Le Programme Task (Corée-Maroc) offre un accompagnement technique crucial pour les entreprises marocaines de l’énergie solaire

Le Programme Task (Corée-Maroc) offre un accompagnement technique crucial pour les entreprises marocaines de l’énergie solaire

Le Maroc dispose de conditions géographiques optimales pour l’implémentation de projets à base d’énergie renouvelable, en particulier dans le solaire photovoltaïque. Le royaume oriente également ses préoccupations dans le développement des technologies propres pour répondre à de nombreux défis, tels la mise en œuvre de la politique du mix énergétique en augmentant la capacité renouvelable pour atteindre 52% du total d’ici 2030, la production d’un kilowattheure vert compétitif et surtout l’accompagnement des industriels et exportateurs marocains suite à la mise en place d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. L’innovation est un vecteur clé pour la réponse à ces défis. Dans ce contexte, le programme TASK Corée-Maroc (Technology Advice and Solutions from Korea), pour le secteur de l’énergie solaire constitue une grande opportunité pour l’industrie du photovoltaïque dans notre pays. Un MoU a été signé en ce sens en 2018 entre l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN), le Korean Testing Certification Institute (KTC) et le Korea Electronics Technology Institute (KETI). Ce partenariat vise à partager les connaissances et les expériences et à favoriser la coopération en matière de R&D et innovation entre ces institutions. Il s’articule autour d’un programme d’assistance technique fourni par des experts coréens pour l’amélioration technique et opérationnelle des acteurs marocains dans le domaine du solaire photovoltaïque (PV). Ce programme d’accompagnement a qualifié une vingtaine de sociétés agissant dans le secteur du PV et souhaitant innover dans ce domaine. Dans la continuité du programme TASK, une délégation de seize représentants d’institutions et d’entreprises du secteur solaire marocain s’est récemment rendue en Corée dans le cadre du « KOREA-MOROCCO Solar Energy Industrial Tour ». L’objectif de cette initiative était de renforcer les liens entre les deux pays, tout en explorant les dernières technologies en matière d’énergie renouvelable, créant ainsi des liens entre les écosystèmes d’innovation verts dans les deux pays. Pendant six jours, les représentants des Ministères de la Transition Énergétique et du Développement Durable ; de l’Industrie et du Commerce ; de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation ; de l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN); Green Energy Park ; Gi3 ; Jet Energy ; Almaden Genomics ; AMEA Power ; Energy Handle ; YOMAR ; Voltalia ; GPM Investments ont visité des entreprises et des institutions clés du secteur solaire coréen. La délégation a notamment eu l’occasion de visiter le « Korea Testing Certification Institute » et a ainsi assisté à des séminaires et conférences sur les dernières technologies en matière de R&D et d’innovation dans le domaine des énergies solaire et technologies propres. Ces échanges et rencontres permettent de créer des liens entre les écosystèmes d’innovation coréen et marocain, pour déboucher sur des opportunités de collaboration.  Les représentants ont eu également l’opportunité de participer à l’International Green Energy Expo & Conference 2023 à Daegu, offrant ainsi une occasion unique de rencontrer des experts de l’industrie solaire du monde entier, de découvrir les dernières innovations et tendances en matière d’énergie renouvelable, et d’explorer des opportunités de partenariat potentielles. Au cours de cette visite, la délégation a eu l’honneur d’être reçue par Son Excellence l’Ambassadeur du Royaume du Maroc en Corée, M. Chafik RACHADI. Durant cette réception, l’ensemble des participants ont salué le positionnement avant-gardiste du Maroc pour la protection du climat grâce à la vision éclairée de de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, et ont notamment mis en avant l’engagement et le développement des énergies renouvelables et des technologies propres ainsi que le soutien de l’innovation dans ce secteur. Cette initiative a permis de renforcer les liens entre le Maroc et la République de Corée, deux pays engagés dans la transition énergétique et le développement durable, mais aussi de favoriser la coopération et l’échange de connaissances dans le domaine de l’énergie renouvelable et du développement durable, dans le cadre d’un partenariat stratégique entre les deux pays. Cette coopération bilatérale est un pas de plus vers la réalisation d’une transition énergétique mondiale basée sur des sources d’énergie renouvelables et durables et des écosystèmes d’innovation forts. 

L’heure est à la Décarbonation des entreprises marocaines

L’heure est à la Décarbonation des entreprises marocaines

Aider les entreprises marocaines de toute taille et tous les secteurs à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), tel est l’objectif du guide modulable que vient de lancer la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) à destination de celles-ci. Soutenu par la Banque européenne d’investissement (BEI) via BEI Monde, sa nouvelle branche dédiée au développement, et cofinancée par l’Union européenne (UE), ce guide digital et didactique est «destiné à comprendre les enjeux et s’engager dans une démarche pérenne de décarbonation», indiquent la confédération patronale, la BEI et l’UE dans un communiqué conjoint. Comme le précise la même source, il a été élaboré en collaboration avec des experts mobilisés dans le cadre de l’assistance technique du Programme pour les échanges commerciaux et la compétitivité. En plus des étapes claires et des solutions concrètes qu’il propose en vue de permettre aux entreprises marocaines d’avancer sur une trajectoire de neutralité carbone, ce guide évolutif également des « exemples de bonnes pratiques et des témoignages d’entreprises ayant réussi leur transition», fait savoir la CGEM, la BEI et l’UE. La décarbonation s’impose désormais à toutes les entreprises pour répondre aux défis environnementaux, mais aussi pour améliorer leur compétitivité. «Parfaitement conscient des enjeux de la transition verte et des opportunités qui en découlent, le secteur privé marocain s’est progressivement et rapidement engagé sur cette voie, en adéquation avec l’ambitieuse stratégie de développement durable adoptée par le Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l’Assiste», affirme Chakib ALJ, Président de la CGEM.  Ainsi, en dépit des défis que peuvent engendrer le Green Deal et le MACF, «les entreprises marocaines voient ces derniers comme une occasion pour booster la compétitivité de la production marocaine et positionner le Maroc au centre des chaînes de valeur industrielles et logistiques régionales et mondiales», estime-t-il en assurant que ce guide vise à accompagner cette dynamique. «Ce guide sur la décarbonation des entreprises marocaines est une étape importante dans ce processus de décarbonation, et nous sommes ravis de la coopération très fructueuse avec la CGEM. Notre objectif est de renforcer la compétitivité des entreprises marocaines dans les chaînes de valeur mondiales », affirme Ricardo Mourinho Félix, Vice-Président de la BEI, responsable des financements au Maroc. L’Ambassadrice de l’Union européenne au Maroc, Mme Patricia Pilar Llombart Cussac, estime pour sa part que «la décarbonation de nos économies et des activités des entreprises est devenue une nécessité absolue face à l’urgence climatique mais aussi une opportunité pour améliorer la compétitivité des entreprises marocaines»,. Pour la diplomate, il ne fait aucun doute que «la décarbonation est un investissement indispensable en faveur d’un environnement plus sain pour nos enfants et les générations futures ». Et d’ajouter qu’il s’agit d’un processus qui soulève beaucoup de questions auxquelles ce guide a pour ambition de répondre. Concrètement, ce guide propose un parcours simplifié adapté aux besoins spécifiques des entreprises, afin de mieux appréhender les enjeux liés au processus de décarbonation sur les plans climatique, réglementaire et de compétitivité. Il présente en outre «l’offre de formation et d’assistance technique disponible aux entreprises pour réaliser notamment leur bilan carbone», soulignent la CGEM et ses partenaires. Par ailleurs, «il recense également l’ensemble des programmes de financement adaptés, tout en fournissant des études de cas et des exemples de technologies pertinentes». Etant donné que la décarbonation est un processus continu, la CGEM, la BEI et l’UE ajoutent que «le guide est alimenté d’actualités sur les volets réglementaire et technologique, ainsi que d’une section relative aux certifications disponibles, pour permettre aux entreprises de rester au fait des dernières avancées en la matière ». Ce projet a été réalisé dans le cadre du Programme de l’UE pour les échanges commerciaux et la compétitivité («Trade and Competitiveness Programme»),  souligne la même source. A titre de rappel, le programme de l’UE dont un des axes principaux est le renforcement de l’accès des PME aux financements en Egypte, en Jordanie, au Maroc et en Tunisie a été développé par la BEI avec le soutien financier de l’UE. Il vise un accroissement des financements à ce segment essentiel du secteur privé, mais aussi un renforcement de la compétitivité des PME. Comme le rappellent les parties prenantes, cet appui s’inscrit dans le cadre des objectifs du Partenariat Vert Maroc-UE signé en octobre 2022 et « représente une illustration concrète de l’engagement de l’UE et de la BEI, aux côtés du Maroc, pour soutenir les entreprises dans leur transition verte ». Comme le précise Mme Patricia Pilar Llombart Cussac, «cette action avec nos partenaires s’inscrit parfaitement dans le cadre du partenariat vert signé avec le Maroc et qui nous engage à travailler ensemble pour faire face à l’urgence climatique qui ne connait pas de frontières. Et le secteur privé a un rôle primordial à jouer dans ce partenariat.» «La transition vers la neutralité carbone est un défi majeur pour les entreprises marocaines. C’est pourquoi la BEI, à travers BEI Monde, est déterminée à les accompagner dans cette transformation vers des modèles plus sobres en carbone», promet Ricardo Mourinho Félix. Alain Bouithy

Le Congo présente ses opportunités d’investissement aux entreprises marocaines

Le Congo présente ses opportunités d’investissement aux entreprises marocaines

Le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé du Congo, Denis Christel Sassou Nguesso, a présenté, jeudi à Casablanca, les opportunités qu’offre l’économie congolaise aux opérateurs économiques marocains dans différents domaines.Baptisé « Congo, Terre d’opportunités », ce roadshow qui fait escale à Casablanca après Abu Dhabi, Dubaï, et Londres, a été l’occasion pour M. Sassou Nguesso d’exposer les opportunités d’investissement aux entreprises marocaines et de plaider pour le renforcement de la coopération Sud-Sud sur le plan continental devant le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, et d’autres responsables et décideurs marocains. A ce titre, le ministre congolais a fait part à l’assistance du Plan National de Développement de son pays, exprimant son souhait ardent de voir les entreprises marocaines venir investir au Congo, dans le cadre d’un partenariat public-privé, tout en appelant à privilégier la coopération Sud-Sud. « Ensemble, nous pourrons réaliser des grands projets au regard à la fois des prédispositions, des atouts de notre économie et de la volonté de notre gouvernement de promouvoir des financements innovants”, a ainsi déclaré M. Sassou Nguesso lors de cette rencontre, ajoutant que « tout ceci offre d’innombrables niches d’investissements pour notre pays qui a l’avantage d’avoir, rappelons-le, un cadre économique favorable et une fiscalité attractive ». De son côté, M. Mezzour a indiqué que cette rencontre revêt une grande importance car elle illustre la mise en œuvre des Hautes orientations de Sa Majesté le Roi dans le cadre du renforcement de la coopération gagnant-gagnant entre le Royaume du Maroc et la République du Congo. « Le ministre congolais a fait le déplacement au Maroc pour présenter les opportunités d’investissement diverses qu’offre le Congo aux entreprises marocaines, qui permettraient de contribuer au développement de ce pays et renforcer la souveraineté alimentaire et industrielle continentale”, a-t-il ajouté. Cette rencontre a réuni plus de 200 acteurs publics et privés autour de deux panels. Placé sous le thème “Maroc-Congo : vers une communauté de destins économiques”, le premier panel a connu la participation du Vice-Président de la Commission Afrique de la CGEM et Directeur de la Coopération internationale chez MASEN, Ali Zerouali, et de la Directrice générale adjointe de Casablanca Finance City (CFC), Lamia Merzouki. Le second panel, intitulé “Partenariats Public-Privé : le Congo affiche ses ambitions”, a été marqué par les interventions du Conseiller partenariat-public-privé du ministre congolais, Innocent Dimi, du Directeur général de Ux Centers, Abid Badil, et de la Vice-Présidente de l’ASMEX en charge de l’Afrique, Saloua Karkri Belkeziz. Le Roadshow se poursuivra jusqu’au vendredi 6 mai avec des rendez-vous d’affaires B to G (professionnels-gouvernement) et se veut une plateforme d’échange continue pour accompagner les investissements en République du Congo. Cette rencontre vise à stimuler l’investissement des partenaires étrangers et des entreprises privées au Congo qui souhaite profiter de la dynamique de développement du Maroc. En effet, le Royaume, de par sa forte croissance économique, ses ambitions pour le continent africain, et la présence de ses nombreuses sociétés à l’international, représente pour le Congo un réel potentiel économique via ses importantes structures visant à favoriser l’investissement. A cet égard, le département congolais de la Coopération internationale souhaite collaborer avec le Maroc sur l’agriculture et le tourisme en priorité, étant des secteurs à forte valeur ajoutée pour l’économie marocaine. Le Maroc et le Congo entretiennent des relations de longue date, régies par un grand nombre de conventions bilatérales. Sur le plan économique, le Congo capte 5,1 % des exportations marocaines et constitue son 5e fournisseur en Afrique subsaharienne, incarnant ainsi la qualité d’un partenariat sud-sud exemplaire. MAP

Les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance au cœur des priorités des entreprises marocaines

Les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance au cœur des priorités des entreprises marocaines

Face au contexte économique actuel, les sujets liés à l’environnement, aux enjeux sociaux ou de gouvernance sont chaque jour plus présents dans le débat public. La question essentielle autour de ce débat touche à la nouvelle définition du rôle de l’entreprise dans la société et l’économie. L’entreprise de demain ne sera plus évaluée uniquement sur sa seule performance financière mais également sur son impact social et environnemental. Avec l’adoption de la Stratégie Nationale de Développement Durable en 2017 et autres initiatives multipartites, le Maroc s’est engagé dans la voie d’une économie ouverte et compétitive capable de générer une croissance durable et plus équitable. Cependant, ces objectifs de croissance ne peuvent se concrétiser sans la mise en œuvre d’un agenda prenant en compte les enjeux Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) et la mise en place d’un cadre réglementaire propice à son développement. Ce cadre est dans sa phase d’implémentation au Maroc notamment à travers les Directives de Bank Al Maghrib, pour ce qui est des Établissements financiers, la mise en place des reporting extra-financiers répondant au référentiel de l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC), les financements destinés aux investissements de décarbonation afin de faire face aux évolutions réglementaires européennes, pour ce qui est notamment des entreprises exportatrices…  « Le tissu économique marocain est en pleine mutation en cette période post covid. Les entreprises doivent saisir cette opportunité pour engager et accélérer leur transformation de manière durable. Les critères ESG, au-delà d’une vision de conformité réglementaire et d’analyse de risques, permettront aux entreprises d’assurer une meilleure performance environnementale, sociale et de gouvernance » explique Réda Loumany, Territory Managing Partner de PwC au Maroc. Cependant, l’intégration de pratiques plus durables nécessitera davantage d’efforts combinés de la part des entreprises, du gouvernement et du secteur financier pour planifier et conduire des améliorations à long terme. Cela doit commencer aujourd’hui pour qu’il y ait l’impact nécessaire et des résultats durables pour les entreprises et l’économie marocaine. Selon l’étude Global Investor ESG Survey 2021 de PwC, publiée en novembre 2021 et menée  auprès de 325 professionnels de l’investissement (pour la plupart des gestionnaires d’actifs sur 43 territoires, notamment en Europe, Moyen-Orient et Afrique), de plus en plus d’investisseurs s’interrogent actuellement sur la notion d’impact positif et négatif des entreprises, dans la mesure où cet impact se conjugue avec leur performance sur le long terme.  Près de 80 % des personnes interrogées considèrent les risques ESG comme un facteur important dans leurs évaluations d’investissement, et près de la moitié des investisseurs (49%) interrogés se disent prêts à céder leur participation dans les entreprises qui ne prennent pas suffisamment de mesures en faveur des questions ESG. « Les investissements orientés vers le Maroc et les pays en développement iront vers les projets sociaux et environnementaux et vers des entreprises engagées dans des véritables pratiques ESG » souligne Réda Loumany, Territory Managing Partner de PwC au Maroc. Lancement de la plateforme ESG de PwC au Maroc, en réponse aux besoins environnementaux, économiques et réglementaires du marché marocain La plateforme ESG mise en place par PwC au Maroc, a pour vocation d’accompagner les nouveaux enjeux des entreprises au Maghreb et en particulier dans le Royaume      . A travers cette plateforme dédiée, PwC a déployé une approche transversale permettant d’adresser les priorités en matière d’ESG et ce en faisant les bons choix stratégiques pour positionner les entreprises dans un avenir durable ; en implémentant les aspects ESG dans les opérations quotidiennes ; en définissant et en mettant en œuvre les indicateurs non financiers adéquats afin de répondre aux intérêts des différentes parties prenantes. «La dimension ESG est aujourd’hui pleinement intégrée dans nos offres de services et lignes de métiers afin de permettre aux entreprises d’assurer la meilleure performance environnementale, sociale et de gouvernance, être conformes aux évolutions réglementaires, notamment en termes de reportings extra-financiers et tirer profit des opportunités de financements verts ». souligne Assia Benhida, Associée PwC au Maroc, Market & ESG Leader Maghreb. Le lancement de cette plateforme s’est accompagné d’un vaste programme mondial de montée en compétences des collaborateurs de PwC sur les sujets du développement durable, et qui a bien sûr couvert l’ensemble des collaborateurs au Maghreb.     « Notre rôle chez PwC au Maroc est d’inscrire le sujet des ESG à l’ordre du jour des priorités des dirigeants marocains et d’anticiper les évolutions socio-économiques et réglementaires pour mieux soutenir les entreprises. L’engagement et l’implication de nos collaborateurs dans cette mission est au cœur de nos priorités » conclut Assia Benhida. CP

Maroc. L’intégration des TIC au niveau des entreprises reste incomplète

Maroc. L’intégration des TIC au niveau des entreprises reste incomplète

L’intégration des nouvelles technologies de l’information n’est pas encore complète au niveau des entreprises marocaines, selon les résultats de deux enquêtes réalisées par le Haut-commissariat au plan (HCP). Dans une note sur la situation de l’intégration des TIC au niveau des entreprises, l’institution publique révèle qu’«elle a été jugée élevée dans la gestion des activités pour 36% des entreprises en 2019, mais encore modeste dans leurs échanges». Après analyse des résultats des deux enquêtes du HCP, il apparaît que « plus de la moitié des entreprises ont jugé faible l’intégration des TIC dans la gestion des ressources humaines, dans leurs échanges avec les administrations publiques, avec les fournisseurs et avec les clients. Ces entreprises étaient principalement jeunes avec un âge de création ne dépassant pas 10 ans». Le Haut-commissariat constate cependant que «les entreprises âgées de plus de 20 ans ont déclaré une intégration plus élevée des TIC dans la gestion de leurs échanges avec les fournisseurs, les clients et les administrations publiques comparativement aux opérations de gestion des ressources humaines ou au développement commercial». Selon la même source, le recours des entreprises aux services externes d’informatique a été également moins fréquent. En effet, «seules 20% des entreprises ont utilisé ce genre de services pour le stockage de leurs informations en 2019, alors que l’hébergement de leurs bases de données n’a été opéré qu’au niveau de 18% d’entre elles», a fait savoir le Haut-commissariat. Dans sa note, le HCP relève par ailleurs que « la part des entreprises qui ont effectué des achats de services informatiques à partir d’un logiciel de gestion financière ou comptable s’est limitée à 26% et n’a pas dépassé 16% pour les logiciels de gestion de la relation- clientèle». Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette situation ne semble pas émouvoir les entreprises puisque 6 d’entre elles sur 7 n’ont pas jugé bon d’effectuer de recrutements en matière de TIC à la veille de la crise de Covid-19. D’après le HCP, elles se sont faiblement dotées de spécialistes en TIC à la veille de la crise de Covid-19. Ainsi, durant la période 2016-2018, une majorité d’entre elles (86%) n’ont pas recruté des spécialistes en TIC. A en croire les 14% des entreprises qui ont déclaré des difficultés de recrutement, « les exigences de salaires élevés, l’instabilité de ces profils dans le poste et le manque de certaines qualifications ont été les principales contraintes à l’embauche en matière de TIC », selon la note. Comme l’a fait remarquer le HCP,  les entreprises étaient ainsi peu nombreuses à compter sur leurs propres employés pour développer, adapter ou prendre en charge des solutions informatiques face aux répercussions de la crise de Covid-19. Cependant, il  sied de reconnaître que l’usage des TIC s’est intensifié depuis l’enclenchement de la crise sanitaire en 2020, notamment au niveau des administrations publiques qui utilisent de plus en plus des plateformes numériques imposant aux usagers de leurs prestations de s’adapter à la digitalisation de leur process, a affirmé dans sa note le HCP. Selon la même source, «pour les entreprises privées, les motivations d’investissement en TIC en période de post-crise et les stratégies de transformation numériques sont encore très différenciées suivant les branches d’activité». Au niveau des branches industrielles, les entreprises ont prévu de conserver leurs politiques d’investissement axées sur l’équipement en machines en 2021. Les enquêtes du HCP ont par ailleurs révélé que près de 7 entreprises sur 10 n’ont pas créé une page web. Il faut dire que la part des entreprises qui disposaient de leur propre site web n’a pas dépassé 31% en 2019, contre 49% en Turquie, 70% en France et 89% en Allemagne. Selon le Haut-commissariat, «ce retard de numérisation était encore plus important au niveau des entreprises de taille moyenne ou petite qui constituent 93% de l’ensemble des entreprises au Maroc», a-t-il rapporté affirmant que plus de 3 TPME sur 5 ne disposaient ni d’un site web ni d’une page sur les réseaux sociaux. Autres enseignements tirés de ces enquêtes : «l’usage du site web pour le développement commercial des entreprises a été limité : 4 entreprises sur 7 parmi les entreprises qui disposaient d’une page web n’ont pas effectué de  commandes ou de paiements en ligne à partir de leur page web», indique-t-on dans cette note. A en croire le Haut-commissariat, les entreprises étaient également moins nombreuses à produire un contenu descriptif dans leur site web, spécifique à leurs clients réguliers, ou à leurs besoins en emplois. Selon l’institution publique, «la confection du site web se limitait principalement à la description de leur activité, notamment au niveau de l’industrie où 78% des entreprises l’utilisaient pour décrire leurs biens et services commercialisés ou pour lister les prix». Soulignons qu’en dépit des observations relevées dans sa note, le HCP  a fait état d’une orientation plus favorable vers la numérisation pour les services. «Les entreprises qui opèrent dans les services hors transport et entreposage, plus affectées par les répercussions de la crise sanitaire, ont prévu d’augmenter les parts d’investissement destinées à l’innovation (développement de nouveaux produits) et à la transformation numérique (digitalisation des services internes et externes), pour atteindre 40%, en moyenne, en 2021». Selon le Haut-commissariat, la part prévue pour le changement de l’organisation du travail a été importante, atteignant un maximum de 28% pour les entreprises qui fournissent des services immobiliers. Alain Bouithy

Maroc : la BEI et CIH BANK joignent leurs forces pour renforcer le soutien aux entreprises

Maroc : la BEI et CIH BANK joignent leurs forces pour renforcer le soutien aux entreprises

La Banque européenne d’investissement (BEI) et le Crédit immobilier et hôtelier (CIH BANK) ont signé ce mercredi 2 juin leur premier partenariat de financement d’un montant global de 60 millions d’euros (soit 640 millions de dirhams) pour renforcer le soutien aux Petites et moyennes entreprises (PMEs) et aux Entreprises de taille intermédiaire (ETI). Cet appui s’inscrit dans le cadre des mesures de soutien de CIH Bank aux entreprises marocaines pour stimuler la relance économique dans le contexte du COVID-19, indique la BEI dans un communiqué. Ce financement s’insère plus largement dans le cadre du mandat de prêt extérieur de l’Union européenne (UE) et fait partie de la réponse Covid-19 de la Banque et du programme Team Europe. Cet appui vise en effet à soutenir le développement du secteur privé en mettant l’accent sur les PME, l’accroissement de la compétitivité et la création d’emplois. Cet accord de financement bénéficiera de l’expertise de la BEI pour notamment favoriser les financements verts et optimiser l’offre de services financiers en faveur des PMEs et plus particulièrement les entreprises les plus petites. « Je suis très heureux d’annoncer ce premier contrat de financement avec CIH Bank, un acteur bancaire historique au Royaume du Maroc. Face aux conséquences de cette crise sanitaire inédite, il est de notre responsabilité de renforcer le soutien aux entreprises par un financement et un accompagnement adaptés à leurs besoins » a déclaré Monsieur Luca Lazzaroli, Directeur Général de la BEI. Et d’ajouter : « Le secteur privé a un rôle déterminant à jouer dans la relance et le dynamisme économique du Royaume. Nous sommes fiers de pouvoir soutenir ainsi le pays grâce à notre expertise et nos investissements. En agissant ainsi, nous soutenons l’emploi notamment pour les jeunes générations. » Monsieur Lotfi Sekkat, Président Directeur Général de CIH BANK, a déclaré : « Ce premier partenariat de financement avec la BEI vient renforcer les différentes mesures prises par CIH BANK pour soutenir l’activité des petites et moyennes entreprises et résorber l’impact de la crise sanitaire sur le secteur économique. En effet, malgré le contexte pandémique, l’économie doit repartir et nous devrons œuvrer nous tous pour la relance. Je pense que les entreprises qui se portaient bien avant la crise, bien qu’elles aient souffert, vont se relever grâce aux mesures de soutien et d’accompagnement mises en place par les différents acteurs économiques de notre pays. » La BEI est un partenaire privilégié du Maroc depuis 40 ans. La BEI finance le développement et la mise en œuvre de projets clés dans des secteurs essentiels de l’économie marocaine tels que le soutien aux entreprises, l’agriculture, l’eau et l’assainissement, l’éducation, la santé, le transport ou encore les énergies renouvelables. Avec CP

Casablanca accueille la première édition de la “China Trade Week Morocco”

Casablanca accueille la première édition de la “China Trade Week Morocco”

Du 20 au 22 décembre prochain, l’Office des foires et expositions de Casablanca (OFEC) abritera la première édition de la « China Trade Week Morocco » (CTW). Il s’agit du premier événement commercial essentiellement axé sur des exposants venant de Chine et mettant en vedette des produits chinois de haute qualité provenant de différentes industries de l’empire du Milieu. Organisé à l’initiative du Groupe chinois MIE Events, «China Trade Week Morocco» offrira des opportunités et des investissements dans des secteurs d’intérêt commun, ont indiqué les organisateurs lors d’une rencontre organisée récemment à Casablanca. Cet événement spécialisé dans les échanges commerciaux entre les entreprises chinoises et marocaines permettra aussi à la communauté locale de rencontrer des fabricants chinois, de développer des relations commerciales et de négocier de potentielles coopérations commerciales, ont-ils souligné. Selon les explications des promoteurs de l’événement, la «China Trade Week Morocco » mettra également en exergue la capacité de la Chine à fournir et à fabriquer des produits de haute qualité aux entreprises et aux acheteurs » au Maroc. Parmi les secteurs clés qui seront représentés lors de cet événement, figurent ceux de l’énergie, l’éclairage, les matériaux de construction, les machines, l’électroménager, les accessoires de mode, les textiles et les loisirs, entre autres. Comme l’a rappelé le directeur général de MIE Events DMC, David Wang, le Maroc constitue une base régionale importante pour les entreprises chinoises et privées. Il offre à ces dernières l’opportunité d’investir et de commercialiser leurs services, a-t-il expliqué assurant que « c’est une relation à double sens qui se développe régulièrement d’année en année». Il faut dire que le Maroc est l’un des pôles clés de l’initiative « One Belt, One Road », une stratégie de développement encourageant le développement économique et le commerce au niveau multinational proposée par le président chinois Xi Jinping. A la base de la création du Salon « China Trade Week », cette stratégie met surtout l’accent sur la connectivité et la coopération entre les pays. A ce propos, David Wang a indiqué que ce Salon est «une plateforme unique pour que la communauté professionnelle locale rencontre des fabricants et fournisseurs chinois et profite des produits de haute qualité à prix compétitifs ». Soulignons qu’au cours de leur rencontre avec les médias, destinée à présenter les grandes lignes de cette première édition, les différents intervenants ont indiqué que ce Salon commercial contribuera à l’amélioration des relations commerciales entre le Royaume et la Chine. Ils ont aussi rappelé que cet événement avait été mené avec succès dans d’autres pays, notamment aux Emirats arabes unis, en Iran, au Kenya, en Afrique du Sud, en Ethiopie et au Ghana. Ce, avec plus de 2000 institutions gouvernementales et entreprises participantes. Pour cette première édition, les organisateurs tablent sur pas moins de 4000 visiteurs qui pourront apprécier des centaines de produits chinois de haute qualité exposés durant les trois jours de cet événement.

La CGEM attribue le label RSE à Safran Electrical & Power Morocco et CMGP

La CGEM attribue le label RSE à Safran Electrical & Power Morocco et CMGP

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a attribué récemment le Label Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) à Safran Electrical & Power Morocco et CMGP. La première entreprise opère dans la production de système de câblage électrique aéronautique, alors que la seconde société couvre les activités d’importation, de distribution de matériel d’irrigation, de réalisation d’études, et d’installation de projets d’irrigation, de bassins en géomembrane et de stations de pompage. Réuni mercredi 1er novembre, le Comité d’attribution du label RSE a également renouvelé l’attribution du Label RSE aux entreprises APM Terminals Tangier, spécialisée dans le transport maritime et exploitant du premier terminal à conteneurs au Port Tanger Med et Exprom Facilities, qui intervient dans le domaine du facility management. Ce Label, octroyé pour 3 années, est attribué par la Présidente de la Confédération sur avis d’un Comité d’attribution à la suite d’une évaluation managériale menée par l’un des tiers experts accrédités par la CGEM. L’évaluation a pour objet de s’assurer de la conformité de la gestion globale de l’entreprise avec les objectifs définissant la charte de responsabilité sociétale de la Confédération, qui constitue le référentiel du Label. Cette charte est articulée autour de neuf axes d’engagements. Elle est définie en conformité avec la législation sociale nationale et avec les objectifs universels de responsabilité sociale et sociétale. Pour rappel, le label RSE de la CGEM a pour vocation d’encourager l’engagement des entreprises marocaines pour l’adoption d’une démarche de responsabilité sociale dans leur stratégie managériale prenant en compte les attentes et les intérêts de leurs différentes partenaires internes et externes.