EMpact lance son studio d’investissement en Amérique centrale, proposant ainsi une nouvelle approche aux investissements d’impact dans les marchés frontières
Aujourd’hui a eu lieu le lancement d’EMpact, un studio d’investissement dont l’objectif est d’encourager les talents et d’accélérer les startups pour servir les chaînes de valeur critiques, en se focalisant sur les marchés frontières d’Amérique centrale, Afrique de l’Ouest et Asie centrale. Le premier studio est le fruit d’une collaboration entre EMpact et la Fundación Génesis Empresarial (Genesis), la plus grande institution de microfinance au Guatemala. Le studio encourage l’esprit d’entreprise et le renforcement des capacités dans toute la région d’Amérique centrale par l’intermédiaire du « centre d’innovation et d’entrepreneuriat » de Genesis et de l’Universidad Francisco Marroquín (UFM), une institution universitaire de premier plan dans le pays, qui promeut les principes du marché libre et de l’esprit d’entreprise. « Les problèmes auxquels l’humanité et notre planète sont confrontées sont liés, et une grande partie est dûe à la façon dont nous utilisons, exploitons et maintenons les ressources naturelles, y compris l’agriculture et la sylviculture », ont déclaré Sami Lahoud et Prateek Shrivastava, cofondateurs d’EMpact. « Le fait de stimuler les innovations dans la chaîne de valeur agricole à travers l’entrepreneuriat crée de la stabilité et des opportunités dans les marchés frontières tout en soutenant l’économie mondiale et en restaurant notre planète grâce à des pratiques durables », ont-ils ajouté. Le studio s’attaque au problème le plus important auquel est confronté le monde entrepreneurial dans les marchés frontières, à savoir l’amélioration des compétences des personnes qualifiées. Les talents seront invités à devenir des « EMpact fellows » et seront formés à l’innovation et à l’esprit d’entreprise. Ensuite, le studio aidera les bénéficiaires à concevoir des solutions qui répondent aux besoins et aux difficultés de leurs entreprises partenaires. Enfin, les entreprises incubées rejoindront un accélérateur de start-ups qui permettra à chaque équipe de transformer ses solutions en entreprises adaptées à l’investissement grâce au mentorat, à l’accès à des services partagés essentiels et à la possibilité de partenariats avec d’autres entreprises. Le modèle EMpact permet également aux solutions retenues, qu’elles soient incubées par EMpact ou qu’elles fonctionnent de manière indépendante, d’être reproduites par des partenaires sur d’autres marchés ou dans d’autres secteurs. La première entreprise de ce portefeuille est Climatica, une solution qui accélère l’inclusion financière des petits exploitants agricoles par le biais d’une agriculture intelligente face au climat. « La lutte contre la pauvreté par l’autonomisation et l’amélioration de la sécurité alimentaire dans le contexte du changement climatique est une initiative ambitieuse et coûteuse », a déclaré Lars Saquero Møller, directeur général d’Ingemann Data, qui exploite Climatica. « EMpact fournit un cadre permettant d’étendre la portée de solutions innovantes, telles que les nôtres, pour relever ces défis. Leur nouvelle approche et leur proposition de valeur sont nécessaires pour transformer le système traditionnel », a-t-il ajouté. L’idée de création de EMpact Venture Studio a été inspirée par le travail de pionnier de CK Japheth, fondateur de The Innovation Village en Ouganda et membre du comité consultatif d’EMpact, qui a déclaré : « Nous savons que les modèles adaptés aux marchés matures ne fonctionnent pas pour nous, et nous nous sommes donc lancés dans un voyage d’innovation continuelle, alimenté par une passion implacable pour faire la différence. Tous les enseignements que nous avons tirés nous ont conduits à cette collaboration dynamique avec EMpact ». Le studio d’EMpact au Guatemala desservira à terme la région de l’Amérique latine. Parallèlement, les fondateurs d’EMpact préparent le lancement d’EMpact Africa à partir d’un studio situé en Côte d’Ivoire, qui desservira la région francophone de l’Afrique de l’Ouest. À un stade ultérieur, il est prévu d’inclure d’autres marchés frontières, tels que ceux d’Asie centrale, et de commencer à interconnecter ces marchés, en capitalisant sur leurs similitudes et complémentarités naturelles.