RD Congo. Félix Antoine Tshisekedi donne les nouvelles orientations de sa diplomatie

Le Président Tshisekedi a ouvert ce samedi 26 février 2022, au ministère des Affaires étrangères à Kinshasa, les travaux de la 12ème Conférence diplomatique sous le thème « La diplomatie au service du développement de la RDC et de la paix. » C’était en présence du Premier ministre Sama Lukonde , des ministres , des chefs des corps constitués, des chefs des missions diplomatiques accrédités à Kinshasa et des ambassadeurs congolais en poste à l’étranger. Dans son allocution de circonstance, le premier diplomate congolais a d’abord remercié le VPM et ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, pour cette initiative. Ensuite, le Chef de l’État a exposé les grandes lignes de sa vision sur la politique extérieure de la RDC. Celle-ci consiste à redorer l’image de son pays, à lui permettre de retrouver sa visibilité internationale et à briser son isolement diplomatique. D’après cette vision du Chef de l’État , la RDC est ouverte au monde sans exclusive. Dans la même veine, Félix Tshisekedi ne veut pas trahir l ‘Afrique . Pour lui , les Africains sont condamnés à vivre ensemble. Le Président Tshisekedi a indexé , sans les citer , certains pays de la sous-région qui espèrent tirer les dividendes en créant des problèmes à leurs voisins. Une entreprise suicidaire pour eux, a- t- il dit à leur intention. La diplomatie congolaise devrait être bâtie sur les relations de bon voisinage, qui promeuvent la paix, la sécurité, une intégration au mieux des intérêts des nos peuples et un partenariat mutuellement avantageux. C’est dans ce cadre qu’il inscrit notamment la mutualisation des forces entre les FARDC et UPDF de l’Ouganda, afin de combattre les groupes armés et les terroristes qui gravitent dans le nord-est de la RDC. NE JAMAIS TRAHIR L’AFRIQUE Se disant héritier de Kasavubu, de Lumumba , de Mzee Laurent Désiré Kabila et d’Étienne Tshisekedi wa Mulumba d’heureuse mémoire, le Chef de l’État a appelé tous les Congolais à se prendre en charge et à ne pas toujours compter sur l’extérieur, en évoquant le processus de pacification du pays et de son développement. Aussi, tout en reconnaissant les efforts de la communauté internationale à cet effet, il a demandé aux Congolais de compter sur leurs propres efforts. Dans cette même perspective, le départ échelonné de la MONUSCO reste une exigence. LE MANDAT À LA TÊTE DE L’UNION AFRICAINE Le Président Tshisekedi n’a pas manqué de remercier ses pairs africains qui l’ont honoré en le proclamant Champion de la lutte contre les violences faites à la femme, au terme de son mandat à l’Union africaine. Cela représente pour lui une responsabilité à assumer en protégeant les femmes contre la méchanceté de certains hommes, a t-il martelé . En évoquant son passage à la tête de l’UA , il a rappelé son combat pour la production des vaccins anti – COVID en Afrique, son plaidoyer pour octroyer au continent des sièges de membres permanents et non permanents au Conseil de sécurité des Nations Unies et son exigence de l’équité et du juste prix à l’Afrique pour ses efforts dans la sauvegarde de la biodiversité. POUR LA PROTECTION ET L’AIDE À UNE DIASPORA RESPONSABLE Avant de clore son allocution , le Président Tshisekedi a évoqué le cas de la Diaspora congolaise et du personnel diplomatique congolais. La Diaspora doit être aidée et protégée, a t- il dit . En revanche, elle doit éviter des comportements de nature à discréditer leur propre pays. Quant au personnel diplomatique congolais, afin de résoudre leurs problèmes, une feuille de route pour résoudre ses contentieux existe déjà. Auparavant le ministre des Affaires étrangères à indiqué que ce forum constitue un cadre d’évaluation et de concertation entre les ambassadeurs Congolais et leur hiérarchie. Il a remercié le Président Tshisekedi pour sa présence qu’il considère comme un signal fort pour redorer l’image de la RDC à l’international. Durant 3 jours, les diplomates congolais, des experts, chercheurs et scientifiques vont analyser le thème retenue (diplomatie au service du développement de la RDC et de la paix) pour guider l’action de la diplomatie congolaise.
RD Congo. Conflit MIBA/SACIM : Le président de la république exige la mise en place d’une commission paritaire

Poursuivant son séjour à Mbuji mayi, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a effectué ce lundi 27 décembre 2021, une visite de travail en début d’après midi, à la société ANHUI CONGO Sarl, une société d’investissement Minier. Le Chef de l’État était allé palper du doigt, les réalités de la société et connaître les difficultés auxquelles sont confrontées les travailleurs. Au cours d’une réunion qu’il a présidé, pour écouter les différentes parties notamment les dirigeants de SACIM sur les revendications de la partie MIBA. S’exprimant à la presse, les ouvriers de SACIM ont déploré les conditions inhumaines dans lesquelles ils travaillent et demandent au Président de la République d’inviter leurs dirigeants en vue d’améliorer leurs conditions de travail afin de permettre la paix sociale et le développement de la communauté locale. Ayant constaté une vive tension sur place à Miabi au sein de la population qui en veut aux méthodes de la société chinoise, le Président de la République a décidé la mise en place urgente d’une commission paritaire. Celle-ci sera composée du ministère du portefeuille, des mines, de la Miba, de la Sacim et d’autres acteurs impliqués dans la résolution du conflit entre les deux dernières entreprises au sujet de l’exploitation du site Kimberlytique appartenant à la MIBA, mais exploité par la société d’investissement Minier SACIM, en violation des règlement du code minier, selon les dires du DG ai de la Minière de Bakwanga. Dans le même ordre d’idées, le garant de la Nation a instruit les dirigeants de la SACIM d’humaniser les conditions sociales de leurs travailleurs, en leur demandant d’améliorer leurs conditions salariales. La SACIM est une société d’exploitation minière vieille de plus de huit ans, située dans le groupement de Bena Tshimungu, dans le secteur Kakangayi, à 45 km de la ville de Mbuji mayi, dans la province du Kasaï Oriental.
RD Congo. Le Chef de l’État a présidé le premier Conseil des ministres du Gouvernement Sama

Le Président de la République, Chef de l’État, son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a présidé, ce vendredi 30 avril à la Cité de l’Union africaine, le premier Conseil des ministres du gouvernement Sama Lukonde. Investi le 26 avril dernier, le nouvel exécutif de l’Union sacrée de la Nation se place déjà en mode action après qu’il ait reçu le quitus du parlement. L’ordre du jour de cette première rencontre tenue en présentiel est le premier depuis mars 2020. Il comportait 3 points à l’ordre du jour à savoir, la Communication de son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État ; la présentation des membres du Gouvernement à son Excellence Monsieur le Président de la République par le Premier ministre, Chef du gouvernement ; l’examen et adoption d’un texte. Dans son mot de circonstance, le Chef de l’État a surtout rappelé les défis auxquels les membres du Gouvernement feront face, à savoir, notamment, la sécurité des personnes et de leurs biens ainsi que le social. Dans son programme présenté par le premier ministre, le 26 avril au Parlement, le gouvernement s’est fixé des objectifs ambitieux basés sur 15 piliers qui ciblent 4 secteurs à savoir la pacification de l’Est du pays, l’état de droit, la Reconstruction et le social. Rendu public le 12 avril 2021, le gouvernement de l’Union sacrée est composé de 55 membres dont 4 Vice premiers ministres, 9 ministres d’Etat, 31 ministres, 1 ministre délégué et 11 vice ministres.
RD Congo: Le Président n’a rien résolu des fondamentaux de la crise congolaise

TRIBUNE. J’ai lu et relu le discours du président de la République, cherchant en vain les résolutions que le peuple consulté attendait de lui, mais je n’en trouve aucune. Un seul paragraphe donne un petit rayon d’espoir : «En conséquence, j’ai décidé de nommer un informateur, conformément aux dispositions de l’article 78, alinéa 2, de la Constitution. Il sera chargé d’identifier une nouvelle coalition réunissant la majorité absolue des membres au sein de l’Assemblée Nationale. C’est avec cette nouvelle coalition que le Gouvernement qui sera mis en place au plus vite, conduira son action durant le reste du quinquennat, suivant ma vision, dans le but de répondre aux aspirations du peuple». Mais en réalité ce mince espoir que devra susciter la nomination d’un informateur ne peut enchanter que les congolais naïfs. Car comment le président de la République peut-il prétendre nommer un informateur sans avoir démis officiellement le Premier Ministre ni dissous au préalable l’Assemblée Nationale? A la confusion générale de la crise congolaise, le président est venu en rajouter une couche de flou qui n’aide pas le peuple à sortir du tunnel noir. L’article 110 alinéa D vient encore réduire les chances d’identifier une nouvelle majorité parlementaire dans le format actuel de l’Assemblée Nationale car « tout député ou sénateur qui quitte délibérément son parti politique est réputé renoncer à son mandat parlementaire acquis dans le cadre dudit parti politique ». On a beau argumenter qu’en droit congolais, une plate-forme ne peut ester en justice mais alors les partis politiques à la couleur desquels ces députés ont été élus sont membres de la plate-forme et cela change tout. L’arme de débauchage politique pour ce faire peut devenir un couteau à double tranchant contre ceux qui en font usage. En lisant entre les lignes le discours du président, on perçoit que ses consultations ont échoué pour n’avoir pas abouti à former une nouvelle majorité parlementaire tant souhaitée. Et à ce propos justement, l’article 78 alinéa b qu’il invoque dans son discours pose une CONDITIONNALITE significative d’après laquelle le Chef de l’Etat ne peut nommer un informateur que s’il n’existe plus de majorité parlementaire. Le couac ici, c’est que jusqu’à preuve du contraire, juridiquement la majorité parlementaire est encore détenue entre les mains de FCC. Cette condition de l’alinéa B de l’article 78 n’étant pas réunie, l’acte de nommer un informateur, s’il doit être posé par le Chef de l’Etat, sortira des dispositions des textes fondamentaux de l’état congolais et se fera selon une procédure extraconstitutionnelle qui va exacerber la crise et le chaos dans une RDC déjà très fragilisée et instable. Si toutes les parties consultées au Palais de la Nation ont identifié le cœur de la crise congolaise, à savoir la coalition avec la kabilie et la légitimité du pouvoir en RDC, le président a pris la précaution de mettre ce vocabulaire dans la bouche de la majorité consultée sans jamais se prononcer expressément à décréter ce divorce. D’où nos interrogations: pourquoi aucun acte de RUPTURE n’a été prononcé expressément dans ce discours tant attendu? Pourquoi le président refuse-t-il de franchir le rubicon pour pouvoir enfin poser les bases d’un nouvel ordre politique de son quinquennat? Une fois de plus, puissions-nous en déduire que Tshisekedi et Kabila ont réussi à distraire massivement les congolais pendant un mois et demi pour les éloigner de leur forte détermination à la souveraineté qui commençait à prendre forme en octobre dernier? Pour autant qu’elle n’est pas dissoute officiellement, leur coalition reste intacte même si pendant tout ce temps les coalisés ont servi et continueront à servir les congolais des querelles interminables et improductives pour leur donner l’impression qu’ils vivent à hue et à dia. Et en tout ceci le peuple est le grand perdant car il se sent une fois de plus floué dans ses aspirations les plus profondes à la liberté et à la prospérité. Les coalisés sont en train de réussir à nous endormir. Et dans les heures ou jours qui vont suivre, les deux ont prévu un autre SOMNIFERE en nommant comme informateur, un gros poisson de l’opposition dont l’on tait encore le nom mais avec l’objectif principal de débaucher l’opposition pour mieux l’affaiblir aux échéances 2023. Et cette nomination rendra inévitablement la situation ingérable. Car nommer un informateur qui sera refusé par l’autre partie qui détient la majorité, puis viser à provoquer la crise qui manquait avec le Parlement pour espérer en arriver à dissoudre l’AN constituent là un jeu de ping pong politique très dangereux qui ne résoud pas la crise mais l’intensifie. Quoi qu’il en soit, à l’étape actuelle des leçons tirées des consultations, disons que la montagne a accouché d’une souris. Par Germain Nzinga (Chercheur indépendant)
RD Congo: Compte-rendu de la réunion restreinte du Gouvernement du mardi 17 mars 2020

Ce mardi 17 mars 2020, s’est tenue à la Cité de l’Union Africaine, une réunion restreinte du Gouvernement sous la présidence de son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI, Président de la République, Chef de l’Etat. Un seul point figurait à l’ordre du jour, à savoir la situation de la pandémie de CORONAVIRUS en République Démocratique du Congo. Compte tenu de la gravité de cette pandémie, le Chef de l’Etat a tenu à ce que le Gouvernement puisse prendre des mesures fortes en vue de l’éradiquer. Après avoir entendu le rapport du Ministre de la Santé, complété par le Dr MUYEMBE, responsable du Secrétariat Technique ainsi que d’autres experts, faisant suite à la réunion de la Commission spéciale mise en place au cours de la 25ème réunion du Conseil des Ministres du vendredi 13 mars 2020, et pour éviter une chaîne de contagion, des mesures importantes ont été arrêtées et feront l’objet d’un message spécial du Président de la République à la Nation dans les heures à venir. Ces mesures ont trait notamment : à l’accès au territoire ; au rassemblement des personnes dans les lieux privés et publics ; à la sensibilisation et à la protection de la population; aux mouvements des populations à l’intérieur du territoire ; à la prise en charge des personnes contaminées. Commencée à 18h00’, la réunion a pris fin à 20h40’. Je vous remercie. David-Jolino DIWAMPOVESA-MAKELELE MA-MU ZINGI Ministre d’Etat, Ministre de la Communication et Médias Porte-Parole du Gouvernement
RDC: Felix Tshisekedi s’enquiert de l’état d’avancement des travaux de construction et de réhabilitation de la voirie urbaine à Kinshasa

Le chef de l’Etat congolais Félix Antoine Tshisekedi a visité, mercredi 17 juillet, les chantiers de construction et de réhabilitation de la voirie urbaine exécutés dans la capitale congolaise. De Kinsuka à Tshangu, il s’est enquis de l’avancement des travaux de construction de routes, ponts et sauts-de-moutons, précise la présidence du Congo dans un bref message publié sur sa page FBI. La descente du président de la République démocratique du Congo sur le terrain visait deux objectifs: « s’enquérir de l’état d’avancement des travaux; trouver avec les exécutants, le moyen de soulager les automobilistes et autres usages des artères qui se plaignent des embouteillages », a indiqué le chef de l’Etat. Adrien Thyg