Un ministre ougandais abattu par son garde du corps
Les faits ont apparemment eu lieu lors d’un conflit privé. Un ministre ougandais a été tué par balles par son garde du corps à son domicile, alors qu’il s’apprêtait à se rendre au travail. Après avoir assassiné son supérieur, le tueur se serait suicidé. Un garde du corps a tiré sur un ministre du gouvernement ougandais et l’a tué mardi matin, apparemment lors d’une dispute privée, selon l’armée et les médias locaux. La victime, Charles Engola, servait dans le gouvernement du Président Yoweri Museveni en tant que ministre d’État chargé du Travail, de l’emploi et des relations industrielles. Le colonel de l’armée à la retraite est mort instantanément. Le garde du corps a tiré plusieurs coups de feu à bout portant, a déclaré le porte-parole de la police. Il aurait ensuite retourné l’arme contre lui-même, relate le journal en ligne NilePost. Avant de se suicider, il s’est promené dans le quartier en tirant en l’air, selon certains témoins cités par Beninwebtv. Un problème de salaire? La police a ouvert une enquête. La fusillade a eu lieu vers 8 heures du matin dans une banlieue de Kampala, la capitale ougandaise. Le garde du corps a abattu le ministre alors qu’il s’apprêtait à quitter son domicile pour aller au travail dans le centre-ville et montait dans un véhicule. Le motif n’est pas clair pour l’instant, mais selon la presse locale, il s’agissait probablement d’un conflit sur le salaire du garde du corps. Celui-ci n’aurait cependant été chargé de protéger le ministre qu’il y a un mois. Le drame est susceptible de créer des ondes de choc dans un pays où d’autres hauts responsables ont été tués dans des attaques à l’arme à feu au fil des ans, note Associated Press. Retrouvez cet article sur Sputniknews
RD Congo/Italie : Funérailles grandioses de Luca Attanasio et de son garde du corps

Le peuple italien a pleuré ce jeudi 25 février ses deux fils ayant péri tout récemment dans l’attaque du convoi de PAM à quelques kilomètres de Goma. Des cérémonies grande nature conjuguées à la procession solennelle du cortège funèbre dans des lieux symboliques de la république italienne constituent un signal clair que le gouvernement italien a voulu faire passer le message selon lequel ce double meurtre a touché au cœur de l’état italien. C’est le premier message que j’ai pu percevoir entre les lignes. Et que sera la suite post funérailles? C’est le Ministre italien des Affaires étrangères qui nous en donne le ton, via sa communication devant les parlementaires italiens dont voici les points saillants : – « La mission de l’ambassadeur italien à l’Est du Congo s’est déroulée à l’invitation des Nations Unies. Donc le parcours en voiture s’est également déroulé dans le cadre de l’organisation prévue par le PAM ». -Nous avons formellement demandé au PAM et à l’ONU l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur ce qui s’est passé, les raisons justifiant le dispositif de sécurité mis en place et à qui incombe la responsabilité de ces décisions ». – « Nous avons aussi expliqué que nous attendions, le plus rapidement possible, des réponses claires et exhaustives », a-t-il ajouté. – Il a souligné que le parquet de Rome a ouvert une enquête et dépêché sur place à Goma une équipe d’enquêteurs appartenant à un corps spécial des carabiniers, le ROS. -Nous attendons de l’agence un rapport approfondi sur tout élément utile au programme de la visite et aux mesures de sécurité adoptées pour protéger la délégation », a insisté M. Di Maio devant les députés. Par Germain Nzinga (chercheur indépendant)