutumes ainsi que les itinéraires anthropologiques établis sur la côte atlantique depuis des temps non prescrits, sans doute depuis la plus vielle antiquité. M. Gakosso a également évoqué la construction dans un proche avenir de la Cité Africaine des Arts et de la Mémoire sur le site d’embarquement des esclaves à Loango. Selon le Président Directeur Général de Total E&P, M. Pierre Jussua, ce projet est né lorsque la communauté de Diosso a demandé à son entreprise un soutien pour construire un nouveau musée afin d’offrir aux collections existantes et à celles à venir un cadre répondant aux exigences conventionnelles de conservation. Il a souligné qu’en 2010, un inventaire a été réalisé pour répertorier tous les objets du musée qui se montent à 312 pièces et la pose de la première pierre a eu lieu en Juin 2012.Les étapes préalables M. Jussua a dit que le ministère de la Culture et des Arts et Total E&P Congo ont préalablement entrepris des démarches ayant conduit à la signature aujourd’hui de ce protocole d’accord parmi lesquelles la cession d’un terrain à l’Etat Congolais par la communauté de Diosso. Pour le conservateur du musée de Loango, M. Joseph Kinfoko Madoungou, ce projet date de l’intronisation de l’actuel roi, Moe Makosso 4, le 29 août 2009. Le nouveau roi avait revendiqué des conditions plus décentes de vie. Il ne s’estimait pas heureux de vivre dans une cabane qui avait l’air d’un palais. Ainsi avait-il menacé d’aller vivre de nouveau dans l’ancien palais royal transformé en musée. Total E&P a donc mené des consultations auprès des autorités administratives et politiques. Il a informé que cela fait aujourd’hui sept ans depuis qu’on parle de ce projet. Un décret du Préfet du département du Kouilou a permis aux deux familles foncières de la localité de céder à titre gracieux les terres sur lesquelles sera érigé le futur musée. Les bases du protocole d’accord Ce protocole d’accord s’articulera autour de plusieurs actions, à savoir, la construction du musée ; la conservation, la préservation et la valorisation de collections ; le renforcement des capacités de gestion dudit musée ; la collecte, la recherche, l’inventaire et la documentation des biens culturels. Ce document, a-t-il dit, a pour but d’assurer la bonne gouvernance du projet et le transfert de la gestion du musée à l’Etat. Pour lui, investir pour le patrimoine culturel congolais contribuent à participer au développement du pays et à l’épanouissement des populations. «Pour Total E&P Congo, cette action entre dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale puisqu’elle répond à la volonté du Groupe de contribuer activement au développement des pays dans lesquelles nous menons nos activités» a dit M.Jussua. Le musée de Loango est la seconde participation de Total E&P au Congo La construction du musée Mâ Loango de Diosso est le second projet culturel dans lequel Total s’investit. Il a informé qu’il y a deux ans de cela, Total E&P Congo, en partenariat avec la Municipalité de Pointe-Noire et l’Institut Français du Congo, a participé à la construction du centre culturel Jean-Baptiste Tati Loutard. «Aujourd’hui, il permet à plus de 1 000 adhérents, notamment des jeunes, de pratiquer la lecture et de participer à des activités culturelles et sportives», a-t-il martelé tout en émettant l’espoir que ce musée attirera autant de jeunes si ce n’est plus. La volonté du Groupe est bien de contribuer activement au développement de nos pays hôtes et votre présence à tous témoigne de l’intérêt des projets que nous développons. «C’est une nouvelle page de l’histoire de notre collaboration qui s’ouvre aujourd’hui et nous en sommes fiers. Fiers de respecter nos engagements vis-à vis des pays hôtes, fiers de contribuer à la valorisation et à la préservation du patrimoine culturel congolais. Aujourd’hui, d’autres projets sont en cours à Loango et ses environs et nous nous en réjouissons. Il semble que Loango soit bien parti pour devenir un lieu incontournable de la culture et de la mémoire congolaise», a-t-il conclu. Carte postale du musée Le conservateur de ce musée a rapporté que ce musée Mâ Loango est né de la volonté de l’ancien commissaire politique du Kouilou, M. Ngouonimba Nczari qui ne voulait pas abandonner ce lieu porteur d’une charge culturelle. Il avait de ce fait décidé de le réhabiliter en 1980. La première exposition dans ce nouveau musée a eu lieu le 10 avril 1982. Pour M. Ngouonimba Nczari, il s’agissait de réconcilier un peuple avec son histoire car un peuple sans histoire est un peuple sans identité. On trouve dans ce musée tous les objets ayant trait à la préhistoire liée à l’archéologie (le métal forgé tu une certaine monnaie). Il y a également des objets historiques et ethnographiques dans le transport, la communication, l’alimentation, l’habillement, la chasse. Il y a aussi les archives du musée contenant tout l’héritage de la période coloniale. Les instruments de musique traditionnelle, de culte des ancêtres y sont aussi exposés.