CONGO. La force du direct : Quinzomadaire de communication : un homme politique à la une

ISIDORE MVOUBA : FIDÉLITÉ EN POLITIQUE, LA VOIE VERS LA DIGNITÉ Dans le cadre de l’information, peu de recherches sur les hommes politiques concordent avec la stricte vérité sur le personnage présenté. Aussi, dans l’analyse de Force du direct à propos de l’interview d’Isidore Mvouba, se dégage les quatre points essentiels de la personnalité de ce dernier en ce qui concerne l’homme politique envers son parti le PCT (Parti Congolais de Travail), surtout après la dure épreuve imposée par la Conférence Nationale de 1991 qui avait pour point focal : le multipartisme avec sa démocratie plurielle. -Militant de l’UJSC (Union de la Jeunesse Socialiste Congolaise) depuis l’ex-URSS (Union de Républiques Socialistes Soviétiques), Isidore Mvouba l’a toujours été. Au sein du CFCO (Chemin de Fer Congo Océan) de Pointe Noire qu’il a intégré dès son retour au pays parce que ingénieur des chemins de fer, son militantisme le fait remarquer au sein du PCT dans l’art de mener les débats politiques. C’est surtout quand le pays entre dans le multipartisme après la Conférence Nationale qu’Isidore Mvouba montre sa fidélité envers le PCT. Des transfuges de ce parti quittent le bateau qu’ils pensent aller à la dérive, pour former l’UPADS (Union Panafricaine pour la Développement Social) afin de conquérir le pouvoir. Appelé par certains dirigeants du nouveau parti politique le MCDDI (Mouvement Congolais pour la Démocratie et le Développement Intégral) de Bernard Kolélas, Isidore Mvouba, enfant du quartier nord de Ouenzé pense qu’il ne pourra pas supporter la ligne intransigeante de ses parents du Pool. Il reste fidèle à son PCT. -Défendre le PCT pendant le Conférence Nationale, une dure et rude épreuve surtout que les vieux caciques du PCT sont pris à partie par la majorité des conférenciers, particulièrement ceux de la diaspora. Ils sont accusés d’être à l’origine de la débâcle du pays car, à cette époque le pays traverse une crise socio-économique notoire (pas de recrutement dans la Fonction publique et retard dans le paiement des salaires). Il faut faire confiance à la jeunesse pour redorer le blason du PCT. Et, dans cette jeunesse se remarque Isidore Mvouba qui, en 1992 acceptera d’être le directeur de campagne du président Denis Sassou Nguesso aux premières élections pluripartites. Mvouba se rappelle-t-il ses paroles à lui adressées par le président Denis Sassou Nguesso avant la Conférence Nationale : « Camarade Mvouba, le parti va souffrir au cours de la Conférence Nationale ; mais le parti a sa jeunesse, une jeunesse intrépide. Vous dites que vous êtes l’auxiliaire actif du parti, vous devez le démontrer à la Conférence Nationale » ? Aussi, les interventions d’Isidore Mvouba seront pertinentes et remarquées au cours des débats de la Conférence Nationale, à la grande satisfaction de son mentor qu’il va accompagner dans sa traversée du désert de 1992 à 1997, quand le PCT va accepter sa défaite aux élections de 1992 pour éviter l’embrasement du pays. Quand le président Pascal Lissouba et son gouvernement commet la maladresse de ne pas organiser les élections de 1997 aux dates prévues par la Constitution, commence alors la fameuse guerre du 5 juin 1997 qui rassemble, autour du président Denis Sassou Nguesso, Isidore Mvouba et une bonne partie de la jeunesse restée fidèle aux idéaux du PCT. Aussi, Denis Sassou Nguesso va garder un bon souvenir de son militant aguerri jusqu’à la victoire du PCT sur l’UPADS dont plusieurs dignitaires vont prendre la poudre d’escampette pour aller se réfugier à l’étranger, particulièrement en Afrique et en Europe. -Et vint la rançon d’une alliance ! Fidèle au PCT et à son président dans l’exercice de ses activités politiques, Isidore Mvouba devient incontournable et reste égal à lui-même, n’oubliant pas ses amis militants du PCT, particulièrement le groupe hétérogène des militants du quartier Ouenzé, espace géographique de son enfance et de sa jeunesse. S’étant fait remarquer par le chef de l’Etat, il commence de récolter les fruits de sa fidélité au PCT. Quelques responsabilités lui sont confiées : il est d’abord nommé directeur du cabinet du chef de l’Etat avant d’occuper de postes importants au sein du gouvernement comme celui de Premier Ministre. Aujourd’hui, président de l’Assemblée Nationale, Isidore Mvouba continue à jouer un rôle prépondérant au sein du PCT à l’orée de 2021. Et quand La Force du direct, ce nouvel outil d’information et de communication écrit : « Faire la politique, c’est d’abord un choix », on peut affirmer, sans risque de se tromper, que la personnalité d’Isidore Mvouba pourrait être dignement gravée dans l’histoire politique de ces cinquante dernières années. Et cela, pour avoir choisi de servir le PCT et à son président Denis Sassou Nguesso. Noël Kodia-Ramata