Hervé Mahicka: Hellot Mampouya a défendu à Sibiti ce sur quoi nous ne nous sommes jamais exprimés

« Hellot MAMPOUYA a décidé d’aller à Sibiti défendre ce que nous ne savons pas, ce sur quoi nous ne nous sommes jamais exprimés, se contentant de répandre en petits comités qu’il optait pour le changement de la Constitution, et laissant proliférer une guerre d’intimidation envers ceux qui s’y opposent ouvertement », a fustigé Hervé Mahicka. Dan un entretien accordé à notre confrère Mwinda.org, l’ancien directeur de cabinet du président de La Dynamique Républicaine (DRD) et conseiller technique du ministre a assuré que « jusqu’à ce jour, ni le BEN ni les militants ne sont officiellement informés de ce que leur parti a défendu à Sibiti. Sommes-nous trop idiots pour comprendre ? Pas concernés ? Juste une monnaie d’échange ? Passez-moi l’expression, mais c’est du foutage de gueule ». Hervé Mahicka explique qu’il a mis fin à sa participation au BEN « parce que le débat interne était refusé. Je peux admettre qu’un Président de parti puisse trancher sur la position de son parti sans tenir compte des majorités. Nous ne sommes pas des moutons pour suivre sans savoir, surtout sur un sujet aussi capital que celui-ci. La technique des rumeurs, de la fuite des débats et de l’intimidation ne correspond pas au parti moderne que nous nous étions engagés à créer ». Concernant le dialogue, il a indiqué que c’est une bonne initiative. Par contre, a-t-il estimé, « celui de Sibiti n’était pas assez bien préparé et n’a pas pu connaitre la participation de tous. Ses conclusions sont donc partiales et ne peuvent représenter la société congolaise ». Changement, référendum et bien d’autres sujets ont été abordés dans cette interview indiquant que « Si on a un consensus comme à la Conférence nationale, on change. S’il n’y en a pas, on garde le statu quo. Quant au référendum, la loi ne l’autorise que dans le cadre d’une révision. Aussi, il n’y a pas d’assemblée constituante au Congo pour proposer un nouveau texte à soumettre à l’appréciation du peuple. Sans oublier les délais qui seront dépassés si l’on procède à la mise à jour du système électoral avant tout scrutin. Le camp opposé au changement de la constitution aura bien fait de tenir son dialogue alternatif », a-t-il indiqué. Enfin, ne pouvant pas concevoir ce en quoi il ne croyait pas, « notamment aller représenter à Sibiti un parti qu’on refuse d’écouter, et plaider une position que je récuse, j’ai rendu mon tablier. Les autres attendent leurs moments », a expliqué.
Insolite : les candidats au BAC annulé se vengent du ministre Hellot Mampouya en chanson

Les candidats au baccalauréat édition 2015 n’en ont décidément pas encore fini avec le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Hellot Matson Mampouya, après que ce dernier ait annulé leur « BAC ». En effet, après avoir violemment manifesté leur mécontentement dans certains centres d’examens et artères de Pointe-Noire, Brazzaville et Dolisie, suite à la décision du ministre d’annuler les épreuves du Bac général, ces derniers ont cette fois-ci choisi d’exprimer leur colère à travers une chanson. Si ce morceau fait du buzz du côté des élèves, visiblement toujours en colère, il n’est pas certain qu’il fasse vraiment rire , encore moins danser le ministre. Pour rappel, le ministre Héllot Mampouya a annulé vendredi 05 juin les épreuves du bac général, en raison de graves irrégularités constatées dans le déroulement de celles-ci. Un nouveau calendrier fixe la nouvelle session au 7 juillet prochain.
Annulation du BAC : appel à la démission du ministre Hellot Mampouya

Comme nous l’indiquions ce matin, la décision du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Hellot Matson Mampouya, d’annuler la première session des épreuves de baccalauréat (pour irrégularités graves) a provoqué l’ire des lycéens qui ont violemment manifesté leur mécontentement dans certains centres d’examens et artères de Pointe-Noire et de Brazzaville. Si la majorité espère que les épreuves reprennent rapidement, nombreux appellent au départ du ministre, estimant que ce dernier devait prendre toutes ses responsabilités. Face à ce qu’ils qualifient d’échec et d’impréparation. Un vœu que partagent plusieurs internautes congolais dont les réactions ont envahi les réseaux sociaux. « Il est de sa responsabilité entant que Ministre de s’assurer du bon déroulement des épreuves de bac, la réussite et l’échec de cette activité lui incombe …! », estime d’emblée G. B. Pour l’honorable B. N., « sa démission est impérative! ». Un avis partagé par G. R. W et V. P. K. qui estime que « la faute revient au ministre Mampouya parce qu’il n’a pas été attentif et il doit prendre ses responsabilités. Donc il doit avoir des mesures punitives, parce que les élèves n’allaient pas à l’école pour subir un tel scénario ». Pour sa part, C. N. rappelle que « l’année passé il y a eu des fuites et cette année la même chose. En tant que ministre il devait plus être sévère avec sa communauté d’organisation ». Tandis que S.L constate qu’ « au regard de ce qui précède, il n’y a point besoin de consultations pour réclamer le limogeage du ministre chargé de l’enseignement général . Il convient de préciser que seul le BAC Général a été annulé. Le BAC Technique n’est pas concerné. Une vraie leçon car cette filière à longtemps été marginalisée et dévalorisée ».