Visite de travail du Président ghanéen au Burkina Faso : un vol aérien quotidien Accra-Ouaga-Accra en vue et un gazoduc entre les deux pays pour bientôt

Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a reçu en audience au Palais de Koulouba, le Président de la République du Ghana, John Dramani MAHAMA, en visite de travail au Burkina Faso. A l’issue de ce conclave, le Président ghanéen a fait un point de presse. Au Palais de Koulouba, les deux Chefs d’État se sont entretenus en tête-à-tête. Cette séance a été ensuite élargie aux délégations des deux pays et a permis de revisiter l’excellente relation de coopération entre la République du Ghana et le Burkina Faso et de dégager des perspectives pour le renforcement de l’axe Ouagadougou-Accra. Au cours de son point de presse de fin de séjour, le Président John Dramani MAHAMA a rappelé que la République du Ghana et le Burkina Faso sont unis par la géographie et l’histoire. Il inscrit du reste son voyage dans la tradition africaine qui recommande que les voisins se rendent visite. Le Président John Dramani MAHAMA a saisi l’occasion pour traduire sa reconnaissance au Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ qui avait fait le déplacement d’Accra pour son investiture en janvier dernier. Venir ensemble à bout du « cancer » du terrorisme Au cours de cette séance de travail, plusieurs sujets d’intérêt commun ont été abordés. Au titre des questions sécuritaires, le Président du Ghana a insisté sur la nécessité de mutualiser les efforts pour combattre ensemble le « cancer » du terrorisme. Les échanges entre les deux Chefs d’État ont aussi porté sur l’accroissement des échanges commerciaux et le renforcement de la coopération économique entre les deux pays. « Notre objectif est de fluidifier la libre circulation des biens et des personnes et de faciliter le transit des biens et marchandises du Burkina Faso à partir du corridor du Ghana », précise le Chef de l’État ghanéen. Perspectives concrètes : un vol aérien quotidien entre les deux capitales et un gazoduc entre les deux pays Les deux Chefs d’État ont également saisi l’opportunité des échanges pour aborder le renforcement de la liaison aérienne entre Ouagadougou et Accra. « Il y a une compagnie aérienne locale au Ghana qui envisage ouvrir une ligne directe sur Ouagadougou avec au moins un vol par jour », affirme le Président John Dramani MAHAMA. La construction du gazoduc Accra-Bolgatenga et la possibilité de son extension au Burkina Faso ainsi que la fourniture d’électricité au Burkina Faso ont été des perspectives évoquées, a soutenu le président ghanéen.
Le gazoduc Nigeria-Maroc sera une réalité

Le Directeur Général de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), Monsieur Yusuf Usman, a indiqué dans une interview donnée tout récemment au quotidien nigérian « News Direct » que l’étude de faisabilité du gazoduc Nigeria-Maroc est achevée et la décision finale de financement était actuellement en cours de validation. Le Nigeria lancera dans la foulée le plan directeur de la décennie du gaz pour consolider la viabilité de ce grand projet. Lancé en 2016 à Abuja, capitale du Nigeria, sous la Présidence du Roi Mohammed VI et du Président nigérian Muhammadu Buhari, ce projet d’envergure reliera les ressources gazières du Nigeria, celles de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Maroc, et favorisera ainsi l’intégration économique de cette région du continent. Ce grand projet empruntera le tracé du gazoduc Ouest-Africain et bénéficiera à plusieurs pays du continent. Nombre de ces pays disposent de gisements de gaz dont la production sera injectée dans le pipeline, tandis que les autres pays non producteurs de gaz en tireront profit à des fins de développement Interrogé sur le calendrier de réalisation du gazoduc, Monsieur Yusuf Usman a précisé que l’étude de faisabilité est achevée et la décision finale de financement était actuellement en cours de validation. Le Nigeria lancera dans la foulée le plan directeur de la décennie du gaz pour consolider la viabilité de ce grand projet. Ce projet du gazoduc s’inscrit bien dans une optique de développement durable qui dépasse le territoire des deux pays signataires; le Maroc et le Nigeria le placent plutôt dans une logique d’intégration régionale. L’impact sur le tissu productif est direct et le gaz naturel importe beaucoup pour les opérateurs économiques. La mise en place du gazoduc va se traduire par une réduction de leur facture énergétique et, par conséquent, les rendre plus compétitifs. La disponibilité énergétique, notamment du gaz, est un enjeu stratégique majeur dont dépend la compétitivité de toute la région, tout en mettant l’accent sur l’ampleur des effets induits par le projet plutôt que sur ce que l’investissement pourrait générer sous forme de recettes directes. Outre le fait d’offrir le débouché européen à toutes les productions gazières de la région, il importe de mesurer les retombées en termes de développement humain et d’investissement industriel, avec ce que cela implique en nombre d’emplois créés dans l’ensemble des pays situés sur le parcours du gazoduc. Reste maintenant à savoir quel sort sera réservé au gazoduc Maghreb Europe (GME) et dont l’Accord expire en 2021. Ce pipeline reliant l’Algérie à l’Espagne via le Maroc, en cas de renouvellement dudit Accord, sera-t-il en mesure de faire concurrence au futur gazoduc provenant d’Afrique subsaharienne ? C’est prématuré de faire des calculs. Le coût du transport, la qualité et les volumes favoriseront plutôt une complémentarité qui permettrait d’avoir une plus grande disponibilité gazière. C’est pourquoi il faudrait privilégier également l’option de la complémentarité. Pour ce faire une idée, il n’a qu’à voir le nombre de gazoducs qui desservent l’Europe, quoique provenant de plusieurs pays. Mieux encore, le Président de la Fédération de l’énergie n’exclut pas le scénario d’un raccordement entre le GME et le gazoduc Maroc-Nigeria. Farid Mnebhi.
Le Roi du Maroc lance officiellement le projet pharaonique du Gazoduc Maroc-Nigéria

C’est fait ! Le Roi Mohammed VI du Maroc et le Ministre nigérian des Affaires Etrangères, Geoffrey Onyeama, ont présidé, le lundi 15 mai 2017 au Palais Royal de Rabat, la cérémonie de signature d’accords entre le Maroc et le Nigéria concernant la mise en oeuvre de deux projets titanesques, conclus le 02 décembre 2016 à Abuja (capitale du Nigéria) lors de la dernière visite du Souverain marocain dans ce pays, à savoir le gazoduc transafricain et la plateforme de production d’engrais. Ce futur gazoduc Nord-Ouest africain, un pipeline de gaz long de près de 5000 km, longera la côte Ouest africaine d’une dizaine de pays jusqu’au Maroc, avec une éventuelle extension vers l’Europe via l’Espagne et devrait mobiliser plus 20 milliards de dollars d’investissements. L’objectif de ce gazoduc est d’accélérer les projets d’électrification dans toute la région de l’Afrique de l’Ouest et de créer un marché régional compétitif de l’électricité, de permettre au Nigéria d’accroître ses exportations gazières, de favoriser des complémentarités positives, des synergies durables et des approches inclusives afin de placer toute la région sur le chemin d’une croissance plus forte et plus verte. Ce prodigieux projet provoquera, à ne point en douter, un changement profond dans l’économie des pays qu’il va relier et aura donc un impact positif direct sur plus de 300 millions d’habitants mais aussi chamboulera la géopolitique et l’échiquier énergétique mondiaux, confirmant la justesse de la vision du Roi Mohammed VI qui défend une Afrique maîtresse de son destin qui a en main son propre développement car conçu par les Africains et pour les Africains. S’agissant de l’accord relatif à la plateforme de production d’engrais, il permettra le renforcement des capacités de production et de distribution d’engrais au Nigeria, la modernisation du secteur de l’agriculture, à travers notamment le développement d’une plateforme de produits chimiques basics, l’utilisation d’engrais de qualité, adaptés aux sols et aux cultures nigérians mais aussi de faire bénéficier le Nigéria de l’expérience et de l’expertise marocaine pour développer le secteur des phosphates. Cet accord de partenariat, conclu entre le Maroc et le Nigéria, englobe la totalité de la chaine de valeur agricole, partant de la mise en place de solutions fertilisantes adaptées à la nature des sols et des cultures nigérians, à la disponibilité des engrais sur le marché nigérian et à la mise en place de mesures d’accompagnement auprès des agriculteurs locaux et constitue un modèle de coopération Sud-Sud. En conclusion, la signature de ces deux accords, sous la Présidence du Roi du Maroc et du Ministre nigérian des Affaires Etrangères, atteste de la réussite du partenariat Rabat-Abuja et constitue un nouveau jalon dans la coopération Sud-Sud qui aura un impact positif sur le développement socio-économique du continent africain. Ces mégaprojets, conçus par les Africains pour les Africains, sont l’illustration parfaite de la diplomatie de la parole et de l’action du Souverain marocain et une nouvelle concrétisation de sa vision d’une Afrique maîtresse de son destin, confiante en son avenir. La cérémonie officielle de signature de ces deux accords a été vivement saluée par les pays africains et largement couverte par la presse internationale et suivie par de nombreux experts et opérateurs économiques et financiers internationaux.
Partenariat stratégique maroco-nigérian : le Roi du Maroc et le Président du Nigeria signent un méga-projet de réalisation d’un gazoduc régional

La journée du samedi 03 décembre 2016 a été marquée par la cérémonie de signature au Palais Présidentiel d’Abuja, co-présidée par le Roi Mohammed VI et le Président Muhammadu Buhari, d’un important projet de gazoduc régional ; ce projet est appelé à relier les ressources gazières du Nigeria au Maroc en passant par plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Ce gigantesque et très ambitieux projet est destiné à faciliter l’intégration économique régionale, à accélérer l’électrification de nombreux pays dans cet espace géographique, à servir de base pour l’établissement d’un marché régional compétitif de l’électricité susceptible d’être relié au marché européen de l’énergie, à développer des pôles industriels dans de multiples domaines, tels que l’industrie, l’agro-business et les engrais, afin d’attirer des capitaux étrangers, d’améliorer la compétitivité des exportations et de stimuler la transformation locale des ressources naturelles largement disponibles pour les marchés nationaux et internationaux. S’agissant de l’intégration économique régionale, ce projet devrait favoriser des complémentarités positives, des synergies durables et des approches inclusives afin de placer toute la région sur le chemin d’une croissance plus forte et plus verte. Ce projet prodigieux bouleversera, sans nul doute, la géopolitique et l’échiquier énergétique mondiaux et confirme la justesse de la vision du Roi Mohammed VI qui défend une Afrique maîtresse de son destin qui a en main son propre développement car conçu par les Africains et pour les Africains. Ce projet, que l’Algérie n’a voulu pas mettre en place, comme à son habitude d’ailleurs, malgré tous ses promesses faites en 2002, atteste de la place de choix qu’occupe le continent africain dans la politique étrangère du Maroc et ouvre de belles perspectives pour la coopération stratégique entre le Maroc et le Nigéria et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les deux Chefs d’Etat ont, également, co-présidé la cérémonie de signature de 14 accords, conventions et mémorandums de coopération entre le Maroc et le Nigeria, couvrant les domaines des investissements, de la formation, du renforcement des compétences des jeunes, des hydrocarbures et des mines, du tourisme, de l’agriculture, des banques, des finances, des assurances et de la logistique. En conclusion, cette visite officielle du Roi Mohammed VI au Nigeria a permis d’insuffler une nouvelle dynamique aux relations de coopération maroco-nigérianes pour les hisser au niveau des aspirations des peuples nigérian et marocain et confirme la détermination du Souverain marocain d’accompagner le Nigeria dans tous ses efforts pour son développement économique et commercial dans le cadre d’une coopération Sud-Sud fructueuse et mutuellement avantageuse.