La FICC et Wallonie-Bruxelles renforcent leur partenariat autour du cinéma, de l’audiovisuel et du financement de la culture

La FICC et Wallonie-Bruxelles renforcent leur partenariat autour du cinéma, de l’audiovisuel et du financement de la culture

Les deux journées d’étude sur les thèmes « Co-production Cinéma et Audiovisuel : Ambitions et Opportunités » et « Financer la Culture: Enjeux, Modalités et Perspectives », organisées par la Fédération des Industries Culturelles et Créatives (FICC) en partenariat avec la Délégation Générale Wallonie-Bruxelles, se sont achevées jeudi 25 courant. Cette initiative, qui a réuni des professionnels de renom du secteur culturel marocain et belge francophone, a permis d’aborder des questions essentielles pour l’avenir de l’industrie créative. Au cours de l’événement, professionnels et experts ont discuté des défis et opportunités dans la co-production cinématographique et audiovisuelle, notamment des outils existants, ainsi que les moyens et adaptations à mettre en œuvre pour renforcer le partenariat stratégique entre le Maroc et Wallonie-Bruxelles. La session « Cinéma, Festivals et Promotion » a été une plateforme pour échanger sur l’impact des festivals et l’importance de ces rendez-vous dans la promotion de la diversité, la mise en réseau et  l’innovation culturelle. Le panel « De l’Idée au Succès » a mis l’accent sur les collaborations cinématographiques et audiovisuelles, discutant des critères de sélection des scénarios et des adaptations pour différents publics. À la clôture de la première journée, les recommandations suivantes ont été formulées pour maximiser la coopération dans le domaine de la co-production cinématographique et audiovisuelle : La deuxième journée, dédiée au financement de la culture, a abordé les diverses méthodes et approches pour financer efficacement les industries culturelles. Les discussions ont porté sur l’importance de considérer les entrepreneurs culturels au même titre que tous les autres entrepreneurs. Les échanges ont souligné la nécessité de renforcer le dialogue avec les institutions financières et partenaires institutionnels, pour développer des outils et analyses adaptés aux besoins et réalités du secteur, sa rentabilité et son impact sur le développement économique et social. Facilitation de l’accès au financement, fonds d’amorçage, partenariats public-privés, fonds de garantie sectorielle, crowdfunding sont parmi les modes de financement qui ont été évoqués pour être adaptés au secteur culturel au Maroc. Le panel « Succès des Projets Culturels » a partagé des stratégies gagnantes pour la réussite des projets culturels, soulignant l’importance des clusters pour le partage d’expériences et d’expertises. Ces Journées d’Étude ont été un espace d’échange enrichissant, contribuant significativement à faire évoluer le dialogue et le plaidoyer pour les industries culturelles et créatives au Maroc. CP

La FICC rassemble ses membres autour des Droits d’Auteur et Droits Voisins (Maroc)

La FICC rassemble ses membres autour des Droits d’Auteur et Droits Voisins (Maroc)

La Fédération des Industries Culturelles et Créatives (FICC) de la CGEM a organisé un séminaire d’information sur les « Droits d’Auteur et Droits Voisins », au profit de ses membres, au siège de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc. À la lumière des projets de loi sur la réforme du Statut du BMDA (projet de loi n° 25.19) et des Droits d’Auteur et Droits Voisins (projet de loi 66.19) ainsi que des recommandations énoncées à l’issue des « Assises des industries culturelles et créatives », organisées les 4 et 5 octobre 2019 à Rabat, stipulant le « renforcement du cadre concernant les droits de propriété intellectuelle et artistique, droits d’Auteur et Droits Voisins », la FICC a réuni un panel d’experts pour échanger, débattre et émettre des recommandations sur les réformes à entreprendre pour garantir une gestion optimale des « Droits d’Auteur et Droits Voisins ». Lors de cette journée, Abdessaid CHERKAOUI, expert de justice agréé en droit de propriété littéraire, artistique et scientifique auprès de l’OMPI, est intervenu sur la thématique « Droits d’Auteur liés à l’Édition, de la conceptualisation vers la création de richesse ». Abid KABADI, conseiller agréé en propriété industrielle, enseignant et Membre du bureau de la Fédération du commerce et services de la CGEM est intervenu sur « La propriété intellectuelle, la protection des créateurs, un nécessaire mouvement législatif » et Elias KHROUZ, Avocat spécialisé en propriété intellectuelle, a fait l’exposé de « la gestion collective des droits d’auteur et droits voisins ». Ce séminaire a rassemblé une quarantaine d’acteurs culturels, constitués d’entrepreneurs de différents horizons (cinéma, audiovisuel, musique, spectacles vivants, arts visuels, édition et éspaces de diffusion culturelle) qui ont débattu et formulé des recommandations pour une optimisation du processus de gestion collective de leurs droits et ce, dans une logique de valorisation du patrimoine matériel et immatériel marocain, porteur de valeur et de richesse, dans un marché économique en pleine construction. Les participants, composés de professionnels du secteur des ICC à travers l’ensemble de ses filières, ont soulevé plusieurs constats ayant trait : – aux difficultés d’accès à l’information juridique et au processus administratif lié à la gestion collective, notamment, l’absence de publication des barèmes concernant les redevances et taxes à payer en vue de la gestion de leurs prévisions budgétaires;  – à l’inadéquation des textes juridiques par rapport aux réalités économiques. L’État, à travers ses instances représentatives, endosse un rôle majeur dans la protection et garantie de la propriété intellectuelle des opérateurs et entreprises privées du secteur. L’amendement des lois n° 25.19 sur le Statut du BMDA et n° 66.19 sur les Droits d’Auteur et Droits Voisins devrait intégrer la dimension actuelle de l’exploitation et de la diffusion des produits culturels et artistiques à l’ère du digital; – et à la nécessité de voir les doléances en la matière, émanant des professionnels du secteur, portées par un corps associatif professionnel, notamment la Fédération des industries culturelles et créatives de la CGEM, afin de représenter au mieux leurs intérêts auprès des partenaires institutionnels. À la demande des participants, des ateliers de travail relatifs à l’encadrement juridique de leurs activités professionnelles et l’identification des divers interlocuteurs administratifs seront organisés prochainement. Ainsi, des recommandations ont été formulées et feront l’objet d’analyses plus approfondies quant à leur mise en œuvre dans les prochaines séances de travail prévues avec les professionnels :  – Transparence et communication des procédures appliquées au système de gestion collective par le Bureau marocain du droit d’auteur (BMDA) ; – Révision, par les professionnels, des projets de lois, n° 25.19 sur le Statut du BMDA et n° 66.19 sur les Droits d’Auteur et Droits Voisins, et proposition d’amendements qui tiendraient compte des réalités économiques du secteur des ICC au Maroc ; – Représentation de la FICC dans les instances de suivi de la gestion collective de leurs Droits d’Auteur et Droits Voisins.