« Halte à la corruption », le single en rebonds, du salsero Rufin Hodjar
Sept ans d’histoire du single dénonciateur qui avait obtenu en Février 2012 le prix de la meilleure chanson au Congo-Brazzaville. L’occasion de revisiter, pour certains, les réalités de leur jeunesse et pour d’autres de découvrir en comparant avec la situation qui prévaut actuellement. Le single est mis à jour par les Editions Cyriaque Bassoka qui demandent donc aux mélomanes de la chanson éducative de prendre connaissance de plusieurs facettes de la corruption et invite les artistes congolais à contribuer, par leurs œuvres, à la lutte contre les antivaleurs, un frein au développement durable du pays. A l’ère d’Internet comment vulgariser et vendre sa musique en ligne. Le plus important pour le distributeur numérique Cyriaque Bassoka, c’est surtout d’assurer la promotion du single, avant, pendant et après sa sortie à travers les sites de téléchargement et de streaming de musique (Spotify, ITunes, Google Play, Deezer, Amazon, etc.), en contrepartie d’une commission ou des frais annuels fixes. Rufin Hodjar, premier prix de la meilleure chanson en 2012 Pour la petite histoire, c’est le 03 février 2012, à l’issu d’un concours qui s’inscrivait dans le cadre du plan d’action de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude et pour l’amélioration de la gouvernance en République du Congo, que la Commission Nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude sous la supervision de son secrétaire permanent Laurent Tengo, qu’il a été attribué à l’artiste Rufin Hodjar le prix de la meilleure chanson pour son œuvre « Halte à la corruption », sur 38 candidatures reçues. Ce prix était accompagné d’un chèque de 1,5 million de francs Cfa et un diplôme d’honneur. Notons également, que le deuxième prix pour ce concours a été arraché par le groupe S.O.S. Salsa, avec un chèque d’un million de francs Cfa et un diplôme. Le troisième prix est revenu au groupe des «Corruptologues de Brazzaville», qui a eu un chèque de cinq-cents mille francs Cfa et un diplôme. Pour rappel, la journée internationale contre la corruption est célébrée le 9 décembre de chaque année. Cette forme de communication permet de promouvoir la culture du refus de la corruption et de sensibiliser les populations sur ces antivaleurs. Rufin Hodjar, le salsero ! De son vrai nom Goleba Ossebi, Rufin Hodjar nous vient de Pokola dans le département de la Sangha. Avec son single « Halte à la corruption » il nous démontre que la créativité n’est pas l’apanage des villes de Brazzaville et de Pointe-Noire. A son actif : Coproduction avec Yvon Ngombé du maxi single « Olomi » en 2008. Un nouvel album « Salsa y rumba » est en préparation et sortira fin 2018. A son aise dans tous les contextes de la musique afro-cubaine ce salsero a montré sur la scène de la 7ème édition du Festival Panafricain de musique en 2009, – dont il a été la grande révélation – la voie future de ce rythme envoutant, qui assimile les tendances locales et caribéennes, en s’appuyant sur les trois genres prédominants dans la musique dansante : La Rumba-Son, la Charanga et la Timba. Les innovations simples apportées par Rufin Hodjar et son groupe intègrent les instruments électroniques et l’influence des sons traditionnels. Aussi la sensibilité à fleur de peau de ce jeune salsero à la voix prenante et gaie, est certainement l’un des éléments qui vont pousser son talent à l’aboutissement d’une configuration musicale la plus classique. Ce single peut être celui de la consécration, qui doit établir Rufin Hodjar et son groupe en bonne place dans les hit-parades africains. Outre la musique qu’il fait en amateur, Rufin Hodjar est responsable des relations extérieures à IFO-INTERHOLCO (Société d’exploitation et de transformation de bois dans la Sangha). Clément Ossinondé A défaut du clip « halte à la corruption », voici Hodjar Révélation Fespam 2009